Présidente de l’ASPC comité permanent de la santé : Intervention du Canada face au nouveau coronavirus (Le 5 février 2020)

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Remarques d'ouverture

Ottawa, Canada
Le 5 février 2020

Introduction

Monsieur le président, je vous remercie de me donner l’occasion de faire le point sur les efforts déployés par l’ASPC pour se préparer et faire face au nouveau coronavirus au Canada. Je crois comprendre que lundi, ce comité a reçu des mises à jour de différents ministères qui participent à l’intervention du gouvernement. J’aimerais tirer profit de cette occasion pour reconnaître les efforts de tous les ministères et organismes qui participent aux mesures d’intervention visant à lutter contre le coronavirus et qui collaborent étroitement avec notre Agence.

Le point sur la situation

Comité consultatif spécial

OMS — Urgence de santé publique de portée internationale

Intervention fédérale à ce jour

Mesures frontalières

Identification des voyageurs malades

Retraçage des contacts et quarantaine

Surveillance et production de rapports

Recherche et vaccins

Communications

Rapatriement

Le plan

Avant l’embarquement en Chine

En vol

Arrivée et suivi en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine

Conclusion

Pour conclure, j’aimerais remercier le Comité permanent de la santé d’avoir examiné la situation du coronavirus qui continue à évoluer. Nous surveillons activement l’éclosion et évaluons de façon continue le risque pour les Canadiens, tout en gérant le confinement du virus dans le but de limiter sa propagation et ses répercussions. Nous devons tous rester vigilants quant aux préjudices que la stigmatisation et la discrimination peuvent causer et nous efforcer de contrer les messages nuisibles à mesure que l’éclosion et la situation évoluent. Nous échangeons tous les jours de l’information et des mises à jour avec des partenaires provinciaux, territoriaux et internationaux, y compris l’Organisation mondiale de la santé. Nous avons maintenant cinq cas du nouveau coronavirus au Canada. Cela n’est pas surprenant. Notre système de soins de santé est bien préparé pour prévenir la propagation de maladies infectieuses comme le nouveau coronavirus. Le risque couru par les Canadiens demeure faible. Nous serons ravis de répondre à vos questions.

Questions potentielles et réponses

1. Combien de personnes sont infectées par le coronavirus?

En date du 5 février, près de 25 000 cas de coronavirus ont été signalés dans 26 pays, dont cinq au Canada. Il y a eu 481 morts, dont deux en dehors de la Chine continentale (Hong Kong, Philippines). Nous nous attendons à ce que le nombre de cas confirmés continue d’augmenter.

2. Qu’est-ce qu’une urgence de santé publique de portée internationale? Qu’est-ce que cela signifie pour le Canada?

(Centre des opérations du portefeuille de la Santé [COPS])

Une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) est une déclaration officielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant « un événement extraordinaire dont il est déterminé qu’il constitue un risque pour la santé publique dans d’autres États en raison du risque de propagation internationale de maladies et qu’il peut requérir une action internationale coordonnée ». Bien que l’OMS ait déclaré l’éclosion comme une urgence de santé publique de portée internationale, le risque de propagation au Canada demeure faible. La déclaration d’une USPPI doit être considérée dans un esprit de soutien à la Chine et à un effort mondial coordonné en vue d’améliorer l’état de préparation.

3. Le Canada est-il en conformité avec l’Organisation mondiale de la santé?

Le Canada continue de signaler à l’OMS les cas confirmés au pays. Le Canada est déterminé à respecter ses obligations en vertu du Règlement sanitaire international (RSI) et s’efforce de s’acquitter de ses obligations de présentation de rapports en toutes circonstances. Parmi les quatre cas actuellement confirmés signalés au Canada, nous avons fourni à l’OMS des renseignements sur trois d’entre eux. Nous travaillons en étroite collaboration avec les provinces et les territoires pour nous assurer que nous disposons de renseignements précis et opportuns pour orienter l’intervention face à ce nouvel événement de santé publique.

Rôles et responsabilités à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale

4. De quelle façon le gouvernement fédéral collabore-t-il avec les provinces et les territoires?

(Division des politiques intergouvernementales et liées aux intervenants [DPII])

Il est important que nous assurions une intervention FPT coordonnée face à cet événement. Comme pour tout événement important touchant la santé publique, les provinces et territoires se tourneront vers le gouvernement fédéral pour diriger la coordination générale de l’intervention et peuvent également demander une aide particulière au gouvernement fédéral.

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) surveille de près l’éclosion des maladies respiratoires causées par un nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2). Il s’agit d’une situation émergente qui évolue rapidement.

