Notes d'allocution
Guy Berthiaume, Bibliothécaire et archiviste du Canada
Discours prononcé lors du Canadian Library Association National Conference and Tradeshow
Ottawa, ON
Le 4 juin 2015
Ce discours fut prononcé en anglais. Ce texte en est une traduction.
Merci de m’avoir invité à prononcer le discours liminaire de votre conférence.
Ma présence ici aujourd’hui est à la fois un grand honneur et un réel plaisir.
Elle est également des plus opportunes.
Au XXIe siècle, en qualité d’organisations chargées de préserver notre mémoire collective, nous sommes confrontés à plusieurs défis cruciaux.
L’évolution de la technologie, l’utilisation de l’information, le nombre et l’envergure des demandes des clients et le rôle des bibliothèques.
Ces phénomènes ont radicalement changé tout ce que nous faisons et la façon dont nous le faisons.
Ils sont aussi les moteurs principaux de notre avenir, et notre aptitude à nous y adapter déterminera notre succès.
Nous aurons besoin de nouveaux modèles et de nouvelles méthodes de travail.
J’ai hâte d’en partager certains avec vous aujourd’hui.
Le fait de me trouver parmi tant de bibliothécaires me rassure.
Après avoir passé cinq ans à la barre à Bibliothèque et Archives nationales du Québec, j’ai accepté de prendre en main les rênes de Bibliothèque et Archives Canada en juin l’année dernière.
Un changement d’emploi nous incite à repenser nos approches et à réévaluer nos habitudes et façons de faire.
Le besoin de se réinventer et de remanier sa vision du monde fait partie de tout nouveau poste.
J’en sais quelque chose, car il s’agit de mon quatorzième emploi!
Les bibliothèques sont pareilles. Elles se doivent de se réinventer dans notre monde numérique.
L’obligation de conserver notre pertinence, tant pour nos clients que pour nos intervenants, nous contraint à affronter nos défis et à regarder d’un œil critique les domaines qui réclament une attention urgente.
C’est le genre de travail que nous entreprenons à BAC et je suis persuadé que le fait de partager avec vous les leçons que nous avons tirées de cet exercice nous profitera à tous.
Nos clients compris.
À BAC, nous sommes fort conscients de l’impact profond qu’ont nos décisions sur votre travail et sur l’avenir des bibliothèques au Canada.
Revenons quelques instants en arrière.
BAC est né d’une conversation.
Entre un bibliothécaire et un archiviste.
L’ancien bibliothécaire national Roch Carrier et l’ancien archiviste national Ian Wilson.
Ils avaient compris que le Web avait irrévocablement changé la façon dont le monde utilisait l’information et sa définition du savoir.
Ian Wilson avait peut-être ramassé une carte – où fallait-il la mettre? Une bibliothèque ou une archive?
Et Roch Carrier avait peut-être sorti un rouleau de film de sa poche – bibliothèque ou archive? Qui sait?
Une idée lumineuse est née de cette conversation.
Ils ont commencé à envisager une organisation qui regrouperait la Bibliothèque nationale et les Archives nationales et qui rassemblerait des livres, images, œuvres artistiques, textes, enregistrements sonores et objets en collection unique et facilement accessible.
Ils ont créé une nouvelle expression pour élargir la portée de ce qu’ils collectionneraient, préserveraient et partageraient : « patrimoine documentaire ».
Et ils ont démarré les travaux visant à créer une nouvelle organisation, dont la raison d’être est de préserver la mémoire collective du Canada dans toutes ses dimensions.
C’est ainsi que Bibliothèque et Archives Canada vit le jour en 2004.
La fusion de ces deux organisations fut une initiative des plus ambitieuses.
Voire révolutionnaire.
Bon nombre d’autres pays ont tenté de fusionner leur bibliothèque nationale et leurs archives nationales, en vain. Notamment les Pays-Bas, la Belgique et la Nouvelle-Zélande.
Mais ici, au Canada, ce fut un succès.
