Québec (Québec) - 16 décembre 2014
Merci beaucoup tout le monde.
Merci pour cette aimable présentation Monsieur le ministre Denis Lebel, Monsieur le ministre Steven Blaney, Monsieur le président du caucus du Québec, Jacques Gourde, Madame la ministre de Québec, Dominique Vien, Monsieur le maire Labeaume, qui est maintenant bien connu dans toute la Francophonie internationale.
Monsieur Latourelle, Monsieur Gauvin, tout le personnel de Parcs Canada, Mesdames et Messieurs, chers amis, merci de cet accueil chaleureux.
C’est toujours émouvant pour moi, comme pour beaucoup de Canadiens, de me retrouver aux sources de l’histoire canadienne.
Et il n’y a pas de construction qui évoque mieux l’histoire de Québec que les fortifications qui nous entourent aujourd’hui.
Ces murs, qui ont plus de 300 ans, ne sont pas seulement un rappel du rôle militaire qu’a joué Québec depuis sa fondation, ils sont aussi la preuve la plus concrète de la volonté des premiers Canadiens et Canadiennes de s’enraciner ici, de fonder un nouveau pays.
Derrière ces murs, dès 1775, les citoyens de Québec et des soldats britanniques ont repoussé ensemble une attaque des armées révolutionnaires américaines.
Nous ne sommes donc pas seulement en présence d’ouvrages de pierre et de mortier, ces murs sont un peu comme l’âme de Québec, du Québec et du Canada.
Nous parlons donc d’une infrastructure vénérable de notre histoire que nous devons préserver.
Mais beaucoup d’autres structures demandent notre attention.
Les infrastructures comme celle-ci peuvent constituer pour nous un puissant rappel de notre passé, et elles doivent être préservées, particulièrement à l’approche du 150e anniversaire de la Confédération, en 2017.
Mais l’infrastructure aujourd’hui, c’est aussi les ports et les postes frontaliers, les ponts et les quais, les laboratoires et les usines de traitement de l’eau.
En d’autres mots, les choses qui permettent de transporter des biens, de fournir des services et d’améliorer notre qualité de vie à tous.
De façon très concrète, l’infrastructure fédérale du Canada crée des emplois et contribue directement à notre réussite économique.
C’est pourquoi notre gouvernement a fait des investissements aussi considérables dans l’infrastructure.
En fait, nous avons consenti comme gouvernement les plus importants investissements dans l’infrastructure nationale de l’histoire de notre pays.
En 2007, nous avons commencé par le Plan Chantiers Canada.
Depuis 2009, nous avons doublé et indexé le fonds de la taxe sur l’essence en plus d’en faire une mesure permanente.
Grâce à l’assurance que procure ce financement à long terme, les municipalités canadiennes ont pu construire et revitaliser leurs propres ouvrages publics, créant des emplois et des possibilités à l’échelle locale.
Puis, dans notre Plan d’action économique 2013, notre gouvernement, plus précisément Denis Lebel comme ministre des Infrastructures, a fait la contribution la plus longue et la plus massive de l’histoire canadienne dans la fondation économique de notre pays, le Nouveau Plan Chantiers Canada.
Il s’agit d’un engagement d’environ 70 milliards de dollars pour les infrastructures, principalement les infrastructures provinciales, territoriales et municipales de toutes sortes.
Ces projets ont généré et vont continuer de générer des dizaines de milliers d’emplois.
Maintenant, grâce à notre gestion serrée des finances publiques, nous possédons les ressources nous permettant de faire des investissements supplémentaires plus tôt que prévu dans un large éventail de projets fédéraux d’infrastructure.
J’ai donc pu annoncer il y a quelques semaines que notre gouvernement va consacrer près de six milliards de dollars en travaux d’infrastructure supplémentaires, la plus grande partie au cours des trois prochaines années partout au pays.
Par exemple, nous allons améliorer les installations frontalières.
Nous investirons dans les aéroports et les services ferroviaires, dans les ports pour petits bateaux et dans les chantiers maritimes.
Nous allons moderniser les laboratoires et centres de recherche fédéraux, les installations de la Défense nationale et de la GRC seront aussi améliorées.
De plus, nous entreprendrons la restauration de lieux historiques nationaux, ce qui m’amène à Québec aujourd’hui.
Je suis en effet très fier de l’annoncer que nous allons effectuer ici des travaux de réfection importants qui permettront aux générations futures d’admirer avec la même fierté que nous les fortifications de Québec.
Dans le cadre de l’augmentation du financement destiné à l’infrastructure que nous avons récemment annoncée, nous veillerons à ce que les futures générations puissent admirer ces ouvrages avec la même fierté qu’ont ressentie tant de Canadiens avant nous.
En plus de la réfection des murs eux-mêmes, nous allons refaire la redoute Dauphine datant de 1712, l’un des plus vieux bâtiments militaires construits au Canada qu’on peut encore visiter dans son état d’origine.
La maison Maillou, construite en 1737, fera aussi l’objet d’importants travaux de restauration majeurs à l’intérieur et à l’extérieur.
Depuis 1959, cette maison abrite la Chambre de commerce et d’industrie de Québec qui veille sur les intérêts de votre ville depuis plus de deux siècles.
Je salue donc tous les membres de la Chambre qui sont avec nous aujourd’hui.
Aujourd’hui, la ville de Québec, comme l’a souligné monsieur Gauvin, est le seul exemple restant de ville fortifiée en Amérique du Nord.
Ses fortifications témoignent également des fondations mêmes du Canada, il y a plus de 400 ans.
De ce fait, elles font partie du patrimoine de tous les Canadiens et Canadiennes.
Les projets que j’annonce aujourd’hui ont été choisis et conçus selon deux critères principaux.
D’abord, ils doivent apporter les améliorations nécessaires à nos actifs et à nos communautés dans des délais raisonnables.
Ensuite, ils doivent fournir des emplois dès maintenant.
Chers amis, l’architecture unique de la ville de Québec reconnue par l’UNESCO est naturellement une source de grande fierté dans notre passé.
En cette fin d’année 2014, je souhaite qu’elle soit aussi l’inspiration d’une confiance aussi grande dans notre avenir pour les générations qui viennent.
Merci.