Stewart Macintosh
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Stewart Macintosh, analyste des politiques, Stratford, Î.-P.-É.
Né et élevé en Ontario, Stewart Macintosh est un insulaire par choix depuis 1992. « Il faudra me sortir de l’Île dans une boîte », dit-il en riant.
Après sa maîtrise en économie politique à l’Université Dalhousie, Stewart a passé 25 ans aux Anciens Combattants, où il a touché à divers domaines ― recherche, service direct à la clientèle, planification ministérielle, ressources humaines, finances et accompagnement d’anciens combattants à Dieppe en France. Maintenant, il est analyste des politiques à l’APECA. « On m’a affecté au dossier de la main‑d’œuvre et des compétences et je travaille avec des collègues de toute l’Agence pour mieux comprendre comment nous pouvons aider dans ce domaine crucial. Dans ce rôle, on m’a confié quelques dossiers de clients et cela me permet de beaucoup mieux comprendre le travail que nous faisons à l’APECA. »

L’analyse des politiques donne une vue d’ensemble. « La nature de notre travail nous permet d’avoir une perspective très large et approfondie de l’économie régionale. » La collecte de renseignements est essentielle. « Nous devons comprendre ce qui se passe sur le terrain et ce qui en découle, explique Stewart. Nous anticipons les besoins et les tendances à venir. »
Il donne l’exemple du travail qu’il a effectué récemment avec l’industrie du homard de l’Île-du-Prince-Édouard et Springboard Atlantic, un réseau axé sur la croissance de l’économie de l’innovation du Canada atlantique grâce à la collaboration entre les établissements postsecondaires et l’industrie. « Nous avons exploré des possibilités. Nous avons notamment examiné de nouvelles méthodes d’entreposage et de transformation du homard. »
Grâce au travail d’équipe pour ce projet en particulier et à son rôle touchant les politiques à l’APECA en général, Stewart saisit mieux maintenant l’importance du soutien ― financier et autre ― de l’Agence pour l’économie régionale. « Nous faisons partie de la région. Nous avons grandi main dans la main avec notre économie et nos collectivités », déclare-t-il.
Toutefois, Stewart n’a malheureusement pas réussi avec le temps à réduire son handicap au golf, et ce malgré beaucoup d’efforts.