Présidente de l’ASPC comité permanent de la santé : Intervention du Canada face au nouveau coronavirus (Le 5 février 2020)
Sur cette page
- Remarques d'ouverture
- Questions et réponses
- Dépistage du SRAS-CoV-2 chez les personnes évacuées (Op Paratus Recce)
- Bios
Remarques d'ouverture
Ottawa, Canada
Le 5 février 2020
Introduction
Monsieur le président, je vous remercie de me donner l’occasion de faire le point sur les efforts déployés par l’ASPC pour se préparer et faire face au nouveau coronavirus au Canada. Je crois comprendre que lundi, ce comité a reçu des mises à jour de différents ministères qui participent à l’intervention du gouvernement. J’aimerais tirer profit de cette occasion pour reconnaître les efforts de tous les ministères et organismes qui participent aux mesures d’intervention visant à lutter contre le coronavirus et qui collaborent étroitement avec notre Agence.
Le point sur la situation
- Comme vous le savez, les choses continuent d’évoluer à l’échelle mondiale en ce qui a trait à la propagation de la maladie et aux efforts d’intervention.
- Nous surveillons de très près la situation en Chine et dans d’autres pays afin d’orienter notre évaluation globale des risques.
- Il y a maintenant plus de 20 000 cas confirmés dans le monde.
- Bien que la grande majorité se trouve en Chine continentale, et principalement dans la province de Hubei, 27 autres pays et régions ont signalé des cas :
- 11 cas aux États-Unis;
- 5 cas au Canada — 3 en Ontario et 2 en Colombie-Britannique (dont 1 en attente de confirmation du LNM).
- L’augmentation du nombre de cas signalés en Chine n’a rien d’étonnant.
- Les autorités chinoises ont déployé des efforts considérables pour contenir la propagation du virus :
- Augmentation de la fabrication de produits médicaux (p. ex. les blouses protectrices et les masques chirurgicaux) et envoi de 2 000 travailleurs de la santé supplémentaires pour soutenir la province de Hubei.
- Publication des directives techniques concernant l’utilisation de l’équipement de protection individuelle (p. ex. les masques).
- Multiplication des autres lieux d’accueil et de traitement des patients présentant des symptômes légers ou d’observation médicale de leurs proches.
- Le système de santé publique du Canada est bien équipé pour contenir les cas provenant de l’étranger et leur potentiel de propagation au pays.
- Il existe un niveau élevé de vigilance et de coordination à tous les paliers de gouvernement.
- Nous avons mis en place des protocoles clairs pour surveiller les maladies et assurer la détection et l’isolement rapides des cas soupçonnés.
- Le système fonctionne comme il se doit pour protéger les Canadiens contre ce nouveau coronavirus.
- Le risque global pour les Canadiens au Canada demeure faible.
Comité consultatif spécial
- Dans le cadre de l’intervention globale du Canada, le 28 janvier, le gouvernement fédéral et les provinces et territoires ont convenu de créer un Comité consultatif spécial sur le nouveau coronavirus.
- Un mécanisme ciblé et limité dans le temps pour la collaboration en matière de santé publique et le partage de renseignements entre les divers gouvernements en ce qui concerne l’intervention face au coronavirus.
- Coprésidé par les coprésidents actuels du Conseil du réseau de santé publique (CRSP), la Dre Theresa Tam et le Dr Saqib Shahab, médecin hygiéniste en chef de la Saskatchewan, et comprenant des membres du Conseil du réseau de santé publique (CRSP) ainsi que du Conseil des médecins hygiénistes en chef.
- Le comité se réunit plusieurs fois par semaine pour faire avancer les discussions suivantes :
- Établir des protocoles précis pour les mesures de santé publique visant à contenir la propagation du virus ;
- Formuler des conseils techniques aux professionnels de la santé ;
- Éclairer sur notre réflexion concernant le rapatriement des Canadiens qui se trouvent en Chine.
- L’ensemble des provinces et territoires au Canada sont très occupés à protéger les Canadiens contre ce nouveau coronavirus.
OMS — Urgence de santé publique de portée internationale
- L’intervention internationale a également évolué au cours de la semaine dernière.
- Le 30 janvier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’éclosion du nouveau coronavirus constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
- Dans le cadre de sa déclaration, l’OMS a émis des recommandations et des instructions temporaires à la Chine et à tous les pays dans les domaines de la surveillance et du signalement, ainsi que de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses.
- De plus, le directeur général de l’OMS a appelé tous les pays à travailler ensemble dans un esprit de coopération et de solidarité, à aider les pays dont les systèmes de santé sont plus faibles et à accélérer la recherche pour la mise au point de traitements et de vaccins.
- L’intervention du Canada est tout à fait conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Je vais en parler dans un instant.
- Il convient de noter qu’au fur et à mesure que la situation évolue, nous travaillons pour rester vigilants dans le cadre de notre planification afin de nous assurer d’être préparés à intervenir si la situation change. Nous surveillons de près les événements en Chine et dans d’autres pays pour nous aider à orienter nos efforts d’intervention au fil du temps.
Intervention fédérale à ce jour
- À l’heure actuelle, le Canada a mis en place certaines mesures dans le but de prévenir la propagation du coronavirus au pays.
Mesures frontalières
- L’ASPC a affiché de nouveaux messages en français, en anglais et en chinois sur les écrans des arrivées dans dix aéroports canadiens, conseillant aux voyageurs qui se sont rendus au Hubei d’informer un agent des services frontaliers s’ils présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe.
- Des agents de quarantaine supplémentaires se trouvent dans les aéroports de Toronto, Montréal et Vancouver et un nombre accru de membres du personnel de soutien en santé publique a été déployé pour parachever le contrôle de l’ASFC dans dix aéroports canadiens, afin de fournir de l’information sur ce que les gens doivent faire s’ils présentent des symptômes.
Identification des voyageurs malades
- Si un voyageur en provenance de Hubei fait l’objet d’un contrôle à la frontière et présente des symptômes associés au coronavirus, il sera soumis à une évaluation par l’agent de quarantaine ou les agents des Services frontaliers du Canada, qui ont été désignés comme agents de contrôle en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine. Les agents de quarantaine de l’Agence de la santé publique du Canada sont prêts à intervenir 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
- S’il est établi qu’un voyageur présente des symptômes associés au coronavirus, un agent de quarantaine de l’ASPC procédera à une évaluation plus détaillée de l’état de santé, le cas échéant.
- En date du 2 février 2020, 680 voyageurs ont indiqué qu’ils revenaient de la province de Hubei et 40 personnes ont été aiguillées vers une évaluation plus approfondie par un agent de quarantaine. Parmi celles-ci, 37 ont été libérées avec un document éducatif et trois ont reçu une ordonnance les obligeant à subir un autre examen médical.
- L’infection à coronavirus est diagnostiquée au moyen d’épreuves de laboratoire. Les laboratoires provinciaux effectuent les premières analyses et le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l’ASPC procède aux épreuves de confirmation pour tout résultat d’analyses positif au SRAS-CoV-2 obtenu par un laboratoire de santé publique provincial ou territorial.
- En date du 4 février 2020, le LNM a effectué des analyses pour 149 personnes faisant l’objet d’une enquête pour le SRAS-CoV-2 au Canada : quatre ont obtenu un résultat positif et 145 ont obtenu un résultat négatif.
- À ce jour, il y a quatre cas confirmés de coronavirus au Canada et un cas présumé confirmé, annoncé hier par la Colombie-Britannique.
Retraçage des contacts et quarantaine
- Lorsqu’un cas de coronavirus est confirmé, en plus des mesures visant à traiter la personne malade, les initiatives de santé publique font appel au retraçage des contacts pour déterminer si d’autres personnes ont été infectées.
- Le retraçage des contacts est dirigé par les autorités locales de santé publique en collaboration avec les organismes provinciaux et fédéraux et d’autres intervenants (comme les services frontaliers et de quarantaine du gouvernement fédéral, les compagnies aériennes et les agences de santé publique d’autres pays).
- Les méthodes de retraçage des contacts sont constamment améliorées au moyen des plus récents renseignements disponibles sur le mode et la facilité de transmission.
Surveillance et production de rapports
- La détection de la maladie causée par le nouveau coronavirus est essentielle pour contenir sa propagation.
- L’Agence de la santé publique du Canada travaille étroitement avec les provinces, les territoires et l’Organisation mondiale de la santé dans le but de suivre la propagation du virus.
- Notre Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg travaille en collaboration avec les provinces et les territoires afin d’accroître la capacité d’analyse dans l’ensemble du Canada, étant donné qu’il s’agit d’un nouveau virus. Il fait également office de laboratoire de référence pour effectuer les premières analyses ou pour confirmer les résultats des analyses provinciales ou territoriales.
- Il convient de noter que le Canada a l’obligation, en vertu du Règlement sanitaire international, de signaler tout cas confirmé de coronavirus à l’Organisation mondiale de la santé.
Recherche et vaccins
- Nous mobilisons les capacités de recherche en vue d’appuyer les efforts d’intervention dans la lutte contre cette éclosion.
- Grâce à des investissements d’Affaires mondiales Canada, le Canada finance une alliance mondiale (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations [CEPI]) qui coordonne les premiers efforts déployés à l’échelle internationale pour la mise au point d’un vaccin.
- L’Agence de la santé publique du Canada mobilise les organismes de recherche à travers le pays en réponse au SRAS-CoV-2. Nos efforts seront harmonisés avec les priorités internationales afin que les atouts et les talents du Canada soient orientés vers les questions les plus urgentes, notamment la mise au point de vaccins, les diagnostics et les traitements. Il est important de noter, cependant, qu’un vaccin ne sera pas disponible avant un certain temps, ce qui souligne l’importance des efforts de prévention des maladies infectieuses.
Communications
- Il faut assurer une approche proactive en matière de communications pour rassurer les Canadiens en fournissant des mises à jour régulières et transparentes afin de contrer la désinformation sur cet enjeu.
- Je demeure préoccupée par la stigmatisation entourant le coronavirus. La ministre de la Santé a souligné l’importance d’éliminer la stigmatisation et la discrimination, dans la santé publique en général et par rapport à cette éclosion en évolution.
- Une façon concrète de relever ce défi consiste à fournir régulièrement des renseignements à jour afin que le public puisse compter sur nous en tant que source fiable, afin d’atténuer et de contrebalancer la peur qui pourrait découler de la désinformation qui circule.
- Nous veillons à ce que les voyageurs canadiens disposent de conseils à jour pour les aider à faire des choix éclairés, notamment sur la manière de réduire leurs risques de tomber malades et sur les mesures à prendre s’ils présentent des symptômes associés au nouveau coronavirus.
- Une ligne d’information sur le nouveau coronavirus est maintenant à la disposition des Canadiens ayant des questions précises concernant le virus et qui permet de leur fournir des renseignements (p. ex. des conseils de santé aux voyageurs) et d’assurer une coordination et un accès à de l’expertise en donnant aux gens le numéro de téléphone des autorités locales de santé publique appropriées.
- Des publications dans les médias sociaux : lorsque les Canadiens recherchent du contenu lié au nouveau coronavirus, ils verront un avis en haut de leurs résultats de recherche qui mène vers notre site Web. Twitter a déjà inclus une publication en haut des recherches dans sa plateforme qui renvoie à l’ASPC et mène vers notre site Web.
Rapatriement
- J’aimerais maintenant prendre un instant pour parler des plans du Canada visant à rapatrier les Canadiens qui se trouvent de la province de Hubei.
Le plan
- Le 6 février, les Canadiens seront évacués de Chine et amenés à la Base des Forces canadiennes (BFC) de Trenton en Ontario, où ils arriveront le 7 février.
- Les Canadiens qui reviennent au pays, y compris le personnel et l’équipage de vol, demeureront à la BFC de Trenton pour une période de 14 jours afin qu’ils puissent faire l’objet d’une évaluation et d’une observation médicales supplémentaires, et ils recevront tout l’encadrement médical nécessaire ainsi que tout autre service de soutien, au besoin, dans le but d’assurer la santé et la sécurité de tous les Canadiens.
- Le plan de rapatriement du Canada vise à assurer une surveillance accrue pour protéger la santé des voyageurs exposés, ainsi que la santé et la sécurité du Canada et des Canadiens.
Avant l’embarquement en Chine
- Tous les Canadiens qui montent à bord seront soumis à un dépistage au départ (examen visuel et vérification de la température) effectué par les autorités chinoises avant d’entrer dans l’aéroport, suivi d’un deuxième examen visuel et d’une deuxième vérification de la température effectués par le personnel médical des Forces armées canadiennes avant l’embarquement.
