Fiche d'information - Services de gardiens dans les immeubles fédéraux
OTTAWA – L’honorable John Baird, président du Conseil du Trésor, a annoncé aujourd’hui des mesures visant à permettre au Corps canadien des commissionnaires de poursuivre sa longue tradition de services de sécurité auprès du gouvernement fédéral.
« Le nouveau gouvernement du Canada est déterminé à soutenir les anciens combattants du Canada et à souligner leur importante contribution à ce pays », a déclaré le ministre Baird. « Voilà pourquoi nous continuons à faire en sorte qu’ils aient accès à des emplois intéressants et bien rémunérés, leur permettant de mettre à profit leur vaste
expérience dans le domaine de la sécurité.
En vertu de la Politique sur les services communs, le Corps canadien des commissionnaires doit satisfaire à certaines exigences pour conserver un droit de premier refus sur les marchés qui ont trait aux services de gardiens dans les immeubles que possède et exploite le gouvernement du Canada partout au pays. Le Corps fourni ces services au gouvernement canadien depuis
1945.
En raison d’une augmentation de la demande pour les services de gardiens et du nombre décroissant d’anciens combattants, le Corps a eu de la difficulté à satisfaire à ces exigences. Par conséquent, la Politique a été modifiée pour réduire à 60 p. cent le nombre d’heures devant être attribuées à des anciens combattants, auparavant de 70 p.
cent.
On a aussi élargi la définition du terme « ancien combattant » pour inclure les anciens agents de la Gendarmerie royale du Canada qui en ont été honorablement libérés. Ces exigences s’appliquent uniquement dans le cadre des marchés obtenus par le Corps en vertu de son droit de premier refus. Les changements aideront le Corps canadien des commissionnaires
à satisfaire aux exigences et à conserver son droit de premier refus.
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Patrick Robert
Attaché de presse
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613‑957‑2666
Robert Makichuk
Chef des relations avec les médias
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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Services de gardiens dans les immeubles fédéraux
Le Corps canadien des commissionnaires fournit depuis 1945 des services de gardiens et de commissionnaires au gouvernement du Canada. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif qui offre des emplois intéressants aux anciens combattants du Canada.
Aujourd’hui, en vertu de la Politique sur les services communs, c’est Travaux publics et Services gouvernementaux Canada qui est responsable des marchés concernant les services de gardiens dans les immeubles que possède et exploite le gouvernement du Canada. Le Corps canadien des commissionnaires a, par tradition, un droit de premier refus sur ces
marchés.
En 2004, le gouvernement a modifié la Politique afin de préciser les conditions que doit remplir le Corps canadien des commissionnaires pour conserver son droit de premier refus, à savoir :
Attribuer 70 p. cent des heures de travail à des anciens combattants au sens où l’entend la Politique;
Respecter ce pourcentage dans chaque division du Corps canadien des commissionnaires, à l’exception d’Ottawa et de Montréal où le recrutement de commissionnaires bilingues est particulièrement difficile.
En raison d’une augmentation de la demande pour les services de gardiens et du nombre décroissant d’anciens combattants, le Corps canadien des commissionnaires a eu de la difficulté à remplir ces conditions. Le 8 décembre 2006, des changements apportés à la Politique sont entrés en vigueur afin d’aider le Corps canadien des commissaires à
respecter les conditions énoncées et à conserver son droit de premier refus.
Les changements apportés à la Politique abaissent à 60 p. cent, comme moyenne nationale, le pourcentage du nombre d’heures devant être attribuées à des anciens combattants. Auparavant, le Corps canadien des commissionnaires devait atteindre un pourcentage de 70 p. cent de ces heures dans chaque région du pays. De plus, on a élargi la définition du terme
« ancien combattant » pour inclure les anciens agents de la Gendarmerie royale du Canada qui en ont été honorablement libérés. Ces exigences s’appliquent uniquement dans le cadre des marchés obtenus par le Corps canadien des commissionnaires en vertu de son droit de premier refus.