Sommaire des notes : table ronde du secteur des spectacles sur scène en anglais

L’objectif du sommaire des notes est de consigner les principales conclusions découlant de la table ronde du secteur des spectacles sur scène en anglais, qui a eu lieu le 2 septembre 2020. Cette table ronde sectorielle était composée d’environ 15 participants de groupes et d’associations de premier plan du secteur représentant différentes disciplines, régions et communautés d’identités intersectionnelles. Les objectifs de la table ronde sont les suivants :

• Veiller à ce que les divers intervenants représentant différents secteurs et industries soient entendus et aient l’occasion d’exprimer leurs points de vue et idées.
• Comprendre les répercussions concrètes de la pandémie de COVID-19 sur les secteurs et les organisations.
• Tenir des discussions constructives en vue de contribuer à la détermination de mesures possibles qui pourraient permettre d’accélérer la relance.
• Établir une compréhension commune des types de mesures de soutien requises ainsi que du rôle du gouvernement ou des gouvernements en la matière.

Au début de la table ronde, les représentants ont fait part de leur expérience générale quant à la façon dont la pandémie de COVID-19 a touché leurs secteurs et leurs organisations. L’introduction a été suivie de trois segments portant sur le cadre de relance :

1. Résilience et durabilité;
2. Diversité et inclusion;
3. Durabilité environnementale.

Résilience et durabilité

Afin de stimuler les discussions lors du premier segment, on a posé la question suivante aux participants : De quoi les organisations auraient-elles besoin pour évoluer vers un modèle d’affaires plus durable pouvant être adapté afin d’être en mesure de faire face à des situations semblables à l’avenir? Voici certaines des idées et conclusions clés :

• Soutien du revenu (p. ex. revenu de base garanti pour tous).
• Programmes et politiques qui s’adressent à la communauté des arts d’une façon plus globale, soit à l’échelle des secteurs et des administrations, y compris les secteurs de la musique sur scène et de la comédie, qui sont souvent inadmissibles aux programmes de financement fédéraux.
• Réévaluation des suppositions sur lesquelles on s’appuie lorsqu’il s’agit des mesures de soutien destinées au secteur des arts afin de s’assurer qu’elles sont toujours valides à mesure que nous avançons dans un contexte différent; par exemple la distinction entre les organismes à but lucratif et sans but lucratif ou entre les employés et les travailleurs contractuels.
• Crédit d’impôt pour la main-d’œuvre, ou une mesure équivalente, applicable aux organismes sans but lucratif (actuellement, le crédit d’impôt pour la main-d’œuvre ne s’applique qu’aux organismes à but lucratif).
• Soutien pour l’établissement d’une présence numérique.
• Amélioration de l’accès à Internet lorsque cet accès est limité.
• Aménagement d’infrastructures là où il en manque, par exemple des espaces de spectacle dans les régions nordiques et éloignées.
• Correction des inégalités économiques dans le secteur et dans le système de financement, notamment la modicité des salaires des artistes et des travailleurs culturels et le sous-financement de certaines activités et organisations par rapport à d’autres.

Diversité et inclusion

Afin de stimuler les discussions lors du deuxième segment, on a posé la question suivante aux participants : Quelles possibilités liées à la diversité et à l’inclusion pourraient être mises à profit dans le cadre des circonstances actuelles de manière à entraîner un changement positif? Voici certaines des idées et conclusions clés :

• Mesures de soutien à l’intention des organismes pour leur permettre de renforcer leurs capacités en matière de lutte contre le racisme et l’oppression.
• Collecte de données démographiques pour avoir une idée précise de la situation du secteur en ce qui a trait à la diversité, à l’inclusion et au racisme systémique.
• Possibilités pour des représentants de différents groupes aspirant à l’équité de faire partie des conseils d’administration des associations et des organisations de l’industrie; par exemple, grâce à un mécanisme qui encourage la diversification des conseils d’administration.
• Amélioration du maintien en poste des personnes aux talents diversifiés et création de milieux de travail accueillants pour les artistes racisés et les travailleurs culturels dans les organisations traditionnelles.
• Initiatives visant à lutter contre l’oppression et le racisme qui aident les personnes et les organisations œuvrant au sein du secteur à apporter des changements justes et équitables, par exemple, une formation sur la lutte contre le racisme et l’oppression pour les organisations.
• Redistribution plus équitable du financement existant de sorte que les organisations plus petites ou plus récentes ne soient pas constamment sous-financées par rapport aux clients traditionnels.

Durabilité de l’environnement

Afin de stimuler les discussions lors du troisième segment, on a posé la question suivante aux participants : Quelles possibilités liées à la durabilité environnementale pourraient être mises à profit dans le cadre des circonstances actuelles de manière à entraîner un changement positif? Voici certaines des idées et conclusions clés :

• Incitatifs financiers pour la réalisation d’initiatives environnementales; par exemple, des programmes qui récompensent une organisation qui fait une transition vers des pratiques plus écologiques.
• Les arts ont la capacité d’accroître la sensibilisation et la compréhension des enjeux environnementaux auprès du public.
• Puisqu’il s’agit d’un nouveau domaine pour de nombreuses organisations du milieu des arts, il leur serait utile qu’on leur fournisse des ressources et des outils pour la planification, de même que pour la réalisation d’évaluations et d’analyses comparatives, le tout afin de les aider dans leurs démarches liées à l’environnement.