Résumé des résultats clés du système Y-Track phase 6 (2009 à 2012)

Résumé des résultats clés de la phase 6 du système Y-Track (2009 à 2012)

Le présent rapport donne un aperçu des résultats de la phase 6 du système Y-Track (2009 à 2012). Les données dans ce rapport sont présentées pour l’échantillon global, ainsi que par sexe, afin de permettre les comparaisons entre les hommes et les femmes. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombresNote de bas de page i doivent être interprétés avec prudence.

Aperçu de Y-Track

Quoi?

Y-Track (anciennement SAJR, Surveillance accrue des jeunes de la rue au Canada) est un système de surveillance accrue qui observe les taux d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ainsi que les comportements à risque associés au sein de la population des jeunes de la rue au Canada. L’information est recueillie grâce à des enquêtes transversales menées périodiquement dans des sites sentinelles dans tout le Canada. Les participants consentants sont invités à répondre à un questionnaire remis par un intervieweur couvrant les caractéristiques démographiques, l’usage de substances psychoactives et les comportements d’injection; les comportements sexuels; les antécédents de dépistage et de diagnostic du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et des autres ITSS; l’état physique et mental autodéclaré; les antécédents d’abus; les connaissances relatives aux services de santé, leur utilisation et les obstacles associés. Les participants à l’enquête sont invités à donner leur consentement pour un ou plusieurs des tests biologiques suivants : VIH, hépatite C (VHC), virus herpès simplex de type 1 (VHS-1), virus herpès simplex de type 2 (VHS-2), virus de l’hépatite B (VHB), chlamydia, syphilis, gonorrhée et virus T-lymphotrope humain (HTLV). Y-Track est le seul système de surveillance comportemental et biologique au niveau national et extrascolaire pour cette population au Canada. Veuillez consulter l’annexe 1 pour obtenir plus de détails sur les méthodes de dépistage utilisées et l’interprétation des résultats.

Qui?

La population cible est composée de jeunes personnes âgées de 15 à 24 ans qui n’ont pas passé plus de trois jours consécutifs à la maison au cours des six mois précédant l’enquête; capables de comprendre l’anglais ou le français parlé; et qui fournissent un consentement éclairé. La participation est volontaire et totalement anonyme.

Quand et où?

Les participants à l’enquête sont recrutés dans des sites sentinelles dans tout le Canada. La phase 1 du système Y-Track a été réalisée en 1998 dans trois sites, puis elle a été suivie de cinq cycles de collecte de données : la phase 2 en 1999 dans sept sites, la phase 3 en 2001 dans six sites, la phase 4 en 2003 dans 7 sites et la phase 5 en 2005-2006 dans six sites. Le cycle de collecte de données le plus récent, la phase 6, a été réalisé en 2009-2012 dans huit sites sentinelles : Vancouver (Colombie-Britannique), Edmonton (Alberta), Saskatoon (Saskatchewan), Winnipeg (Manitoba), Toronto (Ontario), Ottawa (Ontario), Montréal (Québec), Halifax (Nouvelle-Écosse) (figure 1).

Pourquoi?

Les jeunes de la rue au Canada sont vulnérables à l’infection au VIH et aux autres ITSS en raison de nombreux facteurs, notamment les comportements sexuels qui augmentent le risque d’exposition à des ITSS, la consommation de substances (y compris l’utilisation de drogues injectables) et la désinformation ou le manque de renseignements sur la transmission du VIH. La surveillance continue des comportements à risque chez les jeunes de la rue qui adoptent des comportements à haut risque peut servir de système d’alerte rapide pour la propagation des infections transmissibles par le sang au Canada. Les résultats de l’enquête peuvent aussi aider à documenter et à évaluer les interventions existantes en matière de santé publique à l’égard du VIH et des autres ITSS chez les jeunes de la rue au Canada.

Figure 1. Sites sentinelles de la phase 6 du système Y-Track (2009 à 2012)

Figure 1 - Description textuel

La carte du Canada présente les sites de la phase 6 de Y-Track. En allant de l'ouest à l'est, les sites participants étaient les suivants : Vancouver (Colombie-Britannique), Edmonton (Alberta), Saskatoon (Saskatchewan), Winnipeg (Manitoba), Toronto (Ontario), Ottawa (Ontario), Montréal (Québec), et Halifax (Nouvelle-Écosse).

Principales conclusions

Au total, 1425 participants admissibles ont été recrutés dans tous les sites sentinelles pendant la phase 6 de Y-Track. Les participants admissibles qui étaient transgenres (n = 14) ou ceux dont le sexe biologique n’a pas été enregistré (n = 4) ont été exclus des analyses, car les données chiffrées peu élevées ne permettent pas d’effectuer une interprétation significative. Les données des 1407 participants restants ont été présentées dans le présent rapport.

Tableau 1. Caractéristiques démographiques des participants à la phase 6 de Y-Track
Caractéristiques démographiques Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
Âge en nombre d'années (n = 1407)
15 à 19 45,9 (646) 40,2 (348) 55,0 (298) <0,001
20 à 24 54,1 (761) 59,8 (517) 45,0 (244)
Orientation sexuelle (n = 1403)
Hétérosexuel 75,1 (1053) 86,1 (742) 57,5 (311) <0,001
Homosexuel 3,0 (42) 2,7 (23) 3,5 (19)
Bisexuel 18,1 (254) 9,0 (78) 32,5 (176)
Autre orientation sexuelleTableau 1 Note de bas de page a 3,8 (54) 2,2 (19) 6,5 (35)
Pays de naissance (n = 1397)
Canada 92,8 (1296) 92,3 (791) 93,5 (505) 0,446
À l'extérieur du Canada, pays où le VIH est endémiqueTableau 1 Note de bas de page b 1,9 (26) 2,2 (19) 1,3 (7)
À l'extérieur du Canada, pays où le virus n'est pas endémiqueTableau 1 Note de bas de page c 5,4 (75) 5,5 (47) 5,2 (28)
Origine ethnique autodéclarée (n = 1398)
Autochtone 34,2 (478) 32,8 (282) 36,4 (196) 0,141
Noir 5,1 (71) 5,7 (49) 4,1 (22)
Blanc 46,2 (646) 47,8 (411) 43,6 (235)
Autre ethnicitéTableau 1 Note de bas de page d 14,5 (203) 13,6 (117) 16,0 (86)
Niveau d'études (n = 1397)
Quelques années d'études secondaires ou moins 75,0 (1048) 73,8 (633) 77,0 (415) 0,360
Diplôme d'études secondaires 20,5 (286) 21,7 (186) 18,6 (100)
A réalisé des études supérieures 4,5 (63) 4,5 (39) 4,5 (24)
Expulsé de l'école de façon permanenteTableau 1 Note de bas de page e (n = 1400)
  42,2 (591) 49,7 (428) 30,2 (163) <0,001
Principale source de revenu (n = 1372)
Gouvernement et/ou assurance 40,2 (552) 35,2 (296) 48,1 (256) <0,001
Emploi régulier 19,8 (272) 24,8 (208) 12,0 (64)
Famille ou amis 12,9 (177) 9,8 (82) 17,9 (95)
Travail du sexe 3,1 (43) 1,9 (16) 5,1 (27)
Vente de drogues 9,1 (125) 11,7 (98) 5,1 (27)
Activités de rueTableau 1 Note de bas de page f 8,2 (112) 8,6 (72) 7,5 (40)
Autre source de revenuTableau 1 Note de bas de page g 6,6 (91) 8,1 (68) 4,3 (23)
Lieu où le participant dormait le plus souvent dans les 3 mois précédant l'entrevue (n = 1404)
Sa propre chambre ou appartement ou maison 19,2 (269) 18,1 (156) 20,9 (113) <0,001
Chez une personne soignante ou dans un foyer de groupeTableau 1 Note de bas de page h 18,2 (255) 16,5 (142) 20,9 (113)
Chez un ami ou un partenaire 18,9 (266) 18,9 (163) 19,0 (103)
Dans un refuge ou une auberge 22,0 (309) 26,1 (225) 15,5 (84)
Dans des lieux publicsTableau 1 Note de bas de page i 10,8 (151) 10,2 (88) 11,6 (63)
Dans un lieu différent presque tous les soirs 6,2 (87) 5,0 (43) 8,1 (44)
Autre lieu de couchageTableau 1 Note de bas de page j 4,8 (67) 5,3 (46) 3,9 (21)
A vécu dans une famille d'accueil dans les 12 mois précédant l'entrevue (n = 1406)
  7,0 (99) 6,0 (52) 8,7 (47) 0,058
Antécédents d'incarcérationTableau 1 Note de bas de page k (n = 1397)
  68,5 (957) 78,2 (673) 53,0 (284) <0,001

Abréviations : VIH, virus de l'immunodéficience humaine.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n'est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2).

Tableau 1 - Note de bas de page a

Autre orientation sexuelle : incluait Allosexuel, Questionnement/Ne sait pas/Confus, les participants ayant fourni plusieurs réponses concernant l'orientation sexuelle et les autres réponses inclassables.

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Tableau 1 - Note de bas de page b

Pays où le VIH est endémique : selon la définition de l'Agence de la santé publique du Canada, pays où le taux de prévalence du VIH chez les adultes (15 à 49 ans) est de 1,0 % ou plus et qui présente au moins une des caractéristiques suivantes : au moins 50 % des cas de VIH attribués à une transmission hétérosexuelle; un ratio entre hommes et femmes de 2:1 ou moins pour les infections prévalentes; ou un taux de prévalence du VIH supérieur ou égal à 2 % chez les femmes recevant des soins prénataux.

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Tableau 1 - Note de bas de page c

Pays où le virus n'est pas endémique : désigne les pays où le VIH n'est pas considéré comme endémique par l'Agence de la santé publique du Canada.

