Ottawa (Ontario)
Le 12 mars 2015
Le discours prononcé fait foi
INTRODUCTION
Je vous remercie pour cette présentation.
Comme vous le savez sûrement, c’était la Journée internationale de la femme dimanche dernier.
Ma collègue au Cabinet, l’honorable docteure Kellie Leitch, ministre de la Condition féminine, a annoncé le thème canadien de la Journée de cette année : « Force des femmes. Force du monde : Améliorer les débouchés économiques pour toutes et pour tous. »
C’est un excellent slogan à développer.
S’il y a une pionnière dont il faut parler, une personne qui a fracassé le soi-disant plafond au-dessus des femmes et qui est reconnue dans le monde entier pour ses convictions, ses principes et son courage, c’est bien l’ancienne première ministre britannique, madame Margaret Thatcher. Elle a été la première femme à la tête d’un gouvernement en Occident.
On la surnommait Dame de fer, et elle surpassait ce titre.
On lui doit bien sûr la phrase célèbre qui va comme suit : « En politique, si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme. » [traduction]
Et ses convictions étaient encore plus profondes.
Ma citation préférée de Madame Margaret Thatcher l’illustre bien. Un jour, elle a dit : « Le rôle de la femme n’est pas de penser comme un homme mais comme une femme. Il ne lui revient pas de perpétuer un monde créé par les hommes, mais de créer un monde humain où l’élément féminin teinte toutes les sphères d’activité. » [traduction]
Et c’est tellement vrai, surtout ces années-ci.
À titre de ministre des Transports, et précédemment ministre du Travail, j’ai eu la chance de constater à quel point les ouvertures pour les femmes peuvent se traduire par des avantages pour tous.
Mais je veux aller plus loin. Je suis déterminée à voir un plus grand nombre de femmes prendre leur place dans le marché du travail et même occuper un poste de cadre.
Pour ce faire, nous avons besoin de modèles. Je vous invite tous, femmes et hommes de carrière ici présents, à tendre la main aux jeunes femmes à côté de vous, qu’elles soient de votre milieu ou d’ailleurs, pour les aider et les guider dans leur cheminement.
Eleanor Roosevelt avait très bien résumé l’idée. « Les femmes sont comme un sachet de thé. Elles ne connaissent pas leur vraie force, jusqu’à ce qu’elles se trouvent dans l’eau chaude. » [traduction]
Je peux vous l’affirmer : le poste de représentante élue vous apprend vite à maîtriser les situations difficiles, mais aussi à reconnaître l’importance de vos forces.
Les femmes en politique canadienne
Avant d’entreprendre ma carrière en politique, j’ai été directrice ainsi que présidente et directrice générale du port de Toronto. J’y ai acquis un solide bagage qui s’avère utile pour le poste que j’occupe maintenant au gouvernement.
Grâce à cette expérience, j’ai constaté dès le début que très peu de femmes travaillent dans ce domaine, et qu’elles occupent encore moins des postes de cadres.
Les transports ont joué un rôle important dans l’histoire du pays, et avec ses 80 ans d’histoire qui approchent, le Ministère que je dirige maintenant figure parmi les ministères les plus anciens de l’administration fédérale.
Mais, avant mon arrivée en 2013, le Canada n’avait jamais eu une femme ministre des Transports. Il était grand temps.
Cela dit, plusieurs femmes ont toutefois occupé les postes de sous-ministre et de sous-ministre déléguée, autant à Transports Canada qu’à Infrastructure Canada.
On pourrait facilement croire que ma carrière s’est faite du jour au lendemain puisque, avant d’être élue au Parlement en 2008, puis réélue en 2011, j’ai été présidente et directrice générale de l’Administration portuaire de Toronto.
Comme sur des roulettes, non? Avant tout, j’ai obtenu un premier diplôme de l’Université St. Francis Xavier, puis une maîtrise en sciences de l’Université de Guelph et un diplôme en droit de la faculté Osgoode de l’Université York.
Détrompez-vous. Par le passé, ce ne fut pas toujours aussi rose...