L’ASPC, en tant que coprésidente du Réseau pancanadien de santé publique (RSP), le principal forum de collaboration entre les hauts fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux de la santé publique, surveille et coordonne activement cette situation et y réagit depuis le début.

Le 28 janvier, le Réseau de santé publique a activé un Comité consultatif spécial (CCS) sur le coronavirus conformément aux conditions du Plan d’intervention FPT en matière de santé publique dans les cas d’incidents biologiques. Ces conditions comprennent la nécessité d’adopter des approches cohérentes en matière de contrôle aux frontières, d’identification des contacts et de suivi ainsi que de communications publiques et professionnelles.

Le Comité consultatif spécial, composé de hauts fonctionnaires de la santé publique et du Conseil des médecins hygiénistes en chef (CMHC), dirige la coordination de la surveillance et du signalement des cas, de la politique en matière de santé publique, des conseils techniques et des communications entre les paliers de gouvernement pour appuyer l’intervention liée à cette éclosion.

Mesures frontalières — Bureau des services de santé des voyageurs et aux frontières (BSSVF)

5. Pourquoi n’y a-t-il pas de mesures de dépistage supplémentaires dans les autres aéroports? Quelle est l’efficacité des mesures de dépistage?

(COPS)

Depuis le 1er février 2020, les mesures de dépistage renforcées mises en place dans les aéroports de Vancouver, Toronto et Montréal ont été étendues à sept autres aéroports, dont ceux d’Edmonton, de Calgary, de Winnipeg, d’Halifax, d’Ottawa, de Toronto (Billy Bishop) et de Québec. Des messages sur les écrans des arrivées préviendront les voyageurs en provenance de la province de Hubei d’informer un agent des services frontaliers s’ils présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe. Les kiosques électroniques comportent désormais une question permettant d’identifier les voyageurs en provenance de la province de Hubei. Les voyageurs reçoivent des documents les informant de ce qu’ils doivent faire s’ils tombent malades après leur arrivée au Canada.

6. Quelles seraient les répercussions d’un renforcement des mesures frontalières?

Le renforcement des mesures frontalières pourrait :

  • être considéré comme portant atteinte au Règlement sanitaire international visant « à prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux » ;
  • amener d’autres pays à dissimuler les éclosions à la communauté internationale;
  • affaiblir le partage de renseignements entre les pays, lequel est essentiel pour surveiller les éclosions et réagir aux futures éclosions;
  • accroître la stigmatisation et réduire l’autodéclaration, car les personnes symptomatiques peuvent être victimes d’une discrimination accrue;
  • entraver la circulation des biens et des ressources (par exemple, les fournitures médicales) vers les pays touchés qui ont besoin d’aide;
  • détourner les ressources du système de santé (pour effectuer des dépistages);
  • avoir une incidence sur les relations avec les pays d’origine et sur la capacité d’aider les citoyens canadiens à l’étranger.
7. Combien d’agents de quarantaine sont en poste dans les aéroports internationaux de Vancouver, Toronto et Montréal?

(COPS)

Il y a actuellement [insérer les numéros les plus récents] représentants de l’Agence de la santé publique dans les aéroports de Vancouver, Toronto et Montréal et nous prévoyons en avoir [insérer les numéros les plus récents] de plus d’ici la fin de la semaine. Ce personnel participera au dépistage en plus des agents des services frontaliers du Canada, qui sont également désignés comme agents de contrôle en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine. L’ASPC dispose également d’infirmiers et d’infirmières formés et accessibles par téléphone 24 heures sur 24, sept jours sur sept, qui peuvent évaluer les passagers malades.

8. Qu’en est-il des personnes arrivant au Canada par des correspondances dans d’autres aéroports? Qu’en est-il des postes frontaliers terrestres?

(COPS)

Des mesures frontalières renforcées sont désormais en place dans dix aéroports. Le Canada a également mis en place un certain nombre de mesures frontalières standard à tous les postes frontaliers afin d’atténuer le risque possible d’introduction et de propagation de maladies transmissibles au pays. Ces mesures comprennent l’accès à un agent de quarantaine de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) 24 heures sur 24, sept jours sur sept, à partir de n’importe quel point d’entrée au Canada. Si un agent de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) estime qu’un voyageur présente des symptômes préoccupants (par exemple, de la fièvre et de la toux ou des difficultés respiratoires), il peut communiquer avec un agent de quarantaine qui procédera alors à une évaluation du voyageur malade. L’agent de quarantaine peut émettre une ordonnance obligeant le voyageur à subir un examen médical s’il le juge nécessaire.

9. L’ASFC a jugé que 18 patients nécessitaient un dépistage médical supplémentaire effectué par des agents de quarantaine de l’ASPC : qu’est-il arrivé à ces personnes par la suite? Ont-elles consulté un médecin? Quels sont les protocoles?

