Mesdames et Messieurs, bonjour. Et merci, Madame Goldstein, de cette aimable présentation.
C'est toujours un plaisir de revenir à l'Université McGill parce que je m'y sens chez moi.
Je suis également heureux d'être ici aujourd'hui, en ma qualité de ministre d'État aux Sciences et à la Technologie, pour accueillir la plus récente distinguée titulaire de chaire d'excellence en recherche du Canada, Mme Luda Diatchenko.
Dans la conjoncture mondiale d'aujourd'hui, les connaissances, l'éducation et l'innovation sont essentielles à la croissance et à la réussite économiques. Notre gouvernement en est bien conscient. C'est pourquoi l'une de nos priorités consiste à favoriser des investissements accrus dans la recherche et la découverte scientifiques.
Mesdames et Messieurs, depuis son arrivée au pouvoir, notre gouvernement a investi plus de 9 milliards de dollars dans des initiatives destinées à appuyer les sciences, la technologie et la croissance des entreprises axées sur l'innovation au Canada. Ces fonds sont répartis comme suit : 5 milliards de dollars dans la recherche de pointe, l'éducation et la formation; 2 milliards de dollars dans l'infrastructure des établissements d'enseignement postsecondaire; et 1 milliard de dollars dans la recherche appliquée et le financement.
Pourquoi? Parce que nous nous rendons compte que les investissements effectués aujourd'hui nous permettront de paver la voie de l'avenir.
Ces fonds ont contribué à faire du Canada un chef de file mondial de la recherche et de la formation en recherche au niveau postsecondaire. Ils ont aussi permis de créer le savoir et de former la main-d'œuvre hautement qualifiée, nécessaires à l'établissement d'une économie prospère.
Vous savez sans doute que Génome Canada mène des travaux exemplaires au Centre d'innovation Génome Québec, ici même sur le campus de l'Université McGill. Or, par l'entremise du Plan d'action économique de 2013, notre gouvernement a alloué un financement pluriannuel de 165 millions de dollars à Génome Canada.
Nous effectuons ces investissements parce que nous comprenons l'importance des sciences pour la croissance de l'économie de notre pays, ainsi que le pouvoir des partenariats entre les divers secteurs — qu'il s'agisse du milieu universitaire, de l'industrie ou du gouvernement. Comme le premier ministre Stephen Harper l'a déclaré : « La science fait fonctionner le commerce. »
Je suis fier de dire que, grâce à un tel appui et à de solides partenariats, le Canada se place en tête des pays du G-7 pour ce qui est du ratio des dépenses en recherche-développement dans le secteur de l'enseignement supérieur par rapport à notre économie.
De plus, la mise sur pied de nouvelles initiatives a permis au Canada de devenir une destination de choix pour de nombreux scientifiques qui comptent parmi les meilleurs au monde.
Dans le passé, certains commentateurs canadiens ont parlé de l'« exode des cerveaux ». Grâce à la vision de notre gouvernement concrétisée sous la forme de programmes comme les Chaires d'excellence en recherche du Canada, l'exode a fait place à un incroyable afflux de cerveaux.
Chers amis, les personnes novatrices que nous souhaitons garder au pays choisissent de rester ici, dans les établissements d'enseignement canadiens, contribuant ainsi à notre économie et à la croissance de nos collectivités.
Ces titulaires de chaire, qui dirigent des équipes de chercheurs dans le cadre de projets pluriannuels, aident leurs universités d'accueil à former de solides partenariats en matière de recherche et d'affaires, et, parallèlement, créent des emplois. Les chercheurs établissent des centres d'excellence au sein des universités canadiennes. Ils contribuent à ériger les fondations nécessaires à l'essor durable de l'innovation.
Aujourd'hui, nous accueillons au rang de ces chercheurs influents et talentueux, Mme Diatchenko, titulaire de la chaire d'excellence en recherche du Canada sur les mécanismes génétiques de la douleur chez l'humain.
Nous le savons bien, les chercheurs de l'Université McGill excellent dans plusieurs domaines. Le Centre Alan-Edwards de recherche sur la douleur jouit d'une impressionnante réputation d'excellence et est considéré comme l'un des meilleurs au monde. Le Centre accueille déjà trois titulaires exceptionnels de chaires de recherche du Canada.
En se joignant au Centre, Mme Diatchenko et son équipe contribueront à préserver la tradition d'excellence en matière de recherche sur la douleur que le Centre maintient depuis 40 ans.
Mme Diatchenko est une sommité internationale dans le domaine de la recherche sur la douleur. Sa décision de venir au Canada pour explorer de nouveaux débouchés est une véritable caution à l'égard de l'écosystème d'innovation que nous érigeons, au profit de la population canadienne.
Au nom de notre gouvernement et du premier ministre Stephen Harper, j'aimerais, Madame Diatchenko, vous souhaiter la bienvenue au Canada et à Montréal, votre nouvelle terre d'attache.
Mesdames et Messieurs, il y a fort à parier que le Programme des chaires d'excellence en recherche du Canada a joué un rôle dans la décision de Mme Diatchenko de travailler au Canada. Depuis le lancement du Programme en 2008, le gouvernement Harper a engagé près de 190 millions de dollars sur sept ans afin d'appuyer l'excellence en recherche au sein d'établissements canadiens.
Le Programme a été conçu pour attirer et retenir les meilleurs chercheurs au monde, et avec chaque concours, il continue de recruter un groupe distingué et impressionnant de candidats en provenance du monde entier.
Mes amis, les esprits les plus brillants viennent s'établir au pays et choisissent le Canada.
Les titulaires de chaires d'excellence en recherche du Canada sont en bonne voie de faire des découvertes ainsi que des percées technologiques, et de mettre sur pied d'importantes installations de recherche internationales.
Prenons par exemple M. Marcel Babin, titulaire de la chaire d'excellence en recherche du Canada sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique du Canada à l'Université Laval. Son équipe et lui ont mis sur pied un programme de recherche d'envergure sur la fonction et la productivité des écosystèmes marins de l'Arctique, programme auquel participeront plusieurs équipes canadiennes, américaines et européennes.
Ou M. Matthew Farrer, titulaire de la chaire sur la neurogénétique et les neurosciences translationnelles à l'Université de la Colombie-Britannique, dont l'équipe a cerné une mutation génétique causant l'apparition tardive de la maladie de Parkinson.
Ou M. Michael Houghton, titulaire de la chaire d'excellence en recherche du Canada sur la virologie à l'Université de l'Alberta, qui est convaincu que son équipe parviendra à mettre au point un vaccin contre le virus de l'hépatite C et à en faire l'essai au Canada d'ici les quatre ou cinq prochaines années.
Ensemble, ces distingués titulaires de chaire permettront au Canada de se tailler une place à l'avant-plan des percées susceptibles de générer des avantages socioéconomiques, améliorant ainsi la qualité de vie d'innombrables Canadiens et citoyens du monde entier. En tant qu'ancien infirmier, j'ai eu l'occasion de dispenser des soins de première ligne, et je peux vous assurer que ces avancées en matière de technologie et de savoir seront bien accueillies dans le domaine de la santé.
Mesdames et Messieurs, je suis persuadé qu'avec la nomination de Mme Diatchenko aujourd'hui, le Canada continuera d'être à l'origine de nombreuses découvertes transformatrices de demain, ce qui permettra d'assurer la prospérité à long terme de l'ensemble de nos collectivités, y compris de Montréal.
Au nom de notre gouvernement, je tiens à offrir mes plus sincères félicitations à l'Université McGill et à Mme Diatchenko. J'ai hâte de constater les résultats fascinants de vos découvertes.
Je vous remercie.