Ottawa, le 19 juin 2007 — L’honorable Diane Finley, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, a présenté aujourd’hui de nouvelles mesures destinées à aider les victimes de la traite des personnes qui ont été emmenées au Canada de l’étranger.
Les nouvelles mesures prolongent la durée du permis de séjour temporaire (PST) de ces personnes de 120 à 180 jours. Cette prolongation offre également aux victimes la possibilité de demander un permis de travail, ce qui n’était pas le cas auparavant.
Les nouvelles mesures permettront également aux victimes de continuer de bénéficier de soins de santé, y compris des traitements médicaux et des services de counseling, dans le cadre du programme fédéral de santé intérimaire.
« Les trafiquants de personnes promettent souvent à ces victimes innocentes un emploi bien rémunéré à l’étranger pour les attirer et les éloigner de leur famille et de leur communauté dans le seul but de tirer profit de leur travail à leur arrivée », a expliqué la ministre Finley. « Ces nouvelles mesures leur permettront de bénéficier d’un délai additionnel, et le permis de travail notamment leur évitera d’être à nouveau victimes de la traite de personnes. »
Les frais exigés pour ces permis initiaux de séjour et de travail, qui sont habituellement de 200 $ et de 150 $ respectivement, seront éliminés.
En plus de ces mesures, et selon les circonstances propres à chaque cas, plusieurs autres voies pourront être examinées par les personnes susceptibles d’être victimes de la traite des personnes. Par exemple, elles peuvent présenter une demande de résidence permanente au Canada au moyen du processus d’octroi de l’asile, dans le cadre d’un examen des considérations humanitaires ou, après un certain temps, à titre de membres de la catégorie des titulaires de permis.
Selon la situation de chaque personne, les PST pourraient être renouvelés à la fin de la période de 180 jours.
Les nouveaux changements de politique répondent aux préoccupations exprimées par le Comité permanent de la condition féminine plus tôt cette année et par des organisations non gouvernementales qui offrent de l’aide aux victimes de la traite de personnes.
L’annonce faite aujourd’hui est un autre exemple de l’engagement continu du gouvernement du Canada de poursuivre les efforts globaux qui sont déployés pour lutter contre la traite des personnes, grâce à la prévention, aux poursuites et à la protection.
En tant qu’État partie au Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes des Nations Unies, le Canada s’inspire des normes internationales dans sa lutte contre la traite des personnes. Cette nouvelle mesure renforce la mise en œuvre par le Canada du protocole de l’ONU sur la traite, en particulier en ce qui concerne notre responsabilité de protéger les victimes.
Pour de plus amples renseignements (médias seulement), veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Mike Fraser Directeur des communications Cabinet de la ministre Citoyenneté et Immigration Canada 613-954-1064
Marina Wilson Porte-parole, Relations avec les médias Direction générale des communications Citoyenneté et Immigration Canada 613-952-1650
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