(COPS) BSSVF

Dans les cas où l’agent de l’ASFC a effectué un dépistage préliminaire et où un voyageur semblait présenter des symptômes préoccupants (par exemple, de la fièvre, de la toux, des difficultés respiratoires), un agent de quarantaine de l’ASPC a procédé à une évaluation plus détaillée de l’état de santé. Dans certains cas, les symptômes du voyageur ne correspondaient pas au nouveau coronavirus et le voyageur se voyait fournir une fiche de renseignements et être autorisé à entrer au Canada. Si un voyageur présente des symptômes préoccupants, un agent de quarantaine de l’ASPC émet une ordonnance obligeant le voyageur à subir un examen médical. Le voyageur est ensuite transporté à l’hôpital en ambulance. Une fois l’examen médical terminé, le médecin décide de libérer ou non le patient. À ce jour, tous les voyageurs qui ont été envoyés pour un examen médical ont été libérés par la suite.

10. Quels sont les articles en place de la Loi sur la mise en quarantaine concernant le dépistage? Que se passe-t-il si les passagers de retour au Canada refusent de se soumettre à un dépistage médical à la douane?

(COPS) BSSVF

Le Canada a mis en place un certain nombre de mesures frontalières standard afin d’atténuer le risque possible d’introduction et de propagation de maladies transmissibles au pays. La Loi sur la mise en quarantaine exige que tous les voyageurs se conforment à toute mesure raisonnable ordonnée par un agent de contrôle ou un agent de quarantaine en vue de prévenir l’introduction et la propagation d’une maladie transmissible. Si la personne présente des symptômes, la Loi sur la mise en quarantaine permet d’exiger une évaluation médicale. Si un voyageur refuse de se soumettre à un dépistage médical, la Loi sur la mise en quarantaine autorise un agent de quarantaine à demander l’intervention des forces de l’ordre.

Préoccupations en matière de santé

11. La transmission est-elle possible lorsqu’elle est asymptomatique? (COPS)

La transmission asymptomatique reste une zone d’incertitude, qui fait actuellement l’objet d’une enquête approfondie. Il est important de souligner que la transmission asymptomatique, même si elle se produit, n’est pas considérée comme l’un des principaux facteurs de l’éclosion actuelle.

12. Quelle est l’efficacité du nettoyage et de la désinfection des avions et des kiosques?

(COPS) BSSVF

Le nettoyage et la désinfection constituent une mesure de prévention et de contrôle des infections très efficace. Nous avons transmis des protocoles de nettoyage et de désinfection des avions à nos partenaires aériens. 

L’augmentation de la fréquence de nettoyage et de désinfection de routine des surfaces qui sont souvent touchées contribue à contrôler la propagation de l’infection lors de toute éclosion. L’Agence de la santé publique du Canada a élaboré et fourni des recommandations aux compagnies aériennes concernant les pratiques de désinfection et d’assainissement pour les vols directs en provenance de Chine.

13. Faut-il demander aux étudiants qui reviennent de Chine de rester chez eux?

(COPS)

Les voyageurs qui reviennent au pays reçoivent de l’information sur les mesures appropriées à prendre en fonction du risque associé à leurs antécédents de voyage, y compris des renseignements sur l’autosurveillance des symptômes et sur ce qu’ils doivent faire s’ils développent des symptômes. 

Épreuves de laboratoire

14. Pourquoi le troisième cas ontarien du nouveau coronavirus n’a-t-il pas été signalé comme « présumé positif » avant d’être envoyé au Laboratoire national de microbiologie (LNM)?

(COPS) LNM

La mise au point de méthodes de laboratoire pour la détection des maladies infectieuses émergentes est en pleine évolution. La collaboration entre le Laboratoire de santé publique de l’Ontario et le LNM est un excellent exemple de collaboration continue et de perfectionnement de nos connaissances sur le nCoV.

15. L’ensemble des provinces et des territoires sont-ils en mesure de tester le nouveau coronavirus?

(DPII)

Plusieurs laboratoires provinciaux de santé publique peuvent désormais tester le nouveau coronavirus avec un très haut degré d’exactitude, et leurs résultats sont soumis à des épreuves supplémentaires au LNM parce qu’il s’agit d’un virus nouveau et qu’il est recommandé d’avoir recours à d’autres tests pour fournir une confirmation supplémentaire des premiers résultats de laboratoire. Le LNM travaille en étroite collaboration avec les laboratoires de santé publique provinciaux et territoriaux pour s’assurer que les personnes faisant l’objet d’une enquête pour le nouveau coronavirus sont confirmées ou écartées par des épreuves de laboratoire.

