13 août 2011
Ottawa (Ontario)
Le Premier ministre a fait la déclaration suivante aujourd’hui pour souligner le 50e anniversaire de la construction du mur de Berlin :
« Il y a cinquante ans, le monde a vu l’Allemagne se diviser, la ville de Berlin coupée en deux par la construction du mur de Berlin, la partie Ouest conservant ses droits et libertés et la partie Est succombant à l’oppression communiste.
« Le mur de Berlin est devenu un symbole de la division au 20e siècle – une imposante masse de ciment faisant partie intégrante du rideau de fer entre l’Europe de l’Ouest et le bloc de l’Est. Il est aussi devenu un symbole de la tyrannie et du mal puisque de nombreux innocents fuyant le communisme ont été abattus lorsqu’ils ont tenté de trouver la liberté de l’autre côté du Mur, à Berlin‑Ouest.
« Pendant la Guerre froide, de nombreux apologistes du régime communiste ont cherché à convaincre le monde de la supériorité de leur idéologie. Heureusement, des artistes, des écrivains et de simples citoyens talentueux et courageux ont réussi à montrer que ce qui se passait derrière le Mur allait à l’encontre de tous les idéaux pour lesquels l’Ouest avait combattu, et la vérité a triomphé.
« Le Canada est fier d’avoir pris le parti de ceux qui s’opposaient à tout ce que le mur de Berlin en est venu à représenter. Nous sommes aussi fiers d’avoir accueilli, au fil des ans, des gens qui avaient échappé à l’oppression communiste, notamment ceux qui ont fui les brutales répressions de l’Union soviétique en Europe centrale dans les années 1950 et 1960.
« Encore aujourd’hui, nous voyons les conséquences désastreuses héritées d’un totalitarisme communiste et d’une idéologie aveugle, qui continuent à séparer la Corée du Nord de la Corée du Sud. Comme l’ancienne Allemagne de l’Est, la Corée du Nord d’aujourd’hui empêche de force sa population de se construire une vie meilleure chez elle ou à l’étranger.
« Dans le discours du Trône de 2010, le gouvernement du Canada a annoncé un soutien destiné à l’établissement d’un monument national commémoratif à l’intention des victimes du communisme. Ce monument sera élevé pour nous rappeler que tous les régimes politiques ne sont pas égaux, que notre démocratie et nos libertés doivent nous rester chères et que nous devons les exercer et les protéger.
« Aujourd’hui, il est possible de voir un morceau du mur de Berlin dans le Musée canadien de la guerre, qui nous rappelle tous les Canadiens qui ont servi en Allemagne de l’Ouest pour défendre la liberté et la démocratie pendant la guerre froide.
« Permettons-lui aussi de nous rappeler que le Canada reste aujourd’hui un ardent défenseur de la liberté, de la démocratie, des droits de la personne et de la primauté du droit sur la scène mondiale. »