Je suis la plus jeune de sept enfants d’une famille de mineurs de charbon du Cap-Breton. J’ai été élevée par mes grands-parents et je suis allée à l’école chez les sœurs catholiques. Ces femmes misaient sur les sciences et incitaient les jeunes filles douées à faire des études postsecondaires. Elles considéraient que le curriculum le plus ardu était le meilleur à suivre pour les femmes.
Et voilà. J’ai eu un début difficile, mais je suis rendue ici aujourd’hui. Le temps passe vite, la vie suit son cours et rien n’arrive aussi facilement qu’on le pense.
La bataille n’est pas gagnée, mais les femmes jouent de plus en plus des rôles de leader dans le secteur canadien des transports.
Joyce Carter est, par exemple, présidente-directrice générale de l’Administration de l’aéroport international d’Halifax.
Mary Jordan préside, quant à elle, le conseil d’administration de l’aéroport de Vancouver.
Et, en décembre, j’ai eu le plaisir de nommer Terry Allen au conseil d’administration de l’Administration aéroportuaire de Calgary.
Outre le transport aérien, les administrations portuaires du Canada comptent dans leur rang des présidentes-directrices générales comme Karen Oldfield à Halifax, Sylvie Vachon à Montréal et Donna Taylor à Oshawa.
Enfin, dans le secteur de l’automobile, Dianne Craig occupe le poste de présidente-directrice générale de Ford Canada.
Ce sont toutes des femmes fortes et talentueuses. Elles sont la preuve que le secteur canadien des transports est en pleine évolution et que des femmes figurent en effet parmi ses dirigeants.
Toutefois, le secteur des transports ici est encore dominé par les hommes, tant en gestion qu’en travail manuel, comparativement à bien d’autres domaines.
Et je suis déterminée à changer la donne.
Dans un sondage mené en 2012, la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique, l’APEC, s’est penchée sur la participation des femmes à la population active en général et à la population active du secteur des transports des États membres de l’APEC.
Le taux de participation moyen des femmes aux populations actives canadienne et américaine variait de 50 à 73 pour cent.
Cependant, lorsque les analystes se sont penchés sur le taux de participation des femmes à la population active du secteur des transports, ils ont remarqué un résultat nettement inférieur, soit environ un tiers moins élevé que dans la population active en général.
Plusieurs raisons justifient cet écart.
Cet écart peut être partiellement attribuable à la manière dont les femmes envisagent généralement la question d’une carrière en sciences et technologie.
Une recherche sur les professions aux États-Unis en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, les STIM, démontre que même si un nombre accru de femmes exercent ces professions, elles demeurent néanmoins moins nombreuses que les hommes, dans des proportions de trois pour un.
En outre, plus de la moitié des Américaines qui choisissent des professions dans le domaine des STIM changent de branche au milieu de leur carrière.
Pendant de nombreuses années, bon nombre de travailleurs du milieu des transports étaient embauchés pour leur force physique; pensez aux débardeurs, aux équipes sur les chemins de fer et aux camionneurs.
Ensuite, il convient de se demander si les employés du secteur des transports, ainsi que ceux de nombreuses autres sphères d’activité, désirent devenir des leaders ou sont encouragés à le faire dans leur domaine.
Voilà pourquoi les femmes leaders doivent inciter plus de femmes à tenir ce genre de rôle. En fait, c’est notre devoir.
L’entrepreneur américain Jules Pieri tient les propos suivants : « Nos filles excellent à l’école, au soccer et dans les débats avec leurs frères durant les repas. Pourtant, en vérité, les affaires ne sont pas encore vraiment mixtes. » [traduction]
Et cette situation se reflète dans de nombreux champs d’activités. Personne n’en ressort gagnant, ni les femmes ni le pays.
Toutefois, dans le domaine des transports, cette question concernant les femmes rappelle celle de la poule et de l’œuf.
Comment pouvons-nous attirer davantage de femmes dans un secteur sans modèles? Comment pouvons-nous avoir davantage de modèles sans attirer de femmes dans le milieu?
C’est ce dont je veux parler aujourd’hui.
Nos grands objectifs en matière de transport
Comme la mondialisation accroît la demande pour les ressources naturelles du Canada – et nous en avons beaucoup –, le transport jouera un rôle encore plus important dans leur acheminement vers les marchés mondiaux.
