Le VIH au Canada, Rapport de Surveillance en date du 31 décembre 2020
Télécharger le format de rechange
(Version PDF - 1,33 Mo, 58 pages)
Organisation : Agence de la santé publique du Canada
Date publiée (Web) : juillet 2022
Date publiée (PDF) : janvier 2023
Remerciements
La publication de ce rapport n'aurait pas été possible sans la collaboration des unités de surveillance de la santé publique et de l'épidémiologie de toutes les provinces et de tous les territoires, dont la contribution continue à la surveillance nationale du VIH/sida est grandement appréciée. Ce rapport est possible grâce à l'étroite collaboration et la participation de tous les partenaires de la surveillance du VIH et du sida. L'Annexe 1 contient une liste complète de tous les contributeurs de données.
Ce rapport a été préparé par le Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections de la Direction générale des programmes de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada. Tous les commentaires et suggestions qui pourraient améliorer l'utilité des futures publications sont les bienvenus et peuvent être envoyés à l'attention du Système de surveillance du VIH/sida (SSVS) du Centre des maladies transmissibles et du contrôle des infections, Agence de la santé publique du Canada, à l'adresse hass@phac-aspc.gc.ca.
Sur cette page
- Liste des figures du rapport
- Liste des tableaux du rapport
- Liste des tableaux de données
- Liste d'acronymes
- Sommaire exécutif
- Introduction
- Méthodes
- Les données de surveillance en un coup d'œil
- Discussion
- Conclusion
- Tableaux de données
- Tableaux supplémentaires
- Annexe 1 : Contributeurs de données
- Annexe 2 : Notes techniques
- Annexe 3 : Hiérarchie des catégories d'exposition
- Références
Liste des figures du rapport
- Figure 1 : Schéma montrant le flux de données pour les cas diagnostiqués pour la première fois et les cas déjà diagnostiqués dans toutes les provinces et territoires pour 2020
- Figure 2 : Nombre de premiers diagnostics de VIH et taux de diagnostic global, par sexe et par année, Canada, 2011 à 2020
- Figure 3 : Taux de diagnostic du VIH pour 100 000 habitants, par province ou territoire, Canada, 2020
- Figure 4 : Taux de diagnostic du VIH pour 100 000 habitants, par sexe et groupe d'âge, Canada, 2020
- Figure 5 : Taux de diagnostic du VIH pour 100 000 habitants, par groupe d'âge et par année, Canada, 2011 à 2020
- Figure 6a : Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les hommes adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 2011 à 2020
- Figure 6b : Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les femmes adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 2011 à 2020
- Figure 7 : Proportion de cas de VIH déclarés (≥15 ans), par catégorie d'exposition et groupe d'âge, Canada, 2020
- Figure 8 : Nombre de nourrissons exposés au VIH pendant la période périnatale et proportion de nourrissons exposés au VIH pendant la période périnatale dont la mère recevait une thérapie antirétrovirale prénatale, par l'année de naissance, Canada, 2013 à 2020
- Figure 9 : Nombre de migrants dont le test de dépistage du VIH a été positif lors d'un examen médical d'immigration effectué au Canada, 2011 à 2020
- Figure A1 : État des rapports sur les premiers diagnostics et les cas déjà diagnostiqués dans l'ensemble des provinces et territoires canadiens, 2011 à 2020
- Figure A2 : Tous les cas de VIH déclarés (y compris les nouveaux cas et les cas déjà diagnostiqués) par année de diagnostic, Canada, 2011 à 2020
- Figure A3 : État de la déclaration des diagnostics de sida dans l'ensemble des provinces et territoires canadiens, 2011 à 2020
Liste des tableaux du rapport
- Tableau 1 : Nombre et proportion de cas de VIH (≥ 15 ans), par sexe et catégorie d'exposition, Canada, 2020
- Tableau 2 : Nombre et répartition en pourcentage des cas de VIH, par sexe et par race/origine ethnique, Canada, 2020
- Tableau 3 : Nombre de cas de sida (tous les âges), par sexe et année de diagnostic, dans les provinces et territoires canadiens déclarants, 2011 à 2020
- Tableau 4 : Nombre de décès attribués à l'infection par le VIH, selon l'âge au décès et le sexe, Canada, 2011 à 2019
- Tableau 5 : Nombre de décès attribués à l'infection par le VIH chez les adultes (≥ 15 ans), par sexe, Canada, 2000 à 2019
Liste des tableaux de données
- Tableau de données 1 : Nombre de premiers diagnostics de VIH et taux de diagnostic global, par sexe et par année, Canada, 2011 à 2020
- Tableau de données 2 : Taux de diagnostic du VIH pour 100 000 habitants, par province ou territoire, Canada, 2020
- Tableau de données 3 : Taux de diagnostic du VIH pour 100 000 habitants, par sexe et groupe d'âge, Canada, 2020
- Tableau de données 4 : Nombre et taux de diagnostics de VIH pour 100 000 habitants par groupe d'âge et par année, Canada, 2011 à 2020
- Tableau de données 5a : Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 2011 à 2020
- Tableau de données 5b : Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les hommes adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 2011 à 2020
- Tableau de données 5c : Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les femmes adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 2011 à 2020
- Tableau de données 6 : Proportion de cas de VIH déclarés (≥15 ans), par catégorie d'exposition et groupe d'âge, Canada, 2020
- Tableau de données 7 : Nombre de nourrissons canadiens exposés au VIH pendant la période périnatale, selon l'année de naissance, l'état actuel et l'utilisation d'un traitement antirétroviral (TAR) à des fins prophylactiques, 1984 à 2020
- Tableau de données 8 : Nombre et répartition en pourcentage des candidats à l'immigration au Canada ayant reçu un diagnostic de VIH à la suite d'un examen médical d'immigration (EMI), selon l'année et le lieu du test, 2011 à 2020
- Tableau de données 9 : Nombre et répartition en pourcentage des candidats à l'immigration au Canada ayant reçu un diagnostic de VIH à la suite d'un examen médical d'immigration (EMI), selon le lieu du test, le sexe, le groupe d'âge et la province, 2012 à 2020
- Tableau de données 10 : Statistiques internationales des cas de VIH déclarés par pays, 2020
Liste d'acronymes
- ASPC
- Agence de santé publique du Canada
- BCDECD
- Base canadienne de données de l'état civil – Décès
- CIM
- Classification internationale des maladies
- COVID-19
- Maladie SARS-CoV2/Coronavirus 2019
- DAE
- Diagnostic antérieur à l'étranger
- DAP
- Diagnostic antérieur hors province
- EMI
- Examen médical d'immigration
- gbHARSAH
- gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
- IRCC
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
- ITS
- Infection transmissibles sexuellement
- ITSS
- Infections transmissibles sexuellement et par le sang
- PrPE
- Prophylaxie préexposition
- PSPVC
- Programme de surveillance périnatal du VIH au Canada
- PT
- Province ou territoire
- SC
- Statistique Canada
- sida
- Syndrome d'immunodéficience acquise
- SMGC
- Système mondial de gestion des cas
- SSVS
- Système de surveillance du VIH/sida
- TAR
- Thérapie antirétrovirale
- UDI
- Usage de drogues injectables
- VIH
- Virus de l'immunodéficience humaine
Sommaire exécutif
Le VIH au Canada, Rapport de Surveillance en date du 31 décembre 2020 publié par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) présente et décrit les tendances épidémiologiques nationales sur les diagnostics de VIH au Canada en ce qui concerne la région géographique, l'âge au moment du diagnostic, le sexe, la race/origine ethnique et la catégorie d'exposition entre 2011 et 2020. Ce rapport de surveillance est le premier rapport de surveillance national à présenter des informations sur les premiers diagnostics, ce qui permet à l'ASPC de fournir des données probantes pour la planification, l'évaluation et la mise en œuvre des programmes de prévention du VIH.
Les modifications précises apportées à l'ensemble des données nationales utilisées pour la surveillance de routine sont les suivantes :
- L'inclusion des seuls cas de VIH diagnostiqués pour la première fois afin d'examiner l'acquisition et la transmission du VIH au Canada.
