Le gouvernement du Canada est déterminé à créer des emplois, à stimuler la croissance économique et à assurer la prospérité durable. À cette fin, le 19 avril 2013, le Premier ministre Harper a participé à la première consultation au sujet de la Subvention canadienne pour l’emploi, initiative du Plan d’action économique 2013, qui aidera à adapter la formation axée sur les compétences aux emplois en demande à l’échelle du Canada.
La Subvention canadienne pour l’emploi aidera à veiller à ce que les Canadiens soient en mesure d’acquérir les compétences et les qualifications nécessaires pour obtenir des emplois dans des domaines où il existe une forte demande. La Subvention va transformer la manière dont les Canadiens reçoivent une formation axée sur les compétences en confiant les décisions aux employeurs et aux travailleurs canadiens. Elle pourrait permettre de verser un soutien d’au moins 15 000 $ par personne, à partir d’une contribution fédérale maximale de 5000 $ et de contributions de contrepartie d’un employeur et d’une province ou d’un territoire. Une fois la Subvention mise en œuvre, près de 130 000 Canadiens par an auront accès à la formation nécessaire pour trouver du travail ou améliorer leurs compétences.
La Subvention sera destinée à une formation de courte durée, dans des établissements d’enseignement admissibles comme les collèges communautaires, les collèges d’enseignement professionnel et les centres de formation syndicale. Les entreprises qui prévoient former des Canadiens sans emploi ou sous-employés pour leur offrir un emploi existant ou un meilleur emploi pourront présenter une demande de Subvention canadienne pour l’emploi.
Par l’intermédiaire de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, la Subvention canadienne pour l’emploi – dont on s’attend à ce qu’elle soit mise en œuvre en 2014-2015 – sera l’élément central des ententes relatives au marché du travail entre le gouvernement du Canada et les provinces et territoires, représentant 300 millions de dollars par an des 500 millions de dollars en investissements annuels des ententes, à terme. Les ententes relatives au marché du travail ont été introduites dans le budget 2007, leur échéance étant prévue pour le mois de mars 2014, afin d’aider les Canadiens possédant un faible niveau de compétence ou ceux qui ne sont pas admissibles aux prestations d’assurance-emploi (AE).
Depuis 2006, le gouvernement du Canada a pris des mesures pour appuyer la formation axée sur les compétences partout au Canada :
- Prêts et subventions pour les études postsecondaires;
- Encouragement du choix de carrière dans les métiers spécialisés au moyen des subventions aux apprentis;
- Développement de la main-d’œuvre autochtone par le lien fait entre la formation et la demande sur le marché du travail;
- Soutien de l’alphabétisation en milieu de travail et de l’acquisition de compétences essentielles;
- Aide pour les travailleurs âgés qui retournent travailler;
- Sélection d’immigrants sur la base de leur potentiel d’enrichissement de l’économie canadienne;
- Facilitation de la reconnaissance des titres de compétences étrangers.
En partie grâce à ces initiatives, plus de 898 000 emplois ont été créés depuis le mois de juillet 2009.
Consultations sur la Subvention canadienne pour l’emploi
La première consultation sur la Subvention canadienne pour l’emploi a eu lieu à Brantford, en Ontario. En plus du Premier ministre, des représentants de moyennes et grandes entreprises y ont participé.
Un certain nombre de consultations auront lieu pour discuter de l’élaboration de la Subvention canadienne pour l’emploi dans le cadre du renouvellement des ententes relatives au marché du travail. La conception détaillée de la Subvention sera négociée avec les provinces et les territoires au cours de la prochaine année, dans le cadre de consultations auprès des intervenants, notamment des associations d’employeurs, des établissements d’enseignement et des organisations syndicales.
Le gouvernement du Canada est intéressé à entendre directement les gens concernés par les initiatives de formation axées sur les compétences et l’emploi. Leurs réflexions constituent un outil précieux pour déterminer quelle sera la meilleure manière de mettre en œuvre la Subvention canadienne pour l’emploi.