Markham (Ontario) - 4 décembre 2014
Merci, Ed.
C’est apprécié.
Merci beaucoup.
Merci.
Merci beaucoup à tous.
Bon après-midi.
Je tiens à remercier Paul Calandra pour avoir commencé et aussi, Ed Holder.
Merci pour votre chaleureuse introduction.
Je salue aussi mes collègues du Parlement, qui se sont joints à nous, Joe Daniel, John Carmichael, Patrick Brown, sont aussi avec nous.
Je tiens à remercier Judy et Pat, en fait, tous les gens d’IBM, de nous accueillir ici aujourd’hui.
C’est vraiment apprécié.
Applaudissons-les.
C’est en réalité à juste titre que nous sommes ici dans les bureaux canadiens d’IBM, ici, à Markham.
La société IBM est à l’origine de beaucoup de recherches qui ont changé le monde.
Je suis ici aujourd’hui pour parler de certaines mesures importantes qui feront du Canada la destination privilégiée des meilleurs chercheurs du monde, ce qui en même temps aura pour effet de stimuler la croissance et l’emploi.
Mais tout d’abord, permettez-moi de souligner la présence de M. Gertler et du milieu universitaire, parce que U-15 est à l’origine d’une bonne partie de ce que nous faisons ici, aujourd’hui.
Donc, je les félicite pour leur excellent travail à cet égard.
Avant de faire l’annonce, je veux vous parler un peu de ce qui se passe déjà, ici, au Canada.
Ici même, dans la région du Grand Toronto, dans le cadre d’un programme du gouvernement du Canada, IBM a travaillé en partenariat avec Carolyn McGregor de l’Institut de technologie de l’Université de l’Ontario pour révolutionner les soins prodigués aux prématurés.
Mme McGregor est venue au Canada d’Australie et c’est une experte mondiale en informatique de la santé néonatale.
Elle se spécialise, si l’on peut dire, dans les grandes quantités de données sur de toutes petites personnes.
En fait, elle et son équipe suivent une quantité prodigieuse de données générées par tous les appareils médicaux qui se trouvent dans les unités de soins intensifs où sont surveillés ces enfants nés avant terme, les enfants prématurés : chaque respiration, chaque battement de cœur, des milliers, toutes les heures.
Avec son équipe, elle trouve des moyens de se servir de cette information massive pour prévoir des complications potentiellement mortelles avant qu’elles ne surviennent.
Depuis 2007, Mme McGregor a occupé l’une des nombreuses chaires de recherche du Canada soutenues par notre gouvernement au Canada.
C’est en fait ce programme qui a attiré Mme McGregor au Canada et notre gouvernement est fier d’être associé à ses travaux de recherche.
On m’a donné tous ces renseignements, toute une explication, plus tôt aujourd’hui, mais félicitons tous Mme McGregor pour sa chaire de recherche et son excellent travail.
Cette façon de penser avant-gardiste est une tradition canadienne.
Permettez-moi seulement de vous faire part rapidement de la manière dont les chercheurs canadiens ont repoussé les frontières de la connaissance pendant des générations.
La découverte de l’insuline, nous la connaissons tous; la mise au point du stimulateur cardiaque, l’identification des cellules souches; l’invention du téléphone; l’émetteur-récepteur portatif; le téléphone intelligent; la radiodiffusion et les films Imax.
Je pourrais continuer.
La conception de la motoneige moderne et du bras canadien.
Et la technologie canadienne qui, plus tôt cette année, nous a bien sûr aidés à retrouver l’un des navires disparus de Sir John Franklin.
Une nouvelle science canadienne, une nouvelle science canadienne, mesdames et messieurs, dont nous nous sommes servis pour résoudre une vieille énigme de l’histoire canadienne.
Ce sont tous des exemples de l’inventivité canadienne, encore et encore, sans compter les découvertes de la médecine dont le cadeau a été la vie elle-même.
Combien de gens ont vécu plus longtemps, des journées plus épanouies, grâce au savoir-faire canadien en hypothermie, qui a permis d’opérer à cœur ouvert de manière moins risquée.
Combien de prématurés, de nouveau-nés, survivront grâce aux travaux de Mme McGregor, de son équipe et de ses partenaires d’IBM.
Mesdames et messieurs, ces réalisations canadiennes dépassent largement notre poids démographique.
Notre pays est du genre propice au développement de bonnes idées et à l’épanouissement des grands penseurs.
Mais pour continuer à bâtir sur la base établie de bourses d’études, de stages postdoctoraux et de chaires de recherche, comme celle qu’occupe Mme McGregor, nous devons trouver d’autres moyens de soutenir les grands penseurs qui ont de bonnes idées.
Ceci étant dit, comme nous l’avons promis dans notre plan d’action 2014, je suis très heureux aujourd'hui d’annoncer le lancement de notre fonds d’excellence en recherche Apogée Canada.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, permettez-moi d’en parler un peu.
Au cours des dix prochaines années, cet investissement permettra à nos établissements postsecondaires de développer des domaines dans lesquels ils excellent déjà, pour que dans ces domaines, ils deviennent les meilleurs au monde.
Le concours en vue de l’obtention de ces fonds sera rigoureux.
Dans le cadre du processus d’examen par les pairs à l’échelle internationale, seuls les meilleurs seront choisis.
Je veux maintenant situer ce nouveau programme dans le contexte de ce que nous faisons déjà.
Ed y a fait allusion.