- Des informations sur les catégories d'exposition ont été fournies par toutes les provinces et tous les territoires pour 2020.
Les données pour l'année 2020 doivent être interprétées avec prudence en raison de l'effet de la pandémie de la COVID-19 sur l'accès aux services liés aux infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS), comme le dépistage du VIH et la réduction des méfaits, et de l'impact sur les activités de surveillance du VIH au Canada pendant cette période. L'impact réel et les effets durables de la pandémie de la COVID-19 sur la transmission du VIH au Canada pourraient devenir plus clairs avec la poursuite de la collecte et de l'analyse des données de surveillance du VIH dans les années à venir.
Les principales constatations comprennent :
- En 2020, 1 639 cas de VIH nouvellement diagnostiqués ont été déclarés au Canada. Il s'agit d'une diminution de 21,0 % par rapport à 2019 (2 071 cas), soit la plus forte baisse d'une année sur l'autre au cours des dix dernières années. Cette diminution peut être liée à l'impact observé en raison des mesures de santé publique relatives à la COVID-19 sur la prestation et l'accès aux services de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et peut également être en partie due à l'inclusion de seulement les premiers diagnostics dans ces analyses.
- Le taux national de cas de VIH déclarés était de 4,3 pour 100 000 habitants en 2020, soit une baisse par rapport aux 5,5 pour 100 000 habitants de 2019.
- Les tendances globales des cinq dernières années montrent que le nombre de premiers diagnostics de VIH au Canada avait augmenté de 1 930 cas en 2015 à un pic de 2 285 cas en 2018 avant de diminuer à 1 639 cas en 2020. De même, le taux national de diagnostic du VIH est passé de 5,4 pour 100 000 habitants en 2015 à 6,2 pour 100 000 habitants en 2018, avant de diminuer à 4,3 pour 100 000 habitants en 2020.
- Le taux de diagnostic du VIH était de 6,2 pour 100 000 habitants chez les hommes et de 2,4 pour 100 000 habitants chez les femmes en 2020 montrant une diminution pour les deux sexes par rapport aux taux rapportés en 2019 (qui étaient respectivement de 7,8 et 3,3 diagnostics du VIH pour 100 000 habitants).
- Les tendances récentes du taux de diagnostic du VIH chez les hommes montrent une baisse continue des taux qui ont atteint un pic de 9,2 pour 100 000 hommes, en 2016, tandis que chez les femmes, la tendance montre une baisse plus subtile depuis un pic de 3,4 pour 100 000 femmes, en 2018.
- Lorsqu'il est ventilé en groupes d'âge de dix ans, le taux de diagnostic du VIH dans le groupe des 30 à 39 ans reste le plus élevé de tous les groupes d'âge, avec 9,8 pour 100 000 habitants en 2020.
- Le taux de diagnostic du VIH le plus élevé parmi les provinces et les territoires a été enregistré en Saskatchewan, avec 15,7 pour 100 000 habitants. Le taux de diagnostic le plus faible a été enregistré dans la région de l'Atlantique, avec 1,3 pour 100 000 habitants.
- Selon la catégorie d'exposition déclarée, les contacts sexuels entre hommes continuent de représenter la plus grande proportion de diagnostics chez les hommes, soit 60,8 % des diagnostics en 2020. Les contacts hétérosexuels continuent de représenter la plus grande proportion de diagnostics chez les femmes, soit 65,7 % des diagnostics.
- En ce qui concerne les informations disponibles sur la race/origine ethnique, les Blancs et les Autochtones représentaient respectivement 12,5 % et 7,4 % de tous les diagnostics de VIH chez les hommes. Les races/origines ethniques autochtones et noires représentaient 19,5 % et 6,6 % des diagnostics de VIH chez les femmes. Les résultats doivent être interprétés avec une extrême prudence, car une part importante des données relatives à la race et à l'origine ethnique sont manquantes ou non déclarées (63,9 %). Les données sur la race et l'origine ethnique ont été soumises par onze des treize provinces et territoires et ne sont disponibles que pour 36,1 % de tous les premiers diagnostics en 2020.
- Le nombre total de migrants qui ont été testés positifs au VIH lors d'un examen médical d'immigration (EMI) était de 743 en 2020 (au Canada ou à l'étranger). Il s'agit d'une diminution par rapport aux 1 188 migrants qui ont été testés positifs au VIH lors d'une EMI en 2019. Il est probable que cette diminution soit due à l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur les schémas d'immigration en 2020.
- Parmi les nourrissons exposés par voie périnatale, 97,2 % ont reçu une thérapie antirétrovirale (TAR) en 2020. Cinq nourrissons ont été confirmés infectés par le VIH pendant la période périnatale en 2020 : deux avec un traitement TAR périnatal « quelconque », deux sans traitement et un nourrisson dont le statut de traitement est inconnu.
- En 2020, 88 cas de sida ont été déclarés, soit une baisse continue depuis 2011. Toutefois, les résultats doivent être interprétés avec prudence, car les données sur le sida sont actuellement limitées à quatre provinces en 2020 (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario et Saskatchewan).
- En 2019 (l'année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles auprès de Statistique Canada), 103 décès ont été attribués au VIH. Cela représente une baisse continue de la mortalité liée au VIH.
Introduction
L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est un grave problème de santé publique à l'échelle mondiale. On estime à 37,7 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH à la fin de 2020Note de bas de page 1. Alors que les nouvelles infections au VIH ont diminué de 52 % depuis le pic de l'épidémie en 1997, on estime que 1,5 million de personnes dans le monde seront nouvellement infectées par le VIH en 2020Note de bas de page 2. L'accès accru à la thérapie antirétrovirale (TAR) a considérablement amélioré la vie des personnes vivant avec le VIH, et 27,5 millions de personnes ont eu accès au traitement avant la fin de 2020Note de bas de page 2. Cependant, certaines populations, notamment les femmes et les minorités sexuelles, continuent de se heurter à des barrières pour accéder à des soins appropriés en raison de divers facteursNote de bas de page 2Note de bas de page 3.
Au Canada, l'épidémie de VIH a évolué au cours des dernières années en raison de changements dans l'utilisation des TAR, d'un changement observé dans les taux de diagnostic parmi les populations clés et d'une augmentation de l'utilisation de la prophylaxie préexposition au VIH (PrPE). Premièrement, la disponibilité du TAR depuis les années 1990 a entraîné une diminution de la mortalité et de la morbidité liées au VIH. Pour les personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut infectieux et peuvent accéder au traitement et y adhérer, le TAR a transformé le VIH d'une maladie mortelle en une maladie chronique gérableNote de bas de page 4. Deuxièmement, on a constaté une augmentation des taux de diagnostic du VIH chez les femmes au cours des dernières annéesNote de bas de page 5. Toutefois, conformément aux rapports précédents, les personnes gaies, les bisexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) ont eu la plus grande proportion des nouvelles infections à VIH estimées (2018), représentant un peu moins de la moitié de toutes les nouvelles infections à VIHNote de bas de page 4; cela a été observé de manière similaire dans les diagnostics de VIH, comme indiqué en 2019Note de bas de page 5.
En 2018, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a publié Réduction des répercussions sur la santé des infections transmissibles sexuellement et par le sang au Canada d'ici 2030 : Un cadre d'action pancanadien sur les ITSSNote de bas de page 6. Ce cadre et le plan d'action quinquennal du gouvernement du Canada sur les infections transmissibles sexuellement et par le sangNote de bas de page 7 témoignent d'un engagement à réduire le fardeau des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Canada, y compris le VIH, d'ici 2030, à l'aide de quatre piliers d'action fondamentaux : la prévention, le dépistage, l'initiation aux soins et au traitement, et les soins et le soutien continus. Le cadre souligne également l'importance de surveiller les tendances des infections nouvellement diagnostiquées pour informer et évaluer les programmes de prévention et de soins. En outre, le cadre souligne l'importance d'une approche commune pour traiter les populations clés affectées de manière disproportionnée par le VIH. Comprendre les tendances des diagnostics de VIH contribue à assurer les progrès du Canada dans l'atteinte des objectifs du cadre relatif aux ITSS.