Comme vous le savez sans doute, bon nombre de nos initiatives de transport sont liées à la chaîne d’approvisionnement mondiale qui s’étend, non seulement au-delà de cette région, mais également bien au-delà de ce continent.
Nous sommes conscients des fluctuations sur les marchés mondiaux à court terme, mais notre plan vise à bâtir une prospérité à long terme. Pour y arriver, nous devons regarder en avant, d’un œil attentif.
C’est la raison pour laquelle notre gouvernement a appuyé plusieurs initiatives de transport importantes au cours des dernières années.
En voici quelques exemples :
- nous avons investi 1,4 milliard de dollars dans des projets de transport liés à notre Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique;
- nous entreprenons la construction du passage international de la rivière Détroit à Windsor pour faire face à la croissance des échanges commerciaux et de la circulation au passage frontalier commercial le plus achalandé du Canada et des États-Unis;
- nous élaborons notre système de sécurité de classe mondiale pour les navires-citernes afin de transporter de façon responsable nos ressources naturelles tout en protégeant nos milieux marins;
- nous nous sommes engagés à investir dans l’infrastructure publique au cours des dix prochaines années. Nous avons, par exemple, mis sur pied le nouveau Plan Chantiers Canada, de 53 milliards de dollars, qui est le plus important plan fédéral en matière d’infrastructure de l’histoire du Canada.
Si ces initiatives sont cruciales pour créer des emplois, favoriser la croissance et soutenir les collectivités, elles sont aussi essentielles pour établir des liens entre les Canadiens et avec les marchés mondiaux.
Le changement dans le secteur des transports : investir dans les compétences et la formation
Il ne faut toutefois pas oublier une autre forme d’investissement, celle que l’on fait dans les ressources humaines. Il s’agit des hommes et des femmes de première ligne dans le monde des transports.
Que ce soit sur le plan maritime, ferroviaire, aérien ou routier, le transport est un secteur d’activité concret. De vastes réseaux doivent être établis pour veiller à la circulation de grands volumes de personnes et de marchandises, laquelle est souvent effectuée au moyen de larges véhicules et navires.
Comme les autres domaines où le travail physique et la force étaient exigés, le secteur des transports a été dominé par les hommes. Mais, les choses changent de nos jours.
Les professionnels qualifiés font dorénavant partie de la main-d’œuvre la plus demandée en transports, et ils sont de plus en plus appelés à posséder les capacités pour travailler avec de nombreuses nouvelles technologies.
Le domaine est davantage axé sur le service et les compétences en commerce et en affaires.
Parallèlement, le milieu des transports est confronté à un défi commun à de nombreux secteurs : une grande partie de sa main-d’œuvre actuelle part à la retraite.
Les Baby Boomers tirent leur révérence.
Les jeunes sur lesquels nous comptons aujourd’hui pour reconstituer la main-d’œuvre accordent une grande importance à la conciliation entre le travail et la vie personnelle, et particulièrement les femmes.
Par conséquent, les attentes doivent s’adapter à cette nouvelle réalité dans le domaine que je dirige comme ministre des Transports.
Comme dans les téléréalités, le monde des transports subit une transformation extrême.
Aujourd’hui, le secteur des transports est à l’écoute des jeunes, des établissements d’enseignement et bien évidemment, des femmes.
Il tente de se faire valoir à titre de milieu innovateur qui offre de multiples possibilités d’emplois intéressantes.
En même temps, la formation et le recrutement en transports évoluent afin de refléter la demande croissante pour des travailleurs dont les valeurs reposent davantage sur la formation et les compétences que sur le sexe ou la force physique.
On ne veut pas dire pour autant que la force physique n’est pas importante, car au contraire, elle l’est encore. Nous devons toutefois nous concentrer davantage sur le perfectionnement et le maintien en poste d’un groupe diversifié de professionnels qualifiés permanents pour constituer la main‑d’œuvre future.
Ainsi, les femmes et les hommes qui veulent faire carrière dans le secteur des transports doivent acquérir les compétences nécessaires pour y parvenir.
