Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs, bonjour.
C'est un grand plaisir d'être ici aujourd'hui, à l'occasion de PackEx.
Ma venue ici aujourd'hui m'a amené à prendre davantage conscience de l'abondance des produits d'emballage au quotidien. Depuis mon lever ce matin, j'ai fait plus attention à tous les emballages que j'ai croisés. D'habitude, les gens s'intéressent plus au contenu qu'à l'emballage, mais en fait vos produits sont omniprésents.
Le café du matin, les céréales du déjeuner, les vêtements reçus du nettoyeur, tout est maintenant emballé d'une façon quelconque. On trouve des emballages pour des produits de toute taille, qu'ils soient énormes ou minuscules. Vos produits sont réellement partout.
Quand on parle de mondialisation, il n'y a pas de meilleur exemple que cette industrie. Les percées dans le domaine de l'emballage permettent maintenant l'envoi de n'importe quel produit, n'importe où, et ce, toute l'année.
Cela ne peut se faire sans une constante réinvention de vos produits. Votre excellence en matière d'innovation et de nouvelles technologies de production est ce qui fait du Canada une source de produits de calibre mondial.
Plusieurs facteurs dictent les avancées dans le domaine de l'emballage. Prenons seulement les considérations environnementales, les progrès dans le transport, les précautions liées à la santé et à la sécurité, et les exigences des consommateurs, pour ne nommer que ceux-là.
Le plastique, par exemple, s'est avéré extrêmement utile pour l'industrie. Pourtant, récemment, les efforts concertés se multiplient pour réduire la quantité de plastique utilisé, ce qui se traduit par des économies et des clients satisfaits.
L'emballage ultra léger est un autre bel exemple de changement révolutionnaire. Le poids de certains emballages a été réduit de 30 %. On obtient encore une fois comme résultats des réductions de matériel utilisé, des coûts moins élevés de transport et moins de produits dans les décharges après usage.
L'adoption des nouvelles technologies et l'investissement croissant dans les machines et le matériel de pointe sont non seulement directement liés à ces percées, mais sont aussi à la base d'une industrie prospère, concurrentielle et avancée.
À l'heure actuelle, l'industrie de la fabrication représente près de 11 % de notre produit intérieur brut. Le secteur emploie près de 1,8 million de Canadiens. La plupart des emplois de ce secteur sont des emplois à temps plein.
Ces chiffres sont très évocateurs. La fabrication est une filière essentielle de l'économie canadienne. Et notre gouvernement s'est engagé à appuyer ce secteur.
C'est pourquoi nous avons axé nos efforts sur l'établissement de conditions économiques gagnantes, afin de permettre aux entrepreneurs de se concentrer sur leurs activités d'entreprise.
Nous avons d'abord réduit les impôts. En 2007, le taux d'imposition des entreprises était de plus de 22 %. Il est maintenant à 15 %. Nous avons supprimé l'impôt fédéral sur le capital. Nous réduisons les formalités administratives et nous proposons des solutions logiques aux irritants auxquels font face les entreprises. Celles-ci ont donc plus de temps à consacrer à leurs activités et à la création d'emplois.
Plusieurs mesures inscrites aux budgets précédents visaient le secteur de la fabrication. Par exemple, notre gouvernement s'est engagé à éliminer, d'ici 2015, tous les droits de douane encore applicables aux intrants de fabrication ainsi qu'aux machines et au matériel servant à la fabrication. Cet allégement tarifaire touchera des importations annuelles d'une valeur supérieure à 7 milliards de dollars et entraînera des économies annuelles de plus de 410 millions de dollars en droits de douane pour les entreprises canadiennes.
Le Canada devient ainsi le premier pays du G-20 à permettre aux fabricants d'exercer leurs activités dans une zone libre de droits de douane. Cette initiative contribue aussi à stimuler la compétitivité, la productivité, l'investissement et l'innovation, et devrait permettre la création de près de 12 000 emplois.
Dans le dernier budget, le Plan d'action économique de 2013, notre gouvernement a une fois de plus fait du secteur de la fabrication une priorité. Le Plan octroie 200 millions de dollars sur cinq ans à un nouveau fonds de fabrication de pointe. Le fond, qui sera géré par l'Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario, cible plus particulièrement l'Ontario, car la fabrication est un maillon essentiel de l'économie de cette province. Le fonds appuiera les investissements des entreprises de fabrication dans des activités créatrices de méthodes de production ou de produits nouveaux et innovateurs.
À titre de ministre d'État responsable de FedDev Ontario, je sais que cette mesure aura des effets positifs, et je me réjouis déjà à cette perspective. Plusieurs entreprises ont déjà bénéficié d'un soutien de l'Agence. Plus tôt cette année, FedDev a octroyé une contribution remboursable à hauteur de 500 000 $ à Günther Huettlin Manufacturing, une entreprise de Belleville, pour l'installation de trois chaînes de production ultra rapides. Cette entreprise fabrique divers sacs de plastique, comme des sacs de type « wicket », des sacs de type « zip-lock » et des sacs à cordonnets.
Un autre exemple récent est GreenMantra Technologies de Brantford. Notre gouvernement a versé 750 000 $ à cette entreprise pour qu'elle termine les derniers essais de commercialisation d'une technique dont elle détient l'exclusivité et qui vise la fabrication de cires industrielles à partir de plastiques recyclés. Les cires obtenues seront utilisées dans la fabrication d'autres produits, comme l'asphalte, les produits constitués de bois, les adhésifs et les vernis.