J’ai déjà parlé du programme des Chaires de recherche du Canada dans le cadre duquel travaille Mme McGregor.
En 2008, nous avons aussi lancé le programme des Chaires d’excellence en recherche du Canada.
Ce financement très substantiel aide nos universités à attirer d’autres excellents sujets dans les domaines désignés comme des priorités nationales.
Il permet ainsi à des gens talentueux de se mettre au travail et d’entreprendre des travaux de recherche de calibre mondial à long terme, sur lesquels s’appuiera en fin de compte l’économie canadienne en évolution.
Permettez-moi juste une autre anecdote, un exemple de réussite, et vous allez tous me pardonner de vous raconter une bonne histoire au sujet de Calgary, qui ne porte pas sur les Stampeders de Calgary.
Il faut que je la raconte.
Cet automne, l’Université de Calgary a fait appel à ce programme pour recruter Steven Bryant.
Il s’agit d’un grand expert de la recherche dans le domaine de l’énergie, issu de l’Université du Texas.
L’Université affirme que notre programme lui a donné et je cite « un permis de chasse ».
C’est ainsi qu’elle l’a décrit.
Un permis de chasse pour recruter les meilleurs.
Officiellement, il occupera, et je cite, la Chaire d’excellence en recherche du Canada pour le génie des matériaux destinés aux réservoirs de pétrole non traditionnels.
Ce que cela signifie en fait, c’est que M. Bryant et son équipe vont explorer l’application spécifique de la nanotechnologie à rendre le processus d’extraction du pétrole de nos sables bitumineux à la fois moins polluant et plus productif.
Ce sont de telles idées, ce genre d’idées, qui arrivent à point nommé et avec M. Bryant, nous avons maintenant 22 chaires d’excellence en recherche du Canada qui servent à explorer de nouvelles frontières des connaissances dans seize universités partout au Canada.
Permettez-moi aussi de vous rappeler les bourses d’études supérieures du Canada Vanier et les bourses postdoctorales Banting.
Ce sont des bourses que notre gouvernement a créées et qui sont parmi les prix les plus estimés du Canada.
Elles nous aident aussi à retenir les cerveaux canadiens les plus brillants, ici, chez nous, et d’attirer d’autres grands penseurs du monde entier.
Ce ne sont que quelques exemples de ce que nous avons fait.
Entre-temps, le programme d’Infrastructure du savoir de notre gouvernement travaille en tandem avec notre soutien pour les chercheurs.
Pendant la durée de ce programme – un programme de relance après la Grande récession – nous avons investi 2 milliards de dollars dans la construction et l’amélioration des installations des collèges et des universités partout au Canada, dans plus de 500 projets, aux quatre coins du Canada.
Et comme je l’ai déjà dit, le secteur universitaire et collégial a déployé ce programme de relance de manière plus efficace et plus rapide que tout autre programme que nous avions à l’époque.
Globalement, depuis 2006, notre gouvernement a investi plus de 11milliards de dollars en science, en technologie et dans la quête de l’excellence en recherche et innovation.
Ainsi, proportionnellement à la taille de notre économie nous sommes maintenant en tête du G7 pour les investissements dans les travaux de recherche-développement réalisés dans les établissements d’enseignement supérieur.
Il n’est donc pas surprenant que nos chercheurs produisent maintenant un nombre proportionnellement plus élevé d’articles de recherche cités sur la scène internationale.
Maintenant, la suite.
Pour que cet investissement porte fruit, pleinement, nous reconnaissons qu’il faut un engagement à long terme permettant de préserver la compétitivité sur le marché mondial.
Il en va de même pour la quête des meilleurs talents que le monde a à offrir, ainsi que pour le maintien et l’amélioration des normes d’excellence que nous en sommes venus à attendre de nos établissements postsecondaires.
Aujourd’hui notre gouvernement a cet objectif.
Aujourd'hui, notre gouvernement présente cette stratégie actualisée en matière de science, de technologie et d’innovation.
Dans le prolongement de notre stratégie initiale lancée en 2007, elle permettra d’assurer que nos efforts restent axés sur trois priorités : développer et attirer les talents de calibre mondial, promouvoir des recherches de calibre mondial et encourager et soutenir l’innovation dans le secteur privé.
Le nouveau fonds d’excellence en recherche Apogée Canada que j’annonce aujourd’hui, le plus récent de la série de programmes élaborés dans le cadre de notre stratégie, sera un outil vital pour soutenir les intérêts économiques à long terme du Canada, la création d’emplois, et des possibilités pour les Canadiens et pour les générations à venir.
Les chercheurs de nos universités chercheront la réponse à certaines des grandes questions de l’univers ou, comme M. Bryant, les secrets insaisissables des plus petits objets connus de la science, pour en tirer des découvertes qui profiteront à toute l’humanité.
Voilà.
Ed l’a déjà mentionné.
Pour notre pays, l’exode des cerveaux des générations passées a été renversé et ces toutes récentes initiatives vont assurer que ce changement de direction persiste.
Aujourd’hui, mes amis, nous faisons plus qu’affirmer l’engagement et l’appui soutenu de notre gouvernement envers la science, la technologie et l’innovation.
Avec le fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, nous allons continuer à préparer le terreau de l’excellence, pour atteindre le summum dans ces domaines.
Et en poursuivant la tendance, nous allons veiller à ce que le Canada produise sans arrêt des nouveautés.
Merci beaucoup.