OTTAWA, le 29 novembre 2004 – Le ministre de l’Environnement, l’hon. Stéphane Dion et le vice-amiral (ret.) Conrad C. Lautenbacher du U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration, ont annoncé aujourd’hui l’intégration des systèmes canadien et américain de prévisions météorologiques. Le système « Ensemble » produira de meilleures prévisions météorologiques des deux côtés de la frontière. « Notre but est de faire en sorte que les Canadiens et les Américains jouissent des mêmes prévisions météorologiques, qu’ils vivent d’un côté ou de l’autre de la frontière » , affirme le ministre Dion. « Bientôt, les localités frontalières comme Windsor et Detroit, Calais au Maine et St. Andrews au Nouveau-Brunswick, ainsi que Vancouver et Bellingham dans l’état de Washington, auront l’avantage d’avoir des prévisions élaborées à partir de données communes découlant des observations canadiennes et américaines ». « Le Canada et les Etats-Unis prennent très au sérieux le nouveau système mondial d’observation de la Terre. L'intégration de nos systèmes de prévisions météorologiques est un exemple remarquable d’un nouveau chaînon important. Puisque nous avons déjà le même environnement et une même très longue frontière, il est logique que nous mettions en commun nos observations », fait remarquer M. Lautenbacher, qui est à Ottawa afin de coprésider la rencontre du Groupe international des observations de la Terre (GEO – Group on Earth Observations). À l’heure actuelle, le GEO élabore un plan décennal en vue de mieux coordonner et de renforcer les capacités en matière d’observation de la Terre. L’établissement des prévisions d’ensemble repose sur une gamme de modèles mathématiques des systèmes terrestres-atmosphériques qui sont fondés sur des données météorologiques quelque peu différentes, connues sous le nom de « conditions initiales », et qui visent à prédire l’évolution des systèmes météorologiques. Ces conditions initiales sont calculées à partir de vastes ensembles de données provenant de bien des sources, y compris des stations de surveillance au sol, des aéronefs et des satellites. Compte tenu du nombre effarant de calculs nécessaires à l’établissement de prévisions dans un délai raisonnable, les systèmes d’ensemble doivent être produits à l’aide de surper-ordinateurs. Depuis le début de 2003, le Canada et les États-Unis travaillent de concert à la mise au point du North American Ensemble Forecast System (NAEFS). La collaboration récente des services météorologiques du Mexique illustre les possibilités d’expansion du NAEFS et ses avantages pour des pays autres que le Canada ou les États-Unis. « Cette entente incarne l’esprit du GEO car elle montre notre volonté de travailler en collaboration », souligne le ministre Dion. « Le Canada a la chance unique de contribuer aux observations de la Terre et d’en tirer également des avantages ». Le Canada et les États-Unis ont en outre convenu de collaborer plus étroitement aux prévisions et à la surveillance de la qualité de l’air. Les deux pays se sont engagés à intensifier la mise en commun des mesures, des données et des connaissances à l’appui de leurs programmes respectifs de prévisions de la qualité de l’air. D’où la communication aux citoyens des deux pays de meilleures prévisions de la qualité de l’air qui leur permettront de prendre des décisions plus éclairées afin d’assurer leur protection de même que celle de leur famille et de l’environnement. - 30 - Personne-ressource : Sébastien Bois Relations avec les médias - Environnement Canada (819) 953-4016 Madelyn Appelbaum NOAA (613) 241-1414 Ext: 519 (202) 482-4858