Virus de la vaccine : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I – Agent infectieux

Nom

Virus de la vaccine

Type d’agent

Virus

Taxonomie

Famille

PoxviridaeNote de bas de page 1

Genre

Orthopoxvirus

Espèce

Vaccinia

Synonyme ou renvoi

Orthopoxvirus vaccinia est connu sous le nom de virus de la vaccine (VACV ou VV)Note de bas de page 2Note de bas de page 3. Les conventions historiques d’appellation des maladies fondées sur la pathogénèse, l’hôte animal et les caractéristiques phénotypiques ont regroupé le virus de la vaccine et nombreux virus similaires à la vaccine. Ainsi, le virus de la variole du lapin (RPXV) et le virus de la variole du buffle (BPXV) sont également assignés à l’espèce Orthopoxvirus vaccinia et sont considérés comme étant des sous‑lignées du VVNote de bas de page 3Note de bas de page 4. L’infection par le VV est également fréquemment appelée par la maladie zoonotique qu’elle cause, la vaccine bovine (VB)Note de bas de page 4.

Caractéristiques

Brève description

Les virions du VV sont habituellement de forme ovale ou de brique, ont une longueur de 220 à 450 nm, une largeur de 140 à 260 nm et une épaisseur de 140 à 260 nm, et ont une membrane de surface lipoprotéique présentant des unités tubulaires ou globulaires, ou un filament en spiral régulierNote de bas de page 5. La membrane de surface entoure un noyau biconcave ou cylindrique qui contient le génome d’acide désoxyribonucléique (ADN) et des protéines organisées dans un complexe nucléoprotéiniqueNote de bas de page 5. Le génome du VV consiste en une molécule linéaire d’ADN double brin d’une taille de 191 kbp, avec des extrémités fermées de manière covalente et une teneur en guanine et en cytosine (GC) d’environ 36 %Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7.

Propriétés

Le génome du VV est bidirectionnel et ses gènes sont classés R (droit) et L (gauche) pour indiquer l’orientation génomique des cadres ouverts de lecture (CLO)Note de bas de page 5Note de bas de page 6. La région centrale de 102 kbp du génome code environ 100 protéines participant à la réplication virale, la morphogenèse et la dissémination, qui sont fortement conservées parmi les membres du genreNote de bas de page 5. En revanche, les régions terminales du génome codent des protéines moins conservées impliquées dans la réponse immunitaire de l’hôte en plus d’offrir des avantages réplicatifs chez l’hôte, et sont uniques à chaque espèce d’OrthopoxvirusNote de bas de page 5.

La réplication des poxvirus se produit principalement, sinon exclusivement, dans le cytoplasme des cellules de mammifèresNote de bas de page 5. L’entrée des virions se produit soit par macropinocytose et libération d’un compartiment de l’endosome, soit par fusion directe de la membrane virale avec la membrane plasmiqueNote de bas de page 5Note de bas de page 8.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Les infections humaines par le VV et l’orthopoxvirose bovine (CPXV), un poxvirus apparenté, produisent des syndromes cliniques similaires, car les deux produisent des lésions cutanées ulcéreuses qui progressent selon une séquence d’événements bien caractériséeNote de bas de page 7. Après l’exposition, une papule se développe sur le site, qui devient une lésion vésiculaire après trois à cinq jours et, entre le huitième et le dixième jour, les vésicules deviennent pustuleuses et les lésions atteignent leur taille maximaleNote de bas de page 7. À ce stade, les lésions sont douloureuses et sont accompagnées d’un œdème et d’un érythème environnantsNote de bas de page 7Note de bas de page 9. Entre le 14e et le 21e jour, les lésions sèchent en formant une croûte noire dure qui habituellement se détache, laissant par la suite une cicatriceNote de bas de page 7Note de bas de page 9. L’infection est habituellement associée à des symptômes systémiques, y compris de la fièvre, une lymphadénite, de la fatigue et un malaise (symptômes souvent décrits comme étant de type grippal)Note de bas de page 7. La vaccine bovine, causée par le VV, provoque des lésions nodulaires, ulcérées et nécrotiques (principalement sur les mains et les bras) et en plus des symptômes systémiques typiques de l’infection par le VV, les personnes touchées peuvent également présenter une anorexie et de l’arthralgieNote de bas de page 8Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12. Les signes et les symptômes cliniques du virus de la variole du buffle, causés par le BPXV, ressemblent à ceux du VV chez les humainsNote de bas de page 13Note de bas de page 14. Chez les humains, le RPXV cause une maladie respiratoire, y compris des symptômes de toux, d’essoufflement et une sensation d’oppression thoracique, accompagnés de fièvreNote de bas de page 15.