Ce rapport se concentre sur la description de l'épidémiologie des premiers diagnostics de VIH au Canada, dans le but d'améliorer la méthodologie de surveillance. Les variations dans les pratiques de déclaration entre les autorités de santé publique provinciales et territoriales au fil du temps, comme l'inclusion des cas de VIH avec des preuves antérieures d'infection par le VIH (c.-à-d., déménagement dans une nouvelle province ou un nouveau territoire ou en provenance de l'extérieur du Canada) ont été décrites précédemmentNote de bas de page 8. Ces variations dans les rapports constituent un défi pour l'interprétation précise des tendances de la surveillance nationale du VIH. Alors que les cas diagnostiqués antérieurement contribuent à notre compréhension de la prévalence et informent sur les besoins en matière de soins de santé, la compréhension des tendances de la transmission domestique permet de savoir où concentrer les activités de prévention. Cette modification de la déclaration (aux premiers diagnostics de VIH au Canada) permet également d'assurer l'harmonisation de la surveillance nationale avec les changements récents dans les pratiques de déclaration des autorités de santé publique provinciales et territoriales et favorise l'amélioration continue des pratiques de surveillanceNote de bas de page 9.
La nature de la collecte des données de surveillance de la santé publique signifie qu'elles sont continuellement examinées et mises à jour à tous les niveaux juridictionnels (local, provincial ou territorial et national). En tant que tel, ce rapport remplace tous les rapports de surveillance nationaux publiés précédemment, car il reflète les données de surveillance les plus récentes, compilées pour le VIH et le sida (avec des données sur les cas incluses jusqu'au 31 décembre 2020). Il convient également de prendre note que des difficultés supplémentaires dans la collecte des données de surveillance en 2020, en raison des efforts de santé publique axés sur la pandémie de SRAS-CoV-2 (COVID-19), peuvent avoir affecté les pratiques locales de surveillance de la santé publique, y compris la collecte des données. Les futures mises à jour et révisions des données permettront d'améliorer la qualité des données au fil du temps.
Les objectifs de ce rapport de surveillance sont de décrire l'épidémiologie des premiers diagnostics de VIH déclarés au Canada en 2020, par région géographique, âge au moment du diagnostic, sexe, race/origine ethnique et catégorie d'exposition, ainsi que de décrire les tendances entre 2011 et 2020. En outre, des informations actualisées sur les résultats du dépistage médical de l'immigration pour le VIH, le nombre de nourrissons exposés et infectés par le VIH de manière périnatale est présenté, ainsi que le nombre de diagnostics du sida et la mortalité liée au VIH.
Ce rapport présente les données de surveillance du VIH et du sida en deux parties :
- La première partie porte sur les premiers diagnostics de VIH déclarés au Canada en 2020, et lorsque cela est possible, par région géographique, âge au moment du diagnostic, sexe, race/origine ethnique et catégorie d'exposition. En outre, des analyses de tendances sélectionnées de 2011 à 2020 sont présentées.
- La deuxième partie présente des données provenant du Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada (2013 à 2020), du dépistage médical du VIH à l'immigration (2011 à 2020), de la surveillance des cas de sida (2011 à 2020) et de la mortalité liée au VIH (2011 à 2019).
Méthodes
Sources des données
Ce rapport présente des données provenant de quatre sources différentes sur le VIH et le sida :
- Le système national de surveillance du VIH/sida (SSVS), géré par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC);
- Le Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada, géré par le Groupe canadien de recherche pédiatrique et périnatale sur le VIH/sida;
- Le dépistage médical du VIH à l'immigration, géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC);
- La Base canadienne de données de l'état civil, Décès (BCDECD), maintenue par Statistique Canada.
Système national de surveillance du VIH/sida (SSVS)
Le système national de surveillance du VIH/sida (SSVS) est un système de surveillance passif, basé sur les cas, qui recueille des données non nominatives (données dont les informations d'identification ont été supprimées pour garantir l'anonymat) sur les personnes chez qui une infection par le VIH a été diagnostiquée et qui répondent à la définition nationale de casNote de bas de page 10. Dans chaque province et territoire, les données sont obtenues par le biais des systèmes provinciaux et territoriaux de surveillance du VIH, qui peuvent inclure des rapports de la santé publique et des laboratoires. Chaque province et territoire fournit des données à l'ASPC soit par le biais du formulaire national de déclaration de casNote de bas de page 11, soit par une transmission électronique sécurisée des ensembles de données. Toutes les données brutes (formulaires papier et ensembles de données électroniques) sont conservées conformément à la Directive concernant la collecte, l'utilisation et la diffusion des informations relatives à la santé publique (ASPC, 2013, document non publié).
L'ASPC reçoit des renseignements sur des éléments de données, notamment l'âge, le sexe, la race ou l'origine ethnique et les risques associés à la transmission du VIH (catégories d'exposition), qui sont volontairement partagés par les autorités de santé publique provinciales et territoriales (PT). Les provinces et territoires suivants ont soumis à nouveau des données historiques actualisées cette année : Colombie-Britannique (depuis 2018), Nouvelle-Écosse (depuis 2018), Île-du-Prince-Édouard (depuis 1986), Ontario (depuis 1985) et Nouveau-Brunswick (depuis 1984).
Ces dernières années, certaines juridictions ont affiné leurs soumissions de données annuelles pour n'inclure que les cas identifiés comme un premier diagnostic de VIH au sein de cette juridiction. L'ASPC a demandé que, pour 2020, les autorités de santé publique provinciales et territoriales fournissent une variable indiquant si un cas a été diagnostiqué pour la première fois dans cette juridiction, s'il a déjà été diagnostiqué dans une autre juridiction canadienne (aussi appelé diagnostic antérieur hors province, DAP) ou s'il a déjà été diagnostiqué à l'extérieur du Canada (aussi appelé diagnostic antérieur à l'étranger, DAE). Bien que certaines juridictions excluent systématiquement les cas doubles, c'est-à-dire ceux qui ont déjà été diagnostiqués dans une autre province ou un autre territoire, de leur soumission annuelle de données à l'ASPC, cela n'est pas toujours possible. De plus amples détails sur les soumissions de données pour 2020 par les autorités de santé publique des PT se trouvent à l'Annexe 2.
Les données de ce rapport de surveillance représentent les cas de VIH nouvellement déclarés et diagnostiqués le 31 décembre 2020 ou avant. Les données ont été soumises à l'ASPC par les programmes de surveillance provinciaux et territoriaux jusqu'au 17 août 2021 et validées en date du 3 septembre 2021. Les différences observées entre les données publiées dans ce rapport et les données publiées dans les rapports de surveillance provinciaux et territoriaux (comme les variations dans la déclaration des premiers diagnostics) peuvent être dues à des retards de déclaration, à des différences dans la date d'extraction des données des bases de données de surveillance provinciales et territoriales ou à d'autres variations dans la déclaration. Lorsque de telles différences sont constatées, il est recommandé d'utiliser les données et les résultats des rapports provinciaux et territoriaux.
Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada (PSPVC)
Le Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada (PSPVC) est une initiative du Groupe canadien de recherche pédiatrique et périnatale sur le VIH/sida, qui recueille des données à l'échelle nationale sur la séropositivité des nourrissons nés de mères vivant avec le VIH. Le soutien au Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada est assuré par l'ASPC et le Réseau canadien pour les essais VIH des Instituts de recherche en santé du Canada. Le Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada est un système de surveillance active de type sentinelle qui recueille des données sur deux groupes d'enfants : les nourrissons nés de femmes vivant avec le VIH et les enfants vivant avec le VIH qui reçoivent des soins dans tout site participant (qu'ils soient nés au Canada ou à l'étranger)Note de bas de page 12. Les données sur les paires mère-nourrisson ont été obtenues par le biais d'une enquête nationale, non nominative et confidentielle sur les nourrissons connus des pédiatres participants dans 22 centres de VIH pédiatriques et pour adultes ou unités de santé publique de toutes les provinces et tous les territoires canadiens. Ces sites représentent environ 95 % des nourrissons exposés au VIH nés au Canada.
