Le gouvernement du Canada annonce que la gonidée des Rocheuses demeure une espèce préoccupante

Communiqué de presse

Le 15 août 2019

Kelowna (Colombie-Britannique) — L'environnement naturel et la faune du Canada font indéniablement partie intégrante de notre vie et de notre existence. Il s'agit d'un engagement fondamental du gouvernement du Canada à protéger notre faune aquatique et notre environnement contre les effets des changements climatiques, et contre la menace des espèces envahissantes. Nous devons également examiner attentivement la santé et la stabilité de l'économie et protéger les emplois dans les industries durables partout au pays. La protection de l'environnement et la prospérité économique doivent être considérées comme des priorités communes.

Aujourd'hui, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l'honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé que le gouvernement du Canada ne reclassifiera pas, pour le moment, la gonidée des Rocheuses (moule d’eau douce) comme espèce en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Une recommandation sur l’éventuelle reclassification de l'espèce sera faite à une date ultérieure.

La gonidée des Rocheuses se trouve dans des zones de chevauchement avec le myriophylle en épi, une plante envahissante qui peut avoir des effets négatifs sur la santé des écosystèmes aquatiques, comme les lacs Okanagan et Osoyoos. Au cours de la période de commentaires du public plus tôt cette année au sujet de l’inscription éventuelle de la gonidée des Rocheuses comme espèce en péril, les collectivités locales ont soulevé un certain nombre de préoccupations importantes au sujet des effets involontaires possibles sur la capacité de lutter efficacement contre le myriophylle en épi dans le même habitat que cette moule d’eau douce.

Les groupes d'intervenants se sont dits préoccupés par les répercussions possibles sur la santé globale de l'environnement dans la région, ainsi que sur les moyens de subsistance des collectivités de la vallée de l'Okanagan. D'autres analyses seront entreprises pour mieux comprendre la population de cette moule et l'endroit où elle est présente.

La gonidée des Rocheuses demeure donc pour le moment une espèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en péril

- 30 -

Citations

« Aider à maintenir l'équilibre dans nos écosystèmes aquatiques n'est pas une tâche facile. On examinera plus à fond la possibilité de reclasser la gonidée des Rocheuses, en tenant compte des répercussions et des effets socio-économiques sur l'écosystème plus vaste du bassin de l’Okanagan. Il a été déterminé qu’à ce stade, le maintien de la gonidée des Rocheuses en tant qu’espèce préoccupante en vertu de la LEP est la meilleure façon de progresser.»

L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Comme la régie des eaux du bassin de l’Okanagan l'a fait remarquer à juste titre, il y avait tout simplement beaucoup trop de questions laissées sans réponse et une absence de données récentes pour risquer les effets imprévus de la reclassification de la gonidée des Rocheuses. Par exemple, une telle mesure pourrait avoir comme effet éventuel de rendre difficile la lutte contre le myriophille en épi — une espèce envahissante qui possède le potentiel de faire des ravages dans nos magnifiques lacs locaux. J'aimerais remercier la scientifique Anna Warwick Sears et la régie des eaux du bassin de l’Okanagan pour leur excellent travail et l'attention qu'ils portent à cette importante question. »

Stephen Fuhr, député de Kelowna—Lake Country

Faits en bref

  • L'aire de répartition de la gonidée des Rocheuses est limitée au Canada (bassin de l'Okanagan, C.-B.) et elle est exposée à la dégradation de l'habitat ainsi qu'aux menaces d'infestation par les moules zébrées et quagga et d'introduction d’espèces envahissantes de poissons.

  • La décision de ne pas reclasser la gonidée des Rocheuses comme espèce en voie de disparition pour le moment fait suite à une période de consultation publique de 30 jours qui a pris fin en avril 2019. Les questions soulevées au cours de cette période feront l'objet d'un examen plus approfondi.

  • Les décisions de protéger les espèces en vertu de la LEP sont fondées sur de nombreux facteurs, notamment les évaluations du COSEPAC et d'autres avis scientifiques, les consultations auprès des Canadiens, des peuples et des collectivités autochtones et de l'industrie, ainsi qu'une évaluation des répercussions socioéconomiques possibles sur les Canadiens.

Liens connexes

Personnes-ressources

Jocelyn Lubczuk
Attachée de presse
Cabinet du ministre des Pêches, des Océans
et de la Garde côtière canadienne
343-548-7863
Jocelyn.lubczuk@dfo-mpo.gc.ca

Relations avec les médias
Pêches et Océans Canada
613-990-7537
Media.xncr@dfo-mpo.gc.ca

Restez branchés

Détails de la page

Date de modification :