Streptococcus pneumoniae : Fiche technique santé-sécurité: agents pathogènes
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Section I - Agent infectieux
Nom
Streptococcus pneumoniae
Type d'agent
Bactéries
Taxonomie
Famille
Streptococcaceae
Genre
Streptococcus
Espèces
pneumoniae
Synonyme ou renvoi
Streptococcus pneumoniaeNote de bas de page 1 est communément connu sous le nom des maladie qu'il provoque, les infections invasives à pneumocoque (IIP)Note de bas de page 2. Il est également appelé Micrococcus pneumoniaeNote de bas de page 3, ou Diplococcus pneumoniaeNote de bas de page 3 ainsi que pneumococcusNote de bas de page 4Note de bas de page 5.
Caractéristiques
Brève description
S. pneumoniae est une bactérie à Gram positif en forme de lancette, souvent observée en paires (diplococci), mais qui peut se présenter sous forme simple ou en courtes chaînesNote de bas de page 5. La plupart des pneumocoques sont encapsulés, leur surface étant composée de polysaccharidesNote de bas de page 5. Lorsqu'ils son en paires, leur longueur varie de 0,5 à 1,25 µmNote de bas de page 6. En outre, des pili sont également présents à la surface des pneumocoquesNote de bas de page 7. Le génome de S. pneumoniae est un génome circulaire à double brin, dont la teneur moyenne en GC est de 39,6 % et la taille médiane de 2085 kbNote de bas de page 8.
Propriétés
Les S. pneumoniae sont des anaérobies facultatifs non mobiles et non sporulés, à Gram positif et qui sont négatifs à la catalaseNote de bas de page 5Note de bas de page 6. Les streptocoques sont classés selon la morphologie des colonies, de l'hémolyse, des réactions biochimiques et de leur spécificité sérologiqueNote de bas de page 6. Ils sont divisés en trois groupes en fonction du type d'hémolyse sur gélose au sang : β-hémolytique (lyse claire et complète des globules rouges), α-hémolytique (hémolyse incomplète et verte) et γ-hémolytique (pas d'hémolyse). S. pneumoniae, est un cocci ou diplocoque α-hémolytiqueNote de bas de page 6.
S. pneumoniae produit plusieurs facteurs de virulence, dont une capsule de polysaccharides, des protéines et des enzymes de surface, ainsi qu'une toxine, la pneumolysine (PLY)Note de bas de page 7. La capsule de la bactérie est le facteur de virulence le plus important. L'un de ses rôles dans la virulence découle de son activité antiphagocytaire qui est obtenue en bloquant le dépôt d'immunoglobulines (Ig) et de complément à la surface des cellules pneumococciquesNote de bas de page 9. La capsule est également cruciale pour la colonisation, car elle empêche l'élimination mécanique par le mucus, limite l'autolyse et réduit l'exposition aux antibiotiquesNote de bas de page 7. PLY est une toxine, dépendante du cholestérol, formant un poreNote de bas de page 8. Il a été démontré que PLY est essentielle à la survie de S. pneumoniae dans les voies respiratoires, qu'elle participe à la dissémination bactérienne des poumons vers d'autres organes via la circulation sanguine et qu'elle a une action pro-inflammatoireNote de bas de page 8. Les pili des pneumocoques sont également des facteurs de virulence, car ils permettent à la bactérie de se fixer aux cellules hôtesNote de bas de page 7.
Section II - Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
S. pneumoniae fait partie de la flore normale des voies respiratoiresNote de bas de page 6, et il peut être isolé dans le nasopharynx de 90 % des personnes en bonne santéNote de bas de page 5.
Le spectre clinique des infections pneumococciques passe de la maladie invasive (infection de sites normalement stériles, y compris l'ostéomyélite, la bactériémie sans foyer d'infection, la pneumonie avec bactériémie, l'arthrite septique et la méningite) aux infections non invasives telles que la pneumonie sans bactériémie, l'otite moyenne et la sinusiteNote de bas de page 5. Les principaux syndromes cliniques des IIP sont la pneumonie, la bactériémie et la méningite. Chez les adultes, la pneumonie à pneumocoques est la présentation clinique la plus courante, tandis que la bactériémie sans site d'infection connu est la plus fréquente chez les enfants âgés de 2 ans ou moins.