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Tableau 1 - Note de bas de page d

Autre ethnicité : comprenait les fréquences de moins de 2 % (c.-à-d., Latino-américains et Asiatiques), les participants ayant indiqué plusieurs ethnicités à l'exclusion d'Autochtone et les autres réponses inclassables.

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Tableau 1 - Note de bas de page e

Expulsé de l'école de façon permanente : participants qui ont déclaré avoir été exclus (c.-à-d. à qui l'on a demandé de quitter l'établissement de façon permanente).

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Tableau 1 - Note de bas de page f

Activités de rue : spectacles de rue, lavage de pare-brises, mendicité, collecte de bouteilles et autres réponses similaires.

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Tableau 1 - Note de bas de page g

Autre source de revenu : incluait sans revenus, autres activités illicites et les autres réponses inclassables.

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Tableau 1 - Note de bas de page h

Chez une personne soignante ou dans un foyer de groupe : domicile des parents, domicile d'un autre membre de la famille et domicile des parents de famille d'accueil.

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Tableau 1 - Note de bas de page i

Lieux publics : rues, parcs, escaliers, toilettes et autres réponses similaires.

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Tableau 1 - Note de bas de page j

Autre lieu de couchage : chambre d'hôtel ou de motel, maison de chambres, pension de famille, centre de réadaptation ou de désintoxication, maisons de transition, squats, établissement de détention, hôpital, église, centre d'accueil et autres réponses inclassables.

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Tableau 1 - Note de bas de page k

Antécédents de détention : impliquait le fait d'avoir déjà été placé dans un établissement de détention, un centre de détention pour les jeunes ou une prison.

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Les caractéristiques démographiques des participants de la phase 6 du système Y-Track étaient semblables à celles des phases précédentes de Y-Track. La plupart des participants étaient des hommes (61,5 %), même si la proportion variait selon le groupe d’âge : entre 20 et 24 ans, 59,8 % des participants étaient des hommes et 45 % étaient des femmes; à l’inverse, entre 15 et 19 ans, 55 % étaient des femmes et 40,2 % étaient des hommes.

En ce qui concerne l’orientation sexuelle, les trois quarts des participants de la phase 6 de Y-Track ont déclaré être hétérosexuels (75,1 %). Une proportion plus élevée de femmes ont déclaré être homosexuelles (3,5 % contre 2,7 % pour les hommes), bisexuelles (32,5 % contre 9,0 %) ou d’une autre orientation sexuelle (à savoir, allosexuelles, en questionnement, etc.; 6,5 % contre 2,2 %).

La majorité des participants ont déclaré que le Canada était leur pays de naissance (92,8 %). Seulement 5,4 % ont déclaré être nés à l’extérieur du Canada dans un pays où le virus n’est pas endémique et 1,9 % dans un pays où le VIH est endémique. Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été relevée entre les hommes et les femmes.

La majorité des participants ont déclaré être blancs (46,2 %), mais un peu plus d’un tiers (34,2 %) d’entre eux se sont déclarés autochtones (Premières nations, Métis ou Inuit), soit un taux presque huit fois plus élevé que la proportion d’autochtones dans la population canadienne en 2011 (4,3 %)Note de bas de page 1. Seulement 5,1 % se sont identifiés comme étant noirs et 14,5 % d’autres origines ethniques. Aucune différence significative n’a été constatée parmi les participants hommes et femmes en termes de distribution des ethnicités autodéclarées.

Les trois quarts des participants ont déclaré ne pas avoir terminé l’école secondaire (75,0 %) et plus d’un tiers (42,2 %) ont déclaré avoir été renvoyés de l’école. Bien qu’aucun écart significatif n’ait été observé entre les hommes et les femmes concernant le niveau d’études atteint, une proportion plus élevée de participants hommes ont déclaré avoir été expulsés de façon permanente (49,7 % contre 30,2 % pour les femmes).

Plus d’un tiers (40,2 %) des participants ont cité le gouvernement et/ou les assurances comme leur principale source de revenu. Une proportion plus élevée de femmes ont cité le gouvernement et/ou les assurances comme leur principale source de revenu (48,1 % contre 35,2 % pour les hommes), la famille ou des amis (17,9 % contre 9,8 %) ou le travail du sexe (5,1 % contre 1,9 %), tandis qu’un pourcentage plus élevé d’hommes ont indiqué que leur principale source de revenu était un emploi régulier (24,8 % contre 12,0% pour les femmes).

Près du quart (22,0 %) des participants, et particulièrement les hommes (26,1 % contre 15,5 % pour les femmes), ont déclaré avoir le plus souvent dormi dans un refuge ou une auberge au cours des trois mois précédant l’entrevue. Les autres lieux les plus courants comprenaient leur propre chambre, appartement ou maison (19,2 %), le domicile d’un ami ou d’un partenaire (18,9 %), le domicile d’une personne soignante ou un foyer de groupe (18,2 %). Une faible proportion de participants (7,0 %) (avec des pourcentages similaires chez les hommes et les femmes) ont déclaré avoir vécu en famille d’accueil au cours des 12 mois précédant l’entrevue. Un peu plus des deux tiers (68,5 %) avaient des antécédents d’incarcération (c.-à-d. dans un établissement de détention, un centre de détention pour les jeunes ou une prison), avec une proportion plus élevée d’hommes indiquant avoir des antécédents d’incarcération (78,2 % contre 53,0 % pour les femmes).

Tableau 2. Prévalence du VIH, de l'hépatite C et des autres ITSS parmi les participants ayant fourni un échantillon biologique en quantité suffisante pour effectuer un dépistage
Indicateur d'infection ou d'exposition Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
Infection au VIH (n = 1076)
Participants séropositifs pour le VIH 0,9 (10) 0,9 (6) 1,0 (4) 1,0Tableau 2 Note de bas de page a
Participants séronégatifs pour le VIH 99,1 (1066) 99,1 (668) 99,0 (398)
Exposition à vie à l'hépatite C (n = 1076)
Participants séropositifs pour l'hépatite C 5,6 (60) 4,7 (32) 7,0 (28) 0,174
Participants séronégatifs pour l'hépatite C 94,1 (1013) 95,1 (641) 92,5 (372)
Indéterminé 0,3 (3) 0,1 (1) 0,5 (2)
Exposition au VHS-1 (n = 1076)
Séropositifs pour le VHS-1 53,3 (574) 49,9 (336) 59,2 (238) 0,008
Séronégatifs pour le VHS-1 46,5 (500) 49,9 (336) 40,8 (164)
Indéterminé 0,2 (2) 0,3 (2) 0,0 (0)
Exposition au VHS-2 (n = 1076)
Séropositifs pour le VHS-2 13,4 (144)  7,6 (51) 23,1 (93) <0,001
Séronégatifs pour le VHS-2 86,3 (929) 92,1 (621) 76,6 (308)
Indéterminé 0,3 (3) 0,3 (2) 0,2 (1)
Statut sérologique pour l'hépatite B (n = 1114)
Personnes suceptibles 30,9 (344) 33,7 (237) 26,1 (107) 0,084
Immunité à la suite (résultant) d'une infection par le VHB 0,6 (7) 0,7 (5) 0,5 (2)
Immunité induite par la vaccination contre le VHB 62,3 (694) 59,4 (418) 67,3 (276)
Actuellement infectés (aigus ou chroniques) 0,1 (1) 0,1 (1) 0,0 (0)
Résultat de laboratoire ininterprétable 6,1 (68) 6,1 (43) 6,1 (25)
Infection à chlamydia au moment du test (n = 1237)
Positif 8,7 (107) 7,5 (57) 10,5 (50) <0,001
Négatif 90,2 (1116) 92,4 (704) 86,7 (412)
Indéterminé 1,1 (14) 0,1 (1) 2,7 (13)
Exposition à vie à la syphilis (n = 1105)
Positif 0,8 (9) 0,7 (5) 1,0 (4) 0,800Tableau 2 Note de bas de page a
Négatif 99,2 (1096) 99,3 (695) 99,0 (401)
Infection gonococcique au moment du test (n = 1235)
Positif 1,0 (12) 0,7 (5) 1,5 (7) <0,001
Négatif 98,0 (1210) 99,2 (756) 96,0 (454)
Indéterminé 1,1 (13) 0,1 (1) 2,5 (12)

Abréviations : VIH, virus de l'immunodéficience humaine; VHS-1, virus herpès simplex de type 1; VHS-2, virus herpès simplex de type 2; ITSS, infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n'est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2) sauf indication contraire.

Voir l'annexe I pour obtenir plus de détails sur les méthodes de dépistage et l'interprétation des résultats.

Table 2 - Footnote a

Valeur P basée sur le test de probabilité exacte de Fisher.