En rassemblant les collections des Archives nationales et celles de la Bibliothèque nationale, BAC a réussi à étayer de documents toute la complexité et toute la diversité de l’expérience canadienne.
Et le monde numérique nous a permis d’élargir cette vision.
En quelques années seulement, nous avons publié en ligne des millions de pages de documents, de photographies, de cartes, de portraits, de dossiers et d’autres types de renseignements pour que les Canadiens puissent facilement les consulter.
Nous sommes devenus l’un des sites Web les plus populaires du gouvernement du Canada et nous enregistrons une moyenne de 1,8 million de visites par mois.
Notre site Flickr vient d’atteindre le chiffre record de six millions de visiteurs.
Nous avons notre propre chaîne à YouTube et l’année dernière, nous avons enregistré notre premier succès viral avec une rare bande d’actualités de la Série mondiale de 1919, découverte à l’origine dans une cache de films enfouie dans le pergélisol du Yukon.
Nous avons établi des partenariats fructueux avec d’autres bibliothèques, archives et musées, ainsi qu’avec le secteur privé.
Et nos archivistes et bibliothécaires continuent à acquérir et à préserver les annales du passé et à consigner le bilan en pleine évolution de notre époque actuelle.
Bien que cela ne soit pas évident, l’essence de notre mandat n’a pas changé au fil des ans.
Il consiste à :
- préserver le patrimoine documentaire du Canada pour les générations actuelles et futures et
- être la mémoire permanente de l’administration fédérale et de ses institutions.
Or, le monde dans lequel nous évoluons a considérablement changé.
Mentionnons, par exemple, la situation de l’édition numérique au Canada.
BookNet a mené un sondage auprès de plus de 70 éditeurs en 2014 et a constaté que 93 pour cent des éditeurs canadiens sortent actuellement des livres électroniques, et que 88 pour cent de ces livres enregistrent des ventes réelles.
Un tiers des éditeurs ont rendu 75 pour cent ou plus de leur collection accessible par voie numérique.
Environ un quart de tous les éditeurs développent des applis pour appareils mobiles.
Il n’y a pas de doute que ces changements ont une incidence sur le monde des bibliothèques.
Et il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg, un domaine restreint qui a vécu un changement de cap important.
Lorsqu’on fait le compte, les défis sont énormes.
Peu après mon arrivée à BAC, j’ai présenté quatre engagements qui, de mon avis, aideraient une organisation de mémoire collective comme la nôtre à relever les défis auxquels elle est confrontée.
J’ai discuté de ces engagements l’année dernière avec le comité de direction de l’Association canadienne des bibliothèques, ou l’ACB, qui les a favorablement accueillis.
Ces quatre engagements permettent de s’assurer que BAC deviendra une institution
- qui est résolument au service de ses clients,
- qui, grâce à la qualité de tout son personnel, est à l’avant-garde de l’archivistique, de la bibliothéconomie et des nouvelles technologies,
- qui est proactive et inscrite dans des réseaux nationaux et internationaux, en position d’écoute et de respect,
- qui est dotée d’un profil public plus affirmé.
Je prône ces engagements depuis un an auprès des intervenants, de notre personnel et de la communauté patrimoniale élargie.
Ces discussions m’ont persuadé que nous sommes sur la bonne voie et que les changements que nous mettons en œuvre à BAC sont les bons.
De mon avis, un des rôles essentiels de BAC consiste à être un catalyseur pour d’autres organisations culturelles et institutions de mémoire.
À titre d’exemple, nous sommes bien placés pour fournir une infrastructure qui répond aux besoins des bibliothèques.
Vous le savez certainement, nous avons entamé un dialogue étroit avec la communauté des bibliothèques pour déterminer la marche à suivre pour remplacer AMICUS et le Catalogue collectif.
L’Association canadienne des bibliothèques a apporté une contribution de taille à ces discussions.
Nous vous avons écouté attentivement : vous souhaitez que le Catalogue collectif et AMICUS soient librement accessibles à toutes les bibliothèques canadiennes, en particulier celles de taille réduite.