Cela dit, il faut bâtir une main-d’œuvre différente. L’évolution rapide de la technologie en transports amène aussi les gouvernements intelligents à soutenir des projets qui améliorent la sécurité, l’efficacité et la fiabilité des réseaux de transport.
Ici, au Canada, de tels projets incluent :
- les initiatives de transport propres : il s’agit notamment de technologies qui aident à gérer la circulation aux grands ports en synchronisant l’arrivée des porte-conteneurs et des camions.
- les corridors et passages frontaliers intelligents : ils améliorent le transport des marchandises en utilisant la technologie pour intégrer différents modes de transport, les réseaux utilisés et les ressources qui dirigent nos divers corridors de commerce.
- le Plan d’action Par-delà la frontière : il s’agit de concevoir la technologie pour évaluer les temps d’attente aux postes frontaliers canado-américains afin de réduire les contretemps et les émissions et d’améliorer la sûreté.
- le système d’information sur la météo routière : il s’agit d’utiliser des capteurs le long des autoroutes nationales pour surveiller les conditions météorologiques afin de contribuer à l’entretien des routes et d’améliorer la sécurité routière.
Une formation et des compétences plus spécialisées sont nécessaires dans le cadre de ces projets, et ceux-ci ont peu ou pas de lien avec la force physique ou le sexe.
Autrement dit, les femmes doivent postuler.
Les femmes dans le secteur des transports et la chaîne d’approvisionnement
J’ai participé récemment à une table ronde du Van Horne Institute à Calgary qui mène une recherche sur le rôle des femmes dans la chaîne d’approvisionnement.
Comme cet organisme a souligné, il ne s’agit pas tant d’un enjeu concernant les femmes, mais plutôt d’une question de talents. Les femmes doivent penser à utiliser leurs talents dans le secteur des transports qui en a grandement besoin.
Le Canada est confronté à une grave pénurie de travailleurs qualifiés dans certaines professions qui appuient le transport.
Étant donné que certaines régions, comme l’Alberta, connaîtront une pénurie encore plus importante au cours de la prochaine décennie, les femmes représentent une ressource inexploitée.
De nombreuses femmes possèdent de solides aptitudes en collaboration, créativité et résolution de problèmes. Ces compétences peuvent s’avérer utiles pour gérer les problèmes qui peuvent survenir entre les nombreux intervenants de nos chaînes d’approvisionnement dans le secteur des transports.
Pour de nombreux emplois, l’action se déroule toutefois à l’extérieur des bureaux, que ce soit sur les quais, dans les aéroports ou dans les réseaux routier et ferroviaire.
J’ai eu l’occasion de voir le travail que les femmes accomplissent sur le terrain.
Elles sont une source d’inspiration.
Le Centre de formation Waterfront de la British Columbia Maritime Employers Association, qui est situé à Vancouver, permet par exemple aux travailleurs portuaires d’acquérir de nouvelles compétences pour répondre aux besoins en évolution du travail au port.
Ses diplômés, femmes et hommes provenant de différents milieux, apprennent à mettre à profit la nouvelle technologie afin de faire de la côte ouest du Canada une destination que les expéditeurs internationaux privilégient.
Grâce à ce Centre, les travailleurs acquièrent non seulement les compétences pertinentes, mais ils constatent également les besoins en matière de sécurité et d’inclusion afin que tous les employés reconnaissent qu’ils ont un rôle à jouer dans les installations de transport.
Le besoin que des femmes occupent des postes de cadres et de dirigeants dans le secteur des transports
Puisque j’ai commencé en parlant de mon rôle en tant que ministre des Transports, j’aimerais, avant de conclure, prononcer quelques mots sur le besoin de voir des femmes accéder à des postes de cadres et de dirigeants dans le domaine des transports.
Une étude réalisée par Aaron Dhir, un professeur à la faculté de droit d’Osgoode Hall, qui portait sur la présence des femmes dans les conseils d’administration a été mentionnée récemment dans le magazine Harvard Business Review.
La recherche de monsieur Dhir a révélé plusieurs différences dans la manière dont les femmes siégeant aux conseils d’administration travaillent comparativement aux hommes.