Les données sur les paires mère-nourrisson ont été captées et les données initiales ont été saisies par les sites participants lors de l'orientation vers des soins obstétriques ou pédiatriques. Les données initiales comprennent : le pays de naissance de la mère, la race/origine ethnique auto-déclarée, la catégorie de risque maternel de contracter le VIH, le régime antirétroviral et la durée de la thérapie administrée, le mode d'accouchement, l'âge gestationnel et le poids de naissance. La séropositivité du nourrisson est déclarée avec confirmation par un test virologique de dépistage du VIH par réaction en chaîne par polymérase (confirmé sur au moins deux échantillons distincts) et/ou par une sérologie VIH au-delà de l'âge de 18 mois. Le statut sérologique des nourrissons est déclaré comme « infecté confirmé », « non infecté confirmé » ou « statut d'infection non confirmé », et est mis à jour chaque année.
Les données de surveillance pour 2020, y compris les mises à jour des données des années précédentes, ont été soumises à l'ASPC en mars 2021. La collecte de données s'est poursuivie en 2020, mais les activités de déclaration ont été partiellement interrompues en raison de la pandémie de la COVID-19.
Examen médical d'immigration
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) maintient le Système mondial de gestion des cas, qui contient les informations relatives à l'examen médical d'immigration (EMI) pour tous les candidats examinés au Canada ou à l'étranger qui ont obtenu un résultat positif au test de dépistage du VIH pendant le processus d'examen médical d'immigration. Tous les ressortissants étrangers qui demandent la résidence permanente et certains qui demandent la résidence temporaire au Canada doivent subir une EMI administrée par des médecins tiers au nom de l'IRCC, soit au Canada, soit à l'étranger. En 2002, l'IRCC a ajouté le dépistage systématique obligatoire du VIH à l'EMI pour tous les demandeurs âgés de 15 ans et plus, ainsi que pour les demandeurs âgés de moins de 15 ans qui présentent certains facteurs de risque Note de bas de page 13. Les données sur les personnes testées au Canada ont été obtenues à partir des EMI réalisées en 2020. Sont également fournies les données concernant les personnes qui ont été testées positives au VIH pendant leur EMI à l'extérieur du Canada et qui sont arrivées au Canada en 2020. Les données agrégées ont été fournies à l'ASPC en juillet 2021.
L'IRCC fournit à l'ASPC des données non nominatives recueillies au cours de l'EMI sur les migrants qui ont été testés positifs au VIH. Les données comprennent des renseignements démographiques (dont le pays de naissance, le sexe, le groupe d'âge et la province ou le territoire où l'EMI a été effectué), ainsi que l'année de l'examen (pour ceux qui ont été examinés au Canada) ou l'année d'arrivée au Canada (pour ceux qui ont été examinés à l'extérieur du Canada). Le terme « migrant » est utilisé au sens large et comprend les personnes suivantes : les immigrants (résidents permanents des catégories économique et familiale), les réfugiés (réfugiés réinstallés, personnes protégées et demandeurs d'asile), et les résidents temporaires (visiteurs, étudiants internationaux, travailleurs étrangers temporaires et titulaires de permis de séjour temporaire).
IRCC communique régulièrement avec les provinces et territoires participants les données nominales des résultats des tests EMI effectués à l'étranger et au Canada pour tous les clients qui ont été diagnostiqués séropositifs et qui ont une adresse résidentielle canadienne valide dans leur dossier indiquant leur province/territoire de résidence actuel. Cette mesure vise à favoriser la continuité des soins pour les clients vivant avec le VIH. Historiquement, ces données ont été intégrées aux systèmes provinciaux et territoriaux de surveillance systématique des cas de VIH à des degrés divers, certaines compétences déclarant ces cas de migrants séropositifs comme de nouveaux diagnostics et d'autres les excluant de la déclaration provinciale et territoriale des cas de VIH à l'ASPC. De meilleurs efforts ont été faits pour différencier ces cas dans la soumission de données de 2020.
Base canadienne de données de l'état civil, Décès (BCDECD)
En vertu d'un accord fédéral/provincial/territorial, tous les décès, quelle qu'en soit la cause, doivent être enregistrés auprès des bureaux de l'état civil des provinces et des territoiresNote de bas de page 14. Le registre central de chaque province et territoire fournit des données provenant des formulaires d'enregistrement des décès à la Division des statistiques sur la santé de Statistique Canada, qui tient à jour la Base canadienne de données de l'état civil, Décès (BCDECD), un registre cumulatif des statistiques sur les décès. Les informations sur la cause du décès sont codées selon la classification internationale des maladies (CIM). La 9e révision de la CIM (CIM-9) a été utilisée pour les décès survenus entre 1979 et 1999, les codes 042 à 044 comprenaient les décès attribués à l'infection par le VIH. La 10e révision (CIM-10) est utilisée pour les décès survenus à partir de 2000, les codes B20 à 24 comprennent les décès attribués à l'infection par le VIH. Les décès ne sont pas comparables entre les deux systèmes de codage en raison des changements dans les définitions de codage.
Les données publiquement disponibles sur l'année du décès, la cause du décès, le sexe et l'âge ont été obtenues à partir de « Décès et taux de mortalité par groupe d'âge, selon certains groupes de causes »Note de bas de page 15 extraites de la BCDECD le 1er octobre 2021.
Analyse des données
Pour élaborer un ensemble de données national, des procédures normalisées de vérification et de recodage des données ont été appliquées à tous les ensembles de données provinciaux et territoriaux soumis. Dans le cadre de ce processus, chaque province et territoire reçoit ses propres tableaux de validation pour examen. Une fois les divergences résolues (le cas échéant) et l'accord final des provinces/territoires obtenu, les ensembles de données nationaux ont été préparés.
Les données sont présentées sous forme de nombre de cas et de taux (pour 100 000 habitants) au total et stratifiées par région géographique, groupe d'âge et sexe. Les taux ont été calculés à l'aide des données sur la population extraites de l'ensemble de données des statistiques démographiques annuelles de Statistique Canada, Division de la démographie, au 1er juillet 2020.
Dans ce rapport, aucune procédure statistique n'a été utilisée pour des analyses comparatives ou pour tenir compte des données manquantes. Pour les données comportant de petites cellules (n ≤ 5), des stratégies telles que la suppression des données ou le regroupement des catégories de données ont été utilisées si les fournisseurs provinciaux et territoriaux le jugeaient nécessaire.
Les données utilisées pour les analyses comprennent les cas de premiers diagnostics de VIH déclarés au Canada de 2011 à la fin de 2020. Afin d'élaborer un ensemble de données nationales sur les cas de VIH diagnostiqués pour la première fois, les définitions suivantes ont été utilisées :
- Premier diagnostic : VIH diagnostiqué et déclaré pour la toute première fois chez l'individu au cours de l'année de déclaration donnée et sans preuve de diagnostic antérieur, ni dans un autre pays ni dans une autre juridiction.
- Diagnostic antérieur : personnes qui avaient la preuve d'un diagnostic antérieur connu du VIH dans un autre pays ou dans une autre province ou un autre territoire du Canada, tel que déclarés par un indicateur dans les dossiers individuels.
Finalisation de l'ensemble de données sur les premiers diagnostics de VIH
Douze des treize juridictions ont fourni un indicateur des cas diagnostic antérieur à l'étranger (DAE) ou diagnostic antérieur hors province (DAP) dans un ensemble de données ou n'ont fourni que des données sur les cas diagnostiqués pour la première fois dans leur soumission de données pour 2020. Une province n'a pas été en mesure de fournir un indicateur sur les cas diagnostiqués antérieurement dans l'ensemble de données, donc tous les diagnostics ont été considérés comme un « premier diagnostic » pour cette province et inclus dans l'ensemble national de données. Le nombre total de premiers diagnostics de VIH pour la période de surveillance, soit du 1er janvier au 31 décembre 2020, a été obtenu en incluant les premiers cas diagnostiqués (pour deux provinces), en incluant tous les cas déclarés pour les autres provinces et territoires, puis en excluant les cas de VIH déjà diagnostiqués, selon l'indicateur DAE et DAP (disponible pour dix provinces et territoires). En 2020, le nombre total de cas de VIH déclarés était de 1 726, dont 71 étaient classés comme DAE et 16 comme DAP. Une fois les cas DAE et DAP retirés, il y avait un total de n = 1 639 cas classés comme premiers diagnostics de VIH et utilisés pour les analyses ultérieures de ce rapport (Figure 1).
