Le 24 décembre 2014 - Dix ans se sont écoulés depuis le tsunami de l’océan Indien qui a dévasté une grande partie de la côte de Banda Aceh, en Indonésie, et a causé d’importants dommages et de nombreux décès dans plusieurs pays, dont le Sri Lanka, l’Inde et la Thaïlande. Nous soulignons aujourd’hui ce triste anniversaire de l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire. Nous offrons nos pensées et nos prières aux familles et aux amis de tous ceux qui ont perdu la vie ou qui ont été blessés lorsque le tsunami a frappé.
Outre les pertes massives qui ont été enregistrées, environ 1,7 million de personnes ont été déplacées et les coûts des dommages se sont élevés à plusieurs milliards de dollars. Dès le départ, il était clair que le processus de redressement et de reconstruction serait long et ardu, et que l’aide d’un grand nombre de partenaires internationaux serait nécessaire dans l’immédiat. Le Canada est fier d’y avoir contribué et d’avoir joué un rôle important à cet égard. Les entreprises et les particuliers canadiens, les provinces et les territoires, ainsi que le gouvernement du Canada ont tous pris part à cette importante intervention.
Au cours de la dernière décennie, le Canada s’est servi des leçons tirées du tsunami pour aider d’autres pays en développement à mieux composer avec les catastrophes naturelles et à mieux s’y préparer. Dans les années qui ont suivi le tsunami et le tremblement de terre, le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies ainsi que le Fonds canadien pour l’assistance humanitaire ont été modernisés, et le Fonds d’assistance d’urgence en cas de désastre a été créé. Ces outils de financement flexibles existent pour faciliter une réponse rapide lors des crises humanitaires, peu importe leur envergure, qui touchent des millions de personnes chaque année.
Le Canada s’engage à demeurer à l’avant-plan des interventions lorsque surviennent des crises humanitaires internationales.
Christian Paradis
Ministre du Développement international et de la Francophonie