11 novembre 2010
Séoul, Corée
Le Canada s'est engagé à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie en Afrique. Conformément à cet objectif, il contribue au Fonds africain de développement (FAD) qui favorise le développement économique et social dans 38 pays les moins développés d'Afrique. Le Fonds est administré par la Banque africaine de développement, la première institution financière d’Afrique vouée au développement.
Le 11 novembre, le Canada a annoncé qu'il respectait l’engagement pris au G-20 de renflouer le Fonds à hauteur de 325,6 millions de dollars sur trois ans (de 2011 à 2013).
L'engagement du Canada a été officiellement annoncé lors de la douzième reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-12) le 7 octobre. Il donne suite à celui fait au sommet du G20 de Pittsburgh en octobre 2009 et ratifié à Toronto en juin 2010 pour que le FAD soit financé de manière appropriée. Totalisant 325,6 millions de dollars, l’engagement du Canada représente une augmentation de 8 % par rapport à sa contribution précédente.
Le FAD accorde des subventions et des ressources financières à des conditions de faveur - prêts à long terme à pratiquement zéro d’intérêt – pour investir dans des projets et programmes de développement dans les pays africains à faible revenu. Les donateurs reconstituent le Fonds tous les trois ans.
Les pays donateurs sont l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, l'Argentine, l’Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée, le Danemark, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l'Espagne, les États-Unis d'Amérique, la Finlande, la France, l’Inde, l’Italie, le Japon, le Koweït, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.
A la FAD-12, les donateurs ont approuvé un cadre triennal qui renforce les priorités que sont les infrastructures, la gouvernance, l'intégration régionale et le soutien des États fragiles. Il met particulièrement l'accent sur le développement du secteur privé, la sécurité alimentaire et la productivité agricole, et l'intégration dans les activités du Fonds des mesures d’adaptation et d'atténuation aux changements climatiques. En outre, les donateurs ont exprimé leur appui solide pour la poursuite des réformes institutionnelles visant à renforcer les capacités de la Banque en tant que principale institution de développement en Afrique.