En vol
- Le personnel médical des Services de santé des Forces armées canadiennes accompagnera les voyageurs à bord et surveillera l’apparition de symptômes de maladie respiratoire tout au long des 13 heures de vol. Il remplira également un questionnaire de santé détaillé pour recueillir les renseignements sur le retraçage des contacts des voyageurs.
- Si un passager tombe malade, il sera placé dans une section isolée de l’avion, si possible, et devra porter un masque pendant toute la durée du vol.
- Une escale d’avitaillement, en route vers Trenton (Ontario), aura lieu en Colombie-Britannique, où les voyageurs seront réévalués et débarqués uniquement dans le cas où un examen est mené et des soins médicaux sont fournis s’ils développent des symptômes en transit.
Arrivée et suivi en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine
- Le point d’arrivée sera la BFC de Trenton pour soutenir les services de traitement et de confinement coordonnés.
- Si un passager tombe malade pendant le vol, le personnel médical d’urgence le transfèrera directement dans un établissement de soins de santé local pour qu’il y soit examiné et traité conformément à l’approche déterminée par l’autorité de santé publique de l’Ontario.
- En vertu d’une ordonnance d’urgence rendue aux termes de la Loi sur la mise en quarantaine fédérale, tous les passagers demeureront à la BFC de Trenton pour une période de 14 jours suivant leur arrivée afin de permettre une évaluation intégrale de leur état de santé, une observation de suivi par le personnel de l’ASPC pour tous les voyageurs et des services de soutien.
- Pendant cette période, nous offrirons un soutien social, y compris des services en santé mentale, compte tenu de l’expérience stressante.
- Si des symptômes sont décelés à un moment quelconque, le voyageur sera transporté de manière appropriée, en coordination avec l’autorité sanitaire provinciale, à l’hôpital local pour y recevoir d’autres traitements et des protocoles de retraçage des contacts seront lancés.
- À la fin de la période de 14 jours, les renseignements sur les déplacements des Canadiens asymptomatiques qui reviennent sur le vol de rapatriement seront communiqués à leur administration provinciale ou territoriale respective afin de faciliter tout suivi ultérieur par la santé publique locale.
- Une fois l’évaluation intégrale de l’état de santé terminée, le gouvernement du Canada assurera le transport vers Toronto, Ottawa ou Montréal.
Conclusion
Pour conclure, j’aimerais remercier le Comité permanent de la santé d’avoir examiné la situation du coronavirus qui continue à évoluer. Nous surveillons activement l’éclosion et évaluons de façon continue le risque pour les Canadiens, tout en gérant le confinement du virus dans le but de limiter sa propagation et ses répercussions. Nous devons tous rester vigilants quant aux préjudices que la stigmatisation et la discrimination peuvent causer et nous efforcer de contrer les messages nuisibles à mesure que l’éclosion et la situation évoluent. Nous échangeons tous les jours de l’information et des mises à jour avec des partenaires provinciaux, territoriaux et internationaux, y compris l’Organisation mondiale de la santé. Nous avons maintenant cinq cas du nouveau coronavirus au Canada. Cela n’est pas surprenant. Notre système de soins de santé est bien préparé pour prévenir la propagation de maladies infectieuses comme le nouveau coronavirus. Le risque couru par les Canadiens demeure faible. Nous serons ravis de répondre à vos questions.
Questions potentielles et réponses
1. Combien de personnes sont infectées par le coronavirus?
En date du 5 février, près de 25 000 cas de coronavirus ont été signalés dans 26 pays, dont cinq au Canada. Il y a eu 481 morts, dont deux en dehors de la Chine continentale (Hong Kong, Philippines). Nous nous attendons à ce que le nombre de cas confirmés continue d’augmenter.
2. Qu’est-ce qu’une urgence de santé publique de portée internationale? Qu’est-ce que cela signifie pour le Canada?
(Centre des opérations du portefeuille de la Santé [COPS])
Une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) est une déclaration officielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant « un événement extraordinaire dont il est déterminé qu’il constitue un risque pour la santé publique dans d’autres États en raison du risque de propagation internationale de maladies et qu’il peut requérir une action internationale coordonnée ». Bien que l’OMS ait déclaré l’éclosion comme une urgence de santé publique de portée internationale, le risque de propagation au Canada demeure faible. La déclaration d’une USPPI doit être considérée dans un esprit de soutien à la Chine et à un effort mondial coordonné en vue d’améliorer l’état de préparation.
3. Le Canada est-il en conformité avec l’Organisation mondiale de la santé?
Le Canada continue de signaler à l’OMS les cas confirmés au pays. Le Canada est déterminé à respecter ses obligations en vertu du Règlement sanitaire international (RSI) et s’efforce de s’acquitter de ses obligations de présentation de rapports en toutes circonstances. Parmi les quatre cas actuellement confirmés signalés au Canada, nous avons fourni à l’OMS des renseignements sur trois d’entre eux. Nous travaillons en étroite collaboration avec les provinces et les territoires pour nous assurer que nous disposons de renseignements précis et opportuns pour orienter l’intervention face à ce nouvel événement de santé publique.
Rôles et responsabilités à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale
4. De quelle façon le gouvernement fédéral collabore-t-il avec les provinces et les territoires?
(Division des politiques intergouvernementales et liées aux intervenants [DPII])
Il est important que nous assurions une intervention FPT coordonnée face à cet événement. Comme pour tout événement important touchant la santé publique, les provinces et territoires se tourneront vers le gouvernement fédéral pour diriger la coordination générale de l’intervention et peuvent également demander une aide particulière au gouvernement fédéral.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) surveille de près l’éclosion des maladies respiratoires causées par un nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2). Il s’agit d’une situation émergente qui évolue rapidement.
L’ASPC, en tant que coprésidente du Réseau pancanadien de santé publique (RSP), le principal forum de collaboration entre les hauts fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux de la santé publique, surveille et coordonne activement cette situation et y réagit depuis le début.
Le 28 janvier, le Réseau de santé publique a activé un Comité consultatif spécial (CCS) sur le coronavirus conformément aux conditions du Plan d’intervention FPT en matière de santé publique dans les cas d’incidents biologiques. Ces conditions comprennent la nécessité d’adopter des approches cohérentes en matière de contrôle aux frontières, d’identification des contacts et de suivi ainsi que de communications publiques et professionnelles.
Le Comité consultatif spécial, composé de hauts fonctionnaires de la santé publique et du Conseil des médecins hygiénistes en chef (CMHC), dirige la coordination de la surveillance et du signalement des cas, de la politique en matière de santé publique, des conseils techniques et des communications entre les paliers de gouvernement pour appuyer l’intervention liée à cette éclosion.
Mesures frontalières — Bureau des services de santé des voyageurs et aux frontières (BSSVF)
5. Pourquoi n’y a-t-il pas de mesures de dépistage supplémentaires dans les autres aéroports? Quelle est l’efficacité des mesures de dépistage?
(COPS)
Depuis le 1er février 2020, les mesures de dépistage renforcées mises en place dans les aéroports de Vancouver, Toronto et Montréal ont été étendues à sept autres aéroports, dont ceux d’Edmonton, de Calgary, de Winnipeg, d’Halifax, d’Ottawa, de Toronto (Billy Bishop) et de Québec. Des messages sur les écrans des arrivées préviendront les voyageurs en provenance de la province de Hubei d’informer un agent des services frontaliers s’ils présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe. Les kiosques électroniques comportent désormais une question permettant d’identifier les voyageurs en provenance de la province de Hubei. Les voyageurs reçoivent des documents les informant de ce qu’ils doivent faire s’ils tombent malades après leur arrivée au Canada.
6. Quelles seraient les répercussions d’un renforcement des mesures frontalières?
Le renforcement des mesures frontalières pourrait :
- être considéré comme portant atteinte au Règlement sanitaire international visant « à prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux » ;
- amener d’autres pays à dissimuler les éclosions à la communauté internationale;
- affaiblir le partage de renseignements entre les pays, lequel est essentiel pour surveiller les éclosions et réagir aux futures éclosions;
- accroître la stigmatisation et réduire l’autodéclaration, car les personnes symptomatiques peuvent être victimes d’une discrimination accrue;
- entraver la circulation des biens et des ressources (par exemple, les fournitures médicales) vers les pays touchés qui ont besoin d’aide;
- détourner les ressources du système de santé (pour effectuer des dépistages);
- avoir une incidence sur les relations avec les pays d’origine et sur la capacité d’aider les citoyens canadiens à l’étranger.
7. Combien d’agents de quarantaine sont en poste dans les aéroports internationaux de Vancouver, Toronto et Montréal?
(COPS)
Il y a actuellement [insérer les numéros les plus récents] représentants de l’Agence de la santé publique dans les aéroports de Vancouver, Toronto et Montréal et nous prévoyons en avoir [insérer les numéros les plus récents] de plus d’ici la fin de la semaine. Ce personnel participera au dépistage en plus des agents des services frontaliers du Canada, qui sont également désignés comme agents de contrôle en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine. L’ASPC dispose également d’infirmiers et d’infirmières formés et accessibles par téléphone 24 heures sur 24, sept jours sur sept, qui peuvent évaluer les passagers malades.
8. Qu’en est-il des personnes arrivant au Canada par des correspondances dans d’autres aéroports? Qu’en est-il des postes frontaliers terrestres?
(COPS)
Des mesures frontalières renforcées sont désormais en place dans dix aéroports. Le Canada a également mis en place un certain nombre de mesures frontalières standard à tous les postes frontaliers afin d’atténuer le risque possible d’introduction et de propagation de maladies transmissibles au pays. Ces mesures comprennent l’accès à un agent de quarantaine de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) 24 heures sur 24, sept jours sur sept, à partir de n’importe quel point d’entrée au Canada. Si un agent de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) estime qu’un voyageur présente des symptômes préoccupants (par exemple, de la fièvre et de la toux ou des difficultés respiratoires), il peut communiquer avec un agent de quarantaine qui procédera alors à une évaluation du voyageur malade. L’agent de quarantaine peut émettre une ordonnance obligeant le voyageur à subir un examen médical s’il le juge nécessaire.
9. L’ASFC a jugé que 18 patients nécessitaient un dépistage médical supplémentaire effectué par des agents de quarantaine de l’ASPC : qu’est-il arrivé à ces personnes par la suite? Ont-elles consulté un médecin? Quels sont les protocoles?
(COPS) BSSVF
Dans les cas où l’agent de l’ASFC a effectué un dépistage préliminaire et où un voyageur semblait présenter des symptômes préoccupants (par exemple, de la fièvre, de la toux, des difficultés respiratoires), un agent de quarantaine de l’ASPC a procédé à une évaluation plus détaillée de l’état de santé. Dans certains cas, les symptômes du voyageur ne correspondaient pas au nouveau coronavirus et le voyageur se voyait fournir une fiche de renseignements et être autorisé à entrer au Canada. Si un voyageur présente des symptômes préoccupants, un agent de quarantaine de l’ASPC émet une ordonnance obligeant le voyageur à subir un examen médical. Le voyageur est ensuite transporté à l’hôpital en ambulance. Une fois l’examen médical terminé, le médecin décide de libérer ou non le patient. À ce jour, tous les voyageurs qui ont été envoyés pour un examen médical ont été libérés par la suite.
10. Quels sont les articles en place de la Loi sur la mise en quarantaine concernant le dépistage? Que se passe-t-il si les passagers de retour au Canada refusent de se soumettre à un dépistage médical à la douane?
(COPS) BSSVF
Le Canada a mis en place un certain nombre de mesures frontalières standard afin d’atténuer le risque possible d’introduction et de propagation de maladies transmissibles au pays. La Loi sur la mise en quarantaine exige que tous les voyageurs se conforment à toute mesure raisonnable ordonnée par un agent de contrôle ou un agent de quarantaine en vue de prévenir l’introduction et la propagation d’une maladie transmissible. Si la personne présente des symptômes, la Loi sur la mise en quarantaine permet d’exiger une évaluation médicale. Si un voyageur refuse de se soumettre à un dépistage médical, la Loi sur la mise en quarantaine autorise un agent de quarantaine à demander l’intervention des forces de l’ordre.
Préoccupations en matière de santé
11. La transmission est-elle possible lorsqu’elle est asymptomatique? (COPS)
La transmission asymptomatique reste une zone d’incertitude, qui fait actuellement l’objet d’une enquête approfondie. Il est important de souligner que la transmission asymptomatique, même si elle se produit, n’est pas considérée comme l’un des principaux facteurs de l’éclosion actuelle.
12. Quelle est l’efficacité du nettoyage et de la désinfection des avions et des kiosques?
(COPS) BSSVF
Le nettoyage et la désinfection constituent une mesure de prévention et de contrôle des infections très efficace. Nous avons transmis des protocoles de nettoyage et de désinfection des avions à nos partenaires aériens.
