No H111/11
À publier - le 18 novembre 2011
OTTAWA — M. Pierre Poilievre, secrétaire parlementaire du ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités, a rencontré aujourd'hui à New York des dirigeants de l'industrie et des leaders politiques des États-Unis pour discuter des préoccupations du Canada au sujet des conséquences économiques et environnementales des exigences irréalistes de l'État de New York sur les eaux de ballast. Les rencontres du secrétaire parlementaire Poilievre comprenaient des discussions avec la sénatrice de l'État de New York, M. Diane J. Savino, et avec des représentants de la New York Shipping Association. D'autres rencontres ont eu lieu avec des représentants de l'État, des représentants locaux et des intervenants de l'industrie maritime.
« Les rencontres d'aujourd'hui portaient principalement sur l'importance d'agir maintenant en ce qui concerne l'approche internationale du Canada par rapport à la gestion des eaux de ballast », a dit le secrétaire parlementaire Poilievre. « Selon les dispositions d'une convention internationale qui a été ratifiée par le Canada, on estime à 68 000 le nombre de navires à travers le monde qui installeront un système de traitement des eaux de ballast au coût d'environ 1 million de dollars par navire, en moyenne. Des années de développements technologiques ont permis de mettre au point des technologies sécuritaires, reconnues mondialement, afin de protéger les eaux que nous partageons contre les espèces envahissantes. »
Le Canada craint que la mise en œuvre des exigences irréalistes de l'État de New York ait des conséquences dévastatrices sur l'économie et qu'elle ne retarde du même coup la protection de l'environnement. Si elles sont appliquées aux navires qui transitent dans les eaux de l'État de New York sur la Voie maritime du Saint-Laurent, ces exigences pourraient mettre en péril près de 11 milliards de dollars de revenus d'entreprises et plus de 72 000 emplois au Canada et aux États-Unis. De plus, les activités commerciales du Canada avec le port de New York et du New Jersey seraient interrompues.
La sénatrice de l'État de New York, M. Diane J. Savino, a déclaré ce qui suit : « En tant que sénatrice de l'État de New York qui représente l'entrée du port de New York, j'aimerais remercier le secrétaire parlementaire de s'être rendu à Staten Island pour discuter avec la délégation d'Albany et le milieu des affaires local des questions entourant la réglementation des eaux de ballast. La protection des grandes voies de navigation de l'État de New York continue d'être pour moi une priorité majeure. J'ai hâte de collaborer avec le Canada sur des questions d'intérêt commun en vue de proposer des normes réalistes sur les eaux de ballast dans l'État de New York, des normes qui préserveraient l'environnement tout en favorisant la création d'emplois et l'essor économie maritime nord-américaine. »
M. Joseph Curto, président de la New York Shipping Association, a dit : « La New York Shipping Association partage la position du gouvernement du Canada en ce qui concerne la réglementation de l'État de New York sur les eaux de ballast. Nous croyons qu'il faut mettre en place une norme fédérale réalisable qui protégera à la fois l'environnement et le commerce maritime. Nous avons hâte de collaborer à cet important dossier. »
« Le Canada a à cœur la coopération de longue date qu'il entretient avec les États-Unis en ce qui concerne la gestion des eaux que nous partageons. Nous devons maintenant travailler de concert pour trouver une approche compatible en matière de réglementation des eaux de ballast qui soit pratique et qui permette de protéger l'environnement et de satisfaire tous les organismes de réglementation », a dit le secrétaire parlementaire Poilievre.
Pour en savoir plus au sujet des eaux de ballast, consultez le document d'information à http://www.tc.gc.ca/fra/medias/documents-b11-hs007-6535.htm.
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Renseignements :
Pierre Floréa
Attaché de presse
Cabinet de l'honorable Denis Lebel
Ministre des Transports, de l'Infrastructure
et des Collectivités, Ottawa
613-991-0700
Relations avec les médias
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