Le 26 janvier 2005 Mme Nancy Karetak-Lindell, députée du Nunavut, a annoncé aujourd'hui, au nom de l'honorable Ethel Blondin-Andrew, ministre d'Etat (Nord canadien), que le permis d'utilisation des eaux destiné à Benachee Resources Inc., une filiale à cent pour cent de Tahera Diamond Corporation, a été signé. Maintenant que le permis est accordé, la société pourra commencer la construction de la mine de diamant Jericho, la première mine de diamant au Nunavut. L'émission du permis d'utilisation des eaux était l'une des dernières exigences réglementaires fédérales à satisfaire avant de pouvoir entreprendre la construction. Mme Karetak-Lindell remercie l'Office des eaux du Nunavut de ces efforts relatifs à l'émission du permis et il reconnaît le travail consciencieux réalisé par l'Office pour la préparation de ce permis historique. De plus, elle indique qu'Affaires indiennes et du Nord Canada continuera de travailler avec la société en vue de finaliser les baux fonciers nécessaires pour utiliser des terres de l'Etat dans le cadre du projet. Résumé du projet concernant la mine de diamants Jericho Exploitant : Benachee Resources Inc., Tahera Diamond Corporation Lieu : 350 km au sud-ouest de Cambridge Bay dans la région du Kitikmeot Ouest, au Nunavut Jericho est un gisement de kimberlite se trouvant à l'extrémité nord du lac Contwoyto, 25 km au nord de la mine d'or Lupin, dans la province géologique des Esclaves. Le gisement se trouve sur des terres publiques; toutefois, certaines parties de la mine seront sur des terres sur lesquelles les Inuit possèdent des droits de surface. Les instruments de réglementation fédérale seront au nom de la société Benachee Resources Inc., filiale à cent pour cent de la Tahera Diamond Corporation. L'évaluation environnementale du projet Jericho, telle que prescrite par la partie 5, a pris fin en juillet 2004 lorsque la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussions a délivré le certificat d'autorisation du projet. La Kitikmeot Inuit Association et la Tahera Diamond Corporation ont signé une entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuit le 8 septembre 2004. L'Office des eaux du Nunavut a ensuite étudié la demande de permis d'utilisation d'eau présentée par Benachee Resources Inc. en vertu de la Loi sur les eaux du Nunavut et le Tribunal des droits de surface du Nunavut. Des audiences ont eu lieu dans la région du Kitikmeot au début de décembre 2004. Le 22 décembre 2004, l'Office des eaux du Nunavut a délivré un permis d'utilisation d'eau de type "A". Pour être valide, ce type de permis doit recevoir l'approbation du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien. Le ministre a 45 jours pour rendre sa décision à partir du jour où l'Office des eaux du Nunavut lui a remis le permis; toutefois, il peut demander une prolongation de 45 jours pour terminer son étude. Le 25 janvier 2005, le ministre a approuvé et signé le permis d'utilisation d'eau. Affaires indiennes et du Nord Canada est actuellement en train de négocier le bail foncier avec Benachee Resources Inc. Le permis d'utilisation d'eau et le bail foncier sont les principales autorisations réglementaires fédérales que la société doit obtenir avant de pouvoir utiliser les terres de la Couronne et les ressources en eau. Plans de mise en valeur Tahera Corporation prévoit extraire 900 tonnes de kimberlite par jour (exploitation avec transport des mineurs par navette aérienne). Selon la version finale de l'Enoncé des incidences environnementales, la construction devrait commencer en 2005, les matériaux étant acheminés par la route d'hiver Lupin cet hiver. L'exploitation commerciale de la mine débutera en 2006 pour une période prévue de huit ans. Un lac situé au sud de la mine serait utilisé pour l'élimination des résidus miniers. La mine et la carrière se trouveraient au sud du lac Carat, au nord-est duquel se trouve une piste d'atterrissage qui pourrait être utilisée pour la mine. Pendant les quatre premières années, l'exploitation se ferait à ciel ouvert. Ensuite, l'exploitation serait souterraine pendant environ deux ans. Pendant cette période, on amasserait du minerai qui serait traité au cours des deux années suivant la période d'extraction. Le projet produirait en moyenne 375 000 carats par an, soit au total 2,6 millions de carats. La durée d'exploitation de la mine pourrait être prolongée si l'on trouvait un nouveau gisement dans les environs. Coût et retombées économiques (y compris les emplois) Le promoteur estime le coût des investissements à environ 45 millions de dollars canadiens. En outre, le promoteur estime que 60 emplois, au maximum, seraient créés pendant la construction. Le nombre d'emplois culminerait à 116 pendant les travaux d'extraction à ciel ouvert, passerait à 48 pendant les travaux d'extraction souterraine, puis à 40 pendant le traitement du minerai stocké. Parmi les avantages que tirerait l'Etat de ce projet, on compte des impôts sur les sociétés et sur le revenu ainsi que des redevances, le tout pouvant atteindre quelques dizaines de millions de dollars. L'entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuit sera mise en oeuvre avant le début de l'exploitation minière. Les collectivités de Cambridge Bay, de Kugluktuk et de Gjoa Haven et les Territoires du Nord-Ouest sont les mieux placés pour fournir les services et la main-d'oeuvre nécessaire à la réalisation du projet. - 30 - Renseignements : Maria O'Hearn Affaires indiennes et du Nord Canada - Nunavut Tél. : (867) 979-7954 Courriel : ohearnm@inac.gc.ca