L’augmentation de la fréquence de nettoyage et de désinfection de routine des surfaces qui sont souvent touchées contribue à contrôler la propagation de l’infection lors de toute éclosion. L’Agence de la santé publique du Canada a élaboré et fourni des recommandations aux compagnies aériennes concernant les pratiques de désinfection et d’assainissement pour les vols directs en provenance de Chine.
13. Faut-il demander aux étudiants qui reviennent de Chine de rester chez eux?
(COPS)
Les voyageurs qui reviennent au pays reçoivent de l’information sur les mesures appropriées à prendre en fonction du risque associé à leurs antécédents de voyage, y compris des renseignements sur l’autosurveillance des symptômes et sur ce qu’ils doivent faire s’ils développent des symptômes.
Épreuves de laboratoire
14. Pourquoi le troisième cas ontarien du nouveau coronavirus n’a-t-il pas été signalé comme « présumé positif » avant d’être envoyé au Laboratoire national de microbiologie (LNM)?
(COPS) LNM
La mise au point de méthodes de laboratoire pour la détection des maladies infectieuses émergentes est en pleine évolution. La collaboration entre le Laboratoire de santé publique de l’Ontario et le LNM est un excellent exemple de collaboration continue et de perfectionnement de nos connaissances sur le nCoV.
15. L’ensemble des provinces et des territoires sont-ils en mesure de tester le nouveau coronavirus?
(DPII)
Plusieurs laboratoires provinciaux de santé publique peuvent désormais tester le nouveau coronavirus avec un très haut degré d’exactitude, et leurs résultats sont soumis à des épreuves supplémentaires au LNM parce qu’il s’agit d’un virus nouveau et qu’il est recommandé d’avoir recours à d’autres tests pour fournir une confirmation supplémentaire des premiers résultats de laboratoire. Le LNM travaille en étroite collaboration avec les laboratoires de santé publique provinciaux et territoriaux pour s’assurer que les personnes faisant l’objet d’une enquête pour le nouveau coronavirus sont confirmées ou écartées par des épreuves de laboratoire.
16. Pourquoi le LNM procède-t-il à d’autres tests et combien de temps cela prendra-t-il avant que le LNM puisse confirmer les résultats de ses tests supplémentaires?
(COPS)
Il est de pratique courante, lorsque les méthodes de laboratoire sont confirmées et améliorées, que le LNM remplisse sa fonction de laboratoire de référence pour les provinces et les territoires. Le délai de confirmation des résultats dépend d’un certain nombre de facteurs : le temps nécessaire pour recevoir l’échantillon, les procédures d’épreuve requises, etc.
Orientation du système de santé
17. À quelle date le niveau 3 de l’avertissement aux voyageurs a-t-il été activé?
Le 29 janvier 2020, l’ASPC a élevé ses conseils de santé aux voyageurs au niveau 3.
18. Le Canada déclarera-t-il une urgence de santé publique pour l’éclosion du nouveau coronavirus comme les États-Unis?
(Division des partenariats stratégiques [DPS])
Contrairement à d’autres pays, le Canada n’exige pas la déclaration officielle de sinistre pour avoir accès à la gamme complète des biens et des ressources du gouvernement du Canada en matière de santé publique.
De plus, la déclaration de sinistre en vertu de la Loi sur les mesures d’urgence est un outil de dernier recours. Une crise nationale ne peut et ne doit être invoquée que dans des situations dont l’envergure ou la nature sont telles qu’elles échappent à la capacité ou aux pouvoirs d’intervention des provinces ou auxquelles il n’est pas possible de faire face adéquatement sous le régime des lois du Canada. Le Canada peut et continuera à utiliser ses pouvoirs actuels en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, de la Loi sur les aliments et drogues et de la Loi sur le ministère de la Santé, entre autres, pour gérer la situation.
Rapatriement
19. Quelles sont les mesures de protection prises pour garantir que les Canadiens rapatriés n’exposent pas d’autres personnes au coronavirus?
Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.
20. Quel équipement de protection (une combinaison contre les matières dangereuses, des masques) les passagers recevront-ils pour le vol nolisé en provenance de la Chine?
Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.
21. Quelles sont les orientations fournies en ce qui concerne la manière dont les passagers évacués seront traités dans l’avion?
Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.
22. Pourquoi retenez-vous les Canadiens rapatriés pendant 14 jours alors que d’autres voyageurs en provenance de Wuhan sont autorisés à continuer de se déplacer s’ils ne sont pas malades?
Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.
23. Les employés fédéraux à bord de l’avion seront-ils traités de la même manière que les passagers revenant de Chine (c’est-à-dire l’équipage et le personnel fédéral doivent-ils être mis en quarantaine et se soumettre à un auto-isolement de 14 jours)?
Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.
Recherche (APC)
24. Existe-t-il un vaccin qui protège les humains contre les coronavirus? Si aucun vaccin n’est actuellement homologué, y en a-t-il qui sont en cours de mise au point ou de mise à l’essai?
En ce qui concerne les vaccins, un certain nombre ont déjà été mis au point pour les coronavirus, mais pas pour celui-ci en particulier, et le monde rassemble à nouveau tous ceux qui disposent de l’un de ces vaccins et voit ce qui peut être fait pour accélérer cette mise au point. Ce que je peux dire, c’est que, même avec l’accélération la plus rapide, je ne crois pas qu’un vaccin sera prêt avant la prochaine année. Nous devons du moins nous préparer au fait que nous allons gérer ce virus particulier sans vaccin qui lui est propre.
25. Combien de temps faudra-t-il pour mettre au point un vaccin?
Même avec l’accélération la plus rapide, je ne crois pas qu’un vaccin sera prêt avant la prochaine année. En ce qui concerne la mise au point d’un vaccin, nous travaillons à l’échelle internationale afin de contribuer à la mobilisation d’une intervention internationale et, grâce à des investissements d’Affaires mondiales Canada, le Canada finance une alliance mondiale appelée Coalition for Epidemic Preparedness Innovations qui coordonne les premiers efforts déployés à l’échelle internationale pour la mise au point d’un vaccin.
Employés et collaboration fédéraux (APC)
26. Que fait le gouvernement pour s’assurer que les employés fédéraux prennent les précautions appropriées?
Santé Canada est chargé de fournir des conseils en matière de santé et de sécurité au travail aux ministères fédéraux. Le 22 janvier, Santé Canada a publié un conseil général de santé au travail à l’intention des ministères et organismes, qui reflète les conseils fournis aux Canadiens, notamment les indications suivantes : se laver souvent les mains avec de l’eau et au savon, tousser ou éternuer dans le creux du bras ou dans un mouchoir en papier, éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche avec des mains non lavées et éviter les contacts rapprochés avec des personnes malades.
Collaboration internationale (BAI)
27. Le Canada collabore-t-il avec les États-Unis?
Le Canada entretient avec les États-Unis une relation solide, exhaustive et de longue date dans le domaine de la santé.
Nous collaborons étroitement avec nos homologues américains pour échanger des renseignements, notamment des mises à jour sur nos mesures, et explorer les possibilités d’aider la Chine et la communauté mondiale à faire face à l’éclosion.
28. De quelle façon le Canada collabore-t-il avec la communauté internationale?
La collaboration mondiale dans la préparation et l’intervention face à de tels événements est inestimable non seulement pour la population canadienne, mais également pour la communauté internationale. Nous travaillons avec des partenaires internationaux, dont l’Organisation mondiale de la santé, et dans le cadre de partenariats établis tels que l’Initiative de sécurité sanitaire mondiale, pour échanger des renseignements et en apprendre davantage sur ce virus. Notre engagement auprès des principaux partenaires internationaux à travers ces différents réseaux nous a permis de comprendre rapidement les mesures mises en œuvre dans d’autres pays et d’utiliser ces renseignements pour orienter notre processus décisionnel national.
Dépistage du SRAS-CoV-2 chez les personnes évacuées
Op paratus recce
Dépistage par les autorités chinoises :
- Les autorités sanitaires chinoises ont mis en place un point de contrôle à l’aéroport afin de permettre aux voyageurs d’accéder à celui-ci. Ils vérifient uniquement la température et l’indication d’une fièvre dont la température est supérieure à 37,3 °C.
- Les passagers auront déjà tous les documents en main, y compris l’ordonnance de mise en quarantaine à Trenton pour une période de 14 jours.
Dépistage préalable à l’embarquement par le ministère de la Défense nationale (MDN) :
- Les autorités de l’aviation civile chinoises ont accordé trois (3) heures à l’avion des personnes évacuées pour contrôler les voyageurs avant l’embarquement.
- Le personnel médical du MDN (6) prendra la température de chacun des voyageurs et leur posera des questions sur la symptomatologie du nCoV. L’indication d’une fièvre est une température supérieure à 38 °C.
- Le personnel du MDN posera également des questions sur l’état de santé de chaque voyageur afin de déterminer s’il est apte à prendre l’avion.
À bord du vol :
- Le personnel médical du MDN à bord effectuera au moins deux (2) évaluations rapides de la santé de chaque voyageur (température et demander s’il ressent des symptômes du nCoV).
- Les voyageurs rempliront un formulaire de déclaration de santé indiquant les renseignements suivants : l’identification du voyageur, la présence de tout symptôme et l’exposition potentielle à risque.
- Le MDN conservera leur formulaire jusqu’à leur débarquement.
À l’arrivée :
- Le hangar 7 de la BFC de Trenton est l’endroit où se dérouleront les procédures d’arrivée.
- Un agent de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ainsi qu’un agent de quarantaine (AQ) seront les premiers à monter à bord de l’avion et à parler au personnel médical du MDN pour s’assurer que personne n’a été malade pendant le vol. Si cela est le cas, l’AQ travaillera de concert avec l’ASFC et les services médicaux d’urgence pour transférer le patient à l’hôpital et émettre une ordonnance pour un examen médical.
- Si personne n’est malade, les voyageurs débarqueront par groupe de 40 personnes pour se soumettre au processus de l’ASFC. Ce processus devrait durer une heure.
- Une fois le processus de l’ASFC terminé, les voyageurs seront ensuite dirigés vers la section de quarantaine du hangar où six AQ vérifieront et recueilleront les formulaires de déclaration de santé. S’il y a des voyageurs susceptibles d’être à haut risque d’exposition, l’AQ pourrait poser des questions supplémentaires pour clarifier la situation et ces voyageurs pourraient être assujettis à d’autres évaluations de santé quotidiennes.
- Étant donné que les voyageurs auront déjà lu une copie du décret, les AQ appuieraient également l’ASFC et la Croix-Rouge dans le hangar si un voyageur devenait symptomatique.
- Les voyageurs se rendront ensuite à la section de la Croix-Rouge du hangar où on leur remettra une trousse d’information et leur attribuera une chambre.
- Les voyageurs se dirigeront ensuite vers les autobus qui les amèneront à l’aire d’hébergement. Il y a quatre (4) bus disponibles et chacun d’entre eux quittera le hangar dès qu’il sera plein afin de limiter le temps d’attente du voyageur.
Aire d’hébergement : (zone d’auto-isolement)
- Chaque voyageur disposera d’une chambre et les familles seront regroupées. Toutes les chambres ont une salle de bain complète avec douche. Le bâtiment de trois étages est équipé de laveuses et de sécheuses à chaque étage. Il y a une salle de conférence, mais il n’y a pas de salle d’entraînement ni d’espace commun.
- Cette aire sera protégée 24 heures sur 24, sept jours sur sept par des gardiens de sécurité avec l’aide de la police provinciale de l’Ontario en cas de besoin pour faire appliquer la Loi sur la mise en quarantaine ou en cas d’autres perturbations, y compris des activités criminelles.
- Des infirmiers et des infirmières sous la supervision des agents de quarantaine évalueront de façon quotidienne l’état de santé de chacun des voyageurs.
- L’ESMU (Équipe des services médicaux d’urgence) fournira des soins primaires sur place, y compris des services sociaux. Elle disposera d’une mini-clinique avec un infirmier ou infirmière praticien(ne), deux infirmiers ou infirmières et un ambulancier paramédical. La clinique est dotée d’une salle à pression négative. Le Programme fédéral d’aide aux employés (PAE) aidera l’ESMU pour les voyageurs et les employés fédéraux en cas de besoin.
- La Croix-Rouge offrira une assistance générale quotidienne aux voyageurs, notamment des vêtements, des couches, de la nourriture, du lait maternisé et des jeux.