Il a été demandé aux autorités de santé publique des PT de fournir un indicateur de DAE et de DAP pour les années précédentes également. Cependant, seules huit juridictions ont été en mesure de fournir cette information pour 2019 et moins de juridictions ont été en mesure de fournir des mises à jour historiques pour les années précédentes qui comprenaient cet indicateur. La Figure A1 (Annexe 2) donne un aperçu des compétences qui ont fourni des indicateurs DAE et DAP pour les données historiques par année de rapport. Afin de créer un ensemble de données sur les premiers diagnostics pour 2011 à 2019, tous les cas connus de DAE et DAP ont été exclus. On a ainsi obtenu un total de 20 075 premiers diagnostics pour les analyses de tendances 2011 à 2019. Comme toutes les juridictions n'ont pas fourni l'indicateur DAE/DAP pour les années précédentes, les analyses des tendances doivent être interprétées avec prudence. Comme les autorités de santé publique des PT mettent à jour les données historiques dans les futures soumissions de données, les mesures du premier diagnostic seront affinées dans les prochains rapports.
Abréviations : PT = Province ou Territoire, DAE = diagnostic antérieur à l'étranger; DAP = diagnostic antérieur hors province; n = nombre
Les données de surveillance en un coup d'œil
Premiers diagnostics de VIH
Tendances générales
En 2020, 1 639 cas de premiers diagnostics de VIH ont été déclarés au Canada. Il s'agit d'une diminution de 21 % par rapport au nombre de cas déclarés en 2019 (2 071 cas ont été signalés). Le taux national de diagnostic du VIH était de 4,3 pour 100 000 habitants (6,2 pour 100 000 habitants chez les hommes et 2,4 pour 100 000 habitants chez les femmes). Entre 2011 et 2019, le taux de diagnostic national a fluctué dans une fourchette étroite (entre 5,3 et 6,2 pour 100 000). De 2019 à 2020, les taux de diagnostic du VIH ont fortement diminué dans l'ensemble, ainsi que chez les hommes et les femmes. Au cours de la période de cinq ans précédant la pandémie de la COVID-19, le taux de diagnostic du VIH chez les hommes a globalement diminué, passant de 8,3 pour 100 000 habitants en 2015 à 7,8 pour 100 000 habitants en 2019. En comparaison, le taux de diagnostic du VIH chez les femmes a augmenté de 2015 à 2019, avec un taux de 2,6 pour 100 000 habitants en 2015 à 3,3 pour 100 000 habitants en 2019 (Figure 2, Tableau de données 1).
Notez que les tableaux de données pour les figures se trouvent à la fin de ce rapport (Tableaux de données, 1 à 10).
Figure 2 : Équivalent textuel
Année du diagnostic | Total des premiers diagnosticsFigure 2 b | Taux global pour 100 000 | Hommes taux pour 100 000 | Femmes taux pour 100 000 |
---|---|---|---|---|
2011 | 2 103 | 6,1 | 9,5 | 2,8 |
2012 | 1 906 | 5,5 | 8,5 | 2,5 |
2013 | 1 916 | 5,5 | 8,6 | 2,4 |
2014 | 1 892 | 5,3 | 8,2 | 2,5 |
2015 | 1 930 | 5,4 | 8,3 | 2,6 |
2016 | 2 140 | 5,9 | 9,2 | 2,7 |
2017 | 2 131 | 5,8 | 9,0 | 2,7 |
2018 | 2 280 | 6,2 | 8,9 | 3,4 |
2019 | 2 071 | 5,5 | 7,8 | 3,3 |
2020 | 1 631 | 4,3 | 6,2 | 2,4 |
Distribution géographique
Les taux de premier diagnostic du VIH au Canada sont présentés à la Figure 3. Les taux pour la région des Territoires (Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et Yukon) et la région de l'Atlantique (Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard) sont présentés sous forme de moyennes régionales. La Saskatchewan continue d'afficher le taux le plus élevé, mais presque toutes les provinces et régions ont enregistré une baisse des taux en 2020 par rapport à ceux de 2019 (Figure 3, Tableau de données 2).
Figure 3 : Équivalent textuel
Province | Taux de diagnostic du VIH (pour 100 000 habitants) |
---|---|
Alberta | 3,3 |
Région de l'Atlantique | 1,3 |
Colombie-Britannique | 2,6 |
Manitoba | 7,0 |
Ontario | 3,5 |
Québec | 6,1 |
Saskatchewan | 15,7 |
Territoires | 2,3 |
Abréviations : C.-B., Colombie-Britannique; AB, Alberta; SK, Saskatchewan; MB, Manitoba; ON, Ontario; QC, Québec; ≥, supérieur ou égal à
Répartition par groupe d'âge et par sexe
En 2020, les hommes représentaient 71,4 % de tous les diagnostics de VIH (n = 1 164), tandis que les femmes représentaient 28,6 % (n = 467). Les taux de premier diagnostic du VIH ont également été stratifiés en fonction du groupe d'âge et du sexe. Le taux de diagnostic du VIH le plus élevé a été observé chez les hommes de 30 à 39 ans, avec un taux de 14,0 pour 100 000 habitants. De même, le groupe d'âge de 30 à 39 ans présentait le taux de diagnostic le plus élevé parmi les cas féminins, soit 5,4 pour 100 000 habitants. Dans tous les groupes d'âge, on a observé que les taux de diagnostic du VIH étaient au moins deux fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes, à l'exception du groupe d'âge de 15 à 19 ans, dans lequel les femmes avaient un taux de diagnostic du VIH plus élevé (Figure 4, Tableau de données 3).
Figure 4 : Équivalent textuel
Groupe d'âge | Taux pour 100 000 | |
---|---|---|
Hommes | Femmes | |
Enfants < 15 ans | <0,1 | <0,1 |
15 à 19 ans | 0,8 | 1,6 |
20 à 29 ans | 10,6 | 4,8 |
30 à 39 ans | 14,0 | 5,4 |
40 à 49 ans | 8,9 | 3,5 |
≥ 50 ans | 4,1 | 1,3 |
Abréviations : <, moins que; ≥, plus grand que ou égal
Ces dernières années, les taux de diagnostic du VIH ont diminué dans l'ensemble des groupes d'âge. Comme les années précédentes, en 2020, le taux de diagnostic le plus élevé a été observé dans la tranche d'âge des 30 à 39 ans, avec un taux de 9,8 pour 100 000 habitants. La majorité des cas de VIH diagnostiqués en 2020 étaient âgés de 20 à 49 ans, ce qui reflète les tendances observées au cours des dix années précédentes. Le taux de diagnostic du VIH était de 7,8 et 6,2 pour 100 000 habitants dans les groupes d'âge de 20 à 29 ans et de 40 à 49 ans, respectivement. Le plus faible taux de diagnostic du VIH chez les adultes a été observé chez les personnes âgées de 15 à 19 ans, avec un taux de diagnostic de 1,2 pour 100 000 habitants (Figure 5, Tableau de données 4).
