Le
6 février 2008
OTTAWA Voici revenu le moment de l'année où certains groupes reprennent
leur campagne de désinformation sur la chasse au phoque du Groenland au Canada,
qui ternit la réputation des Autochtones et des chasseurs de phoque de l'Atlantique.
En tant que ministre de Pêches et Océans Canada, je veux être certain que les faits
soient exacts.
Au Canada, la chasse commerciale du phoque est pratiquée sans cruauté. C'est
une activité durable et importante sur le plan économique, qui se fonde sur des
principes de conservation solides et sur des règlements dont l'application fait
l'objet d'une surveillance rigoureuse. Nos quotas sont calculés de façon à garantir
la santé et l'abondance des troupeaux de phoque, et avec un effectif de plus de
5,5 millions de phoques du Groenland au large des côtes canadiennes, il est faux
de prétendre que la population est en danger. Ce chiffre est trois fois plus élevé
que dans les années 70.
Pourtant chaque année, des activistes professionnels qui gagnent leur vie en
manifestant contre la chasse au phoque viennent au Canada atlantique, profitent
de l'hospitalité des communautés côtières, et attaquent ensuite l'intégrité, l'héritage
culturel et les habitudes de vie de ces mêmes habitants et de leurs communautés.
Ces personnes s'arment d'information manipulée habilement, y compris de photographies
prises avec des célébrités et des blanchons des phoques dont la loi interdit la
chasse au Canada depuis plus de deux décennies.
Leurs allégations au sujet de la chasse contredisent les rapports vétérinaires
indépendants, évalués par des pairs, qui démontrent que les phoques sont chassés
sans cruauté. De plus, les auteurs de l'étude menée en décembre 2007 par l'Autorité
européenne de sécurité des aliments, sur les pratiques des chasseurs de phoque à
travers le monde, affirment qu'il existe bel et bien des méthodes de chasse sans
cruauté et confirment la légitimité et la non-cruauté des pratiques utilisées au
Canada.
Depuis des centaines d'années, le phoque est chassé à des fins diverses nourriture,
combustible, vêtements, abris, etc. La chasse au phoque demeure une importante partie
du patrimoine culturel du Canada.
Le gouvernement du Canada continuera de parler haut et fort en faveur de la chasse
et de se porter à la défense de nos chasseurs de phoque, qui pratiquent une chasse
légale, sans cruauté et durable, faisant partie de notre culture depuis des siècles.
J'encourage nos voisins de la communauté internationale à prendre connaissance
des faits sur la chasse au phoque avant de croire les arguments présentés par des
organisations qui cherchent à se procurer l'argent durement gagné par tous pour
financer leurs campagnes.
-30-
Renseignements
:
Phil Jenkins
Relations avec les médias
Pêches et Océans Canada
Ottawa
613-990-7537
Joshua Zanin
Adjoint spécial, Communications
Cabinet du ministre
Pêches et Océans Canada
Ottawa
613-992-3474