En outre, notre plan d'action a prolongé l'application de la déduction temporaire pour amortissement accéléré à l'égard des nouveaux investissements dans les machines et le matériel. Grâce à ces mesures d'allègement fiscal de 1,4 milliard de dollars, les fabricants pourront se procurer les outils de pointe dont ils ont besoin pour accroître la productivité et la compétitivité mondiale de leur entreprise.
La conjoncture est propice aux investissements. Exportation et développement Canada (EDC) prévoit une progression soutenue des exportations de l'industrie de l'emballage à destination des États-Unis.
La demande des consommateurs étant en hausse, EDC estime aussi qu'il existe à l'heure actuelle des possibilités importantes de croissance pour les entreprises qui font des investissements de recherche-développement en vue de l'adoption de méthodes de production plus écologiques et respectueuses de l'environnement.
Notre gouvernement s'est aussi doté d'une stratégie commerciale ambitieuse dans le but d'accroître les exportations canadiennes vers les marchés mondiaux. Cette stratégie fait du Canada un partenaire de choix pour les entreprises internationales et vise à améliorer l'accès aux marchés, aux capitaux, aux technologies et aux talents du monde entier.
Nos efforts constants du côté du commerce comprennent la négociation de nouvelles ententes avec 9 pays, ce qui représente plus de 100 millions de clients potentiels. Nos négociations actuelles avec quelque 50 autres pays portent entre autres sur la négociation d'un accord économique et commercial global avec l'Union européenne et d'un accord commercial avec l'Inde.
Ces régions donnent accès à des marchés de plus de 1,7 milliard de personnes et à des milliers d'occasions d'emplois. Les débouchés pour les fabricants se multiplient rapidement en ce moment même!
Finalement, nous avons pris des mesures pour résoudre la pénurie de travailleurs qualifiés, un enjeu que la Chambre de commerce du Canada a placé au premier rang des obstacles à la concurrence. Dans le cadre du Plan d'action économique de 2013, notre gouvernement a introduit la Subvention canadienne pour l'emploi. Cette mesure permettra aux travailleurs d'obtenir un appui du gouvernement fédéral, du gouvernement provincial ou territorial et des employeurs pouvant totaliser 15 000 $ pour suivre la formation dont ils ont besoin afin de s'adapter aux exigences du marché du travail.
Cette mesure s'ajoute à d'autres mesures inscrites aux budgets précédents. Je pense notamment au crédit à l'embauche offert aux petits employeurs, à l'initiative de perfectionnement professionnel des travailleurs âgés et au soutien à la reconnaissance des titres de compétences étrangers. Bref, l'avenir s'annonce prometteur.
Ces mesures visant les impôts, la politique commerciale et l'amélioration des compétences sont toutes essentielles pour le secteur manufacturier du Canada.
En résumé, nous créons un environnement propice et des conditions gagnantes pour que les entreprises puissent prospérer. Mais il y a encore du travail à faire pour accroître la compétitivité et la productivité.
Et nous savons que l'innovation est le meilleur remède. Depuis 2006, notre gouvernement a investi plus de 9 milliards de dollars pour appuyer les sciences et la technologie et soutenir la croissance des entreprises novatrices. Notre stratégie des sciences et de la technologie nous sert de guide pour redéfinir la façon dont les gouvernements, les gens d'affaires et le milieu de la recherche conjuguent leurs efforts afin de stimuler l'activité économique grâce aux sciences.
À une époque où les découvertes dépendent de plus en plus de la collaboration, notre gouvernement aide le Canada a assumer un rôle de chef de file en mettant en œuvre des initiatives qui rassemblent les secteurs public et privé, en créant un climat favorable aux jeunes entreprises, et en attirant et en retenant chez lui des experts de classe mondiale.
Il contribue à établir des liens plus étroits entre les activités de recherche des organismes publics et les besoins du secteur privé par l'entremise de programmes qui aident les entreprises à entrer en partenariat avec les universités et les collèges. Ses efforts sont centrés sur les facteurs essentiels à la vitalité du système axé sur le savoir : des cadres du marché efficaces, des citoyens mobilisés, une main-d'œuvre hautement qualifiée et une infrastructure sur laquelle on peut compter.
Aujourd'hui plus que jamais, les percées commerciales couronnées de succès sont le fruit de partenariats d'entreprises avec d'autres entreprises ou avec des établissements du savoir. La situation était bien différente il y a 40 ou 50 ans. Les inventions provenaient généralement de grandes entreprises agissant seules.
Pour favoriser l'innovation au sein des entreprises, le Plan d'action économique de 2013 prévoit des mesures totalisant 466 millions de dollars, y compris :
- 121 millions de dollars pour que le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) réoriente ses activités de recherche et technologie de manière à mieux répondre aux besoins de l'industrie;
- 20 millions de dollars, pour aider les petites et moyennes entreprises à accéder à des services de recherche et de développement commercial offerts par des universités, des collèges et d'autres établissements de recherche à but non lucratif de leur choix dans le cadre d'un nouveau programme pilote qui sera exécuté par le programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC;
- et 325 millions de dollars à Technologies du développement durable Canada pour continuer de soutenir le développement et la démonstration de nouvelles technologies propres.
Mesdames et Messieurs, je vous ai présenté quelques mesures prises par notre gouvernement pour appuyer le succès de nos fabricants. Ces mesures visent à favoriser l'innovation, à créer des emplois et à stimuler la croissance économique. Elles visent également à renforcer l'économie et à instaurer au pays un des climats les plus propices au monde pour les investissements.
Nos assises économiques sont solides et font l'envie du monde entier, et nous gardons le cap afin de faciliter l'expansion de toutes les entreprises, et leur permettre de créer des emplois et de prospérer.
Je vous souhaite beaucoup de succès et de rencontres productives tout au long de la semaine.
Je vous remercie.