Bios
Ron Mckinnon (président)
Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Coquitlam — Port Coquitlam, Colombie-Britannique
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Comité permanent de la santé (de 2016 à 2019), Comité permanent de la justice (de 2017 à 2019)
Biographie : En tant que membre du Comité permanent de la justice et des droits de la personne et du Comité permanent de la santé, il a travaillé sur la législation relative à l’aide médicale à mourir ainsi que sur la Loi sur le cannabis et a participé à un certain nombre d’études, telles que le régime d’assurance-médicaments, la traite des personnes, l’accès à la justice, le soutien offert aux jurés et la résistance aux antimicrobiens.
Il a présenté le projet de loi C-224, la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose, qui est devenue une loi en mai 2017 après avoir reçu le soutien unanime de tous les partis.
Avant son élection, il a été propriétaire d’une entreprise prospère et analyste de systèmes informatiques dans de grandes entreprises au Canada, aux États-Unis et à l’étranger. Dans les années 1970, il a travaillé comme technicien en météorologie pour Environnement Canada. Ron est titulaire d’un baccalauréat ès sciences de l’Université de l’Alberta et d’un diplôme honorifique en technologie informatique du Southern Alberta Institute of Technology.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il n’a fait aucune déclaration publique sur le coronavirus.
Cannabis :
- Il a déclaré que le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis, est « l’une des politiques publiques les plus importantes et les plus révolutionnaires de l’histoire récente » et que « l’approche précédente ne fonctionnait pas ». (14 mai 2019).
Usage et abus de drogues :
- Il a présenté le projet de loi C-224, une Loi modifiant laLoi réglementant certaines drogues et autres substances (aide lors de surdose), qui a reçu la sanction royale le 4 mai 2017. Également connu sous le nom de Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose, le projet de loi modifie la Loi réglementant certaines drogues et autres substances afin de prévoir que la personne qui demande, de toute urgence, l’intervention de professionnels de la santé ou d’agents d’application de la loi dans une situation où cette personne ou une autre personne est victime d’une surdose par suite de l’introduction d’une substance désignée ne peut pas être accusée de possession de substances désignées ou d’une infraction en lien avec la violation de certaines conditions ou ordonnances.
Publicité d’aliments mauvais pour la santé s’adressant aux enfants :
- Il s’est prononcé en faveur du projet de loi S-228, une Loi modifiant la Loi sur les aliments et drogues (interdiction de faire de la publicité d’aliments et de boissons s’adressant aux enfants), le 12 février 2018. Il a fait remarquer que ce projet de loi contribuerait à veiller sur la santé et le bien-être des enfants canadiens.
Don d’organes :
- Le 5 novembre 2018, il s’est prononcé en faveur du projet de loi C-316, une Loi modifiant la Loi sur l’Agence du revenu du Canada (donneurs d’organes).
Soins palliatifs :
- Le 9 mai 2017, il est intervenu en faveur du projet de loi C-277, une Loi visant l’élaboration d’un cadre sur les soins palliatifs au Canada, et a discuté de l’engagement du gouvernement à améliorer les soins palliatifs et les soins de fin de vie pour tous les Canadiens. Il a fait remarquer que « l’aide médicale à mourir ne constitue que l’une des options possibles en fin de vie, et que, selon l’expérience d’autres pays, seule une fraction des gens touchés y auront recours. Il semble que bon nombre de Canadiens qui pourraient bénéficier de soins palliatifs ne les reçoivent pas ».
Sécurité des patients :
- Le 1er novembre 2017, il a fait une déclaration à l’occasion de la Semaine nationale de la sécurité des patients. Il a souligné que les incidents en lien avec la sécurité des patients constituent la troisième cause de décès après le cancer et les maladies cardiaques.
Matt Jeneroux (vice-président)
Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Edmonton Riverbend, Alberta
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Comité permanent de la santé (2020), Industrie, sciences et technologie (2018-2019), Transports, infrastructure et collectivités (2018-2019), Accès à l’information, protection des renseignements personnels et éthique (2016-2017), Comptes publics (2017)
Biographie : Il a fréquenté l’Université de l’Alberta, où il a obtenu un baccalauréat ès arts en 2004. Il a été député d’Edmonton-South West, où il a mis en œuvre la législation sur le congé de soignant dans la province de l’Alberta. Avant d’être nommé ministre du cabinet fantôme pour la Santé, M. Jeneroux a été ministre du cabinet fantôme pour les sciences. Il a également travaillé à encourager la liberté d’expression sur les campus universitaires et à protéger la neutralité du Net au Canada.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Au cours de la période de questions, le 27 janvier 2020, il a demandé à la ministre de la Santé :
- « Étant donné que le nombre de cas augmentera probablement, quel est le plan du gouvernement et comment les Canadiens peuvent-ils être assurés qu’il prend les mesures appropriées pour empêcher le virus de se propager? »
- « La ministre de la Santé peut-elle confirmer qu’il y a suffisamment de médicaments antiviraux dans la réserve nationale d’urgence pour réagir face à une possible grande épidémie? »
- Au cours de la période de questions, le 28 janvier 2020, il a demandé à la ministre de la Santé :
- « Comment les Canadiens peuvent-ils être certains que les mesures de contrôle actuelles dans les aéroports permettent d’assurer leur sécurité, étant donné que le premier cas canadien de coronavirus a initialement alerté les agents de l’Agence canadienne des services frontaliers de sa toux et de son voyage à Wuhan? »
- Au cours de la période de questions, le 29 janvier 2020, il a demandé au premier ministre :
- « S’il est satisfait de l’intervention de son gouvernement contre l’éclosion du coronavirus? »
- Au cours de la période de questions, le 30 janvier 2020, il a demandé à la ministre de la Santé :
- « Quel est le plan de quarantaine du gouvernement pour les Canadiens qui sont rapatriés au Canada en provenance de villes chinoises en quarantaine? »
- Au cours de la période de questions, le 3 février 2020, il a demandé à la ministre de la Santé :
- « Pourquoi le gouvernement n’a pas mis en place une interdiction de voyager en Chine et pourquoi il n’a pas déclaré une urgence de santé publique en réponse au coronavirus? »
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- Le processus de suivi auprès des passagers qui sont arrivés de la région de Hubei.
- Le rapatriement des Canadiens qui se trouvent en Chine et le protocole de quarantaine à leur égard.
- Il a publié un message sur Twitter disant qu’il lisait à fond sur le coronavirus. Il n’a que trois gazouillis sur la question et a partagé une déclaration de Tyler Shandro, le ministre provincial de la Santé de l’Alberta, dans laquelle celui-ci annonçait un conseil à l’échelle provinciale à l’intention des médecins. Matt Jeneroux a également gazouillé son appui aux hôpitaux et aux aéroports canadiens pour la mise en place de mesures renforcées de prévention des infections. Depuis, il a partagé une infographie qui fournissait des renseignements généraux sur le coronavirus.
- Lors d’une entrevue accordée à la CBC le 28 janvier, Matt Jeneroux a indiqué que les Canadiens ont de nombreuses questions sans réponse sur le virus, et il espère que les représentants fédéraux de la santé, des transports et des affaires étrangères pourront y répondre. Il a déclaré que « des questions se posent sur la manière dont la sécurité publique est prise en charge, sur la manière dont le contrôle dans les aéroports est assuré, sur la manière dont les hôpitaux sont pris en charge ». Il a aussi déclaré ceci : « Je pense que ce sont toutes des questions légitimes posées, et que le fait d’avoir des réponses détaillées à ces questions me semble approprié. En fin de compte, nous ne voulons pas allumer un feu partisan à ce sujet. Nous voulons être certains que les Canadiens sont assurés que leur gouvernement travaille avec diligence pour les protéger ».
Cannabis :
- Il a exhorté le gouvernement à « prendre un peu de recul, à écouter les Canadiens et à repenser ce projet de loi mal conçu ». (débat sur le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis, le 24 novembre 2017).
Aliments génétiquement modifiés :
- Le 10 mars 2017, il s’est prononcé contre le projet de loi C-291, la Loi modifiant la Loi sur les aliments et drogues (aliments génétiquement modifiés), qui définirait l’expression « génétiquement modifié » et régirait l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés. Le projet de loi a été rejeté en deuxième lecture.
Santé mentale :
- Le 13 juin 2018, il a fait une déclaration de député sur la nécessité de mettre fin à la stigmatisation entourant la santé mentale des hommes.
Don d’organes :
- Il a appuyé le projet de loi C-316, la Loi modifiant la Loi sur l’Agence du revenu du Canada (donneurs d’organes), parce qu’« il atteindrait davantage de Canadiens, augmenterait le nombre de donneurs, ferait économiser de l’argent des contribuables et, finalement, sauverait davantage de vies ». (débat sur le projet de loi C-316, le 5 novembre 2018).
Don Davies (vice-président)
Affiliation politique : Nouveau Parti démocratique (NPD)
Circonscription : Vancouver Kingsway
Élu : 2008, 2011, 2015 et 2019
Fonction actuelle : Porte-parole en matière de santé
Expérience de travail en comité : Membre du HESA depuis 2015
Biographie : Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts en science politique et d’un baccalauréat en droit (LL.B.) de l’Université de l’Alberta. En 1992, il est devenu directeur des services juridiques de Teamsters Canada (Local 31), poste qu’il a occupé jusqu’à son élection à la Chambre des communes en 2008. M. Davies représente la circonscription de Vancouver Kingsway depuis son élection aux élections fédérales de 2008. Il a été nommé porte-parole du NPD en matière de santé pour les 42e et 43e législatures.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il a publié un communiqué de presse le 22 janvier 2020, déclarant que « les cas internationaux de ce virus sont inquiétants pour les Canadiennes et les Canadiens » et que « le gouvernement fédéral doit s’assurer que la population canadienne dispose d’informations complètes et à jour. Il doit également prévoir des ressources suffisantes aux points d’entrée du Canada pour le dépistage, notamment dans les aéroports ».
- Il a poursuivi en déclarant que « les citoyennes et citoyens s’attendent à ce que leur gouvernement travaille en étroite collaboration » avec les provinces et les territoires, ainsi qu’avec les partenaires internationaux.
- Le 22 janvier, il a publié un message sur Twitter indiquant qu’il avait parlé avec le ministre de la Santé et qu’il était « heureux de constater une intervention opportune et complète du gouvernement et estime l’approche collaborative et coordonnée ». Il a aussi affirmé ceci : « J’espère que ce virus pourra être contenu rapidement et traité efficacement ».
- Le 26 janvier, il a écrit sur Twitter que « le NPD coopérera de toutes les manières possibles pour aider à assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens ».
- Au cours de la période de questions, le 30 janvier 2020, il a demandé à la ministre de la Santé :
- « Quand et comment se déroulera l’évacuation des Canadiennes et des Canadiens en Chine, étant donné que les personnes infectées par le coronavirus peuvent être asymptomatiques pendant deux semaines? »
- « À la lumière de la déclaration d’une urgence de santé publique de portée internationale de l’OMS, quel est le plan complet des gouvernements pour intervenir face au coronavirus? »
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- Quelle était la gravité du virus pour les personnes infectées.
- Quelle a été la durée de la période d’incubation.
- La transmission asymptomatique.
- Les traitements possibles.
- Si d’autres pays mettaient les passagers en quarantaine pendant 14 jours.
- Pourquoi le Canada a-t-il été lent à évacuer ses citoyens.? Note de bas de page *
- Les mesures de protection en place pour les agents de l’ASFC. Note de bas de page *
- Le soutien en place pour les Canadiens qui présentent des symptômes. Note de bas de page *
Accès à de l’eau propre :
- Lors de l’étude du projet de loi C-326, la Loi modifiant la Loi sur le ministère de la Santé (lignes directrices relatives à l’eau potable), M. Davies a demandé aux témoins « combien d’argent faudrait-il pour que toutes les communautés des Premières Nations de ce pays aient accès à de l’eau potable et combien manque-t-il d’argent actuellement pour y arriver? ». (HESA, le 26 mars 2018).
Autisme :
- Il a appuyé la motion de l’opposition concernant un financement supplémentaire pour l’autisme : « Le député votera-t-il en faveur de la motion prévoyant 19 millions de dollars pour aider les Canadiens touchés par l’autisme? ». (Chambre des communes, le 18 mai 2017).
Don de sang et d’organes :
- Il a appuyé le projet de loi C-316, la Loi modifiant la Loi sur l’Agence du revenu du Canada (donneurs d’organes), à la Chambre des communes : « J’aimerais conclure mon allocution d’aujourd’hui en encourageant tous les Canadiens à s’inscrire comme donneurs d’organes et à discuter de leurs souhaits avec leurs proches ». (25 septembre 2018).