Figure 5 : Équivalent textuel
Groupe d'âge | Taux de diagnostics pour 100 000 habitants par année | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
Enfants < 15 ans | 0,2 | 0,2 | 0,3 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,4 | 0,2 | <0,1 |
15 à 19 ans | 2,0 | 1,5 | 1,8 | 1,7 | 1,6 | 2,1 | 1,9 | 1,9 | 1,6 | 1,2 |
20 à 29 ans | 10,1 | 9,4 | 9,1 | 8,5 | 10,2 | 10,3 | 10,0 | 10,5 | 9,9 | 7,8 |
30 à 39 ans | 14,0 | 12,1 | 11,8 | 12,5 | 10,8 | 12,8 | 13,4 | 13,6 | 12,3 | 9,8 |
40 à 49 ans | 10,2 | 10,2 | 9,5 | 8,9 | 8,6 | 9,7 | 9,6 | 10,3 | 8,9 | 6,2 |
≥ 50 ans | 3,4 | 2,7 | 3,1 | 3,1 | 3,4 | 3,7 | 3,3 | 3,6 | 3,2 | 2,7 |
Abréviations : <, moins que; ≥, plus grand que ou égal
Distribution des catégories d'exposition
Comme les années précédentes, la plus grande proportion des diagnostics de VIH chez les adultes a été attribuée à des contacts sexuels entre hommes (43,7 %, n = 605), suivis par des contacts hétérosexuels (34,2 %, n = 474) (Tableau 1). En 2020, la proportion de diagnostics de VIH attribués à l'utilisation de drogues injectables (UDI) a augmenté à 18,3 % (n = 254), contre 14,8 % (n = 273) en 2019. Le nombre de cas attribués à l'UDI ayant légèrement diminué (de 2019 par rapport à 2020), l'augmentation de la proportion peut s'expliquer en partie par des diminutions simultanées dans la catégorie d'exposition « Autre ». En 2019, la proportion de la catégorie d'exposition « Autre » était de 5,1 % (n = 94 cas), tandis qu'en 2020, elle représentait 1,6 % (n = 22 cas) (Tableau de données 5a). Il convient de noter que, dans les années passées, la catégorie « Autre » comprenait des cas d'exposition à l'extérieur du Canada, qui, comme indiqué précédemment, ont été supprimés de l'ensemble de données.
Chez les hommes (≥ 15 ans), en 2020, la majorité des cas ont été attribués à des contacts sexuels entre hommes (60,8 %, n = 605), suivis par les contacts hétérosexuels (21,8 %, n = 217) et les UDI (12,8 %, n = 127). Chez les femmes (≥ 15 ans), l'exposition par contact hétérosexuel représentait la plus grande proportion, soit 65,7 % (n = 255), suivie par l'UDI (32,7 %, n = 127) (Tableau 1).
Catégorie d'exposition | Homme | Femme | TotalTableau 1 note de bas de page a | |||
---|---|---|---|---|---|---|
n | %Tableau 1 note de bas de page b | n | %Tableau 1 note de bas de page b | n | %Tableau 1 note de bas de page b | |
Contacts sexuels entre hommes | 605 | 60,8 | s.o. | s.o. | 605 | 43,7 |
Contacts sexuels entre hommes et UDI | 30 | 3,0 | s.o. | s.o. | 30 | 2,2 |
UDI | 127 | 12,8 | 127 | 32,7 | 254 | 18,3 |
Contact hétérosexuelTableau 1 note de bas de page c | 217 | 21,8 | 255 | 65,7 | 474 | 34,2 |
AutreTableau 1 note de bas de page d | 16 | 1,6 | 6 | 1,5 | 22 | 1,6 |
Sous-total | 995 | 86.1 | 388 | 84.0 | 1 385 | 85.2 |
Aucun risque identifiéTableau 1 note de bas de page e | 26 | 2,2 | 22 | 4,8 | 49 | 3,0 |
Catégorie d'exposition inconnue ou non déclarée (« manquante ») | 135 | 11,7 | 52 | 11,3 | 192 | 11,8 |
Total | 1 156 | s.o. | 462 | s.o. | 1 626Tableau 1 note de bas de page f | s.o. |
Abréviations : n, nombre; s.o., sans objet; UDI, utilisation de drogues injectables Se référer à l'Annexe 3 pour les détails concernant les catégories d'exposition. |
Les distributions des catégories d'exposition chez les hommes et les femmes pour les dix dernières années sont présentées dans le Figure 6a et 6b. Chez les hommes, la répartition des diagnostics au sein des différentes catégories d'exposition a légèrement fluctué depuis 2011, mais est restée relativement stable dans l'ensemble (Figure 6a, Tableau de données 5b). Chez les femmes, au cours des dix dernières années, la proportion de cas attribués à la catégorie d'exposition aux UDI est restée stable entre 2011 et 2018, suivie d'une augmentation en 2019 et 2020 (26,0 % en 2019 à 32,7 % en 2020) (Figure 6b, Tableau de données 5c). Toutefois, le nombre réel de cas attribués à l'UDI a légèrement diminué, passant de n = 139 (2019) à n = 127 (2020). L'augmentation de la proportion peut s'expliquer en partie par la diminution simultanée de la catégorie d'exposition « Autre ». Chez les femmes, en 2019, la proportion de cas dans la catégorie d'exposition « Autre » était de 9,6 % (n = 51 cas), tandis qu'en 2020, elle représentait 1,5 % (n = 6 cas). Il est possible que le retrait des cas de DAE de la catégorie « Autre » et la réduction globale du nombre de premiers diagnostics aient eu un effet sur la proportion d'UDI parmi les cas féminins.
Figure 6a : Équivalent textuel
Catégorie d'exposition | Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les hommes (≥ 15 ans), par année | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
Contacts sexuels entre hommes | 62,0 | 63,8 | 64,0 | 64,5 | 63,3 | 64,0 | 59,9 | 61,7 | 60,1 | 60,8 |
Contacts sexuels entre hommes et d'usage de drogues injectables | 3,1 | 2,7 | 3,2 | 3,8 | 3,7 | 3,8 | 2,6 | 4,2 | 4,5 | 3,0 |
Usage de drogues injectables | 12,7 | 10,0 | 9,2 | 9,6 | 10,3 | 8,6 | 10,7 | 11,2 | 10,3 | 12,8 |
Contact hétérosexuel | 20,1 | 20,8 | 20,7 | 18,2 | 19,9 | 20,5 | 23,3 | 20,1 | 21,8 | 21,8 |
Autre | 2,1 | 2,8 | 2,9 | 3,9 | 2,7 | 3,0 | 3,6 | 2,7 | 3,3 | 1,6 |
Figure 6b : Équivalent textuel
Catégorie d'exposition | Répartition en pourcentage des cas de VIH chez les femmes (≥ 15 ans), par année | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
Usage de drogues injectables | 25,9 | 22,0 | 18,3 | 22,5 | 22,6 | 22,5 | 20,0 | 23,2 | 26,0 | 32,7 |
Contact hétérosexuel | 68,0 | 72,1 | 71,9 | 66,5 | 70,8 | 68,2 | 71,1 | 69,9 | 64,4 | 65,7 |
Autre | 6,1 | 6,0 | 9,8 | 11,0 | 6,6 | 9,3 | 8,9 | 6,9 | 9,6 | 1,5 |
Catégorie d'exposition et groupe d'âge
Dans tous les groupes d'âge de 20 ans et plus, les contacts sexuels entre hommes constituaient la principale catégorie d'exposition déclarée, allant de 40,8 % à 49,6 % des cas. En revanche, les contacts hétérosexuels représentaient 45 % des expositions déclarées dans le groupe d'âge de 15 à 19 ans. Les personnes de 50 ans et plus présentaient des proportions presque égales de catégories d'exposition aux contacts sexuels entre hommes (42,8 %, n = 158) et aux contacts hétérosexuels (42,3 %, n = 156) (Figure 7, Tableau de données 6).
Figure 7 : Équivalent textuel
Catégorie d'exposition | Groupe d'âge | ||||
---|---|---|---|---|---|
15 à 19 ans (n=20) | 20 à 29 ans (n=335) | 30 à 39 ans (n=423) | 40 à 49 ans (n=238) | ≥50 ans (n=369) | |
Contacts sexuels entre hommes | 30,0 % | 49,6 % | 42,1 % | 40,8 % | 42,8 % |
Contacts sexuels entre hommes et usage de drogues injectables | 0,0 % | 2,7 % | 2,8 % | 1,7 % | 1,4 % |
Contacts sexuels entre hommes et usage de drogues injectables | 20,0 % | 19,7 % | 23,2 % | 17,2 % | 12,2 % |
Contact hétérosexuel | 45,0 % | 26,0 % | 30,7 % | 38,7 % | 42,3 % |
Autre | 5,0 % | 2,1 % | 1,2 % | 1,7 % | 1,4 % |
Abréviations : n, nombre; ≥, supérieur ou égal à
Répartition par race/origine ethnique
En 2020, des informations sur la race et l'origine ethnique ont été fournies par toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception de la Colombie-Britannique et du Québec. Toutefois, la race et l'origine ethnique n'étaient disponibles que pour 36,1 % des cas (n = 592 cas). On observe une tendance à la baisse des informations disponibles sur la race/origine ethnique pour les cas déclarés depuis le dernier rapport de surveillance complet en 2014 (49,6 %). Par conséquent, les résultats doivent être interprétés ou utilisés avec une extrême prudence étant donné la grande quantité de données manquantes (63,9 %) et ne sont probablement pas entièrement représentatifs du tableau national des données sur la race/origine ethnique des cas de VIH. Voir l'Annexe 2 pour plus de détails sur les catégories de race/origine ethnique déclarées.
