2013-163
Le 13 novembre 2013
L'article de Diana Zlomislic Risky acne drug Diane-35 underscores Health Canada's limitations (9 nov. 2013) trompe les lecteurs et mélange plusieurs points importants.
Le Toronto Star trompe ses lecteurs en alléguant que le Canada est le seul pays qui permet la commercialisation de Diane-35. L'Agence européenne des médicaments est arrivée à la même conclusion que Santé Canada à propos de Diane-35 : les avantages du médicament continuent de l'emporter sur ses risques lorsqu'il est utilisé pour le traitement temporaire de l'acné grave chez les femmes qui ne répondent pas aux autres traitements offerts. Ce médicament est contre-indiqué chez les patientes qui courent un risque de développer des caillots sanguins en raison de leurs antécédents, et n'est pas approuvé à titre de contraceptif oral. La France est le seul pays qui a temporairement suspendu sa vente, mais elle s'est ravisée à la suite des constatations de l'Agence européenne des médicaments.
Nous continuerons à agir pour que les femmes et les professionnels de la santé connaissent les conditions d'utilisation approuvées.
Santé Canada communique immédiatement au public les risques et les enjeux liés aux produits de santé, en envoyant des avis au moyen de divers médiums. Comme le Toronto Star le sait, les fabricants de médicaments doivent communiquer tout problème avec leurs médicaments aux Canadiens. S'ils ne le font pas, Santé Canada prend des mesures.
Nous avons tous un rôle à jouer pour assurer l'innocuité des médicaments.
Comme nous l'avons mentionné plusieurs fois au Toronto Star, le gouvernement du Canada a clairement indiqué qu'il présentera un projet de loi sur la sécurité des patients, qui comprendra de nouveaux pouvoirs pour exiger la déclaration des effets indésirables des médicaments. Conformément à l'engagement annoncé dans le récent discours du Trône, le projet de loi sur la sécurité des patients garantira le retrait rapide des médicaments dangereux.
Enfin, la ministre a récemment demandé au Ministère de prendre les mesures nécessaires pour commencer à publier les examens de l'innocuité des médicaments de façon transparente, afin que les Canadiens et les professionnels médicaux obtiennent l'information qu'ils veulent et dont ils ont besoin. Santé Canada prend les mesures qui s'imposent pour diffuser cette information.
Scott Sawler
Directeur général, Direction des produits de santé commercialisés
Santé Canada
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