Historiquement, le virus le plus couramment utilisé pour l’inoculation contre la variole a été le VV, qui a été associé à des effets secondaires allant de légers à gravesNote de bas de page 16. Les symptômes courants après la vaccination comprennent de la fièvre, des douleurs musculaires, une lymphadénopathie régionale, de la fatigue, des maux de tête, des nausées, une éruption cutanée et une douleur au site de vaccinationNote de bas de page 16. Les effets indésirables graves associés à la vaccination contre le VV comprennent la vaccine progressive ou la vaccine nécrotique (propagation progressive du VV au‑delà du site de vaccination), l’eczéma vaccinal (dissémination à partir du site de vaccination se produisant chez les personnes atteintes de dermatite atopique), la vaccine généralisée (apparition d’une éruption vésiculeuse disséminée après la vaccination), l’encéphalite post-vaccinale (infection au VV dans le système nerveux), la vaccine fœtale (transmission de l’infection au VV au fœtus après la vaccination de la femme enceinte) et l’infection accidentelle (auto‑inoculation du site de vaccination initial à un autre site)Note de bas de page 17Note de bas de page 18 . Des vaccins plus sûrs étaient donc nécessaires et récemment, une souche de Vaccinia non réplicative a démontré qu’elle ne causait pas de tels effets et est considérée beaucoup plus sûre par rapport aux vaccins préparés avec des souches compétentes pour la réplicationNote de bas de page 19.

Chez les bovins, l’évolution clinique de la VB se caractérise par l’apparition d’une éruption maculopapuleuse qui progresse vers des papules, des vésicules, des pustules, et par la suite vers des lésions croûteuses, qui guérissent environ 20 jours après l’infectionNote de bas de page 10. Les signes caractéristiques de la variole du buffle incluent un exanthème local de la variole (pustulation avec nécrose centrale) et des lésions de variole localiséesNote de bas de page 13. Des lésions graves causées par le VV sur les mamelles et les trayons peuvent entraîner une mastite et d’autres infections secondaires chez les bovins et les bufflesNote de bas de page 10.

Le RPVX est principalement connu pour infecter les lapins de laboratoire (Oryctolagus spp.) et se caractérise par des lésions varioliques, de la fièvre, des écoulements nasaux et oculaires, des difficultés respiratoires et une perte de poidsNote de bas de page 20Note de bas de page 21. Les lésions cutanées comprennent une éruption cutanée, un œdème sous‑cutané et un œdème de la boucheNote de bas de page 20.

Épidémiologie

Le VV a été largement utilisé comme vaccin pour prévenir la variole. Cependant, l’origine et l’histoire naturelle du VV demeurent flouesNote de bas de page 22Note de bas de page 23. Le VV et ses sous‑lignées, le RPXV et le BPVX, ont été isolés partout dans le mondeNote de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 24. Le BPXV est principalement observé en Asie et au Moyen‑Orient et le VV en Amérique du SudNote de bas de page 4. Des éclosions de BPXV ont eu lieu dans des troupeaux de buffles asiatiques (Bubalus bubalis) en Inde, en Égypte, au Pakistan, au Népal, au Bangladesh et en ItalieNote de bas de page 10.

