OTTAWA, le 4 décembre 2014
Les analyses que l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a réalisées au Centre national des maladies animales exotiques ont permis de confirmer que la souche causant l'éclosion de la grippe aviaire sur deux exploitations de la vallée du Fraser est un virus H5N2 hautement pathogène.
La province de la Colombie-Britannique a informé l'ACIA que les résultats des tests préliminaires de deux autres fermes qui ont été mises en quarantaine se sont révélés positifs présomptifs pour la grippe aviaire H5. L'ACIA réalisera d'autres tests de conformation.
Les virus de la grippe aviaire ne représentent aucun risque pour la salubrité des aliments lorsque la volaille et ses produits dérivés sont manipulés et cuits correctement. La grippe aviaire affecte rarement les êtres humains qui n'ont pas de contact constant avec les oiseaux infectés. Toute maladie serait bénigne. Les autorités en matière de santé publique sont prêtes à prendre des mesures de précaution, au besoin.
Le virus H5N2 est un sous type dont on sait qu'il affecte les oiseaux sauvages et domestiques. Un virus hautement pathogène qui cause des maladies graves et des décès chez les oiseaux, tout particulièrement chez la volaille, tandis qu'un virus faiblement pathogène cause des maladies moins graves et des taux de mortalité plus faibles.
Un virus H5N2 faiblement pathogène de la grippe aviaire a causé les éclosions qui ont sévi en 2010 au Manitoba et en 2009 en Colombie Britannique.
Tous les oiseaux qui se trouvent sur les lieux touchés seront euthanasiés sans cruauté au cours des prochains jours sous la supervision de l'ACIA, sous la supervision de l'ACIA. Lorsque l'on ordonne l'élimination, par l'ACIA, d'animaux touchés par une maladie en vertu de la Loi sur la santé des animaux, l'exploitant est également informé qu'il recevra une indemnité. L'ACIA est résolue à travailler directement avec les éleveurs touchés afin que le processus d'indemnisation se déroule aussi bien que possible.
Au fil de l'enquête de l'ACIA, toute mesure de contrôle supplémentaire sera évaluée au cas par cas.
On rappelle aux aviculteurs d'assurer un niveau de biosécurité élevé afin de réduire le risque de propagation de la maladie, ainsi que de signaler à l'ACIA tout symptôme suspect qui se présente dans leurs volées.
Agence canadienne d'inspection des aliments
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