10 septembre 2010
Cranbrook (Colombie-Britannique)
Merci beaucoup. Mesdames et Messieurs, je tiens tout d’abord à remercier Jim Abbott pour cette aimable présentation ainsi que pour les dix-sept années de service remarquable et dévoué qu’il a consacrées à cette circonscription. Je sais que tout le monde vous en est reconnaissant. Je prendrai quelques minutes ce soir, lorsque je m’adresserai au Parti, pour parler plus en détail de ces admirables années de service, même si je crois que tout le monde, y compris moi-même, apprécie déjà énormément votre travail.
Je tiens à saluer tous les dignitaires présents aujourd’hui : le maire de Cranbrook Scott Manjak, le maire de Kimberley Jim Ogilvie, le maire d’Elkford Dean McKerracher, la présidente du Conseil de la nation Ktunaxa Kathryn Teneese ainsi que la chef de la Première nation St. Mary’s Cheryl Casimir. Merci à tous de votre présence.
Je suis heureux d’être ici. Comme Jim l’a mentionné, j’ai visité Cranbrook et la région de East Kootenay à de maintes reprises au cours des 20 dernières années, en m’y rendant soit par avionou soit par voiture, comme par le passé. Je suis toujours enchanté d’admirer le sillon des Rocheuses et ces deux rangées de montagnes, des montagnes qui regorgent de possibilités comme vous dites ici.
Voilà un coin magnifique de cette province et de notre grand pays, que vous appelez votre chez-vous. Il n’est pas surprenant qu’il ait attiré des pionniers il y a 150 ans et que vous ayez pu en faire une destination touristique de premier choix au cours des dernières années. Il est tout à votre honneur d’avoir pris la décision éclairée d’investir dans des points d’intérêts qui attirent les visiteurs. Le tourisme est bénéfique à tous. Les touristes profitent de ce que vous avez à offrir : le golf, le ski, le lac. Vous profitez des emplois et de la prospérité qui en découlent.
Les améliorations que vous avez apportées à cet aéroport sont dignes de mention. Elles sont, grâce aux efforts infatigables de votre député, Jim Abbott, parmi les premiers projets que nous avons financés en matière d’infrastructure après notre arrivée au pouvoir en 2006. En fait,Jim et Scott Manjak insistaient pour que je m’intéresse aux besoins en investissements de la région bien avant que j’arrive au pouvoir.
Vous avez d’abord allongé la piste de 2450 mètres pour que les avions de transport régional à réaction, qu’utilisent les compagnies aériennes pour les vols courts et moyens au Canada et aux États-Unis, puissent atterrir à l’aéroport. Ensuite, vous avez modifié le terminal de l’aéroport international des Rocheuses canadiennes pour que des avions puissent y décoller et y atterrir à destination et en provenance de l’étranger. Ainsi, Cranbrook en Colombie-Britannique fait désormais partie du réseau en étoile du système continental de transport aérien. En d’autres mots, grâce au travail que vous avez accompli ensemble à l’aéroport, le continent tout entier constitue désormais votre marché.
Ce qui m’amène à la raison de notre présence aujourd’hui. Cet aéroport se trouve passablement en altitude et les vols y sont soumis à toute une gamme de températures et de conditions saisonnières. Voilà qui crée des exigences supplémentaires pour les responsables de la sécurité des opérations.
Je suis donc très heureux d’annoncer un nouveau financement pour de l’équipement et pour la réfection des voies de circulation et des pistes à l’aéroport de Cranbrook en vue d’y améliorer la sécurité. Je vous l’accorde, aménager une nouvelle aire de trafic ne fait habituellement pas une manchette des plus enlevantes; mais pour les voyageurs aériens, c’est-à-dire la plupart des Canadiens et des Canadiennes d’aujourd’hui, la sécurité passe avant tout.
C’est pourquoi nous avons étendu l’application du programme permettant des améliorations comme celles-ci, et pour la même raison, nous allons investir dans la sécurité de 38 aéroports partout au pays, dont celui-ci.
L’annonce que fait aujourd’hui notre gouvernement vise le maintien ou l’amélioration de la sécurité des opérations à l’aéroport international des Rocheuses canadiennes. Tous les habitants de Cranbrook, voire de toute la région de East Kootenay, en profiteront. Les visiteurs aussi en profiteront, et pour très longtemps!