La première éclosion documentée du VV a eu lieu au Brésil en 1999, confirmant l’émergence de la VB et l’endémicité du VV dans le paysNote de bas de page 4Note de bas de page 9Note de bas de page 24. Les environnements ruraux, en particulier les fermes laitières, sont des sources cruciales de transmission du VVNote de bas de page 4. L’État de Minas Gerais, au Brésil, a été identifié comme l’épicentre des éclosions de VB avec un total de 97 déclarations de cas individuels de VB chez les humains enregistrés de 2001 à 2021Note de bas de page 24. Parmi ces cas, la plupart étaient des personnes en âge de travailler (84 personnes sur 97) et la majorité des répondants ont signalé que leur exposition au VV était directement liée à des activités professionnelles (50 personnes sur 66), impliquant un contact direct avec le bétail. Le VV brésilien (VV‑BR) appartient à au moins deux grappes ou clades distincts, le GI et le GII, en fonction de la prévalence de la maladie, de la gamme d’hôtes et des différences génétiquesNote de bas de page 4Note de bas de page 12Note de bas de page 25. Les souches GI du VV‑BR sont isolées plus fréquemment au Brésil que les souches GIINote de bas de page 10Note de bas de page 12.

En plus du Brésil, la circulation du VV asymptomatique a été signalée en Argentine et en Uruguay chez les bovins et chez les humains, ainsi que chez les bovins en ColombieNote de bas de page 10Note de bas de page 26Note de bas de page 27.

Le risque d’effets graves associés aux infections au VV est accru chez les personnes atteintes de maladie cardiaque (ou d’antécédents de maladie cardiaque), de maladie oculaire active traitée avec des stéroïdes topiques au moment de l’administration, de troubles d’immunodéficience congénitaux ou acquis (y compris les personnes qui prennent des médicaments immunosuppresseurs), de troubles cutanés actifs (comme l’eczéma et la dermatite atopique), chez les femmes enceintes ou allaitantes et les nourrissons âgés de moins de 12 moisNote de bas de page 17Note de bas de page 28.

Gamme d’hôtes

Hôtes naturels

Le VV a une vaste gamme d’hôtes comprenant les humains, les rongeurs, les primates non humains, les marsupiaux, le bétail, les ânes, les porcs, les chiens, les chats, les chevaux et les buffles (comme le buffle asiatique [Bubalus bubalis])Note de bas de page 4Note de bas de page 10Note de bas de page 24Note de bas de page 25Note de bas de page 29Note de bas de page 30.

Autres hôtes

Les lapins de laboratoire sont le seul hôte connu du RPXVNote de bas de page 20.

Dose infectieuse

Inconnue. Lorsqu’il est utilisé comme vaccin, le titrage est de 108 unités infectantes par millilitreNote de bas de page 16.

Période d’incubation

Environ trois à cinq jours après l’exposition, une papule de VV apparaît accompagnée de signes cliniques systémiquesNote de bas de page 7Note de bas de page 9.

Chez les bovins, l’incubation de la VB est décrite comme ayant une période d’incubation courte, entre trois et cinq joursNote de bas de page 10.

Transmissibilité

La grande majorité des infections au VV chez les humains sont associées à l’administration du vaccin vivantNote de bas de page 7. L’infection involontaire au VV peut survenir par l’auto‑inoculation (le VV se propage du site de vaccination à un autre site), à une autre personne par contact direct et par contact indirect avec l’exsudat provenant des lésions ou des objets contaminésNote de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 28Note de bas de page 31. Le contact avec des animaux infectés par le VV peut également entraîner une infection humaine par le VV et vice‑versaNote de bas de page 32.

On a déterminé que l’ingestion de matières contaminées (comme le lait provenant de vaches laitières infectées), l’inhalation d’aérosols et l’injection sont des voies de transmission potentielles du VVNote de bas de page 10Note de bas de page 15Note de bas de page 33.

Section III – Dissémination

Réservoir

Aucun.

Zoonose

La transmission du VV peut se produire à la fois par des zoonoses traditionnelles (transmission de l’animal à l’humain) et par des zoonoses inverses (transmission de l’humain à l’animal)Note de bas de page 4Note de bas de page 31Note de bas de page 32.

Vecteurs

Aucun.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Les antiviraux efficaces contre le VV comprennent le cidofovir ou un analogue de nucléoside acycliques apparenté (HPMPO‑DAPy), la trifluridine et l’adéfovir dipivoxilNote de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 36. De plus, des analogues de la thymidine et des analogues de la désoxyuridine comme l’idoxuridine et la trifluridine, le mycophénolate mofétil et le tranilast ont également démontré une certaine efficacité contre le VVNote de bas de page 35Note de bas de page 37.