Dans le cas de la pneumonie à pneumocoques, les symptômes comprennent généralement l'apparition soudaine de fièvre et de frissons ou d'une simple rigiditéNote de bas de page 5. Parmi les autres symptômes courants, citons les douleurs thoraciques pleurales, la toux avec expectorations mucopurulentes et rouillées, la dyspnée, la tachypnée, l'hypoxie, la tachycardie, les malaises, la faiblesse, les nausées, les vomissements et les maux de tête. Les complications de la pneumonie à pneumocoques comprennent la bactériémie, l'empyème (infection de l'espace pleural), la péricardite et l'obstruction endobronchique, avec atélectasie (effondrement partiel du tissu pulmonaire) et formation d'abcès pulmonaires. S. pneumoniae est la cause la plus fréquente de pneumonies d'origine communautaire (POC) chez les enfants et les adultesNote de bas de page 2.
La bactériémie peut survenir avec ou sans pneumonie et peut conduire à l'arthrite, à la méningite et à l'endocarditeNote de bas de page 5. Alors que majorité des cas de pneumonie à pneumocoques ne sont pas bactériémiques (60 à 80 %), la pneumonie bactériémique est plus graveNote de bas de page 2. Le taux de létalité de la pneumonie avec bactériémie est d'environ 10 %Note de bas de page 5.
Les symptômes cliniques, le profil du liquide céphalo-rachidien et les complications neurologiques de la méningite pneumococcique sont similaires à d'autres formes de méningite bactérienne purulenteNote de bas de page 5. Les symptômes peuvent inclure des maux de tête, une léthargie, des vomissements, une irritabilité, de la fièvre, une rigidité nucale, des signes des nerfs crâniens, des crises d'épilepsie et le coma. Le taux de létalité de la méningite pneumococcique est d'environ 14 % chez les adultes et les séquelles neurologiques sont fréquentes chez les survivantsNote de bas de page 5.
La bactériémie sans site d'infection connu et la pneumonie bactériémique représentent respectivement 40 % et 25 à 30 % des IIP chez les enfantsNote de bas de page 5. S. pneumoniae est devenu la principale cause de méningite bactérienne chez les enfants de moins de 5 ans aux États-Unis.
S. pneumoniae est l'agent pathogène le plus souvent à l'origine de l'otite moyenne aiguë, et on estime que 80 à 90 % des enfants ont au moins une otite aiguë avant l'âge de trois ansNote de bas de page 10. L'infection se caractérise par une inflammation et une accumulation de liquide purulent, de la fièvre et de l'inconfort ou de la douleur.
Les manifestations cliniques peu fréquentes de S. pneumoniae comprennent des infections gastro-intestinales, cardiovasculaires, génito-urinaires, osseuses, pulmonaires, ophtalmologiques, cutanées et des tissus mousNote de bas de page 11.
Il existe actuellement 100 sérotypes reconnusNote de bas de page 12, chacun étant associé à des manifestations cliniques et des taux de mortalité spécifiquesNote de bas de page 13.
Épidémiologie
Les maladies pneumococciques sont présentes dans le monde entier (elles ne sont pas limitées géographiquement)Note de bas de page 5, mais la distribution des sérotypes varie géographiquementNote de bas de page 2Note de bas de page 14.
S. pneumoniae est endémique dans le monde entier; cependant, en 2015, les taux de morbidité chez les enfants étaient les plus élevés en Asie du Sud-Est (2509 pour 100 000), suivie de l'Afrique (1603 pour 100 000) et de la Méditerranée orientale (1261 pour 100 000)Note de bas de page 15. En 2016, l'incidence mondiale, tous âges confondus, était de 26,7 pour 1 000 personnes, mais elle était de 70,7 pour 1 000 chez les enfants de moins de 5 ans et de 72,8 pour 1 000 chez les adultes âgés de plus de 70 ansNote de bas de page 15. Au Canada, le taux d'incidence annuel global entre 2009 et 2019 est resté dans une fourchette de 9,0 à 10,9 cas pour 100 000Note de bas de page 16. L'incidence chez les patients de moins de 5 ans est passé de 20,8 à 11,5 cas pour 100 000, tandis que l'incidence chez les patients de plus de 60 ans est restée stable, entre 19,9 et 23,4 cas pour 100 000Note de bas de page 16. En Europe et aux États-Unis, l'incidence annuelle des IIP varie de 10 à 100 cas pour 100 000 personnesNote de bas de page 13. La méningite à pneumocoques chez les adultes représente 50 % de tous les cas de méningite bactérienne aux États-Unis, soit 3 000 à 6 000 cas par anNote de bas de page 13. On estime que la méningite pneumococcique provoque chaque année dans le monde 60 000 décès et séquelles à long terme chez les enfants de moins de 5 ansNote de bas de page 2.