16. Pourquoi le LNM procède-t-il à d’autres tests et combien de temps cela prendra-t-il avant que le LNM puisse confirmer les résultats de ses tests supplémentaires?

(COPS)

Il est de pratique courante, lorsque les méthodes de laboratoire sont confirmées et améliorées, que le LNM remplisse sa fonction de laboratoire de référence pour les provinces et les territoires. Le délai de confirmation des résultats dépend d’un certain nombre de facteurs : le temps nécessaire pour recevoir l’échantillon, les procédures d’épreuve requises, etc.

Orientation du système de santé

17. À quelle date le niveau 3 de l’avertissement aux voyageurs a-t-il été activé?

Le 29 janvier 2020, l’ASPC a élevé ses conseils de santé aux voyageurs au niveau 3.

18. Le Canada déclarera-t-il une urgence de santé publique pour l’éclosion du nouveau coronavirus comme les États-Unis?

(Division des partenariats stratégiques [DPS])

Contrairement à d’autres pays, le Canada n’exige pas la déclaration officielle de sinistre pour avoir accès à la gamme complète des biens et des ressources du gouvernement du Canada en matière de santé publique.

De plus, la déclaration de sinistre en vertu de la Loi sur les mesures d’urgence est un outil de dernier recours. Une crise nationale ne peut et ne doit être invoquée que dans des situations dont l’envergure ou la nature sont telles qu’elles échappent à la capacité ou aux pouvoirs d’intervention des provinces ou auxquelles il n’est pas possible de faire face adéquatement sous le régime des lois du Canada. Le Canada peut et continuera à utiliser ses pouvoirs actuels en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, de la Loi sur les aliments et drogues et de la Loi sur le ministère de la Santé, entre autres, pour gérer la situation.

Rapatriement

19. Quelles sont les mesures de protection prises pour garantir que les Canadiens rapatriés n’exposent pas d’autres personnes au coronavirus?

Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.

20. Quel équipement de protection (une combinaison contre les matières dangereuses, des masques) les passagers recevront-ils pour le vol nolisé en provenance de la Chine?

Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.

21. Quelles sont les orientations fournies en ce qui concerne la manière dont les passagers évacués seront traités dans l’avion?

Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.

22. Pourquoi retenez-vous les Canadiens rapatriés pendant 14 jours alors que d’autres voyageurs en provenance de Wuhan sont autorisés à continuer de se déplacer s’ils ne sont pas malades?

Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.

23. Les employés fédéraux à bord de l’avion seront-ils traités de la même manière que les passagers revenant de Chine (c’est-à-dire l’équipage et le personnel fédéral doivent-ils être mis en quarantaine et se soumettre à un auto-isolement de 14 jours)?

Aucune réponse fournie dans le dossier d'information.

Recherche (APC)

24. Existe-t-il un vaccin qui protège les humains contre les coronavirus? Si aucun vaccin n’est actuellement homologué, y en a-t-il qui sont en cours de mise au point ou de mise à l’essai?

En ce qui concerne les vaccins, un certain nombre ont déjà été mis au point pour les coronavirus, mais pas pour celui-ci en particulier, et le monde rassemble à nouveau tous ceux qui disposent de l’un de ces vaccins et voit ce qui peut être fait pour accélérer cette mise au point. Ce que je peux dire, c’est que, même avec l’accélération la plus rapide, je ne crois pas qu’un vaccin sera prêt avant la prochaine année. Nous devons du moins nous préparer au fait que nous allons gérer ce virus particulier sans vaccin qui lui est propre.

25. Combien de temps faudra-t-il pour mettre au point un vaccin?

Même avec l’accélération la plus rapide, je ne crois pas qu’un vaccin sera prêt avant la prochaine année. En ce qui concerne la mise au point d’un vaccin, nous travaillons à l’échelle internationale afin de contribuer à la mobilisation d’une intervention internationale et, grâce à des investissements d’Affaires mondiales Canada, le Canada finance une alliance mondiale appelée Coalition for Epidemic Preparedness Innovations qui coordonne les premiers efforts déployés à l’échelle internationale pour la mise au point d’un vaccin.

Employés et collaboration fédéraux (APC)

26. Que fait le gouvernement pour s’assurer que les employés fédéraux prennent les précautions appropriées?

Santé Canada est chargé de fournir des conseils en matière de santé et de sécurité au travail aux ministères fédéraux. Le 22 janvier, Santé Canada a publié un conseil général de santé au travail à l’intention des ministères et organismes, qui reflète les conseils fournis aux Canadiens, notamment les indications suivantes : se laver souvent les mains avec de l’eau et au savon, tousser ou éternuer dans le creux du bras ou dans un mouchoir en papier, éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche avec des mains non lavées et éviter les contacts rapprochés avec des personnes malades.