- Il a présenté la pétition 421-00823 demandant au gouvernement « d’adopter un processus d’évaluation scientifique des donneurs de sang qui ait recours à un modèle basé sur le comportement sans aucune discrimination fondée sur le sexe ou la préférence sexuelle, et de faire en sorte que le Canada rejette sans plus tarder cette politique et annonce que tous les Canadiens peuvent donner de leur sang, quelle que soit leur orientation sexuelle ». (Chambre des communes, le 26 octobre 2016).
- Il a demandé à la ministre de la Santé de « protéger le système d’approvisionnement en sang du Canada » et de fermer un centre de prélèvement de plasma privé à but lucratif qui a ouvert ses portes en Saskatchewan. (Chambre des communes, le 18 février 2016).
Cancer du sein :
- Il a demandé au gouvernement d’annuler les nouvelles lignes directrices en matière de dépistage du cancer du sein qui déconseillent l’autoexamen des seins et de « conseiller aux médecins de ne pas les suivre et de lancer une nouvelle étude, qui sera dirigée par des experts dans ce domaine ». (Chambre des communes, le 12 avril 2019).
Guide alimentaire canadien :
- Lors d’une réunion du HESA, il a suggéré que les révisions du Guide alimentaire canadien seraient sabotées si les publicités de l’industrie destinées aux enfants ne sont pas traitées. (12 décembre 2017).
Cannabis :
- Il a demandé à plusieurs reprises au gouvernement d’accorder le pardon aux Canadiens qui ont un dossier criminel injuste pour simple possession de cannabis. (périodes de questions : le 14 juin 2018 et le 30 mai 2019).
- Il a demandé que le cannabis thérapeutique soit traité de la même façon que les opioïdes d’ordonnance : « Ironiquement, les opioïdes sont couverts par la plupart des assurances et sont exonérés de taxes. Également ironique, on incite les patients à choisir une option plus risquée […]. Faire en sorte que le cannabis thérapeutique soit plus cher que les opioïdes constitue clairement une mauvaise politique ». (7 décembre 2017).
- Il a parrainé la pétition électronique e-1528 pour exonérer de taxe le cannabis prescrit par un médecin : « Les pétitionnaires demandent au gouvernement d’éliminer toutes les taxes — la taxe d’accise et la taxe de vente — imposées sur le cannabis thérapeutique, comme il le fait pour tous les médicaments au Canada ». (11 avril 2019).
Décriminalisation :
- Il a insisté sur le sujet de la décriminalisation des drogues à plusieurs reprises, tant lors de réunions du Comité qu’à la Chambre des communes (le 10 décembre 2018 et le 20 juin 2018) : « C’est donc d’autant plus important d’assurer aux Canadiens, s’ils consomment des drogues — une pratique que personne n’appuie ni n’encourage —, qu’ils aient au moins accès à des drogues de dose et de qualité connues pour qu’ils n’en meurent pas. C’est ce que demandent les néo-démocrates ».
Démence :
- Il s’est prononcé en faveur du projet de loi C-233 (Loi concernant une stratégie nationale sur la maladie d’Alzheimer et d’autres démences) à la Chambre des communes (le 5 avril 2016) pour appuyer l’élaboration d’une « stratégie de premier ordre sur la démence ».
Soins dentaires et oculaires :
- Il a présenté la pétition 421-04054, demandant au « gouvernement du Canada de reconnaître que la santé oculaire et les soins de la vue constituent un enjeu de santé publique grandissant, surtout chez les Canadiens vulnérables, en mettant au point un cadre national de promotion de la santé oculaire et des soins de la vue ». (Chambre des communes, le 30 mai 2019).
- Il était contre la motion de l’opposition présentée par le Parti conservateur « que, compte tenu de la surcharge fiscale qui pèse déjà sur les Canadiens de la classe moyenne, la Chambre demande au gouvernement de renoncer à tous plans qu’il pourrait avoir pour imposer de quelque façon les régimes de soins de santé et de soins dentaires » (Chambre des communes, le 2 février 2017). « Nous veillerons à ce que les Canadiens sachent que les libéraux envisagent d’imposer leur régime de soins de santé et nous interviendrons à la Chambre pour lutter bec et ongles contre cette politique mal conçue qui, en plus de nuire aux soins de santé des Canadiens, aura pour effet de soutirer de l’argent des poches des Canadiens travaillant dur au moment où ils peuvent le moins se le permettre ».
Produits alimentaires et étiquetage :
- Il a présenté le projet de loi C-257, la Loi modifiant la Loi sur les aliments et drogues (étiquetage relatif à la teneur en sucres) (le 3 décembre 2015). Le projet de loi n’a pas fait l’objet d’un débat.
- Il a présenté le projet de loi C-446, la Loi visant l’élaboration d’un programme national d’alimentation en milieu scolaire pour les enfants (le 3 décembre 2015). Le projet de loi n’a pas fait l’objet d’un débat.
Stérilisation forcée :
- Lors d’une réunion du HESA (le 31 janvier 2019), il a déclaré qu’il ne fait aucun doute que la stérilisation forcée est une forme de torture. Il pense qu’il s’agit de racisme, de sexisme et de colonialisme systémiques. Il estime que la réponse du gouvernement fédéral a été faible et que peu de détails sont connus.
- Lors d’une réunion du HESA (le 18 juin 2019), M. Davies a demandé à un agent de la GRC, qui est venu témoigner, si « des stérilisations forcées pourraient avoir été pratiquées dans des régions qui relèvent de la compétence de la GRC », et a souligné le fait qu’il (M. Davies) a écrit à l’agent « en février dernier et a signalé qu’un recours collectif avait été intenté,recoursqui, à ce moment-là, nommait quelque 60 femmes à titre de plaignantes, et nommait le gouvernement fédéral, les autorités régionales de la santé et des médecins particuliers relativement à des incidents de stérilisation forcée ».
Recherche en santé :
- Il a appuyé la motion M-105 à la Chambre des communes (le 18 mai 2017) demandant un financement de 19 millions de dollars pour « prévoir un centre d’information fiable pour éclairer sur l’élaboration des politiques, les décisions financières et la prestation des services ».
Transferts en santé :
- Lors d’une réunion du HESA, il a demandé si la Régie de la santé des Premières Nations de la Colombie-Britannique permettait de soutenir efficacement la santé des Autochtones : « Ce transfert ou ce type de transfert de pouvoir a-t-il aidé à soutenir l’amélioration de la santé et du bien-être des peuples et des communautés autochtones dans cette province? Est-ce un modèle que vous nous suggéreriez qui pourrait aider au transfert de pouvoirs aux communautés des Premières Nations? ». (25 octobre 2016).
- Il a fortement plaidé à plusieurs reprises à la Chambre des communes contre les compressions en santé : « Lors de la campagne électorale, les libéraux ont promis de discuter de toutes les compressions avec les provinces. Or, ils ont plutôt décidé de les imposer sans négocier avec les provinces, tout comme M. Harper ». (26 septembre 2016).
VIH/sida :
- Il a fortement plaidé contre les réductions du financement des initiatives de lutte contre le VIH et le sida : « Aujourd’hui, les néo-démocrates demandent au gouvernement d’annuler immédiatement ces réductions du financement et d’élargir l’initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida ». (Chambre des communes, le 1er décembre 2016).
Maladie de Lyme :
- Lors d’une réunion du HESA (le 6 juin 2017), il a demandé si le gouvernement fournissait suffisamment de fonds pour la maladie de Lyme, et a parlé du manque de leadership, de la rétroaction des patients et des opinions divergentes concernant cette maladie.
Aide médicale à mourir (AMM) :
- Il a questionné la liaison établie entre les soins palliatifs et l’aide médicale à mourir afin que le gouvernement puisse élaborer une stratégie exhaustive en matière de soins de fin de vie : « Je pense que tout le débat entourant l’aide médicale à mourir nous a donné une occasion, aux parlementaires et à tous les Canadiens, de nous pencher sur les questions profondément difficiles que soulèvent les soins de fin de vie ». (7 mars 2017).
Appareils médicaux :
- Il a présenté le projet de loi C-271, la Loi modifiant la Loi sur la taxe d’accise (piles — appareils médicaux ou fonctionnels) (le 3 décembre 2015). Le projet de loi n’a pas fait l’objet d’un débat.
Boissons alcoolisées mélangées :
- Des interventions faites au HESA remettant en question les positions des intervenants de l’industrie sur les boissons alcoolisées mélangées; cependant, aucune position ou opinion claire n’a été documentée (le 5 septembre 2018).
Homme ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) :
- Au cours de la période de questions, il a demandé au gouvernement pourquoi il fait preuve de discrimination envers les hommes homosexuels qui veulent faire un don de sang. « Comment les libéraux peuvent-ils présenter des excuses sincères à la communauté LGBTQ pour les injustices commises dans le passé alors qu’ils pratiquent la discrimination dans le présent? ». (9 novembre 2017).
- Lors d’une réunion du HESA (le 8 décembre 2016), il a exprimé des préoccupations au sujet des différentes politiques d’exclusion entre les dons de sang et de plasma. Plus précisément, il a demandé pourquoi l’industrie est autorisée à rémunérer les personnes qui font des dons de plasma et a émis l’hypothèse qu’une compensation monétaire pourrait faire mentir des personnes.
Opioïdes et drogues :
- Il a appuyé le dépôt d’une poursuite au civil contre les sociétés pharmaceutiques afin de récupérer les coûts encourus par la province de la Colombie-Britannique pour faire face à la crise des opioïdes. Il a demandé à la ministre de la Santé si le gouvernement libéral se joindrait à ce recours collectif contre les fabricants d’opioïdes.
- Il a fait pression sur la ministre pour qu’elle envisage la décriminalisation et la réglementation afin de garantir un approvisionnement sûr en opioïdes : « Il est tout à fait évident qu’un approvisionnement sûr sauverait des vies. Même quelqu’un d’aussi réputé que le président de l’Association médicale canadienne demande aux politiciens canadiens de tenir un débat “ouvert et courageux” sur la décriminalisation. Pourtant, le premier ministre et vous-même avez explicitement écarté toute possibilité de décriminalisation et de réglementation » (le 6 décembre 2018).
- Au cours d’une réunion du HESA, il a souligné les préoccupations concernant le manque de traitements appropriés ou de centres de désintoxication disponibles pour traiter la toxicomanie. Il a indiqué que le rapport du Comité sur la crise des opioïdes contenait trois recommandations demandant au gouvernement de financer les centres de désintoxication. M. Davies a demandé comment la nouvelle Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances du gouvernement pouvait être considérée comme exhaustive alors qu’il n’y a aucun financement pour les centres de désintoxication. (13 décembre 2016).
- Il a fait pression sur la ministre de la Santé pendant la période de questions (le 8 décembre 2016) pour qu’elle déclare une urgence nationale de santé publique :« Est-ce que la ministre peut nous dire ce qu’elle attend? Que plus de Canadiens meurent? ».
- Il a fait pression sur le gouvernement pour qu’il déclare une urgence nationale de santé publique sur le fentanyl : « Les libéraux prétendent que la déclaration de sinistre est inutile, qu’elle ne procurerait aucun autre levier d’intervention. C’est tout à fait faux ». (période de questions, le 10 décembre 2018).
Soins palliatifs :
- Il a appuyé le projet de loi C-277 (Loi visant l’élaboration d’un cadre sur les soins palliatifs au Canada) à la Chambre des communes : « Nous envisageons avec impatience de contribuer au processus d’élaboration du cadre et souhaitons sincèrement qu’il fournisse la meilleure stratégie de soins palliatifs possible pour chaque Canadien, d’un océan à l’autre ». (30 mai 2017).
Régime d’assurance-médicaments :
- « Au Canada, nous avons la Loi canadienne sur la santé et nous avons le régime d’assurance-maladie. Si vous pensez que ce dossier est épineux, nous avons obtenu cela dans les années 1960. L’assurance-médicaments n’est-elle pas un prolongement mesuré naturel du système même qui a réglé tous ces problèmes? Le gouvernement fédéral met de l’argent à la disposition des provinces, en respectant la compétence provinciale. Les provinces ont droit à cet argent tant qu’elles acceptent de respecter les principes énoncés dans la Loi canadienne sur la santé ». (27 septembre 2016).
- Il a présenté la pétition 421-03319, demandant au « gouvernement libéral de réduire le coût des médicaments d’ordonnance pour tous les Canadiens et de travailler avec les provinces pour instituer un régime public, universel et complet d’assurance-médicaments ». (Chambre des communes, le 19 mars 2019).
- Il a présenté la pétition 421-03189, demandant au « gouvernement de mettre en œuvre immédiatement un régime d’assurance-médicaments public, complet et universel ». (5 février 2019).
- Il a présenté le projet de loi C-293, la Loi modifiant la Loi sur le ministère de la Santé (comité consultatif) (le 3 décembre 2015). Le projet de loi n’a pas fait l’objet d’un débat.