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VIH

Sur les 1076 participants ayant fourni un échantillon sanguin en quantité suffisante pour procéder au dépistage du VIH, 10 (0,9 %) se sont révélés être séropositifs pour le VIH. La séroprévalence du VIH était similaire chez les hommes (0,9 %) et les femmes (1,0 %). Ces proportions sont supérieures au taux de prévalence estimatif du VIH au Canada en 2011 (208 cas pour 100 000 personnes ou 0,208 %).Footnote 2

Hépatite C

Une faible proportion de participants (5,6 %) étaient séropositifs pour l’hépatite C. Ce pourcentage est supérieur auFootnote ii taux nationalFootnote iii de 2010 pour l’infection par l’hépatite C chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (17,9 cas pour 100 000 personnes ou 0,018 %).Footnote 3 Bien qu’une proportion plus faible de participants de sexe masculin étaient séropositifs pour l’hépatite C (4,7 % contre 7,0 % pour les femmes), cette différence n’était pas significative sur le plan statistique. Cette proportion est similaire aux taux nationaux de 2010Footnote iii pour l’infection par l’hépatite C chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans : les taux des hommes étaient légèrement inférieurs à ceux des femmes (16,4 cas pour 100 000 personnes ou 0,016 % contre 19,4 cas pour 100 000 personnes ou 0,019 %).Footnote 3

Virus herpès simplex de type 1 et Virus herpès simplex de type 2

Plus de la moitié (53,3 %) des participants ont obtenu un résultat positif pour le virus herpès simplex de type 1 (VHS-1), parmi lesquels une proportion plus élevée de femmes étaient séropositives pour le VHS-1 (59,2 % contre 49,9 % pour les hommes). Globalement, 13,4 % des participants ont obtenu un résultat positif pour le virus herpès simplex de type 2 (VHS-2), parmi lesquels une proportion plus élevée de femmes étaient séropositives (23,1 % contre 7,6 % pour les hommes). Les données nationales de l’enquête populationnelle sur les infections génitales au VHS au Canada ne sont pas disponiblesFootnote 4; cependant, les proportions de participants à la phase 6 de Y-Track séropositifs pour le VHS-1 et le VHS-2 sont similaires aux résultats des précédentes phases de Y-Track.Footnote 5

Hépatite B

Un peu moins des deux tiers (62,3 %) des participants étaient immunisés contre l’hépatite B par le biais d’un vaccin et un peu moins d’un tiers (30,9 %) n’avaient jamais été infectés étaient susceptibles de contracter l’hépatite B. Seulement 0,1 % des participants avaient une infection actuelle par l’hépatite B (aiguë ou chronique) et seulement 0,6 % avaient déjà été infectés. Ces proportions sont supérieures aux taux nationaux de 2010Footnote iii pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans (5,7 cas pour 100 000 habitants ou 0,006 %).Footnote 3 Bien que les différences entre les hommes et les femmes ayant participé à la phase 6 de Y-Track n’étaient pas significatives, les taux d’infection nationaux de 2010Footnote iii étaient plus élevés chez les jeunes femmes que les chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans (6,6 cas pour 100 000 personnes ou 0,007 % contre 4,8 cas pour 100 000 personnes ou 0,005 %).Footnote 3

Chlamydia

Dans l’ensemble, 8,7 % des participants ont obtenu des résultats de test positifs pour la chlamydia, ce qui est supérieur aux taux d’infection nationaux de 2010Footnote iii chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (1 300,3 cas pour 100 000 personnes ou 1,300 %). Un pourcentage plus élevé de femmes ayant participé à la phase 6 de Y-Track présentaient une infection à chlamydia au moment du test (10,5 % contre 7,5 % pour les hommes). Ces résultats interpellent, car ces taux sont près de six fois plus élevés que les taux nationaux de 2010Footnote iii pour l’infection à chlamydia chez les jeunes femmes (1 912,4 cas pour 100 000 personnes ou 1,912 %) et près de 11 fois plus élevés que le même taux chez les jeunes hommes (710,6 cas pour 100 000 personnes ou 0,711 %).Footnote 3

Syphilis

La séropositivité pour la syphilis au moment du test (c.-à-d., une infection par la syphilis actuelle, une infection par la syphilis déjà traitée ou une infection par la syphilis non traitée) était de 0,8 % parmi les participants ayant fourni un échantillon biologique en quantité suffisante pour faire l’objet d’un dépistage (n = 1106). Cette proportion est 133 fois supérieure au taux national de 2010Footnote iii pour l’infection par la syphilis chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (6,4 cas pour 100 000 personnes ou 0,006 %).Footnote 3 L’infection par la syphilis était légèrement supérieure chez les femmes ayant participé à la phase 6 de Y-Track (1,0 % comparativement à 0,7 % chez les hommes), mais cette différence n’était pas significative sur le plan statistique. Les taux nationaux de 2010 pour l’infection par la syphilisFootnote iii étaient trois fois plus élevés chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans (9,7 cas pour 100 000 personnes ou 0,01 %) que chez les jeunes femmes du même âge (3,0 cas pour 100 000 personnes ou 0,003 %).Footnote 3

Gonorrhée

Sur les 1235 participants ayant fourni un échantillon biologique en quantité suffisante pour procéder à un dépistage, 1 % ont obtenu un résultat positif pour la gonorrhée au moment du test. Cette proportion est huit fois supérieure aux taux nationaux de 2010Footnote iii pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans (121,6 cas pour 100 000 personnes ou 0,122 %).Footnote 3 Un pourcentage plus élevé de femmes ayant participé à la phase 6 de Y-Track ont obtenu un résultat de test positif pour la gonorrhée (1,5 % contre 0,7 % pour les hommes). Ces proportions sont 10 fois supérieures au taux national de 2010Footnote iii pour l’infection gonococcique chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans (142,8 cas pour 100 000 personnes ou 0,143 %) et sept fois plus élevées chez les jeunes hommes du même âge (101,2 cas pour 100 000 personnes ou 0,101 %).Footnote 3

Virus T-lymphotrope humain

Aucun des participants testés (n = 1074) n’était positif pour le virus T-lymphotrope humain (données non présentées dans le tableau 2).

Tableau 3. Consommation d'alcool, et d'autres drogues et comportements à risque associés
Comportement lié à la consommation d'alcool ou l'usage de substances psychoactives Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
Fréquence de la consommation d'alcool au cours des trois mois précédant l'entrevue (parmi les participants ayant déclaré avoir bu de l'alcool dans les 12 mois précédant l'entrevue, n = 1289)
Jamais dans les 3 derniers mois 7,1 (91) 5,7 (46) 9,2 (45) 0,092
Jusqu'à 3 fois par mois 41,4 (533) 41,9 (336) 40,4 (197)
Jusqu'à 6 fois par semaine 37,9 (489) 37,8 (303) 38,1 (186)
Quotidiennement 13,7  (176) 14,5 (116) 12,3 (60)
Fréquence de l'hyperalcoolisation rapideTableau 3 Note de bas de page a au cours des trois mois précédant l'entrevue (parmi les participants ayant déclaré avoir pratiqué l'alcoolisation rapide au cours des 12 mois précédant l'entrevue, n = 854)
Jamais dans les 3 derniers mois 11,6 (99) 10,8 (57) 12,9 (42) 0,579
Jusqu'à 3 fois par mois 45,6 (389) 45,6 (241) 45,5 (148)
Jusqu'à 6 fois par semaine 34,1 (291) 34,0 (180) 34,2 (111)
Quotidiennement 8,8 (75) 9,6 (51) 7,4 (24)
Fréquence du tabagisme au moment de l'entrevue (n = 1399)
Ne fume pas 14,1 (197) 12,5 (108) 16,6 (89) 0,039
Fume occasionnellement 10,7 (150) 11,8 (102) 8,9 (48)
Fume tous les jours 75,2 (1 052) 75,6 (652) 74,5 (400)
Proportion de participants ayant consommé des drogues non injectables dans les 12 mois précédant l'entrevue (parmi les participants ayant déclaré avoir déjà consommé des drogues non injectables, n = 1348)
  96,7 (1304) 98,0 (813) 95,0 (491) 0,002
Drogues consommées le plus souvent par voie non injectable au cours des 12 mois précédant l'entrevue (parmi les participants ayant déclaré avoir consommé des drogues non injectables dans les 12 mois précédant l'entrevue, n = 1284)
Marijuana 72,7 (933) 78,2 (626) 63,6 (307) <0,001
Cocaïne 10,7 (138) 7,6 (61) 15,9 (77)
MDMA (ecstasy) 4,8 (61) 3,6 (29) 6,6 (32)
Amphétamines 2,4 (31) 2,5 (20) 2,3 (11)
Hallucinogènes 2,3 (29) 2,6 (21) 1,7 (8)
AutreTableau 3 Note de bas de page b 7,2 (92) 5,5 (44) 9,9 (48)

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n'est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence, Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2).

Tableau 3 - Note de bas de page a

Hyperalcoolisation rapide : absorption d'une grande quantité d'alcool en un minimum de temps pour se « défoncer » ou être ivre de façon prolongée.

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Tableau 3 - Note de bas de page b

Autre : comprend les catégories de drogues suivantes dans des fréquences inférieures à deux : stimulants (méthamphétamines), analgésiques opioïdes (héroïne), stéroïdes anabolisants, alcool et autres solvants ou inhalants (essence, colle), barbituriques et autres réponses inclassables.

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Les jeunes de la rue présentent des taux de consommations de substances supérieurs à la population générale des jeunes, ce qui constitue une préoccupation de santé publique constante.Note de bas de page 6 Il a été démontré que la consommation d’alcool et/ou de drogues affecte le comportement sexuel en augmentant la prise de risques (p. ex. utilisation irrégulière du préservatif, partenaires sexuels multiples) et la vulnérabilité globale aux ITSS.Note de bas de page 7

Alcool

Sur les 1289 participants ayant déclaré avoir consommé de l’alcool au cours des 12 mois précédant l’entrevue, 41,4 % ont déclaré avoir bu jusqu’à trois fois par semaine, 37,9 % ont déclaré avoir bu jusqu’à six fois par semaine et 13,7 % d’entre eux ont déclaré avoir bu quotidiennement au cours des trois mois précédant l’entrevue. Une faible proportion a déclaré ne pas avoir consommé d’alcool durant cette période (7,1 %). Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été relevée entre les hommes et les femmes. À titre de comparaison, l’Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues (ESCCAD, n = 13 615) avait constaté en 2010 que 71,5 % des jeunes canadiens âgés de 15 à 24 ans ayant participé à l’enquête déclaraient avoir consommé de l’alcool au cours de l’année passée.Note de bas de page 8