Collaboration internationale (BAI)

27. Le Canada collabore-t-il avec les États-Unis? 

Le Canada entretient avec les États-Unis une relation solide, exhaustive et de longue date dans le domaine de la santé. 

Nous collaborons étroitement avec nos homologues américains pour échanger des renseignements, notamment des mises à jour sur nos mesures, et explorer les possibilités d’aider la Chine et la communauté mondiale à faire face à l’éclosion.  

28. De quelle façon le Canada collabore-t-il avec la communauté internationale?

La collaboration mondiale dans la préparation et l’intervention face à de tels événements est inestimable non seulement pour la population canadienne, mais également pour la communauté internationale. Nous travaillons avec des partenaires internationaux, dont l’Organisation mondiale de la santé, et dans le cadre de partenariats établis tels que l’Initiative de sécurité sanitaire mondiale, pour échanger des renseignements et en apprendre davantage sur ce virus. Notre engagement auprès des principaux partenaires internationaux à travers ces différents réseaux nous a permis de comprendre rapidement les mesures mises en œuvre dans d’autres pays et d’utiliser ces renseignements pour orienter notre processus décisionnel national.

Dépistage du SRAS-CoV-2 chez les personnes évacuées

Op paratus recce

Dépistage par les autorités chinoises :

  1. Les autorités sanitaires chinoises ont mis en place un point de contrôle à l’aéroport afin de permettre aux voyageurs d’accéder à celui-ci. Ils vérifient uniquement la température et l’indication d’une fièvre dont la température est supérieure à 37,3 °C.
  2. Les passagers auront déjà tous les documents en main, y compris l’ordonnance de mise en quarantaine à Trenton pour une période de 14 jours.

Dépistage préalable à l’embarquement par le ministère de la Défense nationale (MDN) :

  1. Les autorités de l’aviation civile chinoises ont accordé trois (3) heures à l’avion des personnes évacuées pour contrôler les voyageurs avant l’embarquement.
  2. Le personnel médical du MDN (6) prendra la température de chacun des voyageurs et leur posera des questions sur la symptomatologie du nCoV. L’indication d’une fièvre est une température supérieure à 38 °C.
  3. Le personnel du MDN posera également des questions sur l’état de santé de chaque voyageur afin de déterminer s’il est apte à prendre l’avion.

À bord du vol :

  1. Le personnel médical du MDN à bord effectuera au moins deux (2) évaluations rapides de la santé de chaque voyageur (température et demander s’il ressent des symptômes du nCoV).
  2. Les voyageurs rempliront un formulaire de déclaration de santé indiquant les renseignements suivants : l’identification du voyageur, la présence de tout symptôme et l’exposition potentielle à risque.
  3. Le MDN conservera leur formulaire jusqu’à leur débarquement.

À l’arrivée :

  1. Le hangar 7 de la BFC de Trenton est l’endroit où se dérouleront les procédures d’arrivée.
  2. Un agent de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ainsi qu’un agent de quarantaine (AQ) seront les premiers à monter à bord de l’avion et à parler au personnel médical du MDN pour s’assurer que personne n’a été malade pendant le vol. Si cela est le cas, l’AQ travaillera de concert avec l’ASFC et les services médicaux d’urgence pour transférer le patient à l’hôpital et émettre une ordonnance pour un examen médical.
  3. Si personne n’est malade, les voyageurs débarqueront par groupe de 40 personnes pour se soumettre au processus de l’ASFC. Ce processus devrait durer une heure.
  4. Une fois le processus de l’ASFC terminé, les voyageurs seront ensuite dirigés vers la section de quarantaine du hangar où six AQ vérifieront et recueilleront les formulaires de déclaration de santé. S’il y a des voyageurs susceptibles d’être à haut risque d’exposition, l’AQ pourrait poser des questions supplémentaires pour clarifier la situation et ces voyageurs pourraient être assujettis à d’autres évaluations de santé quotidiennes.
  5. Étant donné que les voyageurs auront déjà lu une copie du décret, les AQ appuieraient également l’ASFC et la Croix-Rouge dans le hangar si un voyageur devenait symptomatique.
  6. Les voyageurs se rendront ensuite à la section de la Croix-Rouge du hangar où on leur remettra une trousse d’information et leur attribuera une chambre.
  7. Les voyageurs se dirigeront ensuite vers les autobus qui les amèneront à l’aire d’hébergement. Il y a quatre (4) bus disponibles et chacun d’entre eux quittera le hangar dès qu’il sera plein afin de limiter le temps d’attente du voyageur.