C’est la raison pour laquelle nous développons un modèle du Catalogue collectif dont les frais seront minimes.
En fait, la question de l’aide financière pour nos petites bibliothèques est au cœur de nos négociations avec OCLC.
Deux autres questions ont été soulevées dans nos discussions avec l’ACB et d’autres intervenants. La première est celle de l’octroi de licences et de la titularité. La deuxième concerne le Patriot Act.
En ce qui concerne la première question, je tiens à vous rassurer que BAC s’engage à certifier que les renseignements actuellement renfermés dans AMICUS demeurent un bien public auquel tous les Canadiens peuvent accéder.
En ce qui concerne le Patriot Act, notre stratégie d’atténuation consistera à réduire au minimum la quantité de renseignements personnels saisis dans le système OCLC.
Nous espérons que Travaux publics et Services gouvernementaux Canada signera le contrat cet été.
Je sais que vos membres ont porté un vif intérêt aux recommandations de la Société royale du Canada, qui ont paru dans son rapport de l’année dernière.
Le rapport en question exposait quelque 70 recommandations, ce qui devrait vous donner une bonne idée de la complexité des questions auxquelles les bibliothèques, archives et autres institutions similaires sont confrontées.
Six des recommandations visaient uniquement BAC.
J’estime que les quatre engagements que j’ai cités antérieurement tranchent certaines de ces recommandations, en particulier
- la recommandation no 2 d’élargir la participation aux travaux entrepris par les associations professionnelles,
- la recommandation no 3 d’améliorer le moral du personnel de BAC et
- la recommandation no 5 d’accroître la présence de BAC dans la communauté bibliothécaire et archivistique internationale.
Le rapport proposait aussi que BAC rédige un plan stratégique quinquennal en collaboration avec nos partenaires et intervenants.
Nous nous sommes engagés à élaborer notre plan triennal pour la période de 2016 à 2019 en étroite consultation avec notre personnel, nos clients et nos intervenants.
Le processus de consultation a déjà commencé : nous avons animé une assemblée publique avec nos utilisateurs universitaires clés le 1er juin.
La discussion de notre plan avec notre Forum des milieux intéressés est prévue pour l’automne et j’aspire à prendre connaissance des réflexions, aperçus et suggestions de l’ACB alors que nous entamons cette collaboration.
Vous le savez certainement, nous avons lancé le Forum des milieux intéressés l’année dernière avec douze de nos partenaires les plus importants. Il s’agit d’un forum auquel l’ACB participe activement.
Cette approche collaborative de la planification de notre avenir m’enthousiasme, car elle fait écho à ma philosophie personnelle qui est de permettre à nos clients et aux intervenants qui les représentent de décider de la voie que BAC empruntera pour répondre à leurs besoins.
La quatrième recommandation de la Société royale est que BAC fournisse un plus grand effort pour harmoniser ses deux cultures dominantes : la bibliothèque et les archives.
Je suis résolu à respecter la nature distincte de ces deux cultures professionnelles et je suis persuadé qu’elles sont capables de travailler en commun de façon à se compléter l’une l’autre.
Je sais que notre nouveau chef de l’exploitation, Normand Charbonneau, partage cette vision qui est au cœur de toutes les activités entreprises à BAC.
Et enfin, la sixième recommandation nous encourage à maintenir un dialogue permanent avec les décideurs du gouvernement du Canada afin de réaliser notre mandat.
Nous avons déjà fait quelques pas de géant dans ce domaine, en particulier dans le cadre de nos travaux récents sur le gouvernement ouvert : nous avons rendu accessibles une dizaine de millions de pages de documents de l’État aux fins de consultation par le public et nous avons créé les conditions nécessaires pour la désignation par défaut d’accessibilité aux fins de consultation des documents arrivant à BAC.
En donnant rapidement suite aux recommandations de la Société royale et à d’autres rapports publiés l’année dernière, nous avons aussi amorcé le long processus de restauration de notre crédibilité auprès de nos partenaires, de nos clients, des médias et du grand public canadien.