- Il a demandé au gouvernement de mettre en place un régime d’assurance-médicaments national : « Pourquoi les libéraux ont-ils accepté ces dispositions qui augmenteront les coûts des médicaments pour les Canadiens? ». (Chambre des communes, le 28 mai 2019).
Maladies rares, accès aux médicaments et Programme d’accès spécial (PAS) :
- Il a remis en question l’efficacité du Programme d’accès spécial lors d’une réunion du HESA, en particulier en ce qui concerne la nécessité pour les patients de présenter une nouvelle demande tous les trois mois pour avoir accès au médicament « Cystagon ». Au cours de cette discussion, M. Davies a insisté auprès des représentants de Santé Canada sur les raisons pour lesquelles cette pratique était appliquée aux patients qui obtenaient des résultats positifs avec le médicament. (30 octobre 2018).
- Lors d’une réunion du HESA, M. Davies a suggéré que la question des maladies rares était un exemple parfait de la nécessité d’un formulaire national. Il a ensuite fait valoir que, pour minimiser l’influence des lobbyistes travaillant pour l’industrie, la décision d’inclure ou non des médicaments dans le formulaire devrait être prise par une commission indépendante. (4 octobre 2018).
Tabac :
- Il a demandé un amendement au projet de loi S-5 (Loi modifiant la Loi sur le tabac) pour « interdire la promotion de tous les arômes susceptibles de plaire aux jeunes » (le 28 février 2018).
Violence contre les travailleurs du secteur de la santé :
- Il a présenté le projet de loi C-434, la Loi modifiant le Code criminel (voies de fait contre un travailleur du secteur de la santé) (le 3 décembre 2015). Le projet de loi n’a pas fait l’objet d’un débat.
Luc Thériault (vice-président)
Affiliation politique : Bloc Québécois
Circonscription : Montcalm, Québec
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Porte-parole en matière de santé et d’aide médicale à mourir; institutions démocratiques
Expérience de travail en comité : S.O.
Biographie : Il est titulaire d’un baccalauréat en philosophie et d’une maîtrise en philosophie politique de l’Université du Québec à Montréal. Il a été professeur de philosophie au Collège de Maisonneuve de 1985 à 2003. Il a siégé au comité d’éthique du Centre hospitalier Maisonneuve-Rosemont et du CHSLD Jeanne-Le Ber de 2000 à 2003. Il a été élu comme député de l’Assemblée nationale du Québec (Parti Québécois) en 2003 et a été défait en 2007. Il a été leader parlementaire du Bloc Québécois de 2015 à 2019.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il a demandé au gouvernement s’il pouvait mettre à jour la Chambre sur son plan d’urgence pour l’éclosion du coronavirus et décrire ses mesures pour endiguer la propagation du virus. (27 janvier 2019 — période de questions).
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- Le potentiel d’éclosion dans d’autres pays.
- Le rapatriement des Canadiens qui se trouvent en Chine et le protocole de quarantaine à leur égard.
- Le temps nécessaire pour confirmer un cas.
- La communication entre le gouvernement fédéral et le Québec. Note de bas de page *
- Le nombre de Québécois de retour et le retraçage des contacts. Note de bas de page *
- Les mesures supplémentaires mises en place pour protéger le personnel. Note de bas de page *
Transferts en santé :
- Il a présenté le projet de loi C-300, la Loi modifiant la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces (Transfert canadien en matière de santé). M. Thériault a souligné lors de sa présentation que le projet de loi « consiste à fixer le plancher de l’augmentation des transferts canadiens en matière de santé à 6 % annuellement, de façon à ce que le réinvestissement du gouvernement fédéral atteigne 25 % des dépenses totales du système de santé québécois, à la suite duquel une révision pourrait être envisagée pour harmoniser l’augmentation des transferts avec les coûts de système ». (le 17 juin 2016).
- Il a demandé à la ministre de la Santé de « maintenir la hausse des transferts à 6 % sans condition, comme le demande unanimement l’Assemblée nationale du Québec? ». (29 septembre 2016 — période de questions).
- Il a décrit une diminution des transferts en matière de santé comme « une attaque frontale contre le système de santé du Québec. Il y a moins d’argent pour l’accès aux médecins, moins d’argent pour les infirmières et infirmiers et moins d’argent pour des soins et des opérations ». (27 septembre 2016 — période de questions).
- « Il n’y a pas un gouvernement qui en a fait autant en si peu de temps pour nuire à la qualité des soins au Québec. Cela prend plus de 18 heures pour voir un médecin à l’urgence, cela prend six mois pour avoir un rendez-vous, et la ministre essaie de nous faire croire que la solution, c’est de couper ». (20 septembre — période de questions).
- Il a demandé à plusieurs reprises à la ministre de « satisfaire la demande unanime du Québec et des provinces et augmenter les transferts en santé » tout en laissant au Québec l’indépendance de gérer son propre système de santé. (les 6 et 9 décembre 2019 — période de questions).
- « Je voudrais qu’on puisse maintenir l’augmentation des transferts en santé à 6 %, laisser les provinces décider où les besoins se font sentir et monter jusqu’à 25 %. Cela serait acceptable parce que le Québec est capable de gérer son secteur de la santé ». (26 janvier 2016 — allocution en réponse au discours du Trône).
Aide médicale à mourir (AMM) :
- Il a proposé un amendement au projet de loi C-14, la Loi modifiant le Code criminel et apportant des modifications connexes à d’autres lois (aide médicale à mourir), qui aurait éliminé la notion de « mort naturelle raisonnablement prévisible ». Il a déclaré que cela est « inhumain qu’une personne vulnérable et souffrante doive faire une grève de la faim pour être admissible à l’aide médicale à mourir. Les gens qui souffrent méritent des balises claires pour une offre de soins de fin de vie efficace ». (30 mai 2019 — communiqué de presse).
- Il a déclaré que le projet de loi C-14 « aurait été modifié et considéré inconstitutionnel » et a ajouté « j’imagine d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle on ne l’a pas déposé devant la Cour suprême » (le 16 juin 2016 — débat sur le projet de loi C-14, la Loi modifiant le Code criminel et apportant des modifications connexes à d’autres lois [aide médicale à mourir]).
- « Pourquoi la ministre de la Justice s’entête-t-elle à retirer le droit à l’autodétermination des personnes les plus vulnérables de notre société, précisément celles qui sont atteintes d’une maladie, d’une affection ou d’un handicap grave et irrémédiable qui les fait souffrir de manière intolérable? ». (9 juin 2016 — période de questions).
- « Tout le monde considère que la loi québécoise est bien équilibrée. Bien sûr, pour les soins de fin de vie, il y a là quelque chose d’assez solide qui fait l’objet d’un consensus depuis presque six ans. Toutefois, cette loi-là ne règle pas le problème du suicide assisté. Ce projet de loi et cette loi, présentement, ne s’appliquent pas à la situation de Kay Carter. À cet égard, il faut respecter l’arrêt de la Cour suprême, dont les critères ne sont pas ceux que l’on retrouve dans le projet de loi. C’est trop restrictif » (le 17 mai 2016 — débat sur le projet de loi C-14, la Loi modifiant le Code criminel et apportant des modifications connexes à d’autres lois [aide médicale à mourir]).
- « Je parle des soins palliatifs tels qu’ils devraient être. Il ne s’agit pas de mettre le malade dans un lit, dans un corridor, où on le laisse mourir. Il s’agit de soins globaux d’accompagnement. Cela prend un personnel spécialisé et un contrôle adéquat de la douleur, ce qui parfois n’était pas permis. En effet, les gens ne donnaient pas les doses nécessaires, car ils pensaient qu’elles pouvaient entraîner la mort. Or, le Québec a réglé cela. La province a réglé la question des soins de fin de vie en soins palliatifs. Les soins de santé sont de compétence provinciale et le Québec est un chef de file en la matière. Je pense qu’il faudrait introduire dans ce projet de loi une disposition d’équivalence pour que la loi fédérale ne puisse pas créer de dédoublements et ainsi changer l’économie interne de la loi québécoise » (le 3 mai 2016 — débat sur le projet de loi C-14,la Loi modifiant le Code criminel et apportant des modifications connexes à d’autres lois [aide médicale à mourir]).
- Il a affirmé que l’aide médicale à mourir devrait être une priorité pour ce Parlement et que le BQ collaborera pour que cette fois-ci le projet de loi aboutisse aux résultats escomptés. (12 décembre 2019).
Boissons alcoolisées mélangées :
- Il a demandé à la ministre de la Santé de suspendre la vente de boissons sucrées à haute teneur en alcool pendant que la nouvelle réglementation est rédigée et mise en place. (20 mars 2018 — période de questions).
- « […] la ministre de la Santé va-t-elle aussi se pencher sur l’interdiction de la guaranine dans ces boissons alcoolisées? » (19 mars 2018 — période de questions).
Opioïdes et drogues :
- « […] dans le cadre d’une crise aussi importante et sans précédent que celle du fentanyl et du carfentanil, l’approche de réduction des méfaits, toute proportion gardée, a montré une efficacité beaucoup plus grande qu’une approche coercitive » (le 15 mai 2017 — débat sur le projet de loi C-37, la Loi modifiant la Loi réglementant certaines drogues et autres substances et apportant des modifications connexes à d’autres lois).
Produits de consommation :
- Il a déposé une pétition demandant à la « ministre de la Santé de rendre obligatoire l’affichage des ingrédients sur les produits d’entretien ménager en s’inspirant de la réglementation sur l’affichage des produits cosmétiques » (le 9 juin 2017 — pétition 421-01483).
Cannabis :
- Il a appuyé la demande du gouvernement du Québec pour que la légalisation du cannabis entre en vigueur le 1er juillet 2019 (le 18 octobre 2018 — question de privilège).
- Il a demandé « en quoi le crime organisé va-t-il être tassé par » la légalisation du cannabis (le 21 novembre 2017 — débat sur le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis).
Darren Fisher
Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Dartmouth — Cole Harbour, Nouvelle-Écosse
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé
Expérience de travail en comité : Environnement et développement durable, Défense nationale (de 2016 à 2019)
Biographie : Homme d’affaires et bénévole dans sa collectivité, il a été élu au Conseil régional d’Halifax en 2009 puis en 2012, et élu par ses pairs pour les représenter à titre de maire suppléant. Il a plaidé en faveur de la sensibilisation à la santé mentale, du recyclage, de l’alphabétisation, de la lutte contre la pauvreté et du régime d’assurance-médicaments national, car il est convaincu que tous les Canadiens méritent un accès abordable aux médicaments sur ordonnance dont ils ont besoin. Il a été nommé par le premier ministre le 12 décembre 2019 au poste de secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il a fait référence aux mises à jour du gouvernement sur le coronavirus, et a partagé toutes les déclarations de la ministre Hajdu sur Twitter. Il a remercié la Dre Tam sur Twitter d’avoir pris le temps d’informer le HESA.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- L’approche du Canada à l’égard du coronavirus par rapport aux autres pays.
- La collaboration entre le Canada et la Chine à l’égard de l’éclosion du coronavirus.
- Si le LNM reste nécessaire pour la confirmation.
- Les difficultés potentielles liées à l’évacuation. Note de bas de page *
Autisme :
- Il a demandé au gouvernement d’« informer la Chambre des mesures que prend le gouvernement afin d’aider les personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme? ». (période de questions, le 29 mars 2018).
Épilepsie :
- Il a fait des déclarations de député en faveur de la Journée lavande célébrée le 26 mars et a appelé à une plus grande sensibilisation et à la réduction de la stigmatisation entourant l’épilepsie. (le 26 mars 2018 et le 22 mars 2019).
Transferts en santé :
- Il a mis en évidence l’importance des investissements en santé en 2018 en Nouvelle-Écosse : 130,8 millions de dollars pour la santé mentale, 157 millions de dollars pour les soins à domicile; 996 millions de dollars dans le cadre du Transfert canadien en matière de santé. (débat sur le budget 2018, le 20 mars 2018).
- Il a souligné l’importance du Transfert canadien en matière de santé de 943 millions de dollars à la Nouvelle-Écosse en 2016. (débat sur le budget 2016, le 12 avril 2016).
Santé mentale :
- Il a demandé à la ministre de la Santé de « faire le point sur ses discussions avec les provinces et les territoires et informer la Chambre de ce qu’elle fait pour que ces fonds ciblés soient utilisés judicieusement? ». (période de questions, le 18 mai 2017).
Mercure :
- Il a présenté le projet de loi C-238, la Loi concernant l’élaboration d’une stratégie nationale sur l’élimination sûre et écologique des lampes contenant du mercure. Ce projet de loi prévoit l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale visant à promouvoir l’élimination sûre et écologique des lampes contenant du mercure.