Sensibilité aux désinfectants

Le VV est sensible à l’hydroxyde de sodium (eau de Javel) à des dilutions de 1:10 et de 1:4; au formaldéhyde de 0,5 % à 2 %; à l’acide peracétique à 0,1 %; aux composés d’ammonium quaternaire comme du chlorure de N‑cétylpiridinium à 0,2 %, le chlorure de benzalkonium de 0,0125 % à 0,025 %, l’ammonium quaternaire à 0,015 % et les solutions de chlorohexidine gluconate à 0,01 % avec de l’ammonium quinéaire à 0,025 % ou de glutaraldéhyde à 0,007 % avec de l’ammonium quinéaire à 0,01 %; au glutaraldéhyde à 0,02 %; à des composés phénoliques comme le phénol à 2 % et le o‑phénylphénol à 0,12 %; à l’éthanol à 40 %; au 2‑propanol à 30 %; du chlorure de mercure (II) à 0,02 %; à l’acide formique de 0,1 % à 0,25 %; à l’acide propionique à 1 %; à l’acide citrique à 1 %; à l’acide acétique de 1 % à 2 %; au permanganate de potassium à 0,02 %; au peroxyde d’hydrogène à 1 % et à l’iode à 0,045 %Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 40. De plus, le VV peut être inactivé par Sanytex (un désinfectant commercial) à des concentrations de 10 % et de 30 %Note de bas de page 41.

Le VV présente une résistance notable aux combinaisons de solvant et de détergent de tri(n‑butyl)‑phosphate (TNBP) avec du Triton X‑100 et de TNBP avec Tween 80Note de bas de page 42. Pour atteindre un niveau d’inactivation de 4 log, des temps d’incubation de 10 minutes pour la combinaison du TNBP et de Triton X‑100 ou de six à 24 heures pour la combinaison du TNBP et de Tween 80 ont été nécessaires.

Inactivation physique

Le VV peut être inactivé par une chaleur sèche à 95 ºC pendant deux heuresNote de bas de page 38. La fraction sensible à la chaleur du virus est inactivée par la chaleur humide à 60 ºC, tandis que la fraction résistante à la chaleur peut nécessiter des températures plus élevées pour être complètement inactivéeNote de bas de page 38Note de bas de page 43. Le VV sous sa forme aérosolisée est sensible à la lumière UV, tant les UVB (ou rayonnement solaire) que les UVC, à 290 à 320 nm et à 254 nm, respectivementNote de bas de page 38Note de bas de page 44Note de bas de page 45.

Survie à l’extérieur de l’hôte

Les poxvirus présentent une grande stabilité environnementale et restent contagieux pendant plusieurs mois dans un environnement ambiantNote de bas de page 40. Ils sont également très résistants au séchage et restent stables à une gamme de valeurs de pH (de 4,5 à 10).

Le VV séché reste viable après 35 semaines d’entreposage à une température de 4 ºCNote de bas de page 40 et pendant 39 semaines à 6,7 % d’humidité et à une température de 4 ºCNote de bas de page 38. De plus, on a signalé que le VV excrété dans les fèces de souris reste viable pendant 20 jours ou plus à température et humidité environnementales au Brésil, avec de l’ADN viral détecté jusqu’à 60 jours après l’exposition environnementaleNote de bas de page 46.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

La méthode définitive de diagnostic du VV est l’identification moléculaire, sérologique et morphologique au moyen de tests de séroneutralisation par réduction des plages (TSNRP), de microscopie électronique, de l’épreuve de la réaction en chaîne par polymérase (PCR) et d’épreuves d’immunohistochimie (IHC)Note de bas de page 4Note de bas de page 10Note de bas de page 13Note de bas de page 15Note de bas de page 24Note de bas de page 32.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu’une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Premiers soins et traitement