Aire d’hébergement : (zone d’auto-isolement)

  1. Chaque voyageur disposera d’une chambre et les familles seront regroupées. Toutes les chambres ont une salle de bain complète avec douche. Le bâtiment de trois étages est équipé de laveuses et de sécheuses à chaque étage. Il y a une salle de conférence, mais il n’y a pas de salle d’entraînement ni d’espace commun.
  2. Cette aire sera protégée 24 heures sur 24, sept jours sur sept par des gardiens de sécurité avec l’aide de la police provinciale de l’Ontario en cas de besoin pour faire appliquer la Loi sur la mise en quarantaine ou en cas d’autres perturbations, y compris des activités criminelles.
  3. Des infirmiers et des infirmières sous la supervision des agents de quarantaine évalueront de façon quotidienne l’état de santé de chacun des voyageurs.
  4. L’ESMU (Équipe des services médicaux d’urgence) fournira des soins primaires sur place, y compris des services sociaux. Elle disposera d’une mini-clinique avec un infirmier ou infirmière praticien(ne), deux infirmiers ou infirmières et un ambulancier paramédical. La clinique est dotée d’une salle à pression négative. Le Programme fédéral d’aide aux employés (PAE) aidera l’ESMU pour les voyageurs et les employés fédéraux en cas de besoin.
  5. La Croix-Rouge offrira une assistance générale quotidienne aux voyageurs, notamment des vêtements, des couches, de la nourriture, du lait maternisé et des jeux.

Bios

Ron Mckinnon (président)

Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Coquitlam — Port Coquitlam, Colombie-Britannique
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Comité permanent de la santé (de 2016 à 2019), Comité permanent de la justice (de 2017 à 2019)

Biographie : En tant que membre du Comité permanent de la justice et des droits de la personne et du Comité permanent de la santé, il a travaillé sur la législation relative à l’aide médicale à mourir ainsi que sur la Loi sur le cannabis et a participé à un certain nombre d’études, telles que le régime d’assurance-médicaments, la traite des personnes, l’accès à la justice, le soutien offert aux jurés et la résistance aux antimicrobiens.

Il a présenté le projet de loi C-224, la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose, qui est devenue une loi en mai 2017 après avoir reçu le soutien unanime de tous les partis.

Avant son élection, il a été propriétaire d’une entreprise prospère et analyste de systèmes informatiques dans de grandes entreprises au Canada, aux États-Unis et à l’étranger. Dans les années 1970, il a travaillé comme technicien en météorologie pour Environnement Canada. Ron est titulaire d’un baccalauréat ès sciences de l’Université de l’Alberta et d’un diplôme honorifique en technologie informatique du Southern Alberta Institute of Technology.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Cannabis :

Usage et abus de drogues :

Publicité d’aliments mauvais pour la santé s’adressant aux enfants :

Don d’organes :

Soins palliatifs :

Sécurité des patients :

Matt Jeneroux (vice-président)

Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Edmonton Riverbend, Alberta
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Comité permanent de la santé (2020), Industrie, sciences et technologie (2018-2019), Transports, infrastructure et collectivités (2018-2019), Accès à l’information, protection des renseignements personnels et éthique (2016-2017), Comptes publics (2017)

Biographie : Il a fréquenté l’Université de l’Alberta, où il a obtenu un baccalauréat ès arts en 2004. Il a été député d’Edmonton-South West, où il a mis en œuvre la législation sur le congé de soignant dans la province de l’Alberta. Avant d’être nommé ministre du cabinet fantôme pour la Santé, M. Jeneroux a été ministre du cabinet fantôme pour les sciences. Il a également travaillé à encourager la liberté d’expression sur les campus universitaires et à protéger la neutralité du Net au Canada.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Cannabis :

Aliments génétiquement modifiés :

Santé mentale :

Don d’organes :

Don Davies (vice-président)

Affiliation politique : Nouveau Parti démocratique (NPD)
Circonscription : Vancouver Kingsway
Élu : 2008, 2011, 2015 et 2019
Fonction actuelle : Porte-parole en matière de santé
Expérience de travail en comité : Membre du HESA depuis 2015

Biographie : Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts en science politique et d’un baccalauréat en droit (LL.B.) de l’Université de l’Alberta. En 1992, il est devenu directeur des services juridiques de Teamsters Canada (Local 31), poste qu’il a occupé jusqu’à son élection à la Chambre des communes en 2008. M. Davies représente la circonscription de Vancouver Kingsway depuis son élection aux élections fédérales de 2008. Il a été nommé porte-parole du NPD en matière de santé pour les 42e et 43e législatures.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Accès à de l’eau propre :

Autisme :

Don de sang et d’organes :

Cancer du sein :

Guide alimentaire canadien :

