Aperçu des résultats : Évaluation des activités de l’Agence de la santé publique du Canada liées aux maladies entériques d’origine alimentaire et hydrique

Contexte du programme

Les activités de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) liées aux maladies entériques d'origine alimentaire et hydrique ont pour but de protéger la population canadienne contre celles-ci. Elles visent à :

Budget : 96,65 M$ sur cinq ans

Approche de l'évaluation

Cette évaluation examinait le rendement et l'efficacité des activités de l'ASPC liées aux maladies entériques d'origine alimentaire et hydrique et réalisées entre 2017-2018 et 2021-2022.

Conclusions de l'évaluation

Dans l'ensemble, les activités de l'ASPC liées aux maladies entériques d'origine alimentaire et hydrique sont efficaces. L'ASPC fournit l'information, les outils et l'expertise nécessaires pour appuyer les efforts des intervenants en matière de prévention, de détection et d'intervention en cas de maladies d'origine alimentaire et hydrique. Tout porte à croire que les travaux de l'ASPC ont contribué à la prise de décisions, et mené à des modifications politiques et réglementaires apportées dans l'intérêt de la protection de la population canadienne. Par exemple, on a constaté une baisse constante des cas d'infection à la salmonellose au Canada, l'une des deux principales maladies d'origine alimentaire au pays. Cette baisse est attribuable en partie à la mise en œuvre par l'ASPC de la technologie de séquençage du génome entier, qui a permis d'améliorer la détection des éclosions et l'identification des sources. Ces travaux ont influencé une directive fédérale qui appuyait des changements dans les pratiques de l'industrie liées aux produits de poulet cru panés et congelés.

Compte tenu de l'évolution des maladies d'origine alimentaire et hydrique, il est nécessaire de poursuivre les travaux pour lutter contre les nouveaux agents pathogènes, ainsi que la résistance aux antimicrobiens et l'utilisation des antimicrobiens dans les sources alimentaires. De plus, bien que l'ASPC ait toujours informé les Canadiens en temps utile, il ressort de l'évaluation qu'on pourrait améliorer la clarté et l'accessibilité des communications publiques, en particulier les avis de santé publique.

Il s'agit de la troisième évaluation, au cours de la dernière décennie, qui indique que l'ASPC a une approche efficace à l'égard des activités liées aux maladies entériques d'origine alimentaire et hydrique. Les documents d'orientation et les processus sont bien élaborés, et présentent des mandats clairs, des rôles et des responsabilités bien définis et des pratiques exemplaires. Pour s'assurer que ce programme continue de bien fonctionner, il sera important de remédier aux obstacles et aux lacunes liés à la GI-TI. De même, si on veut accroître l'efficacité et l'utilisation des ressources, il sera tout aussi important de maintenir la capacité des ressources humaines et de recourir pleinement au soutien opérationnel qui est proposé pour aider à se retrouver dans les lourds processus de dotation et d'approvisionnement.

Recommandations

  1. Examiner les activités de communications publiques, dont les avis de santé publique, dans le but de mettre en œuvre des pratiques exemplaires pour optimiser l'accessibilité, l'utilité et la compréhension des messages de santé publique.
  2. Trouver des moyens de résoudre les défis opérationnels ci-dessous, les prioriser et les mettre en œuvre :
    • l'amélioration des systèmes de GI-TI et le soutien au programme, y compris pour les initiatives existantes (p. ex. visualisation interactive des données), et la recherche d'un produit pour remplacer le logiciel Bionumerics;
    • l'approvisionnement et la dotation, y compris l'utilisation optimal du soutien des activités opérationnelles mis en place pour le programme.
  3. Trouver des moyens d'accroître et de prioriser les activités de surveillance afin de fournir aux intervenants les données, les renseignements et les outils pour mieux lutter contre :
    • l'apparition de nouveaux agents pathogènes entériques, qui sont susceptibles de devenir un risque croissant en raison des changements climatiques;
    • l'augmentation continue de la résistance aux antimicrobiens d'origine alimentaire et l'utilisation actuelle des antimicrobiens chez les animaux au Canada.

Détails de la page

Date de modification :