Durant son étude, il a constaté que:
- les femmes présentaient des perspectives et des expériences différentes;
- les femmes étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d’examiner un dossier de façon approfondie et de poser des questions supplémentaires;
- les femmes n’aimaient pas prendre des décisions qu’elles ne comprenaient pas parfaitement;
- les femmes faisaient souvent preuve de différents styles de mobilisation en demandant les opinions d’autrui et en incitant leurs collègues à prendre part aux discussions.
Surprenant? Pas pour moi. J’en ai fait l’expérience, comme toutes les femmes dans cette salle qui jouent un rôle de leader.
J’ai bon espoir que de plus en plus de conseils d’administration se rendront à l’évidence et adopteront cette idée.
Vous savez ce qui m’agace le plus? On me demande encore régulièrement comment la mère de deux jeunes garçons trouve le temps de faire ce que je fais. Pour moi, la question ne se pose pas. Nous faisons ce que nous faisons parce que nous le pouvons.
Je m’adresse ici aux dirigeants de la gent masculine qui supposent que les femmes très talentueuses qu’ils côtoient ne voudraient de promotion parce qu’elles ont des enfants; ou encore qu’elles ne voudraient pas recevoir un salaire équivalent à celui versé à des candidats masculins; ou pire encore qu’elles accepteraient un salaire moindre.
Je vous conseille d’arrêter de faire des suppositions et de poser directement la question aux femmes concernées. Vous ne le regretterez jamais.
Nous désirons faire de l’équilibre entre les sexes aux conseils d’administration une priorité, et nous assurer qu’un nombre égal de candidats et de candidates qualifiés sont pris en considération.
Car même si les femmes représentaient environ la moitié de la population active au Canada en 2013, elles occupaient seulement 16 pour cent des sièges aux conseils d’administration des 500 entreprises canadiennes figurant au palmarès du Financial Post (FP-500).
Pour tenir compte de cet écart entre la main-d’œuvre et la direction, notre gouvernement a mis sur pied en 2013 un conseil consultatif pour promouvoir la présence des femmes aux conseils d’administration.
Comme je dois nommer des membres qui siègent à plus de 50 conseils d’administration dans le cadre du portefeuille des Transports, j’ai bien entendu respecté cette directive.
Cette année-là, j’ai demandé aux présidents de tous les conseils d’administration de mon portefeuille d’être bien au fait de cette initiative et de prendre en considération les candidates qualifiées lorsqu’ils soumettaient des candidatures à mon examen.
Nous prenons bien entendu d’autres mesures.
En juillet dernier, Transports Canada a tenu à Halifax la première table ronde sur les femmes dans le milieu des transports, ce qui a permis de rassembler les dirigeantes des secteurs public et privé des transports.
Nous participons également au groupe de travail « les femmes dans le domaine des transports » de l’APEC afin de promouvoir le rôle des femmes dans cet environnement.
En outre, nous nous sommes adressés à la section de Toronto du regroupement « Women in Transportation International » pour mener une étude en vue de recueillir des renseignements sur la participation des femmes à la main-d’œuvre du secteur canadien des transports.
Conclusion
Dans un pays aussi grand que le Canada, les transports demeureront toujours un facteur important et nous aurons besoin de travailleurs talentueux pour les exploiter et les gérer.
Ces travailleurs – et j’invite encore une fois les femmes à convoiter ces postes – contribuent à l’établissement de liens entre les Canadiens et avec les marchés mondiaux et ils constituent une main-d’œuvre qui stimulera notre économie future.
Je suis convaincue que nous avons le bassin de travailleurs pour atteindre cet objectif. Et je suis certaine qu’ils vont y arriver non pas en fonction de leur sexe, mais bien grâce à leurs compétences et à leur dévouement.
J’espère que des réflexions comme celles d’aujourd’hui aideront à enrichir ce bassin de travailleurs.
Je vous remercie de m’avoir invitée pour parler du soutien que nous pouvons offrir à toutes ces personnes déterminées, femmes et hommes, et ainsi, aider le secteur des transports à forger le brillant avenir du Canada.
Merci.