Appel de demandes : Soutien aux centres de détresse pendant la pandémie de COVID-19
Dans l'énoncé économique de l'automne 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 50 millions de dollars visant à renforcer la capacité des centres de détresse à faire face aux pressions et à répondre aux demandes de services liées à la pandémie de COVID-19.
Le 11 juin 2021, l'honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé, a annoncé l'octroi de 9 275 000 millions de dollars pour appuyer 57 centres de détresse par l'entremise de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Cet investissement soutiendra divers centres de détresse partout au pays, notamment dans les régions rurales et éloignées. Il appuiera également les centres qui offrent un soutien en cas de crise à des populations particulières, dont les aînés, les communautés autochtones, les populations LGBTQ2 et les communautés raciales et linguistiques diversifiées. Les fonds octroyés aideront à financer différents éléments, tels que le recrutement, la formation, les coûts de fonctionnement et les échanges de connaissances.
L'ASPC lance maintenant un deuxième appel de demandes pour fournir des fonds aux centres de détresse additionnels. Les participants admissibles sont invités par l'ASPC à soumettre une demande de financement à un niveau préétabli, selon la taille de l'organisme, le volume d'interactions (appels téléphoniques, messages textes ou messages par clavardage), le degré prévu de besoins et les activités admissibles.
L'intention de cet appel de demandes est de donner un appui aux organisations admissibles qui n'étaient pas inclues dans ou bien qui ont manqué la première ronde de financement. Il est anticipé que les fonds initiaux seront versés vers la fin de l'automne 2021, destinées à être utilisées sur une période d'au plus 18 mois.
Selon le niveau d'intérêt et du besoin, l'ASPC pourra amorcer une troisième possibilité de financement en 2022 pour servir à appuyer les centres de détresse avec un besoin continu pendant l'étape du rétablissement de la pandémie.
- Section 1 - Survol
- Section 2 - Objectif et activités admissibles
- Section 3 - Qui peut présenter une demande?
- Section 4 - Montant et durée du financement
- Section 5 - Processus de demande
- Section 6 - Pour communiquer avec nous
Section 1 - Survol
Pour bien des gens, les conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de COVID-19 entraînent des niveaux élevés de stress, d'anxiété, de dépression et de solitude. Il est urgent d'améliorer les services d'intervention et de soutien en cas de crise pour répondre aux besoins qui se manifestent pendant la pandémie.
Ces conséquences donnent lieu à une forte augmentation du nombre d'appels dans les centres de détresse locaux, régionaux et nationaux, et ce, partout au Canada. Parallèlement, de nombreux centres subissent une diminution des dons et de la disponibilité des bénévoles liée aux défis que pose la COVID-19.
Section 2 - Objectif et activités admissibles
Par cette possibilité de financement, l'ASPC vise à appuyer la capacité et la viabilité des centres de détresse admissibles qui composent avec les pressions et les demandes de services accrues découlant de la pandémie de COVID-19.
Aux fins de la présente possibilité de financement, un centre de détresse est un organisme qui fournit un service spécialisé axé sur la prestation de services de crise offrant une aide immédiate par téléphone, par messagerie texte ou par clavardage au grand public ou à certaines populations prioritaires, en mettant l'accent sur la santé mentale. (Pour en savoir plus sur les organismes admissibles, veuillez consulter la section 3.)
Les fonds peuvent servir à répondre aux besoins suivants :
- augmentation des heures de travail ou des heures supplémentaires (p. ex. quarts de travail supplémentaires, heures prolongées);
- embauche de nouveaux employés (p. ex. intervenants, superviseurs additionnels);
- recrutement, formation et intégration des intervenants;
- coûts supplémentaires liés à la gestion des pressions accrues relatives à la prestation de services continus ou pour répondre à la demande supplémentaire;
- modifications nécessaires à apporter à la prestation des services en raison de la pandémie (p. ex. répondre à la demande accrue, passer à des activités virtuelles) et aux nouvelles ressources en cas de crise ou de détresse pour traiter les problèmes liés à la COVID-19;
- achats pour la prévention et le contrôle de la COVID-19 sur les lieux des centres de détresse (produits de nettoyage, équipement de protection, écrans en Plexiglas, etc.), y compris les frais de consultation pour des conseils d'expert sur la préparation aux situations d'urgence;
- mobilier ou équipement permettant d'appuyer les ajustements à apporter à la prestation de services continus et de gérer la demande et les coûts supplémentaires pour soutenir les activités de communication et de sensibilisation, nouvelles ou adaptées (p. ex. plateformes technologiques, logicielles, virtuelles, équipement adapté aux modalités de travail à distance, casques d'écoute spécialisés, etc.);
- ressources nouvelles ou adaptées à l'intention des intervenants (p. ex. outils en ligne, formation virtuelle, notamment sur les autosoins, la fatigue de compassion, le counseling en cas de crise, etc.);
- frais de location de locaux supplémentaires (p. ex. conformément aux recommandations de la santé publique, notamment pour permettre la distanciation physique);
- mise en commun des connaissances : réunions, communautés de pratique permettant de mettre en commun les leçons retenues;
- frais d'administration et d'exploitation (p. ex. loyer, électricité, chauffage).
