Varsovie (Pologne) - 9 juin 2015
  Dans le cadre du Plan d’action économique 2012, notre gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur le succès de la Stratégie commerciale mondiale de 2007 en tenant de vastes consultations auprès de gens d’affaires canadiens en vue de cerner de nouveaux marchés et de déterminer nos forces et nos possibilités. Ces consultations pancanadiennes ont notamment été faites auprès de petites et moyennes entreprises, élément essentiel de l’économie canadienne, dont elles sont la pierre angulaire. Un comité consultatif formé de dirigeants d’entreprises et de l’industrie de premier plan a été mis sur pied pour guider le processus. Ces efforts ont mené à l’élaboration du Plan d’action sur les marchés mondiaux (PAMM).
  Par le biais du PAMM, qui a été lancé en 2013, le gouvernement du Canada s’est engagé à concentrer ses efforts sur les marchés les plus prometteurs pour les entreprises canadiennes. Il y parvient grâce à une dynamique promotion des échanges commerciaux et d’une politique commerciale ambitieuse. Qui plus est, il met l’accent sur certains objectifs essentiels à l’intérieur de ces marchés. Le plan est établi en fonction des forces du Canada et permet de mettre à profit toutes les ressources diplomatiques du gouvernement du Canada pour favoriser la réussite commerciale des entreprises et investisseurs canadiens. Lorsque des entreprises canadiennes réussissent à l’étranger, tous les Canadiens profitent des emplois et des retombées qu’elles génèrent ici, au pays.
  Dans le cadre du PAMM, des plans d’accès aux marchés (PAM) triennaux sont élaborés pour chaque marché prioritaire et devraient être mis en œuvre d’ici trois ans. Ces plans, qui seront périodiquement revus et mis à jour, susciteront la mobilisation de partenariats dans l’ensemble du gouvernement fédéral et du secteur privé de façon à ce que la poursuite des intérêts commerciaux du Canada dans les marchés désignés se fasse dans le cadre d’un effort national réellement coordonné. De plus, des mesures seront prises pour tirer le meilleur parti possible de l’accès préférentiel à plus de la moitié du marché mondial dont profite le Canada grâce à l’Accord de libre-échange nord-américain et à l’accord commercial Canada-Union européenne, et pour veiller à ce que cet avantage concurrentiel sans égal profite aux travailleurs et aux entreprises de partout au Canada.
  Un conseil consultatif a également été mis sur pied relativement au Plan d’action sur les marchés mondiaux. Formé de dirigeants d’entreprises et de l’industrie ainsi que d’experts en commerce international, le conseil consultatif s’est réuni en mars 2015 dans le but de fournir au ministre du Commerce international des renseignements stratégiques, des conseils et des points de vue concrets quant à la façon de veiller à ce que le PAMM demeure pertinent en ce qui a trait aux besoins des entreprises canadiennes.
  
    
 
    
    
         La Pologne, qui est la huitième économie en importance de l’Union européenne et qui compte une population d’un peu plus de 38 millions d’habitants, est désignée comme un marché prioritaire au titre du Plan d’action sur les marchés mondiaux du Canada.
  La croissance économique positive de la Pologne au cours des dernières années a attiré l’attention du secteur privé canadien et ce pays offre encore de nombreux débouchés aux sociétés canadiennes dans un large éventail de secteurs, dont l’aérospatiale, l’éducation, les technologies de l’information et des communications, l’infrastructure, l’industrie pétrolière et gazière, les technologies durables, l’agroalimentaire et le transport. De plus, il existe également des possibilités de collaboration accrue dans des secteurs comme ceux des industries extractives, de l’énergie et des partenariats publics et privés.
  L’entrée en vigueur de l’accord commercial Canada-UE augmentera considérablement ces possibilités en entraînant l’élimination ou la diminution des droits de douane perçus sur les exportations canadiennes, en permettant aux entreprises canadiennes d’avoir accès aux processus d’approvisionnement du gouvernement polonais et en permettant aux fournisseurs de services canadiens de compétitionner sur un pied d’égalité avec les fournisseurs de services polonais.