Sur les 854 participants ayant déclaré avoir pratiqué l’hyperalcoolisation rapide au cours des 12 mois précédant l’entrevue, 45,6 % ont déclaré une consommation excessive d’alcool jusqu’à trois fois par semaine, 34,1 % ont déclaré une consommation excessive d’alcool jusqu’à six fois par semaine et 8,8 % d’entre eux ont déclaré une consommation excessive d’alcool quotidienne au cours des trois mois précédant l’entrevue. Une faible proportion a déclaré ne pas avoir pratiqué l’hyperalcoolisation rapide durant cette période (11,6 %). Aucune différence significative n’a été constatée parmi les participants hommes et femmes en termes de fréquence déclarée de consommation excessive. La proportion de participants à Y-Track ayant déclaré une consommation excessive d’alcool au cours de l’année précédant l’entrevue (60,6 %) était plus de six fois supérieure à la proportion des jeunes du même âge ayant déclaré une consommation excessiveFootnote iv dans le cadre de l’ESCCAD de 2010.Note de bas de page 8

Cigarettes

Plus des trois quarts des participants (85,9 %) ont déclaré qu’ils fumaient des cigarettes au moment de l’entrevue. Parmi eux, 10,7 % ont déclaré qu’ils fumaient occasionnellement et 75,2 % ont déclaré qu’ils fumaient tous les jours. Aucune différence significative n’a été relevée entre les hommes et les femmes en ce qui a trait à la fréquence du tabagisme. À titre de comparaison, la fréquence du tabagisme au sein de population générale des jeunes âgés de 15 à 24 ans au Canada est de 17 % d’après l’Enquête de surveillance de l’usage du tabac au Canada (ESUTC) de 2010.Note de bas de page 9

Drogues non injectables

La majorité des participants (96,7 %) ont indiqué qu’ils avaient consommé des drogues non injectables dans les 12 mois précédant l’entrevue. La marijuana (72,7 %) et la cocaïne (10,7 %) étaient les drogues les plus couramment utilisées. Les autres drogues consommées en plus faibles proportions comprenaient la MDMA (ecstasy) (4,8 %), les amphétamines (2,4 %), les hallucinogènes (2,3 %) et d’autres catégories de drogues (7,2 %). Le type de drogue majoritairement utilisé différait entre les hommes et les femmes. Une plus grande proportion d’hommes ont déclaré que la marijuana était la drogue qu’ils consommaient le plus couramment (78,2 % contre 63,6 % pour les femmes), tandis qu’une proportion plus élevée de femmes ont indiqué qu’elles consommaient de la cocaïne (15,9 % contre 7,6 % pour les hommes).

Tableau 4. Consommation de drogues injectables et comportements à risque associés
Comportement lié à l’utilisation de drogues injectables Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
Proportion de participants qui s’étaient déjà injecté des drogues (n = 1403)
  22,0 (308) 21,9 (189) 22,1 (119) 0,929
Proportion de participants qui s’étaient injecté des drogues dans les 12 mois précédant l’entrevue (parmi les participants qui s’étaient injecté des drogues à plusieurs reprises au cours de leur vie, n = 240)Tableau 4 Note de bas de page a
  78,8 (189) 79,3 (119) 77,8 (70) 0,776
Drogues le plus souvent injectées dans les 12 mois précédant l’entrevue (parmi les participants qui s’étaient injectés de drogues à plusieurs reprises dans les 12 mois précédant l’entrevue (n = 181)Tableau 4 Note de bas de page a
Héroïne 24,9 (45) 24,1 (27) 26,1 (18) 0,371
Cocaïne 18,2 (33) 16,1 (18) 21,7 (15)
Morphine 18,2 (33) 15,2 (17) 23,2 (16)
Méthamphétamines 13,8 (25) 17,0 (19) 8,7 (6)
Dilaudid 12,7 (23) 14,3 (16) 10,1 (7)
AutreTableau 4 Note de bas de page b 12,2 (22) 13,4 (15) 10,1 (7)
Proportion de participants qui s’étaient injecté des drogues avec des aiguilles et/ou des seringues usagées (parmi les participants qui s’étaient injecté des drogues dans les 12 mois précédant l’entrevue) (n = 247)
  32,8 (81) 25,8 (39) 43,8 (42) 0,003
Proportion de participants qui s’étaient déjà injectés avec un autre équipement d’injection usagé (parmi les participants qui s’étaient injecté des drogues dans les 12 mois précédant l’entrevue) (n = 240)Tableau 4 Note de bas de page c
  42,1 (101) 38,4 (56) 47,9 (45) 0,145
Proportion de participants ayant utilisé des aiguilles et/ou des seringues stériles au cours des trois mois précédant l’entrevue (parmi les participants qui s’étaient injecté des drogues dans les trois mois précédant l’entrevue, n = 155)
Jamais 8,4 (13) 7,2 (7) 10,3  (6) 0,646
Dans moins de 50 % des cas 9,0 (14) 7,2 (7) 12,1 (7)
Dans plus de 50 % des cas 20,6 (32) 21,6 (21) 19,0 (11)
Tout le temps  61,9 (96) 63,9 (62) 58,6 (34)
Proportions de participants déjà tatoués (n 1407)
Par un professionnel 21,5 (303) 18,4 (159) 26,6 (144) <0,001
Par un non-professionnel 26,4 (371) 24,9 (215) 28,8 (156)
Jamais tatoués 52,1 (733) 56,8 (491) 44,6 (242)
Proportion de participants qui s’étaient fait faire un perçage (n = 1407)
Par un professionnel 51,5 (725) 37,3 (323) 74,2 (402) <0,001
Par un non-professionnel 25,6 (360) 27,9 (241) 22,0 (119)
Jamais percés 22,9 (322) 34,8 (301) 3,9 (21)

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n’est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2).

Tableau 4 - Note de bas de page a

Le nombre total correspondant au dénominateur pour les indicateurs mesurés au cours des 12 mois précédant l’entrevue variait (c.-à-d. la proportion de participants ayant consommé des drogues injectables, les drogues utilisées le plus couramment, la réutilisation d’aiguilles et/ ou de seringues ou d’un autre équipement usagé). Cela était dû au fait que les critères d’inclusion et d’exclusion étaient différents pour les questions d’enquête respectives.

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Tableau 4 - Note de bas de page b

Autre : inclut les principales catégories de réponses avec des fréquences inférieures à 10 % et les réponses textuelles à « Autre (préciser) » et comprend les catégories de drogues suivantes : stimulants (méthylphénidate), hallucinogènes (PCP, kétamine, MDMA), stéroïdes anabolisants, analgésiques opioïdes (morphine), benzodiazépines (clonazépam) et les autres réponses inclassables.

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Tableau 4 - Note de bas de page c

Autre équipement d’injection usagé : eau, filtres, cotons-tiges et réchauds.

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Moins d’un quart des participants ont déclaré consommer des drogues injectables (22,0 %). À titre de comparaison, moins de 2 % de la population générale des jeunes Canadiens âgés de 15 ans ou plus ont consommé des drogues injectables.Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Parmi les participants ayant déclaré avoir consommé des drogues injectables à plusieurs reprises au cours de leur vie, plus des trois quarts (78,8 %) ont déclaré qu’ils en avaient consommé dans les 12 mois précédant l’entrevue. Les participants ayant déclaré avoir consommé des drogues injectables à plusieurs reprises dans les 12 mois précédant l’entrevue ont le plus souvent utilisé de l’héroïne (24,9 %) de la cocaïne (18,2 %) et de la morphine (18,2 %). Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été constatée entre les hommes et les femmes en termes de types de drogues injectées.

Parmi les participants qui avaient utilisé des drogues injectables au moins une fois dans les 12 mois précédant l’entrevue, 32,8 % ont déclaré avoir consommé des drogues injectables avec des aiguilles et/ou des seringues usagées et 42,1 % ont déclaré avoir utilisé un autre équipement d’injection (à savoir, de l’eau, des filtres, des cotons-tiges et des réchauds). Une proportion plus élevée de femmes ont déclaré avoir consommé des drogues injectables avec des aiguilles et/ou des seringues usagées (43,8 % contre 25,8 % pour les hommes), mais aucune différence significative n’a été relevée entre les hommes et les femmes en ce qui concerne l’utilisation de drogues injectables avec un autre équipement d’injection usagé.

Sur les 155 participants ayant déclaré avoir consommé des drogues injectables dans les trois mois précédant l’entrevue, 61,9 % ont déclaré avoir toujours utilisé une aiguille stérile et 20,6 % ont déclaré avoir utilisé une aiguille stérile dans plus de 50 % des cas. De faibles proportions de participants ont déclaré avoir utilisé une aiguille stérile dans moins 50 % des cas (9,0 %) ou n’avoir jamais utilisé une aiguille stérile (8,4 %). Aucune différence significative n’a été constatée entre les déclarations des hommes et des femmes en ce qui concerne l’utilisation d’une aiguille et/ou d’une seringue stérile.

Sur l’ensemble des participants, 26,4 % ont déclaré s’être fait tatouer par un non-professionnel, et 21,5 % par un professionnel. Une proportion plus élevée de femmes ont déclaré avoir été tatouées par un non professionnel (28,8 % contre 24,9 % pour les hommes). Sur l’ensemble des participants, 25,6% ont déclaré s’être fait percer par un non-professionnel, et 51,5% par un professionnel. Une proportion plus élevée d’hommes ont déclaré s’être fait percer par un non professionnel (27,9% contre 22,0% pour les hommes).

