PLAEXMD: Mettre les déchets à l’œuvre

« Je crois que cette entreprise peut contribuer à un monde meilleur ainsi qu’à une planète meilleure… Je préfère cette tâche à n’importe quoi d’autre au monde. »

Dustin Bowers, fondateur, PLAEXMD Building Solutions

Quel matériau de construction est plus solide que le béton, résistant aux fissures et à l’humidité, abordable ET écologique?

Réponse : PLAEX-creteMC, un composite novateur semblable au ciment et fabriqué presque entièrement à partir de déchets industriels et de plastiques recyclés.

Animé par le désir de réduire l’empreinte carbone de l’industrie de la construction, Dustin Bowers, fondateur et PDG/DPT de PLAEXMC Building Systems Inc., a créé un système de blocs à emboîtement utilisant ce composite unique comme alternative aux matériaux de construction traditionnels comme le bois, la brique et le ciment. 

« Dans ma vie personnelle, j’ai toujours essayé d’appliquer la durabilité autant que possible, explique M. Bowers. Après être devenu parent en 2017, j’ai réalisé que je devais changer ma vie professionnelle pour ma famille et la planète. » 

S’attaquer au problème planétaire du plastique

M. Bowers donne quelques statistiques qui font réfléchir : 340 millions de tonnes de déchets plastiques sont générées chaque année mondialement, dont moins de 10 % sont recyclées; 2,2 milliards de tonnes de déchets sont générées par les industries de la construction et de la démolition, dont moins de la moitié sont recyclées.  

« J’ai plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie de la construction, où j’ai appris beaucoup. Mais j’y ai aussi été témoin d’un énorme gaspillage, et j’ai voulu changer les choses. » 

Mettant à profit son expérience industrielle, M. Bowers a entrepris de créer un produit de construction écologique en utilisant des déchets industriels difficiles à recycler qui seraient normalement destinés aux décharges ou à l’incinérateur. 

« J’ai eu l’idée folle de créer des blocs de construction, un peu comme les blocs Lego® de notre enfance », poursuit M. Bowers en riant. 

Fabriqués à 90 % à partir de plastiques et de déchets d’agrégats recyclés, les PLAEX BricksMC sont sans doute aussi simples et amusantes à assembler que l’emblématique jouet pour enfants. Bien qu’elles soient semblables au béton quant à l’aspect et au toucher, ces briques sont 33 % plus légères et moins sujettes à la fissuration, à l’éclatement et à l’absorption d’eau. Grâce à leur conception sans mortier, elles s’emboîtent rapidement et facilement, créant un joint étanche à l’eau et à l’air (lorsqu’elles sont bien installées) et permettant de réaliser d’importantes économies de temps et de main-d’œuvre. 

[Pour voir comment les PLAEX BricksMC se comparent aux blocs de béton de mâchefer traditionnels, visionnez cette vidéo (en anglais seulement).]

Travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur

M. Bowers reconnaît que la collaboration et le soutien de nombreux amis, membres de la famille, chefs d’entreprise et partenaires, notamment l’APECA, ont permis à cette idée novatrice de voir le jour. 

« L’APECA nous a apporté une aide considérable, principalement pour le soutien en capital qui a été essentiel à la croissance continue de l’entreprise. »  

Et même si M. Bowers a clairement à cœur les intérêts de toute la planète, les effets positifs de son entreprise novatrice se font déjà sentir chez nous. Pour créer son composite unique, PLAEX s’approvisionne en déchets auprès d’entreprises, de fournisseurs et d’organismes locaux. L’entreprise peut aussi contribuer à traiter les déchets laissés par les tempêtes et les évènements climatiques. Pendant le nettoyage effectué après le passage de l’ouragan Fiona, PLAEX a traité et transformé les déchets recueillis dans la province durement touchée de Terre-Neuve-et-Labrador. 

C’est ainsi que de la destruction naissent les éléments constitutifs d’un nouveau départ. 

« Je crois que cette entreprise peut contribuer à un monde meilleur ainsi qu’à une planète meilleure, affirme M. Bowers. Jusqu’à présent, l’aventure a été folle, parfois même tumultueuse et stressante. C’est un grand mélange d’émotions, mais dans l’ensemble, c’est un travail immensément gratifiant qui permet d’aider le climat et notre planète. Je préfère cette tâche à n’importe quoi d’autre au monde. » 

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