« Je suis ravie d'avoir eu la chance de rencontrer les membres du Comité multipartite de T.-N.-L. sur les allocations de crevette nordique lors de mon passage à St. John's
Je rappelle que la décision de réduire les quotas de crevettes a été difficile à prendre, mais qu'elle s'appuie sur des constats scientifiques de même que des politiques établies depuis longtemps et qui ont été clairement exposées à l'ensemble de l'industrie depuis près de vingt ans.
Les membres de la flottille de pêche côtière se sont vus accorder 90 % de toutes les augmentations de quotas de crevettes depuis 1998, en échange de leur accord pour subir la majorité des réductions si le stock venait à décroître. C'est exactement ce qui s'est produit.
Les défis dans l'industrie de la pêche ne sont pas un phénomène nouveau. Dans le cadre de notre approche visant à travailler de façon concertée avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, notre gouvernement a apporté, en 2007, des modifications aux politiques afin de favoriser l'exploitation plus rentable des activités de pêche.
À la même époque, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador s'est engagé à rationaliser le secteur de la transformation afin de limiter les répercussions des réductions de quotas sur les petits villages éloignés. Sept ans et trois premiers ministres plus tard, rien n'a encore été fait.
Nous continuerons de collaborer à des recherches scientifiques et d'autres possibilités de modifications avec l'industrie et nos homologues provinciaux pour renforcer la viabilité de la pêche.
Toutefois, la politique du dernier entré, premier sorti continuera de s'appliquer. »