Wabanaki Maple
Les femmes entrepreneurs en vedette
Bilan de 2024
Grâce à des améliorations technologiques, l’entreprise a optimisé son procédé de fabrication de sirop et augmenté sa capacité de production, pouvant ainsi répondre à une demande croissante tout en maintenant des normes élevées. Ces améliorations ont facilité l’entrée de Wabanaki Maple sur le marché américain. Un aspect essentiel de sa croissance continue découle de son récent partenariat stratégique avec BEIS, une marque de bagages bien connue.
Après six ans d’existence en 2024, l’engagement de l’entreprise en faveur de la qualité et de la durabilité lui a valu de nombreuses récompenses, et son sirop d’érable a été reconnu lors de manifestations et de concours du secteur. Plus particulièrement, la présidente-directrice générale Jolene Johnson a été nommée lauréate du prix de la microentreprise lors du gala des Prix canadiens de l’entrepreneuriat féminin RBC 2023.
Malgré des difficultés imprévues, Wabanaki Maple s’est rapidement adaptée. Pour répondre à l’augmentation des achats en ligne, l’entreprise s’est tournée vers les marchés et les évènements virtuels, tout en intensifiant sa présence en ligne.
Les quelques premières années d’existence d’une nouvelle entreprise sont difficiles; elles comportent des obstacles et des défis inattendus et constants. Pour Wabanaki Maple, une entreprise cliente de l’APECA nouvellement établie au Nouveau-Brunswick, avoir à affronter la pandémie de COVID-19 tout en faisant face à d’autres difficultés initiales a été le défi le plus inattendu de tous. Malgré les restrictions en vigueur, l’entreprise a réussi à adapter ses activités rapidement et efficacement afin de continuer à faire connaître sa marque et son produit uniques.
Fondée en 2018 dans la Première Nation de Tobique, Wabanaki Maple est une entreprise entièrement détenue par des femmes autochtones. Sa spécialité est un sirop d’érable de qualité supérieure, caractérisé par un processus de vieillissement délicat et trois saveurs spéciales : bourbon, chêne grillé et whisky. L’entreprise fait vieillir et transforme du sirop d’érable brut dans des tonneaux d’alcool vidés et de chêne naturel grillé, soit un long processus qui prend parfois plusieurs mois. Cela permet d’obtenir du sirop aux saveurs constantes et de qualité, qui est ensuite embouteillé et emballé à la main dans les installations de l’entreprise.
Wabanaki Maple a connu une pleine année d’activité et de ventes couronnée de succès avant la COVID-19. En commençant par offrir ses produits dans des marchés agricoles et lors d’évènements spéciaux, l’entreprise a gagné sa notoriété et sa clientèle rapidement. Peu après, elle a lancé son site Web et sa boutique en ligne, lui permettant de cibler un public encore plus large dans le pays. C’est à ce moment que la pandémie a éclaté.
« Puisque tout était fermé au Canada, y compris les magasins, cela a été très difficile, explique Jolene Johnson, présidente-directrice générale de Wabanaki Maple. Le fait de ne pas pouvoir assister aux salons et aux évènements auxquels nous devions participer a eu des conséquences importantes et négatives sur nos ventes et sur notre capacité de continuer à développer notre entreprise. »
Malgré ces difficultés imprévues, Wabanaki Maple a évalué la situation et s’est rapidement adaptée. Pour répondre à l’augmentation des achats en ligne, l’entreprise s’est tournée vers les marchés et les évènements virtuels, tout en intensifiant sa présence en ligne et dans les médias sociaux. Cela lui a permis non seulement de nouer des liens avec de nouveaux partenaires commerciaux, mais aussi d’assister à des webinaires commerciaux et à des séances de formation auparavant inaccessibles. Les services de boîtes d’abonnement, tels que les boîtes Sweet Reads, ont remarqué le produit unique de l’entreprise et l’ont inclus dans ses livraisons mensuelles avec d’autres produits haut de gamme.
Le soutien de l’APECA nous a aidés à faire cette transition avec succès. « Au moment où la COVID a commencé à se répandre au Canada et où l’on annonçait des fonds d’urgence, notre agent de projet à l’APECA m’a fait savoir que le Fonds d’aide et de relance régionale allait être lancé, affirme Mme Johnson. Il m’a expliqué qu’il pourrait s’agir d’un moyen pour nous d’obtenir un financement important, et c’est ce qui s’est passé! À ce moment, je me suis sentie beaucoup plus rassurée que notre entreprise serait en mesure de demeurer en activité pendant cette période difficile ».
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