Le 23 septembre 2014 - New York, États-Unis
Sous réserve de modifications
Merci, Monsieur Brown.
Je suis heureux d’avoir l’occasion aujourd’hui de vous parler de cette question d’une extrême importance.
Assurer l’avenir des enfants et des jeunes est une priorité pour le Canada.
Il faut veiller à ce que les enfants fassent plus que seulement survivre.
Il faut leur donner la possibilité de bien se développer.
Et pour cela, il faut commencer dès leurs premières années de vie.
Et continuer jusqu’à ce qu’ils aient l’âge adulte.
C’est l’une des raisons pour lesquelles le Canada est à la tête des efforts à l’échelle internationale en matière de santé des mères, des nouveau-nés et des enfants.
La santé est à la base de tout avenir prometteur.
À cela, il faut ajouter des outils essentiels, comme l’accès à l’éducation.
La recherche montre que l’éducation est essentielle pour :
- réduire la pauvreté;
- améliorer la santé;
- empêcher les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés;
- favoriser le développement économique.
Nous avons beaucoup à enseigner.
Mais nous avons aussi beaucoup à apprendre.
Tant les uns des autres, comme nations, que de nos partenaires qui travaillent sur le terrain.
Nous devons nous concentrer sur ce qui marche.
Et sur les moyens d’accélérer les progrès.
Le Canada fonde tous ses programmes de développement sur la reddition de comptes et les résultats.
Il n’en est pas moins lorsqu’il s’agit d’éducation.
Le Canada se focalise sur trois éléments.
Premièrement – jeter les bases de la formation continue.
Autrement dit, faire en sorte que tous les enfants, surtout les filles et ceux qui sont marginalisés, ont accès à une éducation de qualité dans des écoles où ils sont en sécurité.
Pour cela, il faut :
- renforcer les systèmes d’éducation;
- améliorer la qualité de l’apprentissage;
- s’assurer d’un accès équitable à l’éducation pour tous les enfants.
Deuxièmement – veiller à ce que les enfants qui vivent dans des situations de crise puissent continuer d’apprendre.
Le Canada est d’avis que même si les adultes se battent, cela ne doit pas affecter l’avenir des enfants.
Tous les enfants ont droit à l’éducation.
Et les situations de crise ne doivent pas les empêcher d’apprendre.
C’est pourquoi nous appuyons les efforts d’éducation dans des pays touchés par la guerre, comme l’Afghanistan, la Jordanie et le Soudan du Sud.
Et nous appuyons aussi l’initiative « Non à une génération perdue », qui vise à favoriser l’éducation des enfants touchés par la crise en Syrie.
Troisièmement – le Canada concentre ses efforts sur l’investissement dans les compétences de la main-d’œuvre.
Les jeunes, et plus particulièrement les jeunes femmes, doivent posséder les compétences nécessaires pour trouver un emploi intéressant et durable.
Pour cela, nous collaborons étroitement avec le secteur privé, les établissements d’enseignement et les administrations.
Jusqu’ici, nous avons réussi à aider des entreprises comme IAMGOLD et Rio Tinto Alcan à collaborer avec des organisations non gouvernementales canadiennes.
Elles travaillent main dans la main à l’amélioration de l’apprentissage des compétences dans des collectivités en développement.
Dorénavant, le Canada poursuivra ses efforts pour que chaque fille et chaque garçon reçoive une éducation de qualité.
Nous aiderons les enfants vivant dans des situations de crise à avoir accès à l’école.
Et nous continuerons d’appuyer la formation axée sur l’acquisition des compétences nécessaire au XXIe siècle.
Parce que nous savons que, bien faite, l’éducation peut faire une véritable différence chez les enfants.
Mais notre engagement ne s’arrête pas là.
Des enfants instruits et en bonne santé peuvent avoir un effet considérable sur leur famille.
Et sur leur communauté.
Et sur des économies entières.
Fondamentalement, des enfants instruits constituent notre meilleure chance de faire passer des pays de la pauvreté à la prospérité.
Dans le but de bâtir un avenir meilleur.
Et d’atteindre notre but ultime qui consiste à éradiquer la pauvreté mondiale.
Je vous remercie.