Selon la gravité de la maladie, le traitement de l’infection par le VV nécessite la gestion des symptômes et des soins de soutien qui peuvent inclure l’administration d’anti‑inflammatoires, d’antipyrétiques et d’anti‑infectieuxNote de bas de page 15Note de bas de page 47. L’immunoglobuline contre la vaccine (VIG), une fraction riche en gamma globuline stérile et purifiée du plasma prélevé chez des donneurs en santé précédemment vaccinés contre le VV, peut être administrée pour la gestion des complications graves associées à la vaccination contre le VVNote de bas de page 47. La VIG a également démontré qu’elle réduit les taux de mortalité liés à l’eczéma vaccinal et résout la vaccine progressive chez les personnes ayant des immunodéficiencesNote de bas de page 47.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d’intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d’intervention après l’exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité .

Immunisation

De nombreuses souches de VV ont été développées et utilisées dans différents pays comme vaccins au cours de la campagne mondiale d’éradication de la variole lancée en 1967Note de bas de page 22Note de bas de page 23. La vaccination de routine contre la variole a été interrompue au Canada en 1972Note de bas de page 48. Au Canada, Imvamune, un vaccin contre la variole de troisième génération non réplicatif, et ACAM2000, un vaccin contre la variole réplicatif, sont actuellement disponiblesNote de bas de page 19Note de bas de page 49Note de bas de page 50Note de bas de page 51. Bien que la vaccination soit disponible et recommandée pour les personnes à haut risque, elle n’est pas recommandée pour le grand publicNote de bas de page 48.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d’immunisation.

Prophylaxie

Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) recommande qu’Imvamune, en tant que prophylaxie préexposition (PPrE), soit proposé au personnel travaillant avec des orthopoxvirus réplicatifs présentant un risque pour la santé humaine (comme le VV) en laboratoire et présentant un risque élevé d’exposition professionnelle, ainsi qu’aux personnes à haut risqueNote de bas de page 52. La VIG prophylactique peut également être utilisée chez les personnes ayant des contre‑indications pour la vaccination contre la variole qui sont exposés à un OrthopoxvirusNote de bas de page 47.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité .

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Le VV est considéré comme étant une cause importante d’infections contractées en laboratoire (ICL), avec 31 cas signalés dans le mondeNote de bas de page 53. Les causes profondes de ces ICL comprennent des blessures accidentelles par piqûre d’aiguille, des éclaboussures oculaires (exposition oculaire) et l’inhalationNote de bas de page 15Note de bas de page 33Note de bas de page 54.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d’exposition.

Sources et échantillons

Le VV se trouve dans les matières fécales, le sang (y compris le sérum), les sécrétions respiratoires et les écouvillons (y compris les écouvillons nasopharyngés et oropharyngés), le liquide et les croûtes de lésion (y compris les échantillons cutanés), et le laitNote de bas de page 10Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 24Note de bas de page 26Note de bas de page 27Note de bas de page 29Note de bas de page 32Note de bas de page 46Note de bas de page 55.

Dangers primaires

L’exposition de muqueuses et de la peau brisée aux matières infectieuses est le danger principal associé à l’exposition au VVNote de bas de page 28Note de bas de page 32.

Dangers particuliers

Travailler avec des animaux infectés expérimentalement ou naturellement ou leurs excréments et sécrétions peut présenter un risque particulierNote de bas de page 4Note de bas de page 10Note de bas de page 24Note de bas de page 32Note de bas de page 46.

Section VII – Contrôle de l’exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Le VV est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 2Note de bas de page 3Note de bas de page 56.

Exigences de confinement

Les installations, l’équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l’équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L’équipement de protection individuelle peut inclure l’utilisation d’un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu’il existe un risque connu ou potentiel d’exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l’équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire doivent être utilisés pour les activités utilisant des récipients ouverts, en fonction des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, de la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, de la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou de la manipulation de grands volumes de matières réglementées.

