Archivé - Document d’information : Mise sur pied du fonds de capital de risque Kensington Venture Fund

Le gouvernement du Canada a annoncé en janvier 2013 la création du Plan d’action sur le capital de risque (PACR), afin d’orienter l’affectation de 400 millions de dollars de nouveaux capitaux en vue de favoriser un accroissement des investissements de capital de risque du secteur privé dans des entreprises en démarrage et de soutenir la création de fonds de fonds de capital de risque de grande taille dirigés par le secteur privé. Le fait d’élargir l’accès des entreprises à forte croissance au capital de risque leur permettra de disposer des fonds et des ressources nécessaires pour créer des emplois et faire croître l’économie. Aux fins de la réalisation de cet objectif, le PACR offre :

• 350 millions de dollars pour établir ou recapitaliser jusqu’à concurrence de quatre fonds de fonds de grande taille dirigés par le secteur privé (le portefeuille d’un fonds de fonds est constitué d’investissements dans plusieurs fonds de capital de risque) en partenariat avec des investisseurs institutionnels, des entreprises d’investissement stratégique et les provinces intéressées;
• un investissement total pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars dans cinq fonds existants de capital de risque à rendement élevé au Canada.

La Banque de développement du Canada facilite la mise en œuvre du PACR pour le compte du gouvernement du Canada en fournissant une expertise indépendante, en exerçant une diligence raisonnable, en appuyant les négociations avec les fonds et d’autres investisseurs et en facilitant le déploiement des investissements du PACR.

Depuis l’annonce de janvier 2013, le gouvernement a accompli d’importants progrès dans la mise en œuvre du PACR.

En janvier 2014, le gouvernement a annoncé qu’il effectuait un investissement dans le Northleaf Venture Catalyst Fund, le premier fonds de fonds mis sur pied dans le cadre du PACR; le 10 novembre 2014, il a aussi annoncé un investissement dans un deuxième fonds de fonds du même genre, le Teralys Capital Fonds d’innovation.

À sa première clôture, le 14 novembre 2014, le Kensington Venture Fund avait mobilisé des engagements de 160 millions de dollars, dont 107 millions provenaient d’institutions, de sociétés privées et d’investisseurs individuels et 53 millions du gouvernement du Canada. Le Fonds vise à atteindre une taille de 300 millions.

Le fonds misera principalement sur des occasions d’investissement dans les technologies propres et les technologies énergétiques ainsi que dans les technologies de l’information et des communications. Il investira principalement dans des fonds de capital de risque qui mettent l’accent sur des entreprises au stade du démarrage ou à un stade intermédiaire de développement, et il effectuera des placements directs dans des entreprises de l’ensemble du Canada. Le gouvernement du Canada a accepté de prendre un engagement de capital de 1 $ pour chaque somme de 2 $ engagée par des investisseurs du secteur privé dans le nouveau Fonds, sous réserve d’un apport maximal de 100 millions de dollars.

Les commanditaires initiaux du Kensington Venture Fund sont :

• BDC Capital Inc. (pour le compte du gouvernement du Canada)
• BMO Groupe financier
• Banque CIBC
• Banque Royale du Canada
• Banque Scotia
• Groupe de la Banque TD
• OpenText Corporation
• Richardson GMP
• des investisseurs individuels

Le fonds recherchera d’autres investisseurs afin d’atteindre sa taille cible et prévoit effectuer une seconde clôture en 2015.

Kensington Capital Partners a été choisi par les principaux investisseurs pour agir à titre de commandité et gestionnaire du Kensington Venture Fund, par suite d’un processus de sélection équitable et concurrentiel mené par le Groupe d’experts sur le capital de risque dirigé par le secteur privé.

Fondée en 1996, Kensington Capital Partners est une société canadienne indépendante de pointe qui investit dans des actifs non conventionnels; elle est bien connue pour ses programmes d’investissement dans des sociétés non cotées en bourse et dans le capital de risque. Depuis 2002, elle a investi plus de 600 millions de dollars dans des sociétés non cotées en bourse, en capital de risque, dans des fonds d’infrastructure et dans des fonds de couverture.

Compte tenu de l’importance de choisir des gestionnaires de fonds du secteur privé expérimentés et hautement compétents, le gouvernement a invité au printemps de 2013 les parties intéressées à soumettre leur candidature pour agir à titre de commandité et gestionnaire de l’un des fonds de fonds.

Afin que le PACR soit guidé par des principes du secteur privé, le ministre des Finances de l’époque, Jim Flaherty, a mis sur pied un groupe d’experts sur le capital de risque composé de membres du secteur privé, qu’il a chargé de fournir des conseils et des recommandations au sujet des principales composantes du PACR, y compris le choix des gestionnaires de fonds de fonds du secteur privé. Les membres du Groupe d’experts ont une vaste expérience des catégories d’actifs du capital de risque, des affaires et des finances. Ce sont :

• Annette Verschuren (présidente du Groupe d’experts), présidente et chef de la direction de NRStor Inc.
• Jim W. Davidson, président et chef de la direction de FirstEnergy Capital Corp.
• Samuel L. Duboc, ancien économiste invité Clifford-Clark au ministère des Finances
• Gilles Duruflé, vice-président exécutif de la Quebec City Conference, dont il préside le forum des politiques publiques sur le capital de risque et l’innovation
• Robin Louis, conseiller principal chez Vanedge Capital

Le gouvernement du Canada continue de collaborer avec d’autres investisseurs du secteur privé, les provinces intéressées et des commandités éventuels en vue d’établir le quatrième fonds de fonds prévu dans le cadre du PACR.