Sur l'ensemble des cas (n = 1 639), 10,8 % ont été déclarés autochtones (Premières Nations, Métis, Inuit ou Autochtones non précisés autrement), 10,6 % blancs et 6,0 % noirs. La répartition des cas entre les catégories de race/origine ethnique varie en fonction du sexe. Chez les hommes, la plus grande proportion de cas a été déclarée chez les hommes blancs (12,5 %), suivis des hommes autochtones (7,4 %). Comparativement, chez les femmes, la plus grande proportion de cas a été déclarée chez les femmes autochtones (19,5 %), suivies des femmes noires (6,6 %)(Tableau 2).
Race/origine ethnique | Homme | Femme | TotalTableau 2 note de bas de page a | |||
---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | |
Autochtone | 86 | 7,4 | 91 | 19,5 | 177 | 10,8 |
a) Premières Nations | 41 | 3,5 | 43 | 9,2 | 84 | 5,1 |
b) Métis | 5 | 0,4 | 2 | 0,4 | 7 | 0,4 |
c) Inuit | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 |
d) Autochtone, non précisé autrement | 40 | 3,4 | 46 | 9,9 | 86 | 5,2 |
Asiatique du Sud/de l'Ouest/Arabe | 28 | 2,4 | 3 | 0,6 | 31 | 1,9 |
Asiatique | 40 | 3,4 | 1 | 0,2 | 42 | 2,6 |
Noir | 68 | 5,8 | 31 | 6,6 | 99 | 6,0 |
Latino-Américain | 45 | 3,9 | 1 | 0,2 | 46 | 2,8 |
Blanc | 146 | 12,5 | 28 | 6,0 | 174 | 10,6 |
Autre | 20 | 1,7 | 3 | 0,6 | 23 | 1,4 |
Sous-total | 433 | 37,2 | 158 | 33,8 | 592 | 36,1 |
Pas de rapport | 731 | 62,8 | 309 | 66,2 | 1,047 | 63,9 |
Total | 1 164 | s.o. | 467 | s.o. | 1 639 | s.o. |
Abréviations : n, nombre; s.o., sans objet Voir l'Annexe 2 pour plus de détails sur les catégories de race/origine ethnique déclarées. |
Données de surveillance supplémentaires
Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada (PSPVC)
En 2020, 250 nourrissons ont été exposés au VIH par voie périnatale et il y a eu cinq nouvelles infections périnatales au VIH chez des enfants nés au Canada, avec un taux d'infection de 2 % parmi les grossesses de femmes vivant avec le VIH. Parmi ces cinq nourrissons, deux sont nés de mères qui ont reçu un traitement antirétroviral ante-partum ou intrapartum, deux sont nés de mères qui n'ont pas reçu de traitement antirétroviral et un est né d'une mère dont le statut antirétroviral n'était pas connu.
Depuis 2013, on a enregistré une moyenne de 254 expositions périnatales par an (fourchette : 218 à 279) avec une moyenne de 5,6 infections par an (fourchette : 1 à 13). Bien que le nombre d'expositions périnatales ait fluctué chaque année, on observe une augmentation globale, passant de 218 expositions en 2013 à 250 en 2020 (Figure 8). La proportion de femmes vivant avec le VIH qui ont reçu un traitement antirétroviral pendant la grossesse en 2020 était de 97,2 %, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne entre 2013 et 2019 (95,7 %, fourchette : 93,2 % à 98 %) (Figure 8). D'autres résultats du Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada sont présentés dans le Tableau de données 7.
Figure 8 : Équivalent textuel
Année de naissance | Nombre de nourrissons exposés au VIH pendant la période périnatale | Pourcentage de personnes qui ont reçu un TAR périnatal |
---|---|---|
2013 | 218 | 95,8 % |
2014 | 252 | 96,4 % |
2015 | 253 | 93,2 % |
2016 | 268 | 94,3 % |
2017 | 256 | 94,9 % |
2018 | 279 | 96,0 % |
2019 | 255 | 98,0 % |
2020 | 250 | 97,2 % |
Source : PSPVC
Cas de VIH identifiés grâce à l'examen médical d'immigration
En 2020, 743 migrants ont été testés positifs au VIH lors d'un examen médical d'immigration (EMI) au Canada ou à l'étranger. Ce chiffre est bien inférieur aux 1 188 migrants qui ont été testés positifs au VIH lors d'une EMI en 2019, ce qui entraîne une baisse de 37,4 %. Sur l'ensemble des migrants qui ont été testés positifs au VIH au cours de l'EMI, les proportions de migrants qui ont été testés positifs (en 2020) avant l'arrivée au Canada (46,3 %) et après l'arrivée au Canada (53,7 %) sont restées similaires par rapport à l'année précédente, puisqu'il y avait 47,3 % qui ont été testés positifs à l'extérieur du Canada et 52,7 % qui ont été testés positifs au Canada en 2019 (Tableau de données 8).
Au total, 4 258 personnes ont été testées positives lors d'une EMI réalisée au Canada au cours des 10 dernières années, avec une moyenne de 426 par an (fourchette : 210 à 696) (Figure 9). Entre 2012 et 2020, parmi les demandeurs qui ont obtenu un résultat positif au test de dépistage du VIH lors d'une EMI au Canada, les hommes représentaient une proportion plus élevée, soit 58,7 % (n = 2 373). Dans l'ensemble, pour les deux sexes, les migrants âgés de 30 à 39 ans représentaient la plus grande proportion de tests positifs, soit 38,9 % (n = 1 573). Viennent ensuite le groupe des 40 à 49 ans, 26,3 % (n = 1 063) et le groupe des 20 à 29 ans, 18,6 % (n = 753) (Tableau de données 9).
Parmi les EMI réalisées au Canada entre 2012 et 2020 où le VIH a été détecté, 53,5 % ont été réalisées en Ontario, suivies de 25,9 % réalisées au Québec, 9,2 % en Alberta et 8,2 % en Colombie-Britannique. Parmi les candidats séropositifs testés au Canada, 63,7 % étaient originaires de ce qui, historiquement, serait considéré comme un pays où le VIH est endémiqueNote de bas de page 16. En 2020, les notifications de santé publique de l'IRCC envoyées aux provinces ou aux territoires étaient le plus souvent envoyées en Ontario.
Figure 9 : Équivalent textuel
Année du test | Nombre de personnes diagnostiquées avec le VIH |
---|---|
2011 | 210 |
2012 | 243 |
2013 | 422 |
2014 | 345 |
2015 | 350 |
2016 | 418 |
2017 | 549 |
2018 | 696 |
2019 | 626 |
2020 | 399 |
Source: IRCC
Cas de sida
Au total, 88 cas de sida ont été signalés en 2020, soit une diminution par rapport aux 106 cas déclarés l'année précédente (Tableau 3). Entre 2011 et 2020, 1 960 cas de sida ont été déclarés à l'ASPC. Au fil des ans, les pratiques de déclaration du sida ont changé et une diminution notée de la déclaration du sida depuis 2011 peut être partiellement due à une réduction de la déclaration par les autorités de santé publique des PT. Voir l'Annexe 2 pour des informations sur la déclaration des cas de sida. Le nombre de diagnostics de sida a diminué chez les hommes et les femmes entre 2011 et 2019 dans les provinces qui déclarent systématiquement des données sur le sida à l'ASPC (Colombie-Britannique, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario et Saskatchewan). Des données supplémentaires sur le sida sont disponibles sur le site Web des maladies à déclaration obligatoire, Maladies à déclaration obligatoire en direct (canada.ca).