Utilisation d’aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l’élimination d’aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d’opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d’être infectés par le VV, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l’équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d’être retirées de la zone de confinement ou des procédures d’opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l’autoclavage, l’irradiation, l’incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l’entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d’entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités réglementées avec Orthopoxvirus vaccinia nécessitent un permis d’agent pathogène et de toxine délivré par l’Agence de la santé publique du Canada. O. vaccinia est un pathogène animal terrestre au Canada; par conséquent, son importation nécessite un permis d’importation en vertu du Règlement sur la santé des animaux (RSA). L’ASPC délivre un « document de licence pour les agents pathogènes et les toxines » pour un permis d’importation d’agents pathogènes humains et de toxines et un permis d’importation du RSA.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables:

Dernière mise à jour

Mai 2025

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L’information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l’utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les directives et les normes applicables à l’importation, au transport et à l’utilisation d’agents pathogènes et toxines au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D’autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2025, Canada

Références

Note de bas de page 1

International Committee of Taxonomy of Viruses. 2023. Orthopoxvirus vaccinia. Taxon Details|ICTV. Disponible à https://ictv.global/taxonomy/taxondetails?taxnode_id=202404775&taxon_name=Orthopoxvirus%20vaccinia [Consulté en avril 2025]

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Catalogue of Life. 2023. Disponible à https://www.catalogueoflife.org/data/taxon/KTCSJ [Consulté en avril 2025]

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Note de bas de page 3

ePATHogene – la base de données sur les groupes de risque. Disponible à https://health.canada.ca/fr/epathogene [Consulté en avril 2025]

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Note de bas de page 4

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McInnes CJ, Damon IK, Smith GL, McFadden G, Isaacs SN, Roper RL, Evans DH, Damaso CR, Carulei O, Wise LM, et Lefkowitz EJ. 2023. ICTV Virus Taxonomy Profile: Poxviridae 2023. J Gen Virol 104.

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Note de bas de page 11

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Note de bas de page 12

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Patil DY, George S, Sahay RR, Chenayil S, Shete AM, Bhaskaramenon SC, Anish TS, Jain R, Nazeer FA, John R, Joshi Y, Sivaprasad R, Waghmare P, Ray S, Balakrishnan S, Kumari V, Sathe S, et Yadav PD. 2023. A case of human buffalopox in Malappuram, India: The role of mpox surveillance in 2022. J Med Virol 95:e28580.

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Note de bas de page 16

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Note de bas de page 19

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Mayer, J. 2024. Viral Diseases in Rabbits. Merick Manual-Veterinary Manual. Disponible à https://www.merckvetmanual.com/exotic-and-laboratory-animals/rabbits/viral-diseases-of-rabbits [Consulté en avril 2025]

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Note de bas de page 21

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Note de bas de page 23

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Note de bas de page 26

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Note de bas de page 27

Usme-Ciro JA, Paredes A, Walteros DM, Tolosa-Pérez EN, Laiton-Donato K, Pinzón MD, Petersen BW, Gallardo-Romero NF, Li Y, Wilkins K, Davidson W, Gao J, Patel N, Nakazawa Y, Reynolds MG, Satheshkumar PS, Emerson GL, et Páez-Martínez A. 2017. Detection and Molecular Characterization of Zoonotic Poxviruses Circulating in the Amazon Region of Colombia, 2014. Emerg Infect Dis 23:649-653.

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Note de bas de page 28

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Note de bas de page 29

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Note de bas de page 30

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Note de bas de page 36

Stittelaar KJ, Neyts J, Naesens L, van Amerongen G, van Lavieren RF, Holý A, De Clercq E, Niesters HGM, Fries E, Maas C, Mulder PGH, van der Zeijst BAM, et Osterhaus ADME. 2006. Antiviral treatment is more effective than smallpox vaccination upon lethal monkeypox virus infection. Nature 439:745-748.

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Note de bas de page 39

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Note de bas de page 44

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Note de bas de page 49

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Note de bas de page 50

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Note de bas de page 51

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Note de bas de page 52

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Note de bas de page 53

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Note de bas de page 54

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Note de bas de page 55

Peres MG, Bacchiega TS, Appolinário CM, Vicente AF, Mioni MSR, Ribeiro BLD, Fonseca CRS, Pelícia VC, Ferreira F, Oliveira GP, Abrahão JS, et Megid J. 2018. Vaccinia Virus in Blood Samples of Humans, Domestic and Wild Mammals in Brazil. Viruses 10.

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Note de bas de page 56

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2025-12-09