Les dépenses suivantes ne sont pas admissibles à du financement dans le cadre de cet investissement :
- les dépenses en immobilisations, comme les terrains, les immeubles et les véhicules;
- les dépenses relatives à l'élargissement de la portée de programmes ou de services (non liée à la hausse de la demande associée à la COVID-19) ou à la création de nouveaux programmes et services;
- les activités de projet qui ne sont pas principalement liées au soutien en cas de crise par téléphone, par messagerie texte ou par clavardage (p. ex. services d'hébergement, services mobiles d'intervention d'urgence, counseling en santé mentale, services hospitaliers).
Section 3 - Qui peut présenter une demande?
Pour être admissible au financement, l'organisme doit remplir les critères suivants :
-
Avoir pour principal mandat, ou offrir comme ligne de service dédiée, la prestation de services de crise par téléphone, par messagerie texte ou par clavardage au grand public ou à certaines populations prioritaires avec un accent sur la santé mentale.
Remarque : Par « services de crise », on entend toute interaction en temps réel faite de vive voix, par téléphone, par messagerie texte ou par clavardage en ligne avec un intervenant qualifié en gestion de situations de crise avec l'intention de fournir une aide immédiate aux personnes qui vivent une crise aiguë ou un problème de santé mentale (c.-à-d. un problème récent, causant un degré élevé de détresse et qui nécessite une action immédiate). Les organismes doivent offrir des services généraux en intervention de crise, qui ne se limitent pas à un problème précis comme la dépendance et le jeu.
Remarque : Dans le cas où le mandat principal de l'organisme n'est pas la prestation de services de crise, cette activité doit être commercialisée séparément de la structure générale de l'organisme pour être considérée comme une ligne de service dédiée.
- Être un organisme sans but lucratif, bénévole ou caritatif.
- Avoir exercé des activités depuis au moins les deux années précédant cette possibilité de financement.
- Subir des pressions ou une augmentation des demandes de services liées à la COVID-19 (p. ex. difficultés et changements relatifs à l'attrition du personnel, à la rétention et au recrutement d'intervenants; demande accrue de services comme un nombre plus élevé d'appels téléphoniques, de messages textes ou d'interactions par clavardage; et changements apportés aux modèles de prestation de services ou à l'infrastructure dans le contexte de la COVID-19).
- Avoir l'équivalent d'au moins quatre (4) employés à temps plein (employés ou bénévoles) travaillant comme intervenants, aussi bien qu'un superviseur ou une équipe de superviseurs qui assurent la supervision des intervenants.
- Offrir sans frais des services de crise.
Les types d'organismes suivants ne sont pas admissibles à du financement dans le cadre de cet investissement :
- les organismes dont le service de crise ne consiste pas principalement à offrir une aide par téléphone, par messagerie texte ou par clavardage;
- les organismes qui fournissaient auparavant des services en personne et qui ont seulement commencé à offrir des services par le moyen des appels téléphoniques, par la messagerie texte ou par clavardage depuis le commencement de la pandémie de COVID-19;
- les organismes dont le rôle principal est la prestation de renseignements et de services d'aiguillage, de services de télésanté, de services consultatifs et de services aux victimes;
- les organismes à but lucratif.
Section 4 - Montant et durée du financement
Les fonds initiaux seront versés sous forme de subventions vers la fin de l'automne 2021, destinées à être utilisées sur une période d'au plus 18 mois. Le niveau de subvention sera établi à l'aide d'une formule, déterminée selon le nombre et la taille des organismes participants admissibles. Trois niveaux de subventions seront établis pour les centres de détresse de petite, de moyenne et de grande taille, le niveau le plus élevé ne dépassant pas 250 000 $.
Section 5 - Processus de demande
L'ASPC invite les participants admissibles à présenter une demande de subvention visant à soutenir des dépenses admissibles en remplissant un « Formulaire de demande de financement : Soutien aux centres de détresse pendant la pandémie de COVID-19 » fourni par l'ASPC. Pour obtenir le formulaire, veuillez contacter phac.suicideprevention-preventiondusuicide.aspc@canada.ca en inscrivant en objet « Formulaire de demande de financement ».
Les demandes d'inscription doivent être présentées au plus tard le 6 octobre 2021 à 23 : 59 HNE.
Au terme de l'examen de ces demandes, il est prévu que l'ASPC verse les subventions aux demandeurs approuvés vers la fin de l'automne 2021.
Dans la province du Québec, certaines organisations admissibles pourraient devoir se conformer aux dispositions applicables de la Loi sur le ministère du Conseil exécutif (loi M-30) avant qu'un accord pour un projet retenu pour fin de financement puisse être signé avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Pour de plus amples renseignements sur la loi M-30 et afin de déterminer si votre organisation est assujettie à la loi M30, veuillez consulter le site Web du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC) :
Dans l'éventualité où votre projet était retenu pour fin de financement, L'ASPC enverra la lettre de subvention et les documents connexes au ministère du gouvernement du Québec responsable de l'application de la loi M-30.
Section 6 - Pour communiquer avec nous
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette possibilité de financement, veuillez contacter phac.suicideprevention-preventiondusuicide.aspc@canada.ca.
Signaler un problème ou une erreur sur cette page
- Date de modification :