Labos Créatifs

Un résultat inattendu, mais spectaculaire : un organisme sans but lucratif du Nouveau-Brunswick a le vent dans les voiles grâce à sa transition vers le numérique

Lorsque la pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture des écoles de la province, parents et enseignants qui travaillaient à la maison ont dû relever le défi de susciter l’intérêt des enfants et des jeunes coincés en quarantaine et de les occuper. Pour Labos Créatifs, situé au Nouveau-Brunswick, il s’agissait d’une occasion en or.

Organisme de technologie pratique et d’apprentissage par l’expérience qui intègre la créativité, l’innovation, le codage et l’entrepreneuriat dans les salles de classe de la maternelle à la 12e année dans tout le Canada atlantique, Labos Créatifs est rapidement passé de la salle de classe à la formation en ligne. Depuis le lancement de sa plateforme virtuelle, l’organisme a constaté une augmentation de la participation des élèves et des familles à l’échelle mondiale.

« Essentiellement, nous avons tout virtualisé », explique Jeff Willson, directeur exécutif, Canada atlantique. « Nous avons pris une partie de la matière habituellement destinée aux salles de classe et avons commencé à créer de nouvelles ressources autour de cette matière. »

Voyant l’occasion d’apporter une certaine routine et stabilité aux enfants et aux parents confinés à la maison, Labos Créatifs a d’abord lancé ses défis quotidiens #FunCréatif, des programmes pour les jeunes axés sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

La prémisse était simple : chaque jour, à 9 h, une question du jour était posée aux enfants et à leurs parents afin de susciter discussions et réflexion critique sur un problème réel. Venaient ensuite le défi #FunCréatif et une activité sur les compétences numériques liée au même thème. À la fin de la journée, les solutions et les projets étaient présentés à l’occasion d’expositions virtuelles.

La réaction a été stupéfiante. À la fin de l’été, le personnel de Labos Créatifs avait élaboré plus de 110 activités #FunCréatif en ligne originales et bilingues. Pour répondre à la demande, l’organisme a mis au point un programme de sept semaines pour les camps d’été, douze cours d’intérêt spécial, un serveur éducatif Minecraft et 40 livrets pédagogiques « en lecture à haute voix » conçus par Robin Ross, élève de 11e année à Miramichi. Ces activités ont été accessibles à 750 000 personnes dans le monde entier.

« Nous avons joint plus de gens pendant la pandémie que pendant toute l’année qui a précédé », a déclaré M. Willson. « Des gens d’Afrique du Sud, d’Amérique du Sud, de Nouvelle-Zélande, d’Angleterre et de partout dans le monde ont profité de notre programme. Nous recevions des messages de familles de partout dans le monde disant “C’est génial, continuez!”. Cela a vraiment motivé l’équipe à continuer. »

Willson a insisté sur le rôle essentiel que l’APECA a joué en permettant à Labos Créatifs de poursuivre ses activités pendant la pandémie de COVID-19 et d’offrir des programmes virtuels. Afin d’aider les clients à surmonter les circonstances exceptionnelles entourant la pandémie, l’Agence a fait preuve de souplesse en ce qui a trait aux versements pour les projets existants et les nouveaux projets en offrant des paiements anticipés. « Dans notre cas, l’APECA nous a donné un immense sentiment de sécurité. Le fait qu’elle était là au début de la pandémie, offrant de l’aide sans attendre que nous le lui demandions a certainement atténué beaucoup nos inquiétudes. » L’APECA continue d’appuyer Labos Créatifs à aider les jeunes à acquérir des compétences et des habiletés numériques, afin de les préparer aux emplois de l’avenir.

Labos Créatifs est clair à ce sujet : son programme virtuel est là pour de bon. « Nous ne retournerons certainement jamais à notre ancien modèle, a déclaré M. Willson. Nous allons changer de cap, et quoi qu’il arrive, nous n’allons jamais abandonner ce nouveau volet virtuel. Il nous permet d’atteindre des endroits que nous n’aurions jamais imaginés possibles. »

L’organisme espère continuer de prendre de l’expansion à l’échelle internationale, tout en créant et en favorisant une économie du savoir durable ici au Canada atlantique.

Selon M. Willson : « C’est ce qui nous fait sortir du lit tous les jours et nous donne l’énergie d’accomplir notre travail. Il est plus que jamais temps de donner aux jeunes les compétences numériques dont ils ont besoin pour réussir demain. »

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