Dans une revue systématique des éclosions de S. pneumoniae publiées entre 1977 et 2017, 94 éclosions uniques ont été signaléesNote de bas de page 17. Le taux d'attaque médian était de 7,0 % et le taux de létalité médian de 12,9 %. De plus, 60,3 % des éclosions ont été signalées chez des adultes plus âgés et la majorité des éclosions signalées se sont produites dans des lieux intérieurs surpeuplés, tels que des hôpitaux, des espaces communautaires et des espaces militairesNote de bas de page 17.
Les infections à pneumocoques sont les plus fréquentes en hiver et au début du printempsNote de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 18. Bien que les infections à S. pneumoniae puissent survenir dans toutes les populations, elles sont plus fréquentes chez les patients âgés de plus de 65 ans et de moins de 2 ansNote de bas de page 6Note de bas de page 18. Tant chez les enfants que chez les adultes, certaines conditions médicales telles que les conditions immunosuppressivesNote de bas de page 5Note de bas de page 13, l'asplénie fonctionnelle ou anatomique, les maladies cardiaques chroniques, les maladies rénales, le diabèteNote de bas de page 13, les maladies pulmonaires (y compris l'asthme)Note de bas de page 5, les maladies hépatiques et les fuites de liquide céphalorachidien (LCR) peuvent augmenter le risque d'IIP. En particulier, les conditions d'immunosuppression qui entraînent un risque plus élevé comprennent l'infection par le VIHNote de bas de page 13, les transplantations d'organes solides ou de cellules hématopoïétiques et la drépanocytoseNote de bas de page 5Note de bas de page 13. Le tabagisme, l'alcoolisme et la présence d'un implant cochléaire sont d'autres facteurs qui augmentent le risque de IIPNote de bas de page 5Note de bas de page 13. Les taux d'IIP sont également plus élevés chez les enfants de certains groupes raciaux et ethniques, notamment les autochtones d'Alaska, les Afro-Américains et certains groupes indigènesNote de bas de page 5. Lors de la grippe saisonnière et pandémique, l'infection bactérienne secondaire à S. pneumoniae est un facteur déterminant de la mortalitéNote de bas de page 19.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
L'hôte naturel de S. pneumoniae est l'hommeNote de bas de page 6. S. pneumoniae a également été trouvé chez des chimpanzés sauvagesNote de bas de page 20.
Autres hôtes
En laboratoire et en captivité les autres hôtes comprennent; les chimpanzésNote de bas de page 20, les rongeurs (souris et rats)Note de bas de page 21Note de bas de page 22, les chiens, les chevaux, les chatsNote de bas de page 22, les dauphins, les cobayes, les gorilles et les babouinsNote de bas de page 22Note de bas de page 23.
Dose infectieuse
La dose infectieuse de S. pneumoniae est inconnue. Expérimentalement, des concentrations de 106-109 unités formatrices de colonies (UFC), par injection et inhalation, ont été utilisées pour provoquer des maladies plus ou moins graves chez les babouins, les rats et les sourisNote de bas de page 23Note de bas de page 24Note de bas de page 25Note de bas de page 26.
Période d'incubation
La période d'incubation de la pneumonie à pneumocoques a été rapportée aussi courte que 1-3 joursNote de bas de page 5.
Transmissibilité
Le mode de transmission le plus courant de S. pneumoniae est l'inhalation de sécrétions et de gouttelettes respiratoires ou le contact avec les muqueusesNote de bas de page 4Note de bas de page 5. La transmission se fait par contact direct de personne à personne, ou par contact indirect via des surfaces contaminéesNote de bas de page 4. Le contact direct peut être occasionnel ou intime. L'auto-inoculation est également un mode de transmission possible en milieu expérimentalNote de bas de page 23Note de bas de page 24Note de bas de page 26Note de bas de page 27.
Section III - Dissémination
Réservoir
S. pneumoniae est un agent fréquent qui colonise de manière asymptomatique les voies respiratoires humainesNote de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 12.
Zoonose
Bien qu'il n'y ait pas eu de cas d'infection par S. pneumoniae à la suite d'une exposition à des animaux affectés, des cas de zoonose inverses dans lesquels des infections animales par des pathogènes provenant de l'homme ont été signalés chez des animaux sauvages et domestiquesNote de bas de page 20Note de bas de page 21.
Vecteurs
Aucun.
