Le Canada intensifie les programmes de lutte contre le VIH/sida en Afrique
Communiqué de presse
(2003-98) Communiqué de presseLe 1er décembre 2003Ottawa – L'honorable Susan Whelan, ministre de la Coopération internationale, a annoncé aujourd'hui que le Canada, par l'intermédiaire de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), versera une contribution de 100 millions de dollars répartie sur cinq ans pour renforcer les programmes et les stratégies de lutte contre le VIH/sida dirigés par les Africains dans les domaines de la prévention, des soins, des traitements et du soutien. Les premiers versements, qui pourront atteindre 35 millions de dollars, iront à la Tanzanie et au Mozambique, où les taux d'infection au VIH sont parmi les plus élevés du monde.« Le soutien que nous annonçons aujourd'hui démontre que le Canada est des plus résolus à élargir son rôle dans la lutte contre cette pandémie mondiale, a déclaré la ministre Whelan. Si nous voulons remporter de solides victoires en matière de développement et de réduction de la pauvreté dans le monde, nous devons mettre un frein à la progression du VIH/sida et inverser la tendance actuelle. »La contribution annoncée aujourd'hui vient appuyer l'initiative « 3 millions d'ici 2005 » de l'Organisation mondiale de la santé, qui exhorte les pays donateurs à fournir à 3 millions de victimes du VIH dans les pays en développement des traitements antirétroviraux d'ici 2005. Le Canada joue un rôle de premier ordre dans cette bataille contre le VIH/sida. Juste un peu plus de deux mois après que la communauté internationale eut décidé d'offrir des médicaments à prix abordable aux pays en développement, le Canada a été le premier pays à réagir. En effet, en novembre 2003, il a proposé des amendements à la Loi sur les brevets et à la Loi sur les aliments et drogues qui prévoient, pour les pays dans le besoin, un meilleur accès aux produits pharmaceutiques pour qu'ils puissent réagir plus efficacement aux problèmes de santé publique, dont le VIH/sida. En outre, le Canada occupe actuellement la vice-présidence du conseil de coordination du programme ONUSIDA, et en assumera la présidence en juin 2004. L'ONUSIDA regroupe les efforts et les ressources de neuf organisations des Nations Unies dans le but de prévenir les nouvelles infections au VIH dans le monde, de fournir des soins aux personnes déjà infectées et d'atténuer les effets de l'épidémie. « Le Canada concentre ses ressources dans les pays durement touchés, où ses interventions contre les ravages du VIH/sida seront les plus percutantes, ajoute la ministre Whelan. Aucune personne, aucune institution, aucun groupe, ni aucun secteur ne peut à lui seul stopper cette terrible pandémie. Cet objectif est l'affaire de tous, et c'est en formant des partenariats stratégiques que nous y parviendrons. »Le Canada poursuit sa lutte aux côtés de ses partenaires pour mettre de l'avant des interventions à grande échelle, dont une stratégie de soins complets, tout en continuant de miser sur la prévention. Dans le cadre de ses engagements à ce jour, le Canada prévoit ce qui suit :travailler de façon stratégique en étroite collaboration avec des organisations comme la Fondation Clinton, l'ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme et plusieurs autres pour offrir un soutien complet aux stratégies locales de lutte contre le VIH/sida, notamment en matière de soins, de traitements et de prévention;accroître ses investissements bilatéraux à une somme pouvant atteindre 270 millions de dollars sur une période de cinq ans pour freiner la progression de la pandémie de VIH/sida;verser 50 millions de dollars au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme;verser 62 millions de dollars en provenance du Fonds canadien pour l'Afrique, dont 50 millions serviront à appuyer le développement d'un vaccin contre le sida et 12 millions iront au soutien des travaux que mène la coalition canadienne contre le VIH/sida sur les répercussions sociales du sida, notamment sur l'éducation des enfants, le monde du travail et les structures familiales.Les fonds pour ces initiatives étaient prévus dans le budget fédéral de février 2003 et s'inscrivent donc dans le cadre financier en place. - 30 -Renseignements : Marta AndersonDirectrice des communicationsCabinet de la ministre de la Coopération internationaleTéléphone : (819) 953-6238Bureau des relations avec les médiasAgence canadienne de développement international (ACDI)Téléphone : (819) 953-6534Courriel : info@acdi-cida.gc.ca Approche du Canada à l'égard de la lutte contre le VIH/sida dans les pays en développementLa lutte contre le VIH/sida arrive en tête de liste des priorités de développement social de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), comme l'indique son Plan d'action en matière de lutte contre le VIH/sida. La plupart des programmes actuels de l'ACDI dans le domaine sont axés sur les stratégies de prévention. Toutefois, conformément aux