Des cadres sains pour les jeunes du Canada – Embonpoint et obésité chez les jeunes

Embonpoint et obésité chez les jeunes

La figure 3.11 montre la proportion de jeunes qui ont un poids normal, font de l’embonpoint ou sont obèses. La majorité des élèves ont un poids normal,12 à 20 % d’entre eux souffrent d’embonpoint et 3 à 10 % sont obèses. Les pourcentages d’élèves qui font de l’embonpoint ou sont obèses sont plus élevés chez les garçons que chez les filles. Au total, environ 26 % des garçons et 17 % des filles souffrent d’embonpoint ou sont obèses.

En dépit de la tendance à la hausse prometteuse de l’activité physique (voir la figure 3.2) et de la tendance à la baisse de la consommation de sucreries (voir la figure 3.10), l’obésité chez les jeunes a progressé car elle est passée de 4 % en 2002 à 6 % en 2006 (figure 3.12).

Figure 3.11: Les poids d'élèves
Figure 3.12: Les élèves classés comme obèses

Équivalent textuel - Figure 3.12

Image corporelle et pratiques d’amaigrissement des élèves canadiens

Figure 3.13: Les perceptions d'élèves de leur propre corps

Équivalent textuel - Figure 3.13

Suivant les constatations de l’Enquête HBSC de 2006, 50 à 64 % des élèves sont d’avis que leur corps est bien fait, selon l’année d’études et le sexe. Quinze à 22 % des garçons et 10 à 13 % des filles estiment que leur corps est trop mince (figure 3.13). Ces pourcentages ne varient pas beaucoup chez les filles au fil des années d’études mais ils augmentent chez les garçons de la 6e à la 10e année. En revanche, plus de filles que de garçons pensent que leur corps est trop gras. Au fil des années d’études, les pourcentages se stabilisent chez les garçons mais augmentent considérablement chez les filles, de sorte que 40 % des filles de 10e année estiment que leur corps est trop gras.

Figures 3.14 et 3.15: Les perceptions d'élèves de leur propre corps en 2002 et 2006, et selon les catégories de l'IMC réelles

Équivalent textuel - Figures 3.14 et 3.15

Les perceptions qu’ont les jeunes de leur propre corps n’ont pas beaucoup changé de 2002 à 2006 (figure 3.14).

Chez les élèves, il existe une forte corrélation entre l’image corporelle et leur IMC (figure 3.15). Par exemple, seulement 4 % des élèves obèses estiment être trop minces, tandis que 75 % des élèves obèses sont d’avis qu’ils sont trop gras. Il y a toutefois lieu de s’inquiéter du fait que seulement 62 % des jeunes ayant un poids normal sont satisfaits des dimensions de leur corps.

Un plus grand nombre de filles que de garçons font quelque chose pour perdre du poids (figure 3.16). Au fil des années d’études, on constate que le pourcentage de jeunes qui s’efforcent de perdre du poids diminue chez les garçons et augmente chez les filles.

Comme on le voit à la figure 3.17, la proportion des jeunes qui tentent de perdre du poids est demeurée stable de 2002 à 2006.

Figures 3.16 et 3.17: Les élèves qui font quelque chose pour perdre du poids
Figure 3.18: Les élèves cherchant à perdre du poids, selon la catégorie de l'IMC

Équivalent textuel - Figure 3.18

Il existe une forte corrélation entre les pratiques d’amaigrissement et la catégorie de l’IMC, de sorte que presque 30 % des élèves qui font de l’embonpoint ou sont obèses tentent de perdre du poids, comparativement à 12 % de ceux qui ont un poids normal (figure 3.18).

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