Shoelace Learning
Le jeu à bon escient : améliorer l’alphabétisation et l’apprentissage dans un monde numérique
Selon Shoelace Learning, plus de 50 % des élèves ne maîtrisent pas la lecture et la compréhension lorsqu’ils atteignent l’école secondaire, ce qui crée une crise de l’alphabétisation nécessitant des solutions novatrices.
Julia Dexter, de Halifax, est à l’origine d’une de ces solutions.
Les difficultés de son fils en lecture l’ont convaincue qu’il fallait agir pour améliorer la compréhension et susciter l’intérêt des élèves. C’est ainsi que Shoelace Learning a vu le jour.
« Ce n’est pas facile de trouver des moyens d’éduquer des enfants qui sont d’emblée réticents à la lecture. On ne peut pas s’attendre à ce que l’éducation motive les enfants, qui ont accès à tant de contenus multimédias au quotidien ».
Combler le fossé numérique en éducation
Les jeux éducatifs mobiles Dreamscape et Dreamseeker Drift étaient la solution. Les deux proposent le même contenu et sont adaptés au niveau de lecture des élèves.
« Les enfants adorent jouer, alors nous offrons le contenu éducatif qu’ils ont besoin de maîtriser pour l’école », révèle Mme Dexter.
Cette méthode d’apprentissage par le jeu fait partie de l’initiative de l’entreprise visant à donner aux enfants l’envie d’apprendre et de faire leurs devoirs. « Je crois que la technologie n’est qu’un élément du parcours d’apprentissage », explique Mme Dexter.
Favoriser l’autonomisation par l’automatisation
Les enseignants peuvent attribuer des tâches par le biais de la bibliothèque de devoirs du site et suivre les progrès des élèves grâce à des rapports. L’assistant « My Coach » leur permet de demander au système d’attribuer des exercices pratiques particuliers pour combler des lacunes en matière de compétences, le tout grâce à un système d’apprentissage adaptatif.
La plateforme propose des apprentissages personnalisés et adaptés au niveau de compétence de chaque apprenant. « L’automatisation permet aux enseignants de faire ce qu’ils devraient faire : encadrer les enfants pour qu’ils s’investissent vraiment dans leur programme. »
Lorsque les enfants jouent, ils ne peuvent pas voir leur niveau. Mme Dexter parle de fonctionnalité « furtive ». Cette fonction favorise un climat d’apprentissage sans stress, dans lequel les élèves peuvent avoir confiance en leurs compétences.
Mme Dexter met le concept en perspective : « Si vous choisissez un livre de niveau 12 et que j’en choisis un de niveau 5 et que nous sommes amis, c’est embarrassant pour moi de ne pas être à votre niveau. On sait que cela entraîne une perte de confiance chez les enfants, et une fois la confiance perdue, c’est extrêmement difficile de les motiver à lire. »
Dès le début, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a reconnu l’importance de soutenir les initiatives éducatives, apportant son aide à Mme Dexter depuis 2015 dans son entreprise précédente et sa première plateforme d’apprentissage : Squiggle Park. L’APECA est fière d’avoir pu soutenir Shoelace Learning dès le début, ce qui a permis à l’entreprise de mener des recherches, de faire du développement expérimental et d’accroître le nombre de ses employés.
« La collaboration avec l’APECA a été vraiment bien. J’ai l’impression que notre gestionnaire de compte comprend vraiment notre entreprise et notre stratégie et qu’il tient à rester informé », déclare Dexter.
Croître au Canada atlantique
Née en Ontario, Mme Dexter pense avoir trouvé sa place en Nouvelle-Écosse : « Je me trouve très chanceuse de vivre et de faire des affaires ici. »
Depuis ses débuts en 2020, l’entreprise a accueilli plus de 7 millions d’utilisateurs de plus de 100 pays, dont 90 % vivent aux États-Unis. Mme Dexter a évoqué le besoin pressant de soutenir l’alphabétisation en anglais aux États-Unis.
S’appuyant sur cette croissance impressionnante, Mme Dexter espère exploiter de nouveaux marchés.
« Nous désirons vraiment nous concentrer de nouveau sur le Canada pour créer une base solide de client ici. »
Pour soutenir cet objectif, une étude de l’efficacité menée conjointement avec l’Université de Calgary aidera l’entreprise à prendre de l’expansion au sein du marché canadien.
Mme Dexter espère voir bientôt Shoelace Learning dans des classes partout au pays.
« Ce serait formidable de pouvoir vraiment aider les enfants d’ici. La boucle serait vraiment bouclée pour moi, poursuit-elle. Nous sommes reconnus mondialement comme un leader des technologies éducatives novatrices et nous espérons maintenant travailler avec les conseils scolaires du Canada pour soutenir concrètement les enfants de notre pays avec la technologie Shoelace. Il s’agit d’une technologie de classe mondiale, conçue et mise au point ici même, au Canada atlantique ».
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