Section IV - Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
S. pneumoniae est sensible aux bêta-lactaminesNote de bas de page 28, aux macrolides, aux fluoroquinolones (en particulier la moxifloxacine et la lévofloxacine), à la doxycycline, à la clindamycineNote de bas de page 29, à la télithromycine, au linézolide et à la vancomycine. Les bêta-lactamines spécifiques utilisées comprennent les pénicillines telles que l'amoxicilline, la pénicilline G et la pénicilline VNote de bas de page 28; les céphalosporines telles que le céfotaxime, le ceftriaxone, le cefpodoxime et le céfuroxime; et les carbapénèmesNote de bas de page 29. De plus, les macrolides qui peuvent être utilisés comprennent l'azithromycine, la clarithromycine et l'érythromycineNote de bas de page 28.
La résistance aux antibiotiques est de plus en plus fréquenteNote de bas de page 5. Des cas de résistance ont été signalés pour les bêta-lactamines telles que la pénicillineNote de bas de page 2Note de bas de page 5Note de bas de page 30, les céphalosporines, y compris la céfuroximeNote de bas de page 2, et les fluoroquinolones, y compris la lévofloxacineNote de bas de page 28Note de bas de page 30; les macrolides tels que l'érythromycineNote de bas de page 2Note de bas de page 28Note de bas de page 30; la tétracyclineNote de bas de page 2; la clindamycine; le triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX), également connu sous le nom de cotrimoxazoleNote de bas de page 28; et le chloramphénicol. Le taux de prévalence de la résistance à la pénicilline se situe entre 13,8 et 41,8 %Note de bas de page 31. Parmi tous les antibiotiques disponibles, la résistance aux fluoroquinolones reste faible, les taux de résistance signalés étant de 1,0 % aux États-Unis, de 0 à 1,4 % au Canada, de 2,6 % en Chine et de 0,5 à 5,6 % en EspagneNote de bas de page 29.
Sensibilité aux désinfectants
S. pneumoniae est sensible à l'alcool isopropylique à 70 % (frotter pendant 30 secondes)Note de bas de page 32, à une solution d'orthophtalaldéhyde à 0,55 % (immersion pendant 5 minutes), à l'éthanol à 70 %Note de bas de page 33, à l'hypochlorite de sodium à 1 %, au formaldéhyde, au peroxyde d'hydrogène, aux désinfectants phénoliques, au glutaraldéhyde à 0,5 %Note de bas de page 34, et à la povidone iodée (PVP-1)Note de bas de page 35.
Inactivation physique
S. pneumoniae peut être inactivé par la chaleur humide (121 °C pendant au moins 15 minutes), la chaleur sèche (160-170 °C pendant au moins 1 heure) et la suspension thermique dans un bain d'eau à 56 °C pendant 30 minutesNote de bas de page 33.
Survie à l'extérieur de l'hôte
S. pneumoniae est capable de survivre pendant 7 jours dans les expectorations, 1 à 11 jours sur du verre et 2 à 15 jours sur de la gazeNote de bas de page 33.
Section V - Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
La méthode la plus répandue pour identifier S. pneumoniae est son isolationNote de bas de page 5Note de bas de page 6. La caractérisation peut être basée sur la solubilité biliaireNote de bas de page 6Note de bas de page 22, la sensibilité à l'optochineNote de bas de page 6Note de bas de page 20Note de bas de page 22, la coloration de GramNote de bas de page 6Note de bas de page 22, la réaction de quellung (gonflement capsulaire; également connue sous le nom de test de Neufeld)Note de bas de page 6Note de bas de page 12, la morphologieNote de bas de page 20, et l'α-hémolyse. Des tests antigéniques basés sur une technique de membranes immunochromatographiques pour détecter l'antigène à la polysaccharide C de la bactérie sont disponibles commercialement (et approuvés par la Food and Drug Administration [FDA])Note de bas de page 5. De plus, d'autres tests peuvent être utilisés pour identifier S. pneumoniae et déterminer les sérotypes, notamment la réaction en chaîne par polymérase (PCR)Note de bas de page 12Note de bas de page 20, le typage séquentiel multilocus (MLST), la PCR en temps réel (RT-PCR) et l'électrophorèse en champ pulsé (PFGE)Note de bas de page 12.