BAC met tout en œuvre pour se transformer en organisation qui répond aux préoccupations soulevées par les bibliothèques, archives et autres institutions de mémoire à l’échelon national.
Une organisation qui est à la fois consciente de ses clients et motivée par l’accessibilité.
Ces deux moteurs sous-tendent la nouvelle stratégie numérique de BAC, qui vise à munir nos clients des outils numériques pour découvrir leur patrimoine.
Notre but consiste à gérer notre fonds documentaire, qu’il soit analogique ou numérique, de façon à en faciliter la découverte et la consultation.
Et ce, à toutes les étapes du processus, depuis l’évaluation d’acquisitions éventuelles à la préservation, et bien entendu, enfin à l’accessibilité.
Par ailleurs, la stratégie favorise une culture qui pense en numérique, fait le meilleur usage possible des données et est axée sur les besoins des clients et des partenaires.
Maintenant que BAC s’est doté de sa propre stratégie numérique, je tiens à porter mon attention sur l’élaboration avec nos intervenants d’une stratégie nationale de numérisation du patrimoine.
À notre dernière réunion du 28 avril, nous nous sommes penchés sur quelques modèles internationaux. Je vous en présente deux qui ne manqueront pas de susciter votre intérêt.
Le programme national pour la préservation du patrimoine papier des Pays-Bas, appelé Metamorfoze, a établi comme objectif la numérisation, d’ici 2018, de 90 pour cent de la totalité des livres, magazines et journaux pertinents publiés aux Pays-Bas avant 1940.
En Suède, les archives nationales ont établi Digisam, un secrétariat pour la numérisation du patrimoine culturel.
Digisam a élaboré des lignes directrices à l’intention du gouvernement et du secteur privé de la Suède et exerce la fonction de secrétariat pour la numérisation, la préservation numérique et l’accessibilité numérique.
Le rapport récent du Conseil des académies canadiennes a clairement indiqué que même si le Canada était autrefois à la tête du peloton en matière de numérisation, nous sommes maintenant à la traîne en tant que pays.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais être à la traîne n’est pas ma position de choix.
Je suis donc impatient de poursuivre les discussions de la marche à suivre et des moyens dont nous disposons pour faire connaître le contenu d’intérêt pour les Canadiens, veiller à ce qu’il soit repérable et en faciliter l’accessibilité.
Vu que notre rencontre se déroule à Ottawa, je tiens à vous parler de l’un des quatre engagements que j’ai mentionnés antérieurement, c’est-à-dire l’engagement pris envers la dotation de BAC d’un profil public plus affirmé.
Les programmes à l’intention du public, mis au point en association avec des bibliothèques, archives, musées et universités, contribuent grandement à la promotion de la culture canadienne et du rôle que les organisations de mémoire y jouent.
Certains d’entre vous se souviendront peut-être de l’époque à laquelle le 395, rue Wellington exerçait une présence dynamique au cœur d’Ottawa.
J’ai l’intention de lui redonner ce lustre.
Nous connaissons déjà un succès modeste.
Nous avons invité David Ferriero, l’archiviste national des États-Unis, et David Fricker, le directeur général des archives nationales de l’Australie, dans le cadre d’une série de conférences publiques.
Notre prochain conférencier est l’un des bibliothécaires les plus célèbres au monde, Robert Darnton de l’Université Harvard. Bob est le père de Digital Public Library of America (la bibliothèque publique numérique d’Amérique) et, le 7 octobre, il présentera une conférence intitulée Libraries, Books, and the Digital Future (Les bibliothèques, les livres et l’avenir numérique).
Nous avons établi un partenariat avec le Musée des sciences et de la technologie pour réaliser une exposition conjointe sur l’expédition de Franklin, présentée dans le hall d’entrée du 395, rue Wellington. Le foyer est actuellement occupé par l’exposition Volte-Face, réalisée par notre propre personnel.