Tableau 5. Comportements sexuels à risque
Comportements sexuels Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
Risque perçu de contracter une ITSS (n = 1362)
Aucun risque 20,0 (273) 18,4 (155) 22,6 (118) 0,191
Risque faible 45,2 (615) 47,1 (396) 42,0 (219)
Risque moyen 26,9 (367) 26,6 (224) 27,4 (143)
Risque élevé 7,9 (107) 7,8 (66) 7,9 (41)
Nombre de partenaires sexuels au cours d’une vie (parmi les participants ayant déjà eu des relations sexuelles, n = 1322)
Un 3,4 (45) 3,2 (26) 3,7 (19) 0,655
Deux ou plus 96,6 (1277) 96,8 (780) 96,3 (497)
Nombre de partenaires sexuels au cours des trois mois précédant l’entrevue (parmi les participants ayant déjà eu des relations sexuelles, n = 1134)
Un 42,3 (480) 38,7 (259) 47,6 (221) 0,003
Deux ou plus 57,7 (654) 61,3 (411) 52,4 (243)
Âge au moment des premières relations sexuelles vaginales (parmi les participants ayant déjà eu des relations sexuelles vaginales, n = 1277)
12 ans ou moins 19,3 (247) 21,3 (165) 16,4 (82) 0,029
Entre 13 et 15 ans 49,3 (629) 47,0 (365) 52,7 (264)
Entre 16 et 18 ans 28,7 (367) 29,6 (230) 27,3 (137)
19 ans ou plus 2,7 (34) 2,1 (16) 3,6 (18)
Proportion de participants ayant déclaré avoir utilisé un préservatifTableau 5 Footnote a ou une digue lors de la dernière relation sexuelle orale (parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles orales, n = 1210)
  21,0 (254) 19,9 (148) 22,7 (106) 0,248
Proportion de participants ayant déclaré avoir utilisé un préservatifTableau 5 Footnote a lors de la dernière relation sexuelle vaginale (parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles vaginales, n = 1309)
  51,0 (668) 53,4 (427) 47,3 (241) 0,029
Proportion de participants ayant déclaré avoir utilisé un préservatifTableau 5 Footnote a lors de la dernière relation sexuelle anale (parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles anales, n = 606)
  56,8 (344) 59,2 (229) 52,5 (115) 0,112
Fréquence d’utilisation du préservatif lors de la dernière relation sexuelle, quel que soit son type, au cours des trois mois précédant l’entrevue (parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu une relation sexuelle, n = 1175)
N’ont jamais utilisé un préservatif 29,4 (345) 26,8 (187) 33,1 (158) 0,002
Ont utilisé un préservatif dans moins de 50 % des cas 24,1 (283) 23,8 (166) 24,5 (117)
Ont utilisé un préservatif dans 50 %-99 % des cas 25,6 (301) 24,9 (174) 26,6 (127)
Ont utilisé un préservatif dans 100 % des cas 20,9 (246) 24,5 (171) 15,7 (75)
Proportion de participants qui étaient ivres et/ou drogués lors des relations sexuelles dans les trois mois précédant l’entrevue (n = 1179)
  83,7 (987) 85,8 (603) 80,7 (384) 0,02

Abréviations : ITSS, infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n’est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2).

Tableau 5 - Note de bas de page a

Inclut les préservatifs féminins

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Risque perçu d’ITSS

Les conditions de pauvreté, de violence et d’abus persistent souvent dans la rue, incitant les jeunes de la rue à adopter des mécanismes d’adaptation négatifs et un comportement à risque (p. ex. consommation d’alcool et de drogues, utilisation irrégulière des préservatifs), les rendant ainsi plus vulnérables aux ITSS.Note de bas de page 12 Parmi les participants à l’enquête, 20,0 % estimaient qu’ils ne couraient aucun risque de contracter une ITSS, 45,2 % estimaient qu’ils couraient un faible risque, 26,9 % estimaient qu’ils couraient un risque moyen et seulement 7,9 % estimaient qu’ils couraient un risque élevé de contracter une ITSS. Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été relevée entre les hommes et les femmes.

Nombre de partenaires sexuels

Parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles, la majorité (96,6 %) ont déclaré avoir eu deux partenaires sexuels ou plus au cours de leur vie; aucune différence n’a été constatée dans les déclarations des hommes et des femmes concernant le nombre de partenaires sexuels.

Parmi les participants ayant déclaré avoir eu des relations sexuelles dans les trois mois précédant l’entrevue, 57,7 % ont déclaré avoir eu deux partenaires sexuels ou plus. Une proportion plus élevée d’hommes ont déclaré avoir eu deux partenaires sexuels ou plus (61,3 % contre 52,4% pour les femmes).

Âge lors de la première relation sexuelle vaginale

La moitié des participants (49,3 %) ont indiqué qu’ils avaient entre 13 et 15 ans lors de la première relation sexuelle vaginale; 19,3 % avaient 12 ans ou moins, 28,7 % avaient entre 16 et 18 ans, et 2,7 % avaient 19 ans ou plus. Sur les 19,3 % des participants ayant déclaré avoir 12 ans ou moins lors de la première relation sexuelle vaginale, 21,3 % étaient des hommes et 16,4 % étaient des femmes. Une différence significative a été constatée entre les hommes et les femmes dans les différents groupes d’âge.

Utilisation du condom pendant une relation sexuelle vaginale

Parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles vaginales, 51,0 % ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernière relation sexuelle vaginale, avec une différence importante entre les hommes et les femmes (53,4 % contre 47,3 %).

Utilisation du condom pendant une relation sexuelle orale

Parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles orales, 21,0 % ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernière relation sexuelle orale, mais aucune différence significative n’a été relevée entre les hommes et les femmes (19,9 % contre 22,7 %).

Utilisation du condom pendant une relation sexuelle anale

Parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles anales, 56,8 % ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernière relation sexuelle anale, mais aucune différence significative n’a été relevée entre les hommes et les femmes (59,2 % contre 52,5 %).

Utilisation du condom pendant tout type de relation sexuelle

Parmi les participants ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles, 29,4 % ont déclaré ne jamais avoir utilisé un préservatif, 24,1 % avaient utilisé un préservatif dans moins de 50 % des cas, 25,6 % avaient utilisé un préservatif dans 50 % à 99 % des cas et 20,9 % avaient utilisé un préservatif dans 100 % des cas.

Relations sexuelles sous l’influence de l’alcool ou de drogues

Parmi les participants ayant eu des relations sexuelles dans les trois mois précédant l’entrevue, 83,7 % ont déclaré avoir été sous l’influence de l’alcool et/ou de drogues pendant leurs relations sexuelles. Une proportion significativement plus élevée d’hommes ont déclaré avoir été sous l’influence de l’alcool et/ou de drogues pendant leurs relations sexuelles (85,8 % contre 80,7 % pour les femmes).

Tableau 6. Antécédents autodéclarés de dépistage et de diagnostic du VIH et des autres infections transmissibles sexuellement et par le sang
Antécédents autodéclarés de dépistage et de diagnostic Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
VIH
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage du VIH (n = 1390) 66,0 (917) 62,6 (534) 71,3 (383) 0,001
Proportion de participants ayant déjà reçu un diagnostic d’infection au VIHTableau 6 Note de bas de page a (n = 1398) 1,0 (14) 0,6 (5)Tableau 6 Note de bas de page b 1,7 (9)Tableau 6 Note de bas de page b 0,046
Hépatite C
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage de l’hépatite C (n = 1390) 55,3 (769) 52,9 (451) 59,2 (318) 0,021
Proportion de participants ayant déjà reçu un diagnostic d’hépatite CTableau 6 Note de bas de page c (n = 1397) 4,5 (63) 3,3 (28) 6,5 (35) 0,004
Hépatite B
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage de l’hépatite B (n = 1390) 43,6 (606) 41,0 (350) 47,7 (256) 0,015
Proportion de participants ayant déjà reçu un diagnostic d’hépatite BTableau 6 Note de bas de page d (n = 1399) 0,8 (11) 0,5 (4) 1,3 (7) 0,118Tableau 6 Note de bas de page e
Antécédents autodéclarés de dépistage d’ITS
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage des ITS (n = 1390) 65,8 (914) 59,2 (505) 76,2 (409) <,001
Participants ayant déjà subi un test de dépistage d’une ITS (n = 914)
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage de la chlamydiose (n = 904) 95,9 (867) 94,8 (473) 97,3 (394) 0,06
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage de la gonorrhée (n = 904) 96,1 (869) 94,8 (473) 97,8 (396) 0,021
Proportion de participants ayant déjà subi un test de dépistage de la syphilis (n = 903) 74,2 (670) 75,6 (377) 72,5 (293) 0,301
Proportion de participants ayant déjà reçu un diagnostic de chlamydioseTableau 6 Note de bas de page f (n = 912) 28,2 (257) 21,2 (107) 36,9 (150) <0,001
Proportion de participants ayant déjà reçu un diagnostic de gonorrhéeTableau 6 Note de bas de page g (n = 909) 11,1 (101) 9,3 (47) 13,3 (54) 0,059
Proportion de participants ayant déjà reçu un diagnostic de syphilisTableau 6 Note de bas de page h (n = 912) 1,6 (15) 1,6 (8) 1,7  (7) 0,873

Abréviations : VIH, virus de l’immunodéficience humaine; ITS, infection transmissible sexuellement.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n’est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2) sauf indication contraire.

Tableau 6 - Note de bas de page a

Signifie qu’un professionnel de la santé (p. ex. un médecin ou une infirmière) a déjà dit au participant qu’il était infecté par le VIH.

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Tableau 6 - Note de bas de page b

La proportion de participants ayant déclaré avoir déjà reçu un diagnostic d’infection au VIH est plus élevée que la proportion de participants séropositifs pour le VIH. Cet écart tient au fait que quatre des participants ayant déclaré avoir déjà reçu un diagnostic de VIH n’avaient pas donné leur consentement pour un dépistage au moment de l’entrevue.

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Tableau 6 - Note de bas de page c

Signifie qu’un professionnel de la santé (p. ex. un médecin ou une infirmière) a déjà dit au participant qu’il était atteint d’hépatite C.

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Tableau 6 - Note de bas de page d

Signifie qu’un professionnel de la santé (p. ex. un médecin ou une infirmière) a déjà dit au participant qu’il était atteint d’hépatite B.

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Tableau 6 - Note de bas de page e

Valeur P basée sur le test de probabilité exacte de Fisher.

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Tableau 6 - Note de bas de page f

Signifie qu’un professionnel de la santé (p. ex. un médecin ou une infirmière) a déjà dit au participant qu’il était atteint de chlamydiose.

