le 26 août 2009, Halifax, Nouvelle-Écosse
Le neurochirurgien du Queen Elizabeth II Health Sciences Centre de Halifax David Clarke est entré dans l’histoire de la médecine en devenant le premier à retrancher une tumeur au cerveau d’un patient avec l’assistance d’un simulateur à réalité virtuelle mis au point au Conseil national de recherches (CNRC).
Le simulateur recourt à une technologie novatrice du CNRC pour reproduire les conditions de la salle d’opérations et ainsi permettre au médecin de répéter la complexe procédure avant de réaliser l’intervention proprement dite sur le cerveau.
Dr. David Clarke, neurosurgeon at the Queen Elizabeth II Health Sciences Centre, used the virtual-reality neurosurgical simulator, developed at the NRC, to successfully remove a brain tumour.
« Après avoir pris une série d’images sophistiquées du cerveau du malade par résonance magnétique, nous introduisons celles-ci dans le simulateur, qui reproduit l’anatomie du patient et toutes les zones préoccupantes », explique Ryan D’Arcy, un neuroscientifique du CNRC qui a concouru à mettre au point l’appareil. « Les images sont projetées en relief. En d’autres termes, le chirurgien voit battre le cerveau et le sent vraiment quand il le touche. »
Le simulateur neurochirurgical à réalité virtuelle est doté de matériel d’haptique à haute résolution, de sorte que l’utilisateur interagit avec les objets virtuels en se déplaçant et en les touchant. Le logiciel intégré à l’appareil fait en sorte que le tissu virtuel réagit comme il le ferait dans la réalité, durant l’intervention, et paraît extrêmement réaliste.
« Je sens la résistance de la tumeur avant de la retrancher et je sens l’extrémité de mon instrument vibrer, ajoute le Dr Clarke. La sensation est très réelle. »
Dr Robert DiRaddo, qui mène le projet de simulateur neurochirurgical du CNRC, précise que sept prototypes du nouveau système seront installés au Canada dans les 18 mois à venir. « Le simulateur à réalité virtuelle place le Canada au faîte de la recherche-développement mondiale dans le domaine des dispositifs médicaux évolués et dans celui de la formation des principaux chirurgiens de demain. »
Pour sa part, le Dr Clarke estime que le simulateur sera utilisé sur la planète entière d’ici trois à cinq ans.
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