ACENET

À l’avant-garde de la découverte accélérée

L’enthousiasme s’entend dans la voix de Greg Lukeman lorsqu’il parle d’ACENET et de son évolution au cours des deux dernières décennies.

Le PDG a toutes les raisons de se réjouir des réalisations de son organisation. Ce qui a commencé comme un consortium de sept universités du Canada atlantique collaborant pour répondre à leurs propres besoins en calcul de haute performance est devenu un leader régional en soutien à la recherche avancée. À ce jour, ACENET a servi 4 000 clients, formé plus de 14 000 apprenants, établi des partenariats institutionnels avec presque la totalité des universités et collèges communautaires accrédités de la région, et soutient plus de 400 chercheurs principaux ainsi que 1 300 chercheurs, organismes sans but lucratif et entreprises dans divers secteurs.

Les 20 dernières années ont été une aventure exigeante, mais exaltante, qui a commencé avec quatre employés. Ils sont aujourd’hui 24 répartis dans l’ensemble du Canada atlantique.

« Dès le début, l’APECA a été le partenaire qui a tout de suite compris, explique Lukeman. Elle a été une excellente collaboratrice et nous a connecté avec des projets tout au long de notre croissance et l’expansion de l’infrastructure informatique, la formation et l’expertise. Cette connaissance du marché a vraiment été d’une grande aide. »

Lukeman souligne que le soutien de l’APECA a été déterminant en 2019, lorsque les cinq systèmes originaux de l’organisation, qui dataient de 2003, ont été mis hors service. Pour maintenir une présence d’infrastructures dans les provinces de l’Atlantique, ACENET a construit un autre groupe d’ordinateurs de haute performance à l’Université Memorial, cette fois avec un mandat élargi : appuyer la commercialisation en aidant les entreprises à accéder à une puissance informatique avancée et à des services connexes.

Selon Lukeman, l’un des facteurs clés du succès durable d’ACENET est la diversité des secteurs qui bénéficient de son expertise technologique : sciences de la vie, énergie, sciences océaniques, fabrication avancée et santé. Les projets propulsés par sa capacité computationnelle vont du développement de matériaux aérospatiaux allégés à l’ingénierie d’hélices de navires, en passant par la création de solutions de rechange en matière d’énergie verte et l’élaboration de politiques publiques en matière de nutrition.

Une recherche enracinée dans la région

Ce qui rend les services d’ACENET si précieux pour des institutions comme l’Université de Moncton, c’est le niveau de soutien offert aux clients. Remi Richard, directeur du Bureau de soutien à l’innovation de l’Université, affirme que les services d’ACENET ont permis au petit établissement de renforcer ses partenariats avec l’industrie.

« ACENET est un facilitateur, explique Richard. L’accès à sa puissance informatique a permis à nos chercheurs de mener de grands projets de recherche et développement avec des partenaires industriels locaux. Grâce à ces services, nous avons pu retenir et attirer des chercheurs de calibre mondial, tant en IA qu’en robotique et maintenant en informatique quantique. »

Parmi ces chercheurs de renom international figure Sid Ahmed Selouani, Ph. D. Son équipe et lui aident leurs partenaires industriels de diverses façons : ils conçoivent des outils d’apprentissage automatique qui améliorent la précision dans la classification des fruits de mer, ils améliorent la sécurité des robots industriels grâce à une surveillance du stress et de la charge cognitive, et ils collaborent avec des laboratoires de télépathologie pour réduire les erreurs diagnostiques en vérifiant les correspondances tissue-organe.

Et maintenant?

Alors qu’ACENET célèbre son 20e anniversaire, Lukeman estime que c’est le moment idéal pour réévaluer les objectifs et l’orientation de l’organisation. « Quand on se positionne à la limite de l’informatique, il faut toujours s’attendre à être surpris, car que la technologie évolue si vite. »

Lukeman sait mieux que quiconque à quel point la technologie peut évoluer rapidement, grâce à son travail avec l’Alliance de recherche numérique du Canada. L’organisation a récemment lancé des consultations à l’échelle nationale pour éclairer sa proposition sur le Programme d’infrastructure de calcul souveraine pour l’IA, qui fait partie de la Stratégie canadienne sur la capacité de calcul souveraine pour l’IA. Lukeman aide à diriger l’élaboration de la proposition pour l’infrastructure d’IA. Il n’est pas étonné que l’IA et l’informatique quantique deviennent rapidement des priorités pour les chercheurs et les entreprises.

Bien qu’il n’y ait pas encore d’ordinateurs quantiques dans le Canada atlantique, ACENET est partenaire d’organisations qui en possèdent. L’an dernier, ACENET a réussi à organiser une formation sur ces ordinateurs pour 12 chercheurs, jetant ainsi les bases de nouvelles possibilités en recherche assistée par l’informatique quantique dans le Canada atlantique.

Ce qui motive chaque jour Lukeman à aller au travail, c’est l’excitation d’être à l’avant-garde de la découverte accélérée, au sein d’une culture d’équipe qui prospère grâce à la collaboration.

« Le fait qu’une équipe aussi dévouée, talentueuse et collaborative choisisse de travailler pour ACENET dans le Canada atlantique, au service de la recherche et du développement industriel, est une vocation pour elle. Cela a permis à ACENET de dépasser les attentes et de continuer à faire progresser la recherche universitaire tout en trouvant de nouvelles façons d’en faire bénéficier les milieux commerciaux. C’est une période excitante. »  

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2025-10-02