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Tableau 6 - Note de bas de page g

Signifie qu’un professionnel de la santé (p. ex. un médecin ou une infirmière) a déjà dit au participant qu’il était atteint de gonorrhée.

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Tableau 6 - Note de bas de page h

Signifie qu’un professionnel de la santé (p. ex. un médecin ou une infirmière) a déjà dit au participant qu’il était atteint de syphilis.

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Antécédents autodéclarés de dépistage et de diagnostic du VIH

Deux tiers des participants avaient déjà subi un test de dépistage du VIH (66,0 %), avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir déjà subi un test de dépistage (71,3 % contre 62,6 % pour les hommes). Dans l’ensemble, 1,0 % des participants ont déclaré avoir déjà reçu un diagnostic de VIH, avec une proportion légèrement mais sensiblement plus élevée de femmes ayant fait cette déclaration (1,7 % contre 0,6 % pour les hommes). Les participants ayant déclaré avoir déjà reçu un diagnostic du VIH n’ont pas tous accepté de se soumettre à un dépistage dans le cadre de cette enquête. Ainsi, le tableau 2 montre que la proportion de participants séropositifs pour le VIH (0,9 %) est inférieure à la proportion de participants déclarant avoir déjà reçu un tel diagnostic.

Antécédents autodéclarés de dépistage et de diagnostic de l’hépatite C

Plus de la moitié des participants avaient déjà subi un test de dépistage de l’hépatite C (55,3 %), avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir déjà subi un test de dépistage (59,2 % contre 52,9 % pour les hommes). Dans l’ensemble, 4,5 % des participants ont déclaré avoir déjà reçu un diagnostic d’hépatite C, avec une proportion significativement plus élevée de femmes (6,5 % contre 3,3 % pour les hommes).

Antécédents autodéclarés de dépistage et de diagnostic de l’hépatite B

Dans l’ensemble, 43,6 % des participants avaient déjà subi un test de dépistage de l’hépatite B, avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir déjà subi un test de dépistage (47,7 % contre 41,0 % pour les hommes). Dans l’ensemble, 0,8 % des participants ont déclaré avoir déjà reçu un diagnostic d’hépatite B. Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été relevée entre les hommes et les femmes.

Antécédents autodéclarés de dépistage et de diagnostic des infections transmissibles sexuellement

Dans l’ensemble, 65,8 % des participants, avec une proportion significativement plus élevée de femmes, ont déclaré n’avoir jamais subi de test de dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS) (76,2 % contre 59,2 % pour les hommes). La majorité de ces participants avaient déjà subi un test de dépistage de la chlamydiose (95,9 %) et de la gonorrhée (96,1 %); près des trois quarts avaient déjà subi un test de dépistage de la syphilis (74,2 %). Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été constatée entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le dépistage d’ITS spécifiques, à l’exception du fait qu’une proportion sensiblement plus élevée de femmes ont déclaré qu’elles avaient déjà subi un test de dépistage de la gonorrhée (97,8 % contre 94,8 % pour les hommes).

Parmi les participants ayant déjà subi un test de dépistage d’une ITS, 28,2 % ont déclaré avoir déjà reçu un diagnostic de chlamydiose, 11,1 % un diagnostic de gonorrhée et 1,6 % de syphilis. Hormis le fait qu’une proportion sensiblement plus élevée de femmes ont déclaré avoir déjà reçu un diagnostic de chlamydiose (36,9 % contre 21,2 % pour les hommes), aucune différence significative sur le plan statistique n’a été relevée entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les diagnostics d’ITS antérieurs.

Tableau 7. État autodéclaré de santé physique et mentale et antécédents d’abus
État autodéclaré de santé physique et antécédents d’abus Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
État de santé physique
État autodéclaré de santé physique au moment de l’entrevue (n = 1395)
Mauvaise 5,7 (79) 5,2 (45) 6,4 (34) <0,001
Passable 21,4 (298) 16,1 (139) 29,8 (159)
Bonne 39,3 (548) 38,9 (335) 39,9 (213)
Très bonne 20,7 (289) 23,3 (201) 16,5 (88)
Excellente 13,0 (181) 16,4 (141) 7,5 (40)
État de santé mentale
État autodéclaré de santé mentale au moment de l’entrevue (n = 1395)
Mauvaise 9,5 (132) 8,1 (70) 11,6 (62) <0,001
Passable 21,9 (305) 20,5 (176) 24,1 (129)
Bonne 32,7 (456) 30,5 (262) 36,2 (194)
Très bonne 17,8 (249) 19,6 (168) 15,1 (81)
Excellente 18,1 (253) 21,3 (183) 13,1 (70)
Antécédents d’abus
Proportion de participants ayant déjà été victimes de violence psychologiqueTableau 7 Note de bas de page a (n = 1393) 71,9 (1002) 65,3 (557) 82,4 (445) <0,001
Proportion de participants ayant déjà été victimes de violence physiqueTableau 7 Note de bas de page b (n = 1393) 60,2 (839) 55,3 (472) 68,0 (367) <0,001
Proportion de participants ayant déjà été victimes de violence sexuelleTableau 7 Note de bas de page c (n = 1393) 32,2 (448) 18,1 (154) 54,4 (294) <0,001
Proportion de participants ayant déjà été victimes de négligenceTableau 7 Note de bas de page d (n = 1393) 48,5 (676) 43,0 (367) 57,2 (309) <0,001
Proportion de participants ayant déjà été témoins de violenceTableau 7 Note de bas de page e (n = 1393) 76,4 (1064) 74,7 (637) 79,1 (427) 0,060

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n’est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2).

Tableau 7 - Note de bas de page a

Violence psychologique : agression verbale, menaces, fait d’être humilié ou ridiculisé, destruction de biens personnels, etc.

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Tableau 7 - Note de bas de page b

Violence physique : confrontation physique entre vous et vos parents/personnes soignantes ou agression physique (pousser, bousculer, frapper, brûler), etc.

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Tableau 7 - Note de bas de page c

Violence sexuelle : attouchement non consensuel (attouchement alors que vous ne le consentez pas, caresses, harcèlement, agression sexuelle).

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Tableau 7 - Note de bas de page d

Négligence : manquement de la part des parents/personnes soignantes aux devoirs de protection contre les abus, négligence de vos besoins personnels et physiques (nourriture, abri, vêtements), etc.

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Tableau 7 - Note de bas de page e

Témoin de violence : le fait d’être témoin d’événements violents, d’entendre des disputes, d’être pris en otage, d’être spectateur, d’être forcé à prendre part à un acte violent, etc.

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Perception de l’état de santé physique et mentale

Un peu moins des trois quarts des participants ont déclaré être en excellente santé physique (73,0 %) et un peu plus des deux tiers ont indiqué que leur santé mentale était de bonne à excellente (68,6 %).

Des proportions plus élevées de femmes ont déclaré que leur santé physique était mauvaise (6,4 % contre 5,2 % pour les hommes), passable (29,8 % contre 16,1 % pour les hommes) ou bonne (39,9 % contre 38,9 % pour les hommes). À l’inverse, des proportions plus élevées d’hommes ont déclaré que leur santé physique était très bonne (23,3 % contre 16,5 % pour les femmes) àexcellente (16,4 % contre 7,5 % pour les femmes).

Des différences entre les hommes et les femmes ont également étaient observées en ce qui concerne l’état autodéclaré de la santé mentale. Des proportions plus élevées de femmes ont déclaré que leur santé mentale était mauvaise (11,6 % contre 8,1 % pour les hommes), passable (24,1 % contre 20,5 % pour les hommes) ou bonne (36,2 % contre 30,5 % pour les hommes) et des proportions plus élevées d’hommes ont déclaré que leur santé mentale était très bonne (19,6 % contre 15,1 % pour les femmes) à excellente (21,3 % contre 13,1 % pour les femmes).

Antécédents autodéclarés d’abus (violence psychologique, physique, sexuelle), expériences de négligence ou de témoin de violence

De nombreux jeunes quittent le domicile familial et vivent dans la rue en raison d’un conflit, dont l’abus et la violence dans leur milieu familial.Note de bas de page 13 De telles expériences ont des répercussions directes et indirectes sur la vulnérabilité aux ITSS et peuvent influencer les comportements sexuels à risque des jeunes de la rue. En particulier, les jeunes qui ont été victimes de violence sexuelle dans leur enfance peuvent adopter des mécanismes d’adaptation négatifs tels que la consommation d’alcool et de drogues, des relations sexuelles non protégées et de multiples partenaires sexuels, ce qui augmente leur vulnérabilité aux ITSS.Note de bas de page 14

Un peu moins des trois quarts des participants ont déclaré avoir été victimes de violence psychologique (71,9 %), avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir été victimes de violence psychologique (82,4 % contre 65,3 % pour les hommes). De même, un peu moins des deux tiers des participants ont déclaré avoir été victimes de violence physique (60,2 %), avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir été victimes de violence physique (68,0 % contre 55,3 % pour les hommes). Parmi les participants, 32,2 % ont déclaré avoir été victimes de violence sexuelle, avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir été victimes de violence sexuelle (54,4 % contre 18,1 % pour les hommes).

Un peu moins de la moitié des participants ont déclaré avoir été victimes de négligence (48,5 %), avec une proportion sensiblement plus élevée de femmes ayant déclaré avoir été victimes de ce type d’abus (57,2 % contre 43,0 % pour les hommes). Un peu plus des trois quarts des participants ont déclaré être avoir été témoins de violence (76,4 %). Aucune différence significative n’a été constatée entre les déclarations des hommes et des femmes en ce qui concerne le fait d’être témoins de violence (79,1 % contre 74,7 % respectivement).