Cannabis :

Décriminalisation :

Démence :

Soins dentaires et oculaires :

Produits alimentaires et étiquetage :

Stérilisation forcée :

Recherche en santé :

Transferts en santé :

VIH/sida :

Maladie de Lyme :

Aide médicale à mourir (AMM) :

Appareils médicaux :

Boissons alcoolisées mélangées :

Homme ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) :

Opioïdes et drogues :

Soins palliatifs :

Régime d’assurance-médicaments :

Maladies rares, accès aux médicaments et Programme d’accès spécial (PAS) :

Tabac :

Violence contre les travailleurs du secteur de la santé :

Luc Thériault (vice-président)

Affiliation politique : Bloc Québécois
Circonscription : Montcalm, Québec
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Porte-parole en matière de santé et d’aide médicale à mourir; institutions démocratiques
Expérience de travail en comité : S.O.

Biographie : Il est titulaire d’un baccalauréat en philosophie et d’une maîtrise en philosophie politique de l’Université du Québec à Montréal. Il a été professeur de philosophie au Collège de Maisonneuve de 1985 à 2003. Il a siégé au comité d’éthique du Centre hospitalier Maisonneuve-Rosemont et du CHSLD Jeanne-Le Ber de 2000 à 2003. Il a été élu comme député de l’Assemblée nationale du Québec (Parti Québécois) en 2003 et a été défait en 2007. Il a été leader parlementaire du Bloc Québécois de 2015 à 2019.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Transferts en santé :

Aide médicale à mourir (AMM) :

Boissons alcoolisées mélangées :

Opioïdes et drogues :

Produits de consommation :

Cannabis :

Darren Fisher

Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Dartmouth — Cole Harbour, Nouvelle-Écosse
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé
Expérience de travail en comité : Environnement et développement durable, Défense nationale (de 2016 à 2019)

Biographie : Homme d’affaires et bénévole dans sa collectivité, il a été élu au Conseil régional d’Halifax en 2009 puis en 2012, et élu par ses pairs pour les représenter à titre de maire suppléant. Il a plaidé en faveur de la sensibilisation à la santé mentale, du recyclage, de l’alphabétisation, de la lutte contre la pauvreté et du régime d’assurance-médicaments national, car il est convaincu que tous les Canadiens méritent un accès abordable aux médicaments sur ordonnance dont ils ont besoin. Il a été nommé par le premier ministre le 12 décembre 2019 au poste de secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Autisme :

Épilepsie :

Transferts en santé :

Santé mentale :

Mercure :

Régime d’assurance-médicaments :

Drépanocytose :

Mike Kelloway

Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Cape Breton — Canso, Nouvelle-Écosse
Élu : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Aucune

Biographie : Résident de longue date du Cap-Breton — Canso, il a étudié en études communautaires à l’Université du Cape Breton, puis il a poursuivi des études supérieures en éducation à l’Université de Calgary. Avant son élection en 2019, il était administrateur de projets spéciaux au Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse. Avant d’être élu, il était responsable de l’innovation communautaire pour le Cap-Breton et le Nord-Est de la Nouvelle-Écosse.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Régime d’assurance-médicaments :

Dr Marcus Powlowski

Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Thunder Bay — Rainy River, Ontario
Élu : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Aucune

Biographie : Ce natif de Thunder Bay a été médecin urgentologue au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay avant son élection. En plus d’être docteur en médecine, il est titulaire d’un baccalauréat en droit (LL.B) de l’Université de Toronto et d’une maîtrise en droit (LL.M) de l’Université de Georgetown. Il a également étudié à l’Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise en santé publique avec spécialisation en droit et politique de la santé.

Pendant deux ans, le Dr Powlowski a travaillé comme médecin dans des communautés nordiques des Premières Nations et, pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans de nombreux pays en développement d’Afrique et d’Océanie. Il a œuvré pendant plusieurs années comme conseiller en matière de réglementation de la santé auprès de l’Organisation mondiale de la santé. Il a également travaillé à titre de bénévole dans le cadre d’un projet médical en Éthiopie.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Sonia Sidhu

Affiliation politique : Parti libéral du Canada
Circonscription : Brampton Sud, Ontario
Élue : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Comité permanent de la santé (de 2016 à aujourd’hui), Comité permanent de la condition féminine (2018-2019), Comité spécial sur l’équité salariale (2016).