Or ce n’est pas le seul investissement fait par notre gouvernement dans l’Est de Kootenay. Nous avons financé l’agrandissement et la rénovation du campus du College of the Rockies, et cela, encore une fois grâce aux interventions de votre député et de ses collègues l’année dernière et en partenariat avec le gouvernement de la Colombie-Britannique. Entre autres choses, nous avons également soutenu des programmes visant à réduire la vulnérabilité aux incendies de forêt, de même qu’à rénover l’aréna Memorial de Cranbrooket à apporter des améliorations au logement dans les réserves et à la restauration de pâturages.
Nombre de ces investissements visant à apporter des changements positifs ont été effectués dans le cadre du Plan d’action économique du Canada, que notre gouvernement a annoncé l’année dernière. Il s’inscrit dans la stratégie quenotre gouvernement a adoptée, en collaboration avec nos partenaires du G20, pour lutter contre les effets de la pire récession, de la pire crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mes amis, ces mesures portent fruit. Je ne veux pas, par contre, laisser entendre que l’avenir ne nous réserve pas de défis économiques, car il y en aura évidemment. La reprise demeure très fragile. De plus, ne l’oublions pas, notre économie demeure vulnérable aux décisions et aux événements qui surviennent ailleurs dans le monde et sur lesquels nous n’avons aucun contrôle. Cela étant dit, nosmesures de stimulation économique des 18 derniers mois ont fait beaucoup de bien à notre économie.
D’un océan à l’autre et à l’autre, des engagements ont été pris à l’égard de près de 16 000 projets. Des organismes fédéraux, provinciaux, municipaux et privés ont investi des milliards de dollars. La construction et la mise à niveau de routes, de ponts, de quais et, effectivement, d’aéroports ont été accélérées. Tout cela, soit dit en passant, au oùnous avons diminué les impôts et assisté les Canadiens et les Canadiennes les plus vulnérables.
Que voyons-nous donc? Les indicateurs les plus importants sont en notre faveur. Année après année, la croissance se maintient. Il en va de même pour le PIB, qui représente l’ensemble de l'activité économique. L’an dernier, et malgré les derniers chiffres décevants, près de 400 000 nouveaux emplois nets ont été créés, soit la quasi-totalité des emplois perdus pendant le creux de la récession.
Les mesures prises par notre gouvernement ont eu la conséquence suivante : la récession n’aura pas laissé un goût de désespoir, mais d’espérance, comme le symbolisent ces investissements à long terme. La nation tout entière attend de grandes choses, ce qui est une preuve supplémentaire, s’il en faut, que les Canadiens ne cèdent pas à l'adversité quand de mauvaises choses leur arrivent.
À ce propos, Mesdames et Messieurs, je veux, avant de céder la parole, vous raconter une histoire peu commune. Celle de l'un de vos concitoyens, un homme de Cranbrook. L’une des choses les plus gratifiantes qu’il y a à servir notre grand pays, l'un des privilèges liés à ce travail, est de pouvoir rencontrer des hommes et des femmes dont le mode de vie a fait du Canada le grand pays qu'il est.
Nous avons parlé aujourd'hui de sécurité aérienne. Nous avons également parlé de faire face à l'adversité. Cranbrook, comme vous le savez, n'a pas connu plus grande adversité, plus triste sort qu’en cette journée de février, il y environ cinquante ans, où s’est écrasé le vol 314 de PWA. Je ne m’attarderai pas sur les détails de cet événement que vous connaissez tous.
Parmi les rares survivants de cette catastrophe, le plus grièvement blessé a été Ron Simms. Beaucoup d'entre vous connaissent Ron, mais je l’ai rencontré aujourd'hui pour la première fois. Ron était assis à l'arrière de l'avion, et c’est pourquoi il a survécu. Mais à la suite de ses blessures, il a dû être amputé des deux jambes à 15 centimètres au-dessus du genou. Pour certains, cela aurait à jamais ruiné leur vie et leur aurait fait perdre toute envie de voler. Mais pas pour Ron. Après avoir survécu à ce terrible accident,il a appris à piloter et n’a cessé de voler que tout récemment après avoir réalisé plus de 500 heures de vol en avion ultraléger équipé de contrôles adaptés pour compenser son. Cinq cents heures. C'est près de trois semaines dans l'air.
En Alberta, où je vis, c’est l’équivalent de remonter sur le cheval qui vous a jeté à terre. Vous avez sans doute une expression du même genre. En tout cas, Ron, votre histoire est incroyable et elle représente une source d'inspiration. Vous méritez toutes mes – je veux dire toutes nos – félicitations.
Monsieur le Maire, si c'est comme cela que les gens de Cranbrook font face à l’adversité, je dirais que ces montagnes regorgent de possibilités.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie beaucoup pour votre présence.