Tableau 8. Connaissances relatives aux services de santé, utilisation et obstacles associés
  Tous les participants
% (n)
Hommes
% (n)
Femmes
% (n)
Valeur p
Connaissances relatives aux services de santé (n = 1384)
Proportion de participants qui savaient où aller pour obtenir des services de santé physique ou mentale
Oui, savent où aller 87,1 (1206) 83,9 (712) 92,3 (494) <0,001
Non, ne savent pas où aller 12,9 (178) 16,1 (137) 7,7  (41)
Services de santé déjà utilisés (n = 1206)Tableau 8 Note de bas de page a
Centre d’accueil pour jeunes 43,8 (528) 45,4 (323) 41,5 (205) 0,183
Clinique sans rendez-vous 32,9 (397) 33,0 (235) 32,8 (162) 0,939
Hôpital ou salle d’urgence 24,7 (298) 28,2 (201) 19,6 (97) <0,001
Cabinet du médecin de famille 23,4 (282) 20,9 (149) 26,9 (133) 0,016
AutreTableau 8 Note de bas de page b 19,7 (237) 19,5 (139) 19,8 (98) 0,892
Organisme communautaireTableau 8 Note de bas de page c 19,4 (234) 20,6 (147) 17,6 (87) 0,19
Infirmière itinéranteTableau 8 Note de bas de page d 16,8 (203) 16,9 (120) 16,8 (83) 0,981
Clinique spécialisée dans les infections transmissibles sexuellement 8,0 (96) 6,6 (47) 9,9  (49) 0,036
Obstacles à l'accès aux services de santé perçus par les participantsTableau 8 Note de bas de page e (n = 1398)
Proportion de participants ayant déclaré percevoir des obstacles à l'accès aux services de santé 48,1 (672) 46,7 (402) 50,2 (270) 0,21
Types d'obstacles (parmi les participants ayant déclaré percevoir des obstacles, n = 672)
Absence de carte santé 21,9 (147) 24,4 (98) 18,1 (49) 0,056
Longs temps d’attente 16,2 (109) 16,2 (65) 16,3 (44) 0,965
AutreTableau 8 Note de bas de page f 13,5 (91) 13,9 (56) 13,0 (35) 0,719
Difficulté d’accès aux services de santé 12,1 (81) 10,2 (41) 14,8 (40) 0,072
Expérience négative liée aux soins de santé 9,7 (65) 10,4 (42) 8,5 (23) 0,407
Problèmes financiersTableau 8 Note de bas de page g 8,5 (57) 7,5  (30) 10,0 (27) 0,247
Peur ou anxiété liée aux soins de santé 8,2 (55) 7,7 (31) 8,9 (24) 0,585
Possibilités limitées d’accès aux services de santé 7,0 (47) 5,2 (21) 9,6 (26) 0,028
Problèmes de transport 6,7 (45) 4,7 (19) 9,6 (26) 0,013
Normes sociales localesTableau 8 Note de bas de page h 6,7 (45) 7,0 (28) 6,3 (17) 0,734
Manque de motivation 5,2 (35) 5,0 (20) 5,6 (15) 0,740

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages n'est peut-être pas de 100,0. Les résultats provenant des données des tableaux dont les cellules comportent de faibles nombres doivent être interprétés avec prudence. Les valeurs p sont basées sur la variable chi carré (χ2) sauf indication contraire.

Tableau 8 - Note de bas de page a

Les services de santé utilisés avec des fréquences inférieures à 5 % n'ont pas été présentés dans le tableau et comprennent les services suivants : infirmière scolaire, clinique mobile ou ambulance et clinique de soins du VIH anonyme.

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Tableau 8 - Note de bas de page b

Autre : comprend les programmes régionaux, la famille ou les amis, les refuges, les centres de réfugiés, les lignes d'écoute téléphonique, les figures d'autorité (p. ex., enseignant, aîné, agent de libération conditionnelle, prêtre, conseiller, etc.), Internet, bibliothèque, pharmacie et autres réponses similaires.

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Tableau 8 - Note de bas de page c

Organisme communautaire : organisation de santé communautaire ou autre organisation fournissant des services de santé qui n'est pas mentionnée dans les autres catégories de réponse.

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Tableau 8 - Note de bas de page d

Infirmière itinérante : infirmière intervenant dans la rue ou exerçant dans un refuge.

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Tableau 8 - Note de bas de page e

Les obstacles à l'accès aux services de santé ayant une fréquence inférieure à 5 % ne sont pas présentés dans le tableau. Voici quelques exemples : renseignements limités concernant les services de santé, sexe du fournisseur de soins de santé, problème d'anonymat et de confidentialité, inquiétude quant à d'éventuelles discriminations en raison du sexe ou de l'orientation sexuelle, manque perçu de services de santé adaptés aux particularités culturelles et problèmes liés à des pièces d'identité autres que la carte santé.

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Tableau 8 - Note de bas de page f

Autres types d'obstacles : dépendance, âge, partenaires ou membres de la famille, problèmes liés à la citoyenneté, animaux, illettrisme, problèmes de santé mentale, garde d'enfants et autres réponses inclassables.

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Tableau 8 - Note de bas de page g

Problèmes financiers : absence d'assurance ou manque de couverture médicale.

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Tableau 8 - Note de bas de page h

Normes sociales locales : stigmatisation, honte ou malaise social éprouvé par le participant en raison de circonstances qui l'ont empêché d'accéder aux soins de santé au sein de la communauté.

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Connaissances relatives aux services de santé et utilisation

Plus des trois quarts des participants ont indiqué qu’ils savaient où aller pour obtenir des services liés à la santé physique ou mentale (87,1 %), avec une proportion plus élevée de femmes ayant déclaré savoir où aller (92,3 % contre 83,9 % pour les hommes). Parmi les services de santé utilisés, les participants ont déclaré se rendre dans les centres d’accueil pour les jeunes (43,8 %), les cliniques sans rendez-vous (32,9 %), les hôpitaux ou les salles d’urgence (24,7 %) ou le cabinet du médecin de famille (23,4 %). Une proportion sensiblement plus élevée d’hommes ont déclaré se rendre à l’hôpital ou dans une salle d’urgence (28,2 % contre 19,6 % pour les femmes), tandis que les proportions étaient beaucoup plus élevées chez les femmes ayant déclaré se rendre au cabinet du médecin de famille (26,9 % contre 20,9 % pour les hommes) et dans une clinique spécialisée dans les ITS (9,9 % contre 6,6 % pour les hommes).

Obstacles liés aux services de santé

Près de la moitié des participants ont déclaré percevoir des obstacles gênant l’accès aux services de santé (48,1 %). Les obstacles les plus fréquemment cités par les 672 participants ayant déclaré en percevoir étaient l’absence d’une carte santé (21,9 %), les longs temps d’attente (16,2 %), les difficultés d’accès aux services de santé (12,1 %), les expériences négatives en matière de soins de santé (9,7 %) et les problèmes financiers (p. ex. le manque de couverture de l’assurance-maladie; 8,5 %). Aucune différence significative n’a été constatée parmi les participants hommes et femmes concernant les obstacles perçus gênant l’accès aux soins de santé, à l’exception du fait qu’une proportion plus élevée de femmes ont déclaré avoir des possibilités limitées d’accès aux services de santé (9,6 % contre 5,2 % pour les hommes), ainsi que des problèmes de transport (9,6 % contre 4,7 % pour les hommes).

Conclusions

Les jeunes de la rue peuvent éprouver des problèmes de santé causés par de mauvaises conditions de vie dans la rue et ils peuvent faire face à des obstacles qui affectent leur capacité d’obtenir un dépistage, des traitements ou des soins.Note de bas de page 7 Note de bas de page 15 Les résultats clés de l’analyse de la phase 6 du système Y-Track démontrent que les défis et les comportements à risque associés à cette population à l’étude sont semblables à ceux qui sont décrits dans la littérature de recherche sur les jeunes, et que cette population à l’étude est touchée par les ITSS de façon disproportionnée par rapport au reste de la jeunesse canadienne.

Les résultats de l’enquête Y-Track présentent certaines limites, à savoir le recours à l’échantillonnage non aléatoire, ce qui signifie que les conclusions peuvent ne pas être représentatives de l’ensemble des jeunes de la rue au Canada. De plus, les résultats sont basés sur des données auto-déclarées; il est donc possible que certains comportements à risque aient été surdéclarés ou sous-déclarés. Malgré ces limites, les résultats de l’enquête Y-Track peuvent servir à évaluer et à améliorer les services de santé et de soutien social existants offerts à l’échelle locale, provinciale et nationale pour les jeunes de la rue au Canada.

Remerciements

Le système de surveillance Y-Track a été rendu possible grâce à la collaboration réussie entre l’Agence de la santé publique du Canada, les autorités provinciales, régionales et locales en matière de santé, les chercheurs, les organismes communautaires et les jeunes de la rue du Canada qui y ont participé. Les auteurs remercient la contribution des personnes suivantes :

