Notes d'allocution
L'honorable Greg Rickford Ministre d'État (Sciences et Technologie)
Le 18 mars 2014
Brampton (Ontario)
La version prononcée fait foi
Bonjour à tous. Merci, Kyle, de votre aimable présentation. Et, bien sûr, merci à nos hôtes, Jeff Zabudsky et le Collège Sheridan.
Je voudrais saluer John McDougall, président du Conseil national de recherches du Canada (CNRC); Tom Jenkins, président du groupe d'experts chargé de l'examen du soutien fédéral de la recherche-développement et président d'OpenText; Jayson Myers, président de Manufacturiers et Exportateurs du Canada; et Denise Amyot, présidente-directrice générale de l'Association des collèges communautaires du Canada. À tous les entrepreneurs, merci d'avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd'hui.
Avant d'aller plus loin, je voudrais remercier Jeff pour ce que j'ai toujours voulu : ma propre voiture de course.
Mesdames et Messieurs, ce modèle imprimé en 3D matérialise l'innovation canadienne à ses stades les plus précoces.
L'innovation commence quand un entrepreneur est prêt à assumer les risques qui accompagnent la commercialisation d'une nouvelle idée.
Alors que le Canada continue de s'intégrer à l'économie mondiale concurrentielle, l'innovation ne cesse jamais. L'innovation est la clé du succès des entrepreneurs canadiens, et la clé de la création d'emplois et de prospérité pour les Canadiens.
Maintenant que de nouveaux accords commerciaux importants ont été signés avec la Corée du Sud et l'Union européenne, des océans de possibilités s'étendent au-delà des rives du Pacifique et de l'Atlantique pour les entrepreneurs canadiens.
Mais les défis à relever en matière d'innovation et de commercialisation ne surviennent pas à destination. Ils se trouvent sur le chemin qui y mène.
De nombreux entrepreneurs que j'ai rencontrés peuvent rapidement cerner un problème, un obstacle ou une entrave à surmonter pour lancer un produit ou un service sur le marché. Il leur manque toutefois du temps, de l'argent et de l'expertise pour mener la recherche-développement nécessaire afin d'innover et de progresser.
Entre-temps, les universités, collèges et établissements de recherche du Canada font preuve de dynamisme, croissent et sont reconnus à l'échelle mondiale pour l'excellence de leurs recherches. Nous sommes toujours en tête des pays du G7 en matière d'investissement en recherche-développement au sein des établissements postsecondaires.
Alors que faire, face à ce paradoxe? Comment pouvons-nous mieux rapprocher ceux qui cernent les problèmes au Canada — les entrepreneurs — et ceux qui les règlent — les chercheurs et les étudiants? Comment pouvons-nous faire progresser l'innovation canadienne? Dans sa quête de réponses à de telles questions, notre gouvernement a mis sur pied un groupe indépendant d'éminents Canadiens dirigé par Tom Jenkins.
Le groupe d'experts avait comme but premier de conseiller notre gouvernement sur la façon d'améliorer sa contribution à l'innovation des entreprises de manière à assurer un maximum de retombées économiques et à créer le plus grand nombre d'emplois.
Il a constaté que les entrepreneurs canadiens ne connaissaient pas assez l'étendue des services et des installations à leur disposition dans les établissements publics, en particulier ceux ayant trait à la commercialisation. En outre, il a découvert que les rares entreprises connaissant ces services trouvaient qu'ils étaient trop complexes et qu'ils exigeaient trop de temps pour être utiles.
Pour s'attaquer directement à ce problème, le groupe d'experts a recommandé, entre autres, de créer un programme pilote national de « bons de commercialisation ».
Aujourd'hui, en réponse à cette recommandation, je suis extrêmement fier de lancer officiellement le Programme d'accès à l'innovation pour les entreprises. Ce nouveau programme pilote encouragera les entrepreneurs canadiens à former des partenariats avec les universités, collèges et établissements de recherche du Canada pour devenir plus innovateurs et plus compétitifs, tout en créant des emplois et de la prospérité pour les Canadiens.
Le programme apportera aux entrepreneurs la possibilité de tirer parti de l'excellence en recherche qui se trouve au sein des établissements de recherche postsecondaires du Canada. Ils pourront ainsi lancer des idées, des produits et des services plus rapidement sur le marché.
Administré par le CNRC, le Programme d'accès à l'innovation pour les entreprises offrira aux petites et moyennes entreprises (PME) des bons de commercialisation aux formalités simplifiées. Ces bons, valant jusqu'à 50 000 $ par projet, permettront d'obtenir des services commerciaux et techniques fournis par des chercheurs et des étudiants canadiens.
Les avantages n'en sont toutefois pas unilatéraux. Tandis que les entrepreneurs trouveront des solutions commerciales en matière de commercialisation et d'innovation, les chercheurs des établissements postsecondaires pourront présenter à leurs étudiants de réels problèmes commerciaux, ce qui les préparera au réel monde des affaires.
Comme Jeff le confirmera assurément, rien ne saurait remplacer ces possibilités pratiques d'apprentissage qui sont offertes aux étudiants. Il expliquera comment le centre des technologies de fabrication et de conception de pointe du Collège Sheridan travaille précisément dans ce sens, en partenariat avec des PME locales.
Mesdames et Messieurs, avant de conclure, je voulais insister sur le fait que le Programme d'accès à l'innovation pour les entreprises n'est qu'un des moyens mis en œuvre par notre gouvernement pour faire progresser l'innovation au Canada.
Nous préparons une stratégie en matière de sciences, de technologie et d'innovation, une vision à long terme sur la façon dont le Canada peut exploiter la puissance des sciences et de la technologie pour améliorer la qualité de vie de sa population, tout en créant des emplois, des possibilités et de la prospérité pour les Canadiens.
Merci.