L’exposition présente des portraits intrigants de personnalités canadiennes remarquables, dont Joni Mitchell, Jacques Plante et Louis Riel. Cette exposition mérite une visite.
En fait, nous avons prévu toute une série d’expositions jusqu’en octobre 2016.
J’ai hâte de les visiter toutes, car elles présenteront notre collection de bandes dessinées, l’histoire de la robotique, notre collection du patrimoine des Métis et un hommage à notre passe-temps national, le hockey – pas la politique!
Nous avons aussi organisé une année bien remplie de prêts à d’autres organisations dans le but de rehausser la visibilité de BAC auprès d’un plus grand public et de faire valoir la valeur et l’envergure de nos collections.
Pour revenir sur les rapports qui nous visaient l’année dernière, je suis d’avis qu’ils nous ont incités à repenser notre façon de faire dans les domaines problématiques et à réfléchir aux moyens dont nous disposons pour résoudre des problèmes.
Alors que nous entamons une période d’auto-examen critique, il y a lieu toutefois d’évoquer nos succès.
Voici certains des points saillants :
- Nous continuons à appuyer le Club de lecture d’été TD. Tous les ans, plus de 2000 bibliothèques partout au pays participent à ce programme en vertu duquel quelque 2 millions de livres sont lus par les enfants d’un océan à l’autre pendant l’été.
- Grâce à dépôt légal, nous continuons à acquérir des livres et publications en ligne – plus de 170 000 en 2014-2015.
- Nous venons de lancer le Portail des éditeurs, qui simplifie l’accès à la gamme de services que nous offrons à la communauté d’éditeurs.
- Notre collection de livres rares a occupé une place de premier plan sur les plateformes de médias sociaux.
- Et pour les bibliophiles dans l’auditoire, je tiens à mentionner une acquisition qui ne manquera pas de les enthousiasmer.
- Nous venons d’obtenir des textes, des vidéos, des documents sonores, des photos et des documents électroniques de la romancière et essayiste Nancy Huston, un des auteurs à succès canadiens de renommée mondiale et l’un des rares auteurs dont l’œuvre chevauche les réalités anglophone et francophone du Canada.
- Nous élargissons notre programme Thèses Canada avec les universités, en vertu duquel 425 000 thèses sont déjà librement accessibles par le portail Thèses Canada.
- Et dans le cadre de notre mandat élargi, nous entamons un dialogue avec les bibliothèques fédérales par l’entremise du Réseau stratégique des bibliothèques fédérales canadiennes et de la Bibliothèque scientifique fédérale.
Bref, grâce à des initiatives comme celles-ci et à d’autres initiatives, l’avenir est des plus prometteurs, bien qu’il soit aussi largement inconnu.
Nous effleurons à peine la panoplie de nos liaisons avec la réalité amplifiée, les humanités numériques, les mégadonnées, les marathons de programmation, les archivistes citoyens et les imprimantes tridimensionnelles.
Quel que soit l’avenir que nous réserve la technologie, le principal message que je tiens à vous communiquer aujourd’hui est celui-ci : je suis pleinement conscient de l’importance du rôle exercé par BAC au sein de la communauté des bibliothèques et je suis résolu à collaborer avec cette communauté pour développer et promouvoir l’ampleur du patrimoine publié du Canada et à le rendre accessible.
Pour conclure, permettez-moi de citer l’auteure britannique Caitlin Moran qui s’exprime sur les bibliothèques :
« Les bibliothèques jouent à la fois le rôle de sortie de secours, de bouée de sauvetage et de festival dans une collectivité.
Elles sont les cathédrales de l’esprit, les hôpitaux de l’âme et les parcs d’attractions de l’imagination. »
Je vous laisse sur ces images et je vous rappelle que je suis toujours à la recherche de nouveaux partenaires et de nouvelles suggestions sur les moyens de réaliser le mandat de BAC.
Je me réjouis à l’idée de collaborer étroitement avec la communauté des bibliothèques alors que nous nous avançons vers un avenir passionnant axé sur la collaboration.
Merci.