- « En écoutant les témoignages d’Autochtones au Comité permanent de l’environnement et du développement durable, j’ai pris connaissance directement des effets toxiques du mercure sur les populations ». (débat sur le projet de loi C-238, le 28 novembre 2016).
- « Les municipalités traitent les déchets solides, les provinces délivrent les permis de traitement de ces déchets, et le gouvernement fédéral contrôle les produits chimiques toxiques. Par respect pour les divers ordres de gouvernement, l’adoption de cette approche collaborative afin de trouver une solution au grave problème avec lequel ils sont tous aux prises est la bonne façon de procéder ». (débat sur le projet de loi C-238, le 28 novembre 2016).
Régime d’assurance-médicaments :
- « Je suis convaincu qu’un programme national d’assurance-médicaments permettrait à la province de la Nouvelle-Écosse d’économiser de grosses sommes d’argent, qu’elle pourrait alors injecter dans les services de santé. Mes collègues le savent bien, j’appuie ardemment l’idée d’un tel programme, et le gouvernement est en train de franchir des étapes cruciales pour en faire une réalité. Au Canada, personne ne devrait avoir à choisir entre son loyer et ses médicaments d’ordonnance ». (débat sur le projet de loi C-97, la Loi portant exécution de certaines dispositions du budget déposé au Parlement le 19 mars et mettant en œuvre d’autres mesures, le 11 avril 2019).
- « Je suis un ardent partisan de la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments au Canada, et je sais que de nombreux Néo-Écossais comptent sur nous pour bien faire les choses. […]. J’ai été heureux de voir que le budget de 2018 proposait la création d’un conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments au Canada ». (débat sur le budget 2018, le 20 mars 2018).
Drépanocytose :
- Il a parrainé le projet de loi S-211, la Loi instituant la Journée nationale de la sensibilisation à la drépanocytose, qui a désigné le 19 juin comme étant la « Journée nationale de la sensibilisation à la drépanocytose ».
- Il a souligné qu’« accorder une importance particulière à celle-ci engendrerait davantage de recherches pour trouver un traitement ». (débat sur le projet de loi S-211, le 27 octobre 2017).
- « La première chose dont nous devons nous assurer, c’est de procéder à un dépistage chez les nouveau-nés. C’est vraiment important. Lorsqu’une personne apprend qu’elle a le gène ou la maladie, il est important de savoir dès le premier jour quels sont les traitements possibles. Il y a des cas de jeunes qui n’ont appris qu’à l’âge de 20 ans qu’ils étaient atteints de drépanocytose. Cela faisait 20 ans qu’ils subissaient des douleurs atroces. Les personnes atteintes composeraient avec leur maladie tout à fait différemment si elles étaient diagnostiquées à la naissance et savaient à l’avance à quoi s’attendre ». (débat sur le projet de loi S-211, le 27 octobre 2017).
Mike Kelloway
Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Cape Breton — Canso, Nouvelle-Écosse
Élu : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Aucune
Biographie : Résident de longue date du Cap-Breton — Canso, il a étudié en études communautaires à l’Université du Cape Breton, puis il a poursuivi des études supérieures en éducation à l’Université de Calgary. Avant son élection en 2019, il était administrateur de projets spéciaux au Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse. Avant d’être élu, il était responsable de l’innovation communautaire pour le Cap-Breton et le Nord-Est de la Nouvelle-Écosse.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Depuis la première séance d’information sur le coronavirus, il a été plus actif sur les médias sociaux et a publié sur Twitter des éléments d’information du gouvernement concernant le coronavirus. Il a notamment gazouillé sur les préjudices causés par les stéréotypes stigmatisants et la désinformation provenant des réactions du public face au coronavirus.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- La différence entre les cas confirmés et les cas présumés.
- Le seuil permettant de dépister une personne atteinte du virus.
- La signification de « faible risque ».
- La façon dont le Canada vient en aide aux pays du tiers monde. Note de bas de page *
- La possibilité d’activer le conseil aux voyageurs au niveau 4. Note de bas de page *
- Si les voyageurs ont le droit de refuser de se soumettre aux dépistages. Note de bas de page *
Régime d’assurance-médicaments :
- Il a fait une déclaration de député le 9 décembre 2019, dans laquelle il a déclaré qu’il était « prêt à collaborer avec le premier ministre et le gouvernement actuel afin de […] mettre en œuvre un régime universel d’assurance-médicaments ». (période de questions, le 9 décembre 2019).
Dr Marcus Powlowski
Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Thunder Bay — Rainy River, Ontario
Élu : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Aucune
Biographie : Ce natif de Thunder Bay a été médecin urgentologue au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay avant son élection. En plus d’être docteur en médecine, il est titulaire d’un baccalauréat en droit (LL.B) de l’Université de Toronto et d’une maîtrise en droit (LL.M) de l’Université de Georgetown. Il a également étudié à l’Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise en santé publique avec spécialisation en droit et politique de la santé.
Pendant deux ans, le Dr Powlowski a travaillé comme médecin dans des communautés nordiques des Premières Nations et, pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans de nombreux pays en développement d’Afrique et d’Océanie. Il a œuvré pendant plusieurs années comme conseiller en matière de réglementation de la santé auprès de l’Organisation mondiale de la santé. Il a également travaillé à titre de bénévole dans le cadre d’un projet médical en Éthiopie.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il a publié quatre déclarations sur Facebook concernant le coronavirus.
- L’Agence de la santé publique du Canada communique fréquemment avec l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires à l’échelle internationale, et l’administratrice en chef de la santé publique du Canada collabore étroitement avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour suivre la situation. Notre priorité absolue est la santé et la sécurité de tous les Canadiens. Nous fournirons à la population canadienne les nouveaux renseignements à notre disposition. Nous avons plusieurs systèmes en place pour nous préparer à lutter contre la propagation de graves maladies infectieuses au Canada, pour les détecter et pour intervenir à leur égard.
- La province de l’Ontario a indiqué qu’elle avait détecté un cas du nouveau coronavirus. Cette personne a été isolée et est prise en charge dans un hôpital. Nous sommes bien préparés pour faire face à ce virus et nous avons mis en place des mesures pour le détecter au Canada, et ces mesures fonctionnent.
- Mise à jour : coronavirus. La sécurité des Canadiens est notre priorité absolue. Le ministère des Affaires étrangères a obtenu un avion qui peut transporter les Canadiens qui veulent être rapatriés au Canada depuis la Chine — toutes les personnes qui ont demandé une aide consulaire la recevront. Le ministère des Transports travaille activement avec les transporteurs et les aéroports pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens et prendre toutes les précautions nécessaires. Par exemple, le gouvernement a mis en place des mesures renforcées qui demandent aux transporteurs de faire des annonces à bord avant l’atterrissage, afin que les passagers soient informés des mesures de contrôle avant l’atterrissage.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- Si le gouvernement envisageait de demander aux passagers en provenance de la zone touchée de s’isoler.
- Si le virus peut être transmis lorsque la personne est asymptomatique.
- Si l’ASFC envisage d’étendre ses questions à toute la Chine. Note de bas de page *
- Si le triage dans l’avion est effectué en fonction du risque. Note de bas de page *
Sonia Sidhu
Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Brampton Sud, Ontario
Élue : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Comité permanent de la santé (de 2016 à aujourd’hui), Comité permanent de la condition féminine (2018-2019), Comité spécial sur l’équité salariale (2016).
Biographie : Avant de faire de la politique, Mme Sidhu a travaillé comme professionnelle de la santé pendant 18 ans. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques et a fait du bénévolat dans sa communauté, notamment au Centre de santé Trillium. Elle se passionne pour la sensibilisation au diabète et la prévention de la maladie, qu’elle appuie dans le cadre de son rôle de présidente du Caucus multipartite sur le diabète. Elle est secrétaire générale de l’Association parlementaire Canada-Inde et membre exécutive des Groupes d’amitié parlementaires Canada-Pologne et Canada-Portugal.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Elle a été plus active sur Twitter depuis la première séance d’information sur le coronavirus. Elle a regazouillé les déclarations de la Dre Tam et de la ministre Hajdu, et partagé des extraits de ses questions au Comité.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, elle a posé des questions sur les sujets suivants :
- La façon dont les gens peuvent s’autodéclarer.
- Le protocole à suivre lorsqu’un passager arrive et présente des symptômes.
- La façon dont l’ASPC gère la diffusion de la désinformation.
- Les services consulaires pour les Canadiens en Chine. Note de bas de page *
- Les mesures prises pour prévenir la discrimination et la stigmatisation. Note de bas de page *
Cancer :
- Elle a demandé à la ministre de la Santé ce que fait le gouvernement pour lutter contre le cancer. (période de questions, le 4 février 2019).
Diabète :
- Elle a présenté la motion M-173 visant à faire du mois de novembre de chaque année le mois de la sensibilisation au diabète.
- Elle a fait une déclaration de députée le 10 décembre 2019, soulignant le mois de la sensibilisation au diabète et affirmant qu’« en unissant nos efforts, nous pouvons vaincre le diabète, améliorer la santé des Canadiens, et permettre à notre système de soins de santé d’économiser des milliards de dollars ».
Aliments :
- Elle a appuyé le projet de loi S-228 (Loi sur la protection de la santé des enfants). Elle a déclaré le 12 décembre 2017 ceci : « En tant que présidente du caucus multipartite sur le diabète, je sais à quel point il est important de décourager les choix alimentaires malsains et d’encourager plutôt un mode de vie sain et actif ».
Aide médicale à mourir :
- Le 31 mai 2016, elle s’est prononcée en faveur du projet de loi C-14. « Le cadre qui est décrit dans le projet de loi C-14 prévoit un plan solide, précis et détaillé qui respectera la date butoir du 6 juin fixée par la Cour. Permettre l’aide médicale à mourir donnera aux malades en phase terminale qui y sont admissibles un plus grand contrôle sur leur façon de vivre leurs derniers jours. Cette mesure législative comporte également d’importantes mesures de sauvegarde et limitations ».
Don d’organes et de tissus :
- Le 8 avril 2019, elle a fait une déclaration de députée pour sensibiliser la population au don de moelle osseuse et faire connaître le registre mondial de donneurs de moelle osseuse.
Tony Van Bynen
Affiliation politique : Parti libéraldu Canada
Circonscription : Newmarket — Aurora, Ontario
Élu : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Aucune
Biographie : Avant d’entrer en politique, il a eu une carrière de 30 ans dans le secteur bancaire en tant que directeur de succursale. Il a été élu conseiller municipal de Newmarket en 2000, et a occupé le poste de maire de Newmarket de 2006 à 2018.
Lui et sa femme sont bénévoles à l’hôpital Southlake depuis plus de dix ans. À titre de maire de Newmarket, il a également fait partie du conseil d’administration du Southlake Regional Healthcare Centre et a contribué à la création du Belinda’s Place, un centre polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Depuis la première séance d’information, il a été plus actif sur les médias sociaux en partageant des éléments d’information du gouvernement sur le coronavirus.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- La façon dont le Canada réagirait si l’OMS déclarait une urgence de santé publique de portée internationale.
- Les améliorations apportées depuis le SRAS.
- La façon dont les zones locales seraient désignées pour la vaccination.
- La présence d’exercices d’urgence. Note de bas de page *
- La façon dont les avions sont désinfectés après l’atterrissage. Note de bas de page *
Financement des soins de santé :
- Lorsqu’on lui a demandé, lors d’une entrevue accordée au Newmarket Today, d’expliquer sa position sur les questions de santé, il a déclaré « Nous n’avons pas besoin de chercher bien loin pour voir quelles ont été les répercussions des compressions dans les soins de santé ici en Ontario [...]. Je siège au conseil d’administration de l’hôpital (Southlake) depuis neuf ans. Je comprends et je crois sincèrement que les hôpitaux travaillent dur pour être aussi efficaces que possible, et quand vous réduisez le financement des hôpitaux et du régime d’assurance-maladie, vous coupez dans l’os, vous ne coupez pas seulement dans le gras. C’est l’une de mes préoccupations ». (Newmarket Today, le 26 septembre 2019).