Biographie : Avant de faire de la politique, Mme Sidhu a travaillé comme professionnelle de la santé pendant 18 ans. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques et a fait du bénévolat dans sa communauté, notamment au Centre de santé Trillium. Elle se passionne pour la sensibilisation au diabète et la prévention de la maladie, qu’elle appuie dans le cadre de son rôle de présidente du Caucus multipartite sur le diabète. Elle est secrétaire générale de l’Association parlementaire Canada-Inde et membre exécutive des Groupes d’amitié parlementaires Canada-Pologne et Canada-Portugal.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Cancer :

Diabète :

Aliments :

Aide médicale à mourir :

Don d’organes et de tissus :

Tony Van Bynen

Affiliation politique : Parti libéraldu Canada
Circonscription : Newmarket — Aurora, Ontario
Élu : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Aucune

Biographie : Avant d’entrer en politique, il a eu une carrière de 30 ans dans le secteur bancaire en tant que directeur de succursale. Il a été élu conseiller municipal de Newmarket en 2000, et a occupé le poste de maire de Newmarket de 2006 à 2018.

Lui et sa femme sont bénévoles à l’hôpital Southlake depuis plus de dix ans. À titre de maire de Newmarket, il a également fait partie du conseil d’administration du Southlake Regional Healthcare Centre et a contribué à la création du Belinda’s Place, un centre polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Financement des soins de santé :

Robert Kitchen

Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Brandon — Moose Mountain, Saskatchewan
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé, sous-ministre du cabinet fantôme pour la santé
Expérience de travail en comité : Vice-président du Comité permanent des anciens combattants (2016-2017) et du Sous-comité sur les commotions cérébrales liées aux sports au Canada du Comité permanent de la santé (2018-2019), membre du Comité permanent du patrimoine canadien (2017-2018)

Biographie : Mr Kitchen a fréquenté le Canadian Memorial Chiropractic College où il a obtenu son doctorat en chiropraxie (DC). En 1989, il a ouvert son cabinet à Estevan en Saskatchewan. Pendant six ans, il a été le registraire de la Chiropractors’ Association of Saskatchewan. Les responsabilités du poste comprenaient la réglementation et la surveillance des chiropraticiens dans l’ensemble de la province afin de s’assurer que leurs pratiques étaient sans danger et dans l’intérêt supérieur du public. Au cours des dix dernières années, il a siégé au comité exécutif de la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement, dont il a été le président et le président du conseil d’administration pendant les six dernières années.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Sclérose latérale amyotrophique (SLA) :

Cancer :

Cannabis :

Aide médicale à mourir :

Commotions cérébrales :

Tamara Jansen

Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Cloverdale — Langley City, Colombie-Britannique
Élue : 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé, sous-ministre du cabinet fantôme pour le travail
Expérience de travail en comité : Aucune

Biographie : Elle est une femme d’affaires locale native de Langley. Depuis 1991, Mme Jansen et son mari, Byron, s’emploient à bâtir une entreprise agricole prospère, qui est aujourd’hui une multinationale. Elle s’est exprimée sur les questions de l’accès à l’avortement et de l’aide médicale à mourir.

Intérêts du membre

Coronavirus :

Accès à l’avortement :

Aide médicale à mourir :

Len Webber

Affiliation politique : Parti conservateur du Canada
Circonscription : Calgary Confederation, Alberta
Élu : 2015 et 2019
Fonction actuelle : Membre du Comité permanent de la santé
Expérience de travail en comité : Vice-président du Comité permanent de la santé (2016-2017), membre du Comité permanent de la santé (de 2016 à aujourd’hui)

Biographie : Avant d’être élu à la Chambre des communes en 2015, Mr Webber a rempli trois mandats en tant que membre de l’Assemblée législative de l’Alberta, notamment comme ministre des Relations avec les Autochtones, ministre des Relations internationales et intergouvernementales, whip adjoint du gouvernement et adjoint parlementaire en matière d’énergie.

Avant de devenir député, il a été vice-président et directeur de la Webber Academy, une école privée préparatoire à l’université à but non lucratif de Calgary, qui propose des programmes d’études avancés et stimulants à environ 1 000 élèves de la maternelle à la 12e année. Il a obtenu son baccalauréat en commerce à l’Université de Calgary et son certificat de compagnon électricien en communications au SAIT. Il a travaillé comme apprenti électricien à la sortie de l’école secondaire et a dirigé sa propre entreprise pendant dix ans avant de commencer avec la Webber Academy.

Mr Webber a l’habitude de s’investir et de faire du bénévolat au sein de groupes communautaires, notamment au Hospice Calgary, à The Calgary Foundation et en tant que membre du conseil d’administration de l’Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (AADAC).

Intérêts du membre

Coronavirus :

Cannabis :

Usage et abus de drogues :

Maladie de Lyme :

Aide médicale à mourir :

Don d’organes :

Notes de bas de page

Note de bas de page *

Les sujets en gras indiquent les questions posées lors de la séance d’information du HESA du 3 février.

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