Aujourd’hui, les bouddhistes tibétains au Canada et dans le monde entier célèbrent le Losar, le jour le plus important du calendrier lunaire tibétain.
En ce premier jour de l’an 2139, année du dragon d’eau, je me rappelle avec émotion ma participation à des festivités à l’occasion du Losar.
J’ai également eu l’insigne honneur de rencontrer à plusieurs reprises Sa Sainteté le dalaï lama, un des plus grands champions de la paix et du pluralisme au monde et un citoyen canadien honoraire.
Le Losar est traditionnellement une période de célébrations et de réunions joyeuses avec la famille et la communauté. Nous savons que les célébrations de cette année pourraient être annulées en raison de l’agitation politique accrue. Le Canada se porte à la défense des droits de la personne et des libertés fondamentales pour tous les citoyens chinois, y compris ceux d’origine tibétaine.
En ma qualité de ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, je transmets mes vœux de paix à tous ceux et celles qui soulignent cet événement spécial.
Je réfléchis aujourd’hui au discours d’acceptation du prix Nobel de la paix de 1989, remis au dalaï lama. Dans ce discours, Sa Sainteté a cité l’une de ses prières préférées, rédigée par Shantideva, maître bouddhiste du VIIIe siècle :
"Tant qu’il restera de l’espace,
Tant qu’il restera des êtres sensibles,
Tant que cette situation durera, je resterai moi aussi
Pour dissiper les misères du monde."