TORONTO, le 1er décembre 2013 – Ce matin, la GRC et ses partenaires du Service de police de Toronto et de la Police provinciale de l’Ontario a précisé les circonstances qui ont conduit à l’arrestation de Qing Quentin Huang, un homme de 53 ans de Toronto. M. Huang a été inculpé en vertu de la Loi sur la protection de l’information de deux chefs d’accusation pour tentative de communiquer à une entité étrangère des renseignements à l’égard desquels le gouvernement fédéral prend des mesures de protection.
Le jeudi 28 novembre 2013, la GRC a été informée que M. Huang prenait des mesures pour transmettre de l’information sensible à la République populaire de Chine. Cette information porte sur certaines composantes de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale du Gouvernement du Canada, laquelle inclut des navires de patrouille, des frégates, des navires auxiliaires, des navires scientifiques de recherche et des brises-glace.
«Dans ce genre de situation, le partage d’information peut fournir à une entité étrangère un avantage tactique, militaire ou compétitif grâce à la connaissance des spécifications de navires chargés de défendre les eaux canadiennes et la souveraineté du Canada, » a expliqué la surintendante principale Jennifer Strachan, l’officière responsable des enquêtes criminelles pour la province de l’Ontario.
Lorsque la GRC a été informée de la nature criminelle des actions, elle a commencé une enquête criminelle nommée Projet Seascape. « Les enquêtes relatives à la sécurité nationale sont complexes et celle-ci n’est pas différente, » a ajouté le surintendant principal Larry Tremblay, le directeur général des Opérations criminelles de la Police fédérale de la GRC. « C’est important de comprendre que les efforts déployés pour la protection de notre sécurité nationale ne visent pas seulement le terrorisme. Il s’agit aussi de protéger les intérêts canadiens et de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger notre souveraineté. »
La GRC et ses partenaires prennent très au sérieux toutes les menaces relatives à la sécurité nationale. En effet, le Service canadien du renseignement de sécurité a fourni une excellente coopération dans cette enquête. Elle encourage les citoyens à toujours signaler toute activité suspecte, par le biais de son Réseau infosécurité national en composant le 1-800-420-5805, ou en communiquant avec leur service de police local.
-30-