principes décrits dans son Énoncé de politique en faveur d'une aide internationale plus efficace, l'ACDI veille à ce que nos approches soient aussi plus coordonnées et plus globales pour mieux contrer la progression de la pandémie.Dans le cadre de collaborations stratégiques avec le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, l'ONUSIDA, l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida, CARE, la Fondation Clinton et d'autres partenaires importants, le Canada consolide ses partenariats coopératifs avec tous les intervenants pour faire en sorte que les améliorations apportées aux soins et aux traitements viennent renforcer son programme de prévention du VIH/sida. Par cette approche, le Canada aura une plus grande incidence sur la pandémie.L'ACDI collabore à cette fin avec des pays précis, tout en favorisant des stratégies régionales, comme le Programme de formation sur le sida en Afrique australe, le Réseau régional de formation sur le sida (Afrique australe et de l'Est) et le Programme régional CANADA-Asie du Sud-Est sur le VIH/sida. De plus, les programmes de l'ACDI en Afrique misent aussi sur la lutte contre le VIH/sida et visent à l'intégrer au développement, notamment en cherchant à atteindre les objectifs fixés dans les secteurs de l'éducation, de la microfinance et de l'agriculture. APPUYER LA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDALe Canada croit fermement que la création de partenariats avec d'autres pays donateurs et des organisations internationales constitue la meilleure façon de renverser le mouvement pandémique. Dans les pays où les programmes ont connu un certain succès, ce sont les forces jumelées des activités bancaires, de l'engagement gouvernemental, des initiatives de défense des droits de la personne et de l'égalité entre les sexes, de prévention, de traitements et de soins ainsi que le soutien des spécialistes et la participation communautaire qui ont permis de changer les choses pour le mieux.ENGAGEMENTS RÉCENTSLe nouveau partenariat stratégique entre le Canada et la Fondation Clinton permettra de rassembler les ressources techniques et financières nécessaires pour soutenir un groupe de pays de concentration de l'ACDI en Afrique où la situation du VIH/sida est particulièrement alarmante. À titre d'exemple, l'ACDI a annoncé une contribution qui atteindra 35 millions de dollars sur trois ans en Tanzanie et au Mozambique. Là-bas le Canada et la Fondation conjugueront leurs efforts à ceux des gouvernements nationaux, de l'ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme et à ceux d'autres organismes, dont CARE, pour offrir un soutien global aux stratégies locales de lutte contre le VIH/sida, notamment en matière de soins, de traitements et de prévention. Le Canada a été le premier pays à indiquer son intention d'appliquer la décision de l'Organisation mondiale du commerce prise le 30 août 2003, puis à confirmer cette position, en novembre 2003, par le dépôt d'amendements à la Loi sur les brevets et à la Loi sur les aliments et drogues qui prévoient, pour les pays dans le besoin, un meilleur accès aux produits pharmaceutiques pour qu'ils puissent répondre plus efficacement aux problèmes de santé publique, y compris le VIH/sida. Soulignons que le Canada occupe actuellement la vice-présidence du conseil de coordination du programme ONUSIDA et qu'il en assumera la présidence en juin 2004. L'ONUSIDA regroupe neuf organisations des Nations Unies qui se sont donné comme mandat de prévenir les nouvelles infections au VIH à l'échelle mondiale, de fournir des soins aux personnes déjà infectées et d'atténuer les effets de l'épidémie.Au sommet du G8 en juin 2003, le Canada a annoncé une contribution de 50 millions de dollars, répartie sur cinq ans, à l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI) et au tout nouveau Programme africain pour un vaccin contre le sida. Par la même occasion, il a annoncé le versement de 12 millions de dollars à une coalition canadienne contre le VIH/sida pour soutenir les travaux de celle-ci sur les répercussions sociales du sida, notamment sur l'éducation des enfants, le monde du travail et les structures familiales.L'ACDI s'est engagée à verser 150 millions de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Cette initiative a pour but d'attirer, de gérer et de verser des fonds supplémentaires au moyen d'un nouveau partenariat public-privé qui contribuera, de façon importante et durable, à réduire les infections, la morbidité et la mortalité. Elle atténuera ainsi les répercussions du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme dans les pays touchés, et aidera à réduire la pauvreté, conformément aux Objectifs de développement du millénaire.Le Canada s'engage également à accroître ses investissements bilatéraux sur une période de cinq ans pour freiner la pandémie du VIH/sida, lesquels atteindront 270 millions de dollars d'ici 2005.- 30 - Dernière mise à jour : 2003-12-01 Avis importants