22 août 2013
Rankin Inlet (Nunavut)
Merci de cet accueil chaleureux.
Ublaakut.
Merci également à vous, Joe, pour cette très aimable présentation, et merci aussi pour le formidable travail que vous accomplissez au sein de notre Cabinet afin de promouvoir l’exploitation des ressources naturelles du Canada.
Merci également à la ministre Aglukkaq, Leona, d’avoir donné le coup d’envoi aujourd’hui, et aussi pour votre excellent travail.
Vous savez, le Nord couvre une immense partie de notre pays, plus de 40 pour cent de notre territoire; plus de 20 pour cent de cette part se trouve au Nunavut, et je crois qu’il n’a jamais profité d’une plus forte présence à Ottawa, et je sais qu’à titre de nouvelle ministre de l’Environnement, Leona continuera de travailler fort non seulement pour les résidants du Nord, mais également pour tous les Canadiens.
Alors, encore une fois, applaudissons-la pour le merveilleux travail qu’elle accomplit pour cette région du pays.
Laissez-moi également souhaiter la bienvenue à tous mes collègues, au ministre Bernard Valcourt, au sénateur… au sénateur du Nunavut, l’ancien premier ministre Dennis Patterson, et à Ryan Leef, député du Yukon.
Mes salutations également à la première ministre Ariak, au commissaire adjoint Kusugak, et à tous les représentants du gouvernement territorial qui sont ici aujourd’hui.
Je salue aussi le maire adjoint Harry Towtongie, et Ross Gallinger, de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs.
Nous apprécions la présence des personnes qui sont avec nous aujourd’hui, et également, bien sûr, la générosité de nos hôtes de l’école élémentaire Leo Usaak.
Distingués invités, mesdames et messieurs, permettez-moi de commencer en vous disant à quel point je suis heureux d’être de retour au Nunavut dans le Grand-Nord canadien.
Comme vous le savez, chaque année j’essaye de visiter quelques nouveaux endroits au passage, et il s’agit de mon premier séjour, comme je l’ai mentionné hier soir, à Rankin Inlet, et j’espère sincèrement que ce ne sera pas mon dernier.
Vous savez tous, mesdames et messieurs, que l’esprit de pionnier qui a permis de bâtir notre grand pays est encore bien vivant aujourd’hui dans le Nord canadien.
Notre frontière nordique a toujours attiré ceux et celles qui sont en quête d’aventure.
Nombreux sont ceux qui ont dû surmonter d’incroyables difficultés, et pourtant, même en face des pires obstacles, des générations d’hommes et de femmes courageux ont élargi les connaissances que nous avons de notre pays, du sud au nord, et jusqu’à l’Arctique.
Et ce faisant, ils ont, au fil des générations, jeté les bases, les fondations de notre prospérité.
Votre ville est en fait nommée à l’honneur d’un tel gars, du Lieutenant John Rankin.
Le Lieutenant John Rankin, de la Royal Navy, était l’une des nombreuses personnes qui tentaient de trouver le passage du Nord-Ouest.
Il est donc tout indiqué que je sois ici, à Rankin Inlet, pour faire une importante annonce au sujet de l’avenir de l’exploration et du développement de l’Arctique.
Bien entendu, chacun sait que le Nord recèle de ressources énergétiques et minérales.
Selon certaines estimations, le quart du pétrole et du gaz naturel non découverts se trouvent dans l’Arctique.
Le Nunavut accueille maintenant la mine d’or Meadowbank, que j’ai eu le privilège de visiter il y a quelques années, et de nouveaux projets vont de l’avant, une étape à la fois : le projet de minerai de fer de Mary River, le projet diamantifère de Chidliak, et le projet aurifère Meliadine, qui se trouve à seulement 22 kilomètres au nord d’ici.
Tout ce développement potentiel nous rappelle que, comme je l’ai déjà dit, le Nord est l’appel du Canada vers la grandeur.
Ces développements apporteront la croissance, les emplois et la prospérité à ce territoire et, en fait, au pays tout entier.
En fait, en 2012, seulement grâce aux activités minières, le Nunavut a connu une plus grande connaissance économique que celle de toutes les autres provinces et territoires.