Collaborateurs à l’échelle des sites

  • Vancouver
    Dre Gina Ogilvie (chercheuse principale [CP]), Darlene Taylor, Elaine Jones, Will Steward
    Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique, Centre de la jeunesse Directions
  • Edmonton
    Dr Gerry Predy (CP), Jennifer Gratrix, Josettie Li, Catherine McClintock, Barbara Anderson
    Alberta Health Services, Laboratoire provincial de santé publique, Boyle Street Community Services, Hope Mission Youth Unit, Old Strathcona Youth Society, Youth Emergency Shelter Society
  • Saskatoon
    Judith Wright (CP), Johnmark Apondo, Meaghan Friesen, Melody Chlan, Carrie Woods
    Saskatoon Health Region, Public Health Services Idylwyld Centre
  • Winnipeg
    John Wylie (CP), Margaret Ormond, Carmen Lopez
    Cadham Provincial Laboratory, Ndinawe Shelter, Sage House, Sunshine House
  • Toronto
    Dr Tony Barazzino (CP), Dre Miriam Rossi (CP), Dr Mark Sgro, Magda Melo, Natalie Skira, Ruth Ewert
    Hôpital St. Michael, Université de Toronto, Hospital for Sick Children, Evergreen Health Centre, Yonge Street Mission
  • Ottawa
    Dana Al-Bargash (CP), Dre Dara Spatz Friedman (CP), Jacqueline Willmore (CP), Jenna Bennett, Beth O’Halloran
    Santé publique Ottawa, Opération Rentrer au foyer, Bureau des services à la jeunesse, Laboratoires de santé publique – Ottawa, Laboratoires de santé publique – Toronto, Division de microbiologie de l’hôpital d’Ottawa
  • Montréal
    Pascale Leclerc (CP), Carole Morissette, Élise Roy, Serge Gallant, Chana Wittenberg, Sébastien Payan, Martine L’Heureux
    Direction de la Santé publique de Montréal, CSSS Jeanne-Mance, Chez Pops, En Marge 12-17, Passages, Ketch Café, Dîner St-Louis, Le Refuge, Auberge communautaire du Sud-Ouest, Maison Tangente
  • Halifax
    Dr Gaynor Watson-Creed (CP), Kim Barro, Caryll Tawse, Holly D’Angelo-Scott, Amy Burnie, Gina Duggan, Erin Reynolds, Jen LeLievre, Sharon MacIntosh, Susan Mogae, Val Blair, Nancy Chapman, Tammy Callaghan
    Régie régionale de la santé Capital, Phoenix House, The ARK, Phoenix Shelter, Spring Garden Road Memorial Library, Alderney Gate Library, Halifax North Memorial Library, Direction 180, Barry House, Alderney, Landing, Sackville Library, Captain William Spry Library, YMCA, Metro Turning Point

Autres collaborateurs

  • Laboratoire national des services de référence sur le VIH (LNSRV), Laboratoire national de microbiologie, Agence de la santé publique du Canada
  • Bureaux régionaux, Agence de la santé publique du Canada
  • Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada
  • Direction des communications, Division du marketing, des services de création et des télécommunications, Agence de la santé publique du Canada
  • Direction des substances contrôlées et de la lutte au tabagisme, Santé Canada
  • Secrétariat des partenariats de lutte contre l’itinérance, Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Nous désirons également remercier les autres collègues qui ont contribué à la conception et à la mise en œuvre de l’enquête E-SYS depuis ses débuts en 1998 pour leurs efforts et leur dévouement.

Références

Note de bas de page 1

Statistique Canada. Document analytique: Les peuples autochtones au Canada : Premières Nations, Métis et Inuits. Enquête nationale auprès des ménages, 2011 [Internet]. Ottawa (ON): Statistique Canada; 2013 [cité le octobre 2015]. Statistique Canada, No 99-011-X2011001 au catalogue. Disponible à: http://www12.statcan.gc.ca/nhs-enm/2011/as-sa/99-011-x/99-011-x2011001-fra.pdf

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Note de bas de page 2

Agence de la santé publique du Canada. Résumé : estimations de la prévalence et de l’incidence du VIH au Canada, 2011 [Internet]. Ottawa (ON): ASPC; 2012 [cité le 2015 Oct]. No HP37-16/2011F-PDF au catalogue. Disponible à:: http://publications.gc.ca/collections/collection_2012/aspc-phac/HP37-16-2011-fra.pdf

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Note de bas de page 3

Agence de la santé publique du Canada. Maladies à déclaration obligatoire en direct line [Internet]. Ottawa (ON): ASPC; [modifié le 28 juin 2016; cité le 14 septembre 2016]. Disponible à: http://maladies.canada.ca/declaration-obligatoire/

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Note de bas de page 4

Agence de la santé publique du Canada. Rapport sur les infections transmissibles sexuellement au Canada: 2010 [Internet]. Ottawa (ON): Agence de la santé publique du Canada 2012 [cited 2015 Oct]. No HP37-10/2010F-PDF au catalogue. Disponible à: http://publications.gc.ca/collections/collection_2013/aspc-phac/HP37-10-2010-fra.pdf

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Note de bas de page 5

Agence de la santé publique du Canada. Rapport d’étape sur les populations distinctes : VIH/sida et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang parmi les jeunes au Canada [Internet]. Ottawa (ON): Agence de la santé publique du Canada; 2014 [cité le 2015 Oct]. No. HP40-43/5-2014F-PDF au catalogue. Disponible à: http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/ps-pd/youth-jeunes/assets/pdf/youth-jeunes-fra.pdf

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Note de bas de page 6

Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies. Toxicomanie au Canada : Pleins feux sur les jeunes. Ottawa (ON): Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies.; 2007. http://www.ccsa.ca/Resource%20Library/ccsa-011521-2007-f.pdf

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Note de bas de page 7

Worthington C, MacLaurin B, Huffey N, Dittmann D, Kitt O, Patten S, Leech J. Calgary youth, health and the street—final report. Calgary (AB): University of Calgary; 2008.

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Note de bas de page 8

Santé Canada. L'Enquête de surveillance canadienne de la consommation d'alcool et de drogues2010 [Internet]. Ottawa (ON): Santé Canada.; 2012 [cité le 2015 Nov]. Disponible à: http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/drugs-drogues/stat/_2010/summary-sommaire-fra.php

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Note de bas de page 9

Statistiques Canada. L'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada, 2010: Cycle 2, fichier personne [fichier de microdonnées transversales à grande diffusion]. Ottawa (ON): Division des enquêtes spéciales, Statistique Canada; 2011.

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Note de bas de page 10

Adalf EM, Paglia-Boak A. Drug use among Ontario students, 1977-2005: detailed OSDUS findings. Toronto (ON): Centre for Addiction and Mental Health; 2005.

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Note de bas de page 11

Miller CL, Strathdee SA, Kerr T, Li K, Wood E. Factors associated with early adolescent initiation into injection drug use: Implications for intervention programs. J Adolesc Health. 2006;38:462-4.

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Note de bas de page 12

Kelly K, Caputo T. Health and Street/Homeless Youth. J Health Psychol. 2007;12:726-36.

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Note de bas de page 13

McCreary Centre Society. (2002). Between the cracks: Homeless youth in Vancouver. Vancouver: The Society.

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Note de bas de page 14

Tarakeshwar N, Fox A, Ferro C, Khawaja S, Kochman A, Sikkema KJ. The connections between childhood sexual abuse and human immunodeficiency virus infection: implications for interventions. J Community Psychol. 2005;33(6):655-72.

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Note de bas de page 15

Geber GM. Barriers to health care for street youth. J Adolesc Health, 1997;21(5):287-90.

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Annexe I :

Méthodes de dépistage et interprétation des résultats
Infection Méthode(s) de dépistage utilisée(s) Interprétation des résultats
VIH L’analyse des échantillons de sérum a été effectuée à l’aide de l’essai immunoenzymatique GS plus O de Bio-Rad sur le VIH-1/VIH-2. Des tests de confirmation ont ensuite été effectués à l’aide de l’essai biologique Innogenetics Inno-LIA HIV I/II Score. Un résultat positif indiquait une infection au VIH.
Hépatite B Les tests de dépistages de l’hépatite B ont été effectués dans les laboratoires locaux de santé publique, conformément aux protocoles et aux algorithmes de tests de ces laboratoires. Les tests ont été effectués à l’aide d’une série de marqueurs sérologiques comprenant : l’antigène de surface de l’hépatite B, l’anticorps dirigé contre l’antigène de surface de l’hépatite B, et l’anticorps dirigé contre l’antigène de la nucléocapside du virus de l’hépatite B (Anti-HBc). Les différentes combinaisons de marqueurs sérologiques indiquent une infection actuelle (aigue ou chronique), immunité (naturel ou induite par la vaccination), et la susceptibilité à l’infection par le virus de l’hépatite B. Toutes sont d’intérêt cliniques.
Hépatite C L’analyse des échantillons de sérum a été effectuée en utilisant la version 3.0 du test VHC EIA Ortho®. Des tests de confirmation ont ensuite été effectués à l’aide de l’essai biologique Innogenetics Inno-LIA HCV Score. Un résultat positif indiquait une infection passée ou présente par le VHC, et ne permettait pas d’établir de distinction entre des infections aiguës, chroniques ou résolues.
VHS-1 L’analyse des échantillons de sérum a été réalisée à l’aide de la trousse Bionuclear Diagnostics HerpeSelect 1 IgG (test de dépistage EIA). Un résultat positif indiquait une infection latente ou active au virus herpès simplex de type 1.
VHS-2 L’analyse des échantillons de sérum a été réalisée à l’aide de la trousse Bionuclear Diagnostics HerpeSelect 2 IgG (test de dépistage EIA). Un résultat positif indiquait une infection latente ou active au virus herpès simplex de type 2.
Chlamydia L’analyse des échantillons d’urine a été réalisée en utilisant le test de polymérase en chaîne Roche Amplicor. Un résultat positif indiquait une infection à chlamydia.
Syphilis L’analyse des échantillons de sérum a été effectuée en utilisant une combinaison de tests de dépistage et de confirmation : essai immunoenzymatique pour la syphilis (EIA), anticorps réaginiques (RPR), essai de l’agglutination des particules T. pallidum (TP-PA) et essai biologique INNO-LIA pour la syphilis. Un résultat positif était dû à la présence d’anticorps contre la syphilis, ce qui indiquait une infection par la syphilis passée ou présente, mais ne permettait pas d’établir de distinction entre une infection aiguë et une infection chronique ou résolue.
Gonorrhée L’analyse des échantillons d’urine a été réalisée en utilisant le test de polymérase en chaîne Roche Amplicor. Un résultat positif indiquait une infection gonococcique.
HTLV L’analyse des échantillons d’urine a été effectuée à l’aide de l’essai immunoenzymatique de capture des anticorps anti-VTLH I/II d’Ortho. Des tests de confirmation ont ensuite été effectués à l’aide de l’essai biologique Innogenetics INNO-LIA HTLV I/II Score. Un résultat positif indiquait une infection au HTLV.

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