Robert Kitchen
Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Brandon — Moose Mountain, Saskatchewan
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé, sous-ministre du cabinet fantôme pour la santé
Expérience de travail en comité : Vice-président du Comité permanent des anciens combattants (2016-2017) et du Sous-comité sur les commotions cérébrales liées aux sports au Canada du Comité permanent de la santé (2018-2019), membre du Comité permanent du patrimoine canadien (2017-2018)
Biographie : Mr Kitchen a fréquenté le Canadian Memorial Chiropractic College où il a obtenu son doctorat en chiropraxie (DC). En 1989, il a ouvert son cabinet à Estevan en Saskatchewan. Pendant six ans, il a été le registraire de la Chiropractors’ Association of Saskatchewan. Les responsabilités du poste comprenaient la réglementation et la surveillance des chiropraticiens dans l’ensemble de la province afin de s’assurer que leurs pratiques étaient sans danger et dans l’intérêt supérieur du public. Au cours des dix dernières années, il a siégé au comité exécutif de la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement, dont il a été le président et le président du conseil d’administration pendant les six dernières années.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il n’a qu’un seul message sur Facebook à ce sujet et il date d’avant le premier cas de coronavirus signalé au Canada. Le député Kitchen a déclaré qu’il se sentait poussé par un élan d’optimisme à la vue des hôpitaux et des aéroports canadiens qui mettent en place des mesures renforcées de prévention des infections et que le Parti conservateur s’attend à ce que le gouvernement prenne toutes les précautions nécessaires à tous les points d’entrée pour empêcher la propagation du coronavirus au Canada. Depuis, il a partagé une infographie qui contient des renseignements généraux sur le coronavirus.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- Les protocoles de dépistage et de quarantaine.
- Les modes de transmission.
- Le risque d’infection pour les autres passagers.
- Les mesures frontalières aux points d’entrée terrestres. Note de bas de page *
- La désinfection des kiosques et des avions. Note de bas de page *
- S’il y avait un coût pour ceux qui sont évacués. Note de bas de page *
Sclérose latérale amyotrophique (SLA) :
- Le 23 mars 2017, il s’est prononcé en faveur de la motion M-105 (Recherche sur la sclérose latérale amyotrophique et sensibilisation à la maladie).
Cancer :
- Le 2 février 2018, il a fait une déclaration de député dans laquelle il a souligné le travail accompli par Payton Sernick, 10 ans, qui lutte contre le cancer et qui a sensibilisé la population et amassé des fonds pour lutter contre la maladie.
Cannabis :
- Le 1er juin 2017, lors du débat sur le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis, il a déclaré que l’intégralité des effets du cannabis sur la santé est inconnue. Il a souligné que les consommateurs de cannabis de moins de 25 ans mettent en danger la santé de leur cerveau et que le projet de loi C-45 rendrait le cannabis plus accessible aux jeunes. Il a soulevé les risques pour la santé et la sécurité associés à la consommation de cannabis en milieu de travail.
- Le 9 novembre 2017, lors du débat sur le projet de loi C-45, il a exprimé des préoccupations concernant la légalisation du cannabis. Il a réitéré ses préoccupations au sujet de la consommation de cannabis chez les jeunes et de ses effets sur le développement du cerveau. Il estime que le gouvernement ignore les faits concernant le cannabis et tente de « plaire aux jeunes électeurs en espérant ainsi gagner les prochaines élections ». Il a également fait part de ses préoccupations sur la commercialisation des produits à base de cannabis, déclarant que « le cannabis pourra être vendu dans des paquets tape-à-l’œil, sans qu’il y ait de restrictions sur les moyens employés pour les vendre ». Il a exprimé des préoccupations au sujet de la conduite avec facultés affaiblies et du manque de technologie pour tester les conducteurs sous l’influence du cannabis.
Aide médicale à mourir :
- Le 2 mai 2016, lors du débat sur le projet de loi C-14, il a déclaré que la législation laisse la responsabilité aux organismes de réglementation provinciaux et territoriaux de prendre des décisions sur l’AMM. Il pense que cela entraînera des incohérences dans tout le pays.
Commotions cérébrales :
- En tant que vice-président du Sous-comité sur les commotions cérébrales liées aux sports au Canada du Comité permanent de la santé (HESA), Mr Kitchen a participé activement à l’étude. Leur rapport indique que « Sport Canada et l’Agence de la santé publique du Canada ont financé ces activités, mais qu’il est possible d’en faire plus. Les recommandations de ce rapport exhortent le gouvernement fédéral à maintenir l’attention sur ce dossier jusqu’à ce qu’une approche pancanadienne réellement harmonisée en matière de commotions cérébrales liées au sport soit mise en œuvre. En réduisant les risques de commotion cérébrale et en améliorant leur prise en charge globale, le sous-comité estime qu’il est possible d’accroître la sécurité dans les sports ».
Tamara Jansen
Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Cloverdale — Langley City, Colombie-Britannique
Élue : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé, sous-ministre du cabinet fantôme pour le travail
Expérience de travail en comité : Aucune
Biographie : Elle est une femme d’affaires locale native de Langley. Depuis 1991, Mme Jansen et son mari, Byron, s’emploient à bâtir une entreprise agricole prospère, qui est aujourd’hui une multinationale. Elle s’est exprimée sur les questions de l’accès à l’avortement et de l’aide médicale à mourir.
Intérêts du membre
Coronavirus :
- L’une de ses électrices est actuellement isolée à Wuhan et est enceinte de 35 semaines. La députée Jansen a publié une vidéo de son appel par Skype entre elle et les parents de la dame isolée à Wuhan, et a exprimé l’urgence de mettre leur fille en sécurité. Le 30 janvier, l’électrice a pu quitter Wuhan dans un avion britannique. Le 31 janvier, elle a partagé une conversation sur Skype qu’elle a eue avec trois pères canadiens qui ont des familles en Chine et qui s’inquiètent du manque de communication de la part du gouvernement.
- Au cours de la période de questions, le 28 janvier 2020, elle a demandé au ministre des Affaires étrangères :
- Qu’est-ce que le gouvernement entend faire pour assurer la sécurité des Canadiens bloqués dans les villes chinoises mises en quarantaine pour le coronavirus?
- Lors d’une entrevue avec la Chaîne d’affaires publiques par câble (CPAC) le 28 janvier, elle a fait part de ses inquiétudes quant au manque de communication entre le gouvernement et les Canadiens à Wuhan. Elle a également mentionné qu’elle était préoccupée par la vitesse à laquelle réagit le Canada face au coronavirus.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, elle a posé des questions sur les sujets suivants :
- Le rapatriement des Canadiens qui se trouvent en Chine.
- Si de l’équipement de protection allait être fourni aux personnes à bord du vol. Note de bas de page *
- Si les enfants qui reviennent allaient être invités à rester à la maison. Note de bas de page *
Accès à l’avortement :
- Membre active du mouvement pro-vie, et a pris la parole lors de la Marche pour la vie de 2018 à l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique. (Global News, le 14 octobre 2019).
Aide médicale à mourir :
- Lors de son discours à la Marche pour la vie de 2018, elle a comparé l’aide médicale à mourir dans les centres de soins palliatifs de la Colombie-Britannique à des « camps de la mort ». Elle aurait également déclaré : « Lorsque nos proches sont dans la période la plus faible et la plus vulnérable de leur vie, des professionnels de la santé militants les encouragent à accélérer leur mort et à alléger le fardeau exercé sur tout un chacun ». (Global News, le 14 octobre 2019).
- Lors de la Marche pour la vie de 2018, elle a également affirmé que l’aide médicale à mourir est « totalement à l’encontre » de la norme mondiale en matière de soins palliatifs. (Aldergrove Star, le 18 mai 2018).
Len Webber
Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Calgary Confederation, Alberta
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Vice-président du Comité permanent de la santé (2016-2017), membre du Comité permanent de la santé (de 2016 à aujourd’hui)
Biographie : Avant d’être élu à la Chambre des communes en 2015, Mr Webber a rempli trois mandats en tant que membre de l’Assemblée législative de l’Alberta, notamment comme ministre des Relations avec les Autochtones, ministre des Relations internationales et intergouvernementales, whip adjoint du gouvernement et adjoint parlementaire en matière d’énergie.
Avant de devenir député, il a été vice-président et directeur de la Webber Academy, une école privée préparatoire à l’université à but non lucratif de Calgary, qui propose des programmes d’études avancés et stimulants à environ 1 000 élèves de la maternelle à la 12e année. Il a obtenu son baccalauréat en commerce à l’Université de Calgary et son certificat de compagnon électricien en communications au SAIT. Il a travaillé comme apprenti électricien à la sortie de l’école secondaire et a dirigé sa propre entreprise pendant dix ans avant de commencer avec la Webber Academy.
Mr Webber a l’habitude de s’investir et de faire du bénévolat au sein de groupes communautaires, notamment au Hospice Calgary, à The Calgary Foundation et en tant que membre du conseil d’administration de l’Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (AADAC).
Intérêts du membre
Coronavirus :
- Il n’a rien publié concernant le coronavirus.
- Lors des séances d’information du HESA sur le coronavirus, il a posé des questions sur les sujets suivants :
- Si le gouvernement envisageait d’interdire les voyages en Chine.
- Si les données démographiques concernant l’éclosion étaient disponibles.
- Le travail effectué au pays en ce qui a trait à la mise au point d’un vaccin.
Cannabis :
- Au cours du débat sur le projet de loi C-45, il a soulevé des préoccupations concernant le fait d’autoriser les jeunes de moins de 25 ans, lesquelles sont fondées sur des données scientifiques probantes. Il a également réclamé des investissements plus importants en éducation publique. Il s’est interrogé sur la façon dont la loi serait perçue à l’échelle internationale. Il a demandé à la ministre comment la mesure législative traiterait les obligations internationales en matière de drogues. (22 novembre 2017).
Usage et abus de drogues :
- Le 14 février 2017, lors du débat sur le projet de loi C-37, la Loi modifiant la Loi réglementant certaines drogues et autres substances et apportant des modifications connexes à d’autres lois, il a déclaré que « les centres de consommation présentent quelques avantages. […]. En de rares cas, ils offrent également un chemin vers la désintoxication. Il ne faut pas se leurrer : la lumière est plutôt faible au bout du tunnel. Ces centres permettent de garder les seringues souillées et autres accessoires loin des parcs. Grâce à eux, le système de soins de santé peut suivre et sauver quelques toxicomanes à moindre coût. Cela dit, ils ne réduisent pas le problème des drogues au Canada. Ils n’empêchent pas les gens de devenir des toxicomanes. Ils permettent très rarement aux toxicomanes de surmonter leurs dépendances. Ils ne limitent pas les profits du crime organisé. Ils ne constituent pas une solution miracle. Ils représentent plutôt un outil très peu efficace dans notre lutte contre la toxicomanie et son bilan meurtrier ».
Maladie de Lyme :
- Il a fait une déclaration de député reconnaissant les répercussions de la maladie de Lyme sur les Canadiens. Il a remercié l’association de la maladie de Lyme de l’Alberta et les fournisseurs de soins qui rendent la guérison possible. (19 octobre 2016).
- Il a prononcé une autre déclaration de député qualifiant les mesures prises par le gouvernement à l’égard de la maladie de Lyme de « faibles, vagues et bien franchement décevantes ». (31 mai 2017).
Aide médicale à mourir :
- Le 3 mai 2016, lors du débat sur le projet de loi C-14, il a affirmé qu’il était un ardent défenseur des soins palliatifs et a souligné que « nous devons améliorer la prestation de soins palliatifs tant pour les patients que pour leur famille ». Il a déclaré qu’il était en faveur du projet de loi parce que « c’est un vote pour reconnaître que, lorsqu’il s’agit d’une question aussi personnelle et délicate que la mort, il est préférable d’avoir diverses options, même si elles ne nous plaisent pas, même si nous n’y croyons pas. Il est préférable d’avoir un cadre juridique que rien du tout ».
Don d’organes :
- Il a présenté le projet de loi C-316, la Loi modifiant la Loi sur l’Agence du revenu du Canada (donneurs d’organes), qui autoriserait l’Agence du revenu du Canada à conclure des ententes avec les provinces et les territoires relativement à la collecte et à la communication des renseignements requis pour créer ou tenir un registre de donneurs d’organes. Le projet de loi a été adopté par la Chambre des communes le 12 décembre 2018, mais n’a jamais été adopté par le Sénat lors de la 42e législature. M. Webber est au premier rang dans l’ordre de priorité, et devrait présenter de nouveau ce projet de loi à la 43e législature.
- Il a appuyé la motion M-189 (Don d’organes). Il a déclaré le 27 septembre 2018, lors du débat ce qui suit : « […] au Canada, les registres de donneurs d’organes et de tissus sont de compétente provinciale, et que toute modification présente donc des difficultés particulières. Cela dit, je crois également qu’on peut tout faire avec de la volonté. Je crois que le Canada, qui affiche l’un des pires bilans au chapitre du nombre de donneurs d’organes, peut devenir l’un des meilleurs à cet égard ».
Notes de bas de page
- Note de bas de page *
-
Les sujets en gras indiquent les questions posées lors de la séance d’information du HESA du 3 février.
Détails de la page
- Date de modification :