Archivé - Le défi qui nous attend au G-7

Le 26 mai 2015 – Ottawa (Ontario)

Le commentaire suivant du ministre des Finances, Joe Oliver, est paru dans l’édition d’aujourd’hui du quotidien National Post :

Je rencontrerai cette semaine mes collègues ministres des Finances du G-7 à Dresde, en Allemagne, pour discuter des enjeux liés à l’économie mondiale. Nous nous réunissons à un moment crucial. Il y a quelques années seulement, nous avons été confrontés à la Grande Récession – le pire ralentissement économique depuis les années 1930.

Cette récession a entraîné dans son sillage l’une des reprises économiques les plus faibles que nous ayons vécues. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que la croissance mondiale s’établira à 3,5 % cette année, soit un taux à peine supérieur à celui de 3,4 % enregistré en 2014. La faible croissance mondiale que nous avons observée s’est avérée décevante et inégale.

La croissance dans la zone euro s’est améliorée récemment, mais elle demeure empreinte d’incertitude. Le FMI parle de « nouvelle médiocrité ». La croissance spectaculaire qui était observée jusqu’à récemment en Chine ralentit, et même si le Japon est sorti de la récession, il peine toujours à trouver son élan. Les conflits géopolitiques – en Ukraine, en Iraq, en Syrie et ailleurs – accentuent les risques de détérioration, tandis que la crise financière en Grèce n’est toujours pas réglée.

Pour le bien-être de nos citoyens et des générations futures, nous devons unir nos forces pour relever les défis, créer des emplois et favoriser la croissance. Nous devons en faire notre grande priorité au sein du G-7.

Cette semaine, j’entends insister pour que le G-7 respecte les mesures qu’il a promis de mettre en œuvre, particulièrement le Plan d’action de Brisbane élaboré dans le cadre du sommet du G-20 l’an dernier. Ce plan a comme élément fondamental l’objectif de « deux sur cinq » : relever le PIB collectif d’au moins 2,1 % au-dessus de la trajectoire prévue par les projections actuelles au cours des cinq prochaines années, ce qui ajouterait deux billions de dollars à la valeur de l’économie mondiale. Pour atteindre ce but, tous les membres du G-20 ont présenté des stratégies de croissance détaillées indiquant le cheminement vers l’atteinte de leurs cibles.

Nous connaissons tous la voie globale qui mène à la prospérité – il faut répondre à la nécessité d’apporter des réformes structurelles fondamentales, coordonner de façon appropriée les politiques budgétaires et monétaires, et exercer une saine gestion des finances publiques, grâce à l’adoption d’un plan crédible vers le rétablissement de l’équilibre budgétaire. Cette stratégie nous permettra de favoriser la confiance des investisseurs et des consommateurs et de stimuler les investissements qui génèrent une croissance viable.

Je suis d’avis que l’exemple du Canada peut inspirer les autres pays à accomplir ce qui est nécessaire : mettre l’accent sur l’emploi et la croissance, réduire les impôts et les taxes pour les particuliers et les entreprises, freiner les dépenses publiques structurelles, augmenter de façon responsable les fonds alloués aux services sociaux essentiels, investir dans l’infrastructure et rétablir l’équilibre budgétaire. Ce faisant, nous répondrons à l’appel du FMI visant à faire de l’année 2015 une année d’action.

Le renforcement de la reprise mondiale demeure notre préoccupation immédiate. C’est précisément la tâche à laquelle je consacrerai mes efforts avec mes collègues de la scène internationale cette semaine.

Melissa Lantsman
Directrice des communications
Cabinet du ministre des Finances
613-369-5696

David Barnabe
Relations avec les médias
Ministère des Finances
613-369-4000

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