Edmonton, Alberta (Le 2 janvier 2007)
Le 9 mai 2006, la GRC publiait un communiqué détaillant les accusations portées contre Thomas George Svekla concernant la mort de Theresa Merrie Innes dont le corps a été découvert dans une maison de Fort Saskatchewan le 7 mai 2006. Svekla a été accusé de meurtre au second degré et d'indignité envers un cadavre humain.
Le Projet KARE, un groupe de travail sur les homicides non résolus et les personnes disparues dirigé par la GRC, mais qui est aussi une opération policière conjuguée avec le Service de police d'Edmonton, analyse plus de 70 cas vieux de plusieurs décennies. Tous les tuyaux, éléments de preuve, personnes d'intérêt et pistes d'enquête doivent être minutieusement examinés et documentés. Cette procédure permet de s'assurer que les enquêteurs mènent avec diligence une enquête exhaustive, minutieuse et complète. Grâce à la technologie moderne, les enquêteurs sont aussi en mesure d'examiner les détails d'une foule d'autre cas afin de dégager d'éventuels liens et points communs.
Le 11 juin 2004, Thomas Svekla signalait avoir découvert le corps de Rachel Quinney dans un secteur boisé proche de Sherwood Park, en Alberta. Aujourd'hui, les efforts des nombreux enquêteurs du Projet KARE, de divers détachements et groupes spécialisés de la GRC, ainsi que de leurs partenaires municipaux en Alberta, ont conduit à accuser Thomas George Svekla de meurtre au second degré et d'indignité envers un cadavre humain en relation avec la mort de Rachel Quinney. Svekla doit comparaître en cour provinciale d'Edmonton le 4 janvier 2007 à 10 h dans la salle 265. Les enquêteurs du Projet KARE ont rencontré la famille Quinney pour l'informer des accusations liées au décès de leur proche.
La GRC ne pouvait évoquer publiquement la possibilité de déposer de telles accusations avant aujourd'hui. En effet, pour déposer une accusation, la police doit avoir des motifs raisonnables de croire qu'une infraction a été commise et détenir des preuves à cet effet. Commenter publiquement une enquête avant le dépôt des accusations serait irresponsable et nuirait au processus d'enquête.
L'équipe du Projet KARE continue d'enquêter activement sur tous les autres homicides qui relèvent de son mandat; son travail n'est donc pas terminé. Cette deuxième accusation ne signifie nullement que notre groupe de travail ou nos efforts d'enquête seront réduits. Au contraire, elle ne fait que renforcer notre détermination et notre engagement à faire tout ce qui est légalement possible pour résoudre tous ces crimes et traduire en justice le ou les coupables. L'équipe du Projet KARE maintient qu'une ou plusieurs personnes sont responsables de la mort d'une ou de plusieurs travailleuses du sexe de la région d'Edmonton. Par conséquent, notre travail est loin d'être terminé.
L'équipe du Projet KARE continue d'enquêter sur tous les tuyaux communiqués par le public. C'est là un élément déterminant de tout processus d'enquête. En juin 2005, le Projet KARE, en partenariat avec le Service de renseignements criminels Alberta et le ministère albertain de la sécurité publique (Alberta Solicitor General and Public Security), annonçait une prime de 100 000 $ à quiconque fournirait de l'information pouvant mener à l'arrestation et à la condamnation du ou des responsables de la mort des personnes qui relèvent du mandat du Projet. Cette prime est toujours valable pour les tuyaux communiqués dans le cadre des enquêtes du Projet KARE.
Quiconque possède de l'information, aussi insignifiante qu'elle puisse paraître, est priée de la communiquer aux enquêteurs du Projet dont voici les coordonnées
Projet KARE, numéro sans frais : 1-877-412-KARE (5273)
Projet KARE, numéro local : 495-KARE (5273)
Site Web du Projet KARE : www.kare.ca
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Personne contact pour les médias :
Cap. Wayne A. Oakes,
Agent des relations avec les médias,
Services des médias et des communications de la Division K de la GRC,
780-412-5260