L’atrocité de l’Holocauste est unique dans l’histoire en raison de sa cruauté, de sa barbarie et de son horreur, de la portée considérable de la machination génocidaire des Nazis et de la manière systématique et bureaucratique dont elle a été mise en œuvre – ce que la philosophe Hannah Arendt a appelé « la banalité du mal &187;.
Aujourd’hui, en ce 67e anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination allemand nazi d’Auschwitz-Birkenau dans la Pologne occupée, nous nous souvenons des victimes de l’Holocauste. Six millions de Juifs, dont 1,5 million d’enfants, ont perdu la vie pendant l’Holocauste. Cela représente un tiers de la population juive de l’époque. En outre, des millions d’autres civils européens ont été assassinés parce qu’ils appartenaient aux groupes jugés non indispensables selon l’idéologie haineuse des Nazis.
Le Canada reste déterminé à lutter contre l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie, et à assumer un rôle de leadership international dans la promotion de l’éducation et de la recherche sur l’Holocauste. Les efforts du Canada ont contribué à mener à l’élaboration du Protocole d’Ottawa sur la lutte contre l’antisémitisme.
L’année prochaine, le Canada présidera le Groupe d’action international pour la coopération sur l’éducation, la mémoire et la recherche sur l’Holocauste. C’est un rôle que nous abordons avec un sentiment de devoir et de fierté.
Dans le discours qu’il a prononcé lorsqu’il a obtenu le prix Nobel de la paix en 1986, l’auteur et survivant de l’Holocauste Elie Wiesel a déclaré ceci : « [traduction] Parce que je me souviens, je ressens du désespoir. Parce que je me souviens, j’ai le devoir de rejeter le désespoir.
Le gouvernement encourage tous les Canadiens à se souvenir aujourd’hui des victimes de l’Holocauste et à honorer leur mémoire en rejetant toute forme de haine, d’intolérance et de discrimination.