Note : Les recommandations spécifiques en matière de surveillance dans le laboratoire doivent découler du programme de surveillance médicale, qui repose sur une évaluation des risques locaux liés aux agents pathogènes et aux activités entreprises, ainsi que sur une évaluation globale des risques liés à l'ensemble du programme de biosécurité. De plus amples informations sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Premiers soins et traitement
Le traitement des infections repose généralement sur les antibiotiquesNote de bas de page 12Note de bas de page 28. La pénicilline a été le médicament standard pendant plus de 50 ans. En raison des souches résistantes aux antibiotiques et des allergies aux antibiotiques, les antibiotiques ne sont pas toujours des thérapies efficacesNote de bas de page 28. Pour les souches résistantes à la pénicilline, les céphalosporines de troisième génération, telles que le céfotaxime ou le ceftriaxone, sont recommandéesNote de bas de page 28. Les macrolides, la doxycycline ou les fluoroquinolones peuvent être utilisés pour les patients précédemment en bonne santé et les bêta-lactamines en association avec les macrolides pour les patients présentant des comorbidités ou des souches résistantes. Les fluoroquinolones ont été utilisées pour les patients allergiques à la pénicilline ou aux bêta-lactamines en association avec d'autres antibiotiques dans les cas d'hospitalisationNote de bas de page 29.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Immunisation
Deux types de vaccins ont été approuvés pour la lutte contre S. pneumoniae, les vaccins polysaccharidiques contre le pneumocoque (PPSV) ou les vaccins conjugués contre le pneumocoque (PSV)Note de bas de page 5Note de bas de page 13Note de bas de page 36. Au Canada, les vaccins conjugués approuvés sont Pneu-C-10, Pneu-C-13, Pneu-C-15, Pneu-C-20 et Pneu-C-21, tandis que Pneu-P-23 est le seul vaccin polysaccharidique approuvéNote de bas de page 37.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
La prophylaxie préexposition repose sur l'administration de l'un des deux types de vaccins disponiblesNote de bas de page 13Note de bas de page 36. La prophylaxie post-exposition comprend l'utilisation d'antibiotiquesNote de bas de page 28Note de bas de page 29.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Section VI - Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections acquises en laboratoire
78 cas d'infections acquises en laboratoire ont été signalés avant 2000Note de bas de page 33.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition.
Sources et échantillons
S. pneumoniae peut être isolé à partir du liquide céphalo-rachidien (LCR)Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 35Note de bas de page 38, du sang, des expectorationsNote de bas de page 6, du liquide de l'oreille moyenne/des aspiratsNote de bas de page 5, du liquide articulaire, de l'urine, du liquide péritonéalNote de bas de page 5Note de bas de page 36Note de bas de page 38, du liquide pleural, du liquide synovial et de l'aspiration d'abcèsNote de bas de page 38.
Dangers primaires
L'inhalation de matériel infectieux en suspension dans l'air ou en aérosol ainsi que l'exposition des muqueuses sont les principaux risques associés à l'exposition à S. pneumoniaeNote de bas de page 4Note de bas de page 5.
Dangers particuliers
Le travail avec des organismes infectés par S. pneumoniae expérimentalement ou naturellement peut présenter un risque particulierNote de bas de page 20Note de bas de page 21.
Section VII - Contrôle de l'exposition/protection individuelle
Classification des groupes de risque
Streptococcus pneumoniae est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 2Note de bas de page 3.
Exigences en matière de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
La transmission par inhalation d'aérosols contenant des cellules bactériennes de Streptococcus pneumoniae justifie l'utilisation d'une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou d'autres dispositifs de confinement primaire pour les activités avec un récipient ouvert; la centrifugation doit être effectuée dans des coupes de sécurité scellées ou des rotors qui sont déchargés à l'aide d'un mécanisme qui empêche leur libération. Une protection respiratoire doit être envisagée lorsqu'il n'est pas possible d'utiliser une ESB ou d'autres dispositifs de confinement primaire; un flux d'air vers l'intérieur est nécessaire pour les travaux impliquant des animaux de grande taille ou des activités à grande échelle.
L'utilisation d'aiguilles et de seringues doit être strictement limitée. Il convient d'éviter de plier, de cisailler, de reboucher ou de retirer les aiguilles des seringues et, le cas échéant, de ne le faire que conformément aux procédures opératoires normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont nécessaires pour les travaux impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par Streptococcus pneumoniae, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII - Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX - Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec Streptococcus pneumoniae nécessitent un permis d'agent pathogène et de toxine délivré par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). S. pneumoniae est un pathogène animal terrestre au Canada; par conséquent, son importation nécessite un permis d'importation sous l'autorité du Règlement sur la santé des animaux (RSA). L'ASPC délivre un « document de licence pour les agents pathogènes et les toxines » qui inclut un permis d'agent pathogène humain et de toxine et un permis d'importation du RSA.
Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale (humaines)
Dernière mise à jour
Août 2024
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada
Références
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