Notre gouvernement croit qu’il faut soutenir cette réussite.
C’est pourquoi en 2008, comme je l’ai annoncé, nous avons commencé à nous servir de la plus récente technologie pour produire une nouvelle génération de cartes géologiques du Nord canadien.
Plus connu sous le nom de géocartographie de l’énergie et des minéraux, ce projet favorise le développement en donnant aux prospecteurs de nouveaux outils d’exploration.
Il ne s’agit pas tout à fait de faire l’exploration à leur place.
Comme vous le savez, disons que si la découverte des minéraux dans le Nord canadien est comme trouver une aiguille dans une botte de foin, le programme de géocartographie de notre gouvernement ne sert pas à trouver les aiguilles, mais il aide à repérer les bottes de foin.
Jusqu’à maintenant, le programme a permis de produire plus de 700 cartes ou rapports.
Il en résulte directement que des investisseurs du secteur privé sont maintenant à la recherche de nickel sur la péninsule Melville, de diamants sur l’île de Baffin, et que des gîtes de cuivre, d’argent et d’or ont été découverts au Yukon.
La géocartographie éclaire aussi les décisions qui aident à trouver un juste équilibre entre le développement responsable des ressources et la protection de l’environnement.
Elle fait appel au savoir-faire d’un groupe de gens du Nord, car, soyons clairs, le savoir-faire nordique est essentiel.
Même si nous nous attendons à ce que tous les Canadiens, des quatre coins du pays, profitent de l’essor minier imminent dans le Nord …
Le développement du Nord doit signifier des emplois et de la prospérité pour les habitants du Nord.
La prospérité ici, des emplois maintenant, c’est essentiel.
Il est prévu que ce programme prenne fin cette année, mais il a eu tant de succès et il reste une si grande étendue du Nord à cartographier, qu’à notre avis, il serait bête d’arrêter maintenant.
Par conséquent, mesdames et messieurs, je suis ravi d’annoncer aujourd'hui que notre gouvernement va renouveler le financement du programme de géocartographie du Canada, un investissement suffisant pour compléter tout le travail.
Autrement dit, un investissement suffisant pour créer des cartes et des données géologiques modernes, à l’échelle régionale, couvrant l’ensemble du Nord canadien.
Je suis également heureux de vous dire qu’en ce jour même, le programme de géocartographie de l’énergie et des minéraux rend publics 32 nouveaux ensembles de données qui relèvent la richesse géologique du Nunavut.
Certaines de ces cartes montrent où il est peut-être possible de trouver de l’or, de l’argent, du cobalt et des diamants, entre autres.
En fait, à juste un peu plus d’une heure au nord d’ici, par hélicoptère.
Nous publions aussi de nouveaux résultats sur le potentiel énergétique de la baie d’Hudson à l’est de l’endroit où nous nous trouvons et nous téléchargeons les données géologiques correspondant à 11 000 kilomètres carrés de la région du lac Duggan dans la partie ouest de la région de Kivalliq.
Le secteur privé et le secteur public ont accès à toute cette information à partir de leurs ordinateurs, simplement en cliquant avec la souris.
Maintenant, chers amis, comme je l’ai dit cette semaine, même si le sous-sol est plein de richesses, ce n’est pas suffisant pour assurer la prospérité dans le Nord.
Seuls les endroits qui présentent un potentiel minier et qui ont les régimes réglementaires les plus efficients, la main-d’œuvre la plus qualifiée et l’information géoscientifique la plus complète réussiront et prospéreront.
La prolongation du programme de géocartographie est un élément qui permettra de veiller à ce que le Nunavut et le Nord canadien tout entier soient compétitifs sur un marché international très exigeant.
Permettez-moi de conclure ainsi : nous sommes déterminés à préserver la souveraineté de notre grand pays nordique.
Nous allons continuer à protéger notre héritage nordique, à protéger les intérêts des gens du Nord et à bâtir pour assurer la prospérité des générations nordiques à venir.
C’est pourquoi je suis ici et c’est pourquoi je continuerai à revenir.
Merci.
Qujannamiik.