Année du diagnostic | Hommes | Femmes | TotalTableau 3 note de bas de page a |
---|---|---|---|
2011 | 226 | 52 | 291 |
2012 | 205 | 46 | 263 |
2013 | 184 | 63 | 263 |
2014 | 179 | 48 | 243 |
2015 | 162 | 49 | 212 |
2016 | 138 | 52 | 193 |
2017 | 119 | 38 | 158 |
2018 | 112 | 30 | 143 |
2019 | 83 | 23 | 106 |
2020 | 58 | 30 | 88 |
Total | 1 466 | 431 | 1 960 |
Mortalité liée au VIH
Selon les données sur les décès des statistiques de l'état civil (Statistique Canada, SC), un total de 1 777 décès ont été attribués au VIH au Canada entre 2011 et 2019. Le nombre de décès attribués au VIH a diminué, passant de 306 en 2011 à 103 en 2019 (l'année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles). Parmi les personnes âgées de 15 ans et plus, 75,9 % (n = 1 348) des décès attribués au VIH concernaient des hommes. Bien que le nombre de décès attribués au VIH a diminué chaque année chez les hommes et les femmes, la proportion de décès attribués au VIH chez les femmes par rapport aux hommes a diminué de 24,5 % (n = 75) à 22,3 % (n = 23) de 2011 à 2019 (Tableau 4 et 5).
Groupe d'âge | Hommes | Femmes | Total | ||
---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | |
Moins de 15 ans | 0 | 0,0 | 1 | 100,0 | 1 |
15 ans et plus | 1 348 | 75,9 | 428 | 24,1 | 1 776 |
Total | 1 348 | 75,9 | 429 | 24,1 | 1 777 |
Source : SC Abréviations : n, nombre |
Année du décès | Hommes | Femmes | Total |
---|---|---|---|
2000 à 2010 | 3 772 | 849 | 4 621 |
2011 | 231 | 75 | 306 |
2012 | 206 | 70 | 276 |
2013 | 189 | 52 | 241 |
2014 | 149 | 56 | 205 |
2015 | 131 | 59 | 190 |
2016 | 134 | 40 | 174 |
2017 | 116 | 23 | 139 |
2018 | 112 | 30 | 142 |
2019 | 80 | 23 | 103 |
Total | 5 120 | 1 277 | 6 397 |
Source: SC |
Discussion
Au total, 1 639 premiers diagnostics de VIH ont été déclarés en 2020 au Canada et le taux de diagnostic national était de 4,3 pour 100 000 habitants. Au cours de la dernière décennie, le taux de diagnostic national est resté stable au fil du temps avec quelques fluctuations mineures. Toutefois, des diminutions notables ont été observées entre 2018 et 2020. Cette diminution a été constante pour les hommes et les femmes, ces taux reflétant la tendance générale. En outre, les taux de diagnostic du VIH ont diminué dans l'ensemble des groupes d'âge, notamment entre 2019 et 2020. Ces changements dans les taux de 2020 peuvent s'expliquer en partie par le changement des pratiques de surveillance pour se concentrer sur la transmission domestique du VIH (premiers diagnostics). En outre, cette baisse peut être due à la diminution de l'accès aux services de santé liés aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), comme le dépistage, en raison de la pandémie de la COVID-19.
Tout d'abord, depuis 2019, de nombreuses provinces et territoires ont commencé à améliorer leurs pratiques de surveillance pour se concentrer principalement sur la transmission domestique du VIH, donc à déclarer les cas de VIH diagnostiqués pour la première fois dans leurs juridictions respectives. L'identification et l'exclusion des cas précédemment diagnostiqués ont diminué le nombre de cas de VIH attribués à la plupart des juridictions, ce qui a entraîné une diminution du nombre total de cas au niveau national. Cependant, toutes les juridictions n'ont pas été en mesure de fournir systématiquement des informations sur les cas précédemment diagnostiqués au cours des dix dernières années, et par conséquent, les tendances rapportées doivent être interprétées avec prudence. Au fil du temps, à mesure que les pratiques de surveillance continueront de s'améliorer et que l'ensemble des données nationales sera affiné, les analyses des tendances des premiers diagnostics au cours des dix dernières années refléteront également cette situation avec plus de précision.
Deuxièmement, des études récentes ont montré une diminution de l'accès aux services de santé liés aux ITSS pendant la pandémie de la COVID-19 en raison de divers facteurs. Une étude portant sur les patients fréquentant les cliniques de traitement des ITSS du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique a révélé que, durant les premières phases de la pandémie, sur les 59 % de répondants qui avaient besoin de services cliniques, 52 % n'ont pas pu y avoir accèsNote de bas de page 17. Une enquête concernant l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur l'accès aux services de santé liés aux ITSS parmi les fournisseurs de services et de soins aux ITSS au Canada a démontré que près de 31 % d'entre eux ont déclaré avoir arrêté les services de dépistage du VIH à un moment donné pendant la pandémie et 44 % ont déclaré avoir diminué les services de dépistage du VIHNote de bas de page 18.
Ces barrières à l'accès aux services de santé liés aux ITSS peuvent avoir conduit à une diminution du nombre de tests administrés, comme le rapportent les provinces et les territoires. Le Manitoba et la Saskatchewan ont tous deux déclaré une diminution du nombre de tests entre 2019 et 2020Note de bas de page 19Note de bas de page 20. De même, la Colombie-Britannique a déclaré une diminution du nombre de tests de dépistage du VIH pour 100 000 habitants, entre 2019 et 2020Note de bas de page 21. Une diminution du dépistage peut réduire le nombre de cas identifiés et représentés dans la surveillance nationale, mais cela peut ne pas refléter avec précision la véritable incidence du VIH. Jumelés à l'amélioration des pratiques de surveillance, ces facteurs peuvent expliquer la diminution des taux nationaux de diagnostic du VIH en 2020, bien que davantage de temps et de données soient nécessaires pour déterminer s'il s'agit du début d'une tendance continue.
Par rapport à ses homologues internationaux, le taux national de diagnostic du VIH au Canada, soit 4,3 pour 100 000 habitants, est comparable à celui du Royaume-Uni (4,1 pour 100 000 habitants)Note de bas de page 22, mais supérieur à celui de l'Australie (2,5 pour 100 000 habitants)Note de bas de page 23; (Tableau de données 10). Les trois pays ont observé une diminution du nombre et des taux de diagnostics de VIH entre 2019 et 2020, qui peut être attribuée en partie à la pandémie de la COVID-19Note de bas de page 23Note de bas de page 22. Les taux de ces pays ne comprennent également que les premiers diagnostics de VIH. Le Royaume-Uni a également déclaré que moins de personnes ont accédé aux soins du VIH en 2020 et que le dépistage a globalement diminuéNote de bas de page 22.
Le Canada a accueilli 184 624 migrants en 2020, soit une diminution de près de la moitié par rapport à 2019 et le chiffre le plus bas jamais enregistré depuis 1998Note de bas de page 24. Cette diminution n'est pas unique au CanadaNote de bas de page 24 et est similaire aux rapports du Royaume-UniNote de bas de page 22 et de l'AustralieNote de bas de page 25. Ces tendances reflètent la diminution de la migration internationale suite aux restrictions aux frontières et aux voyages mises en place en mars 2020 pour atténuer la transmission de la COVID-19. Il n'est pas surprenant qu'en 2020, le nombre de cas de VIH, identifiés par les EMI d'outre-mer, qui sont arrivés au Canada ait diminué d'un peu plus d'un tiers par rapport à 2019 (36,3 %, n = 399 en 2020, n = 626 en 2019), car les clients d'outre-mer ont été empêchés de se rendre au Canada en raison des restrictions frontalières.
En 2020, les informations sur les catégories d'exposition ont été incluses pour toutes les juridictions du Canada, ce qui contribue à une image nationale plus complète des voies d'exposition au VIH. Chez les hommes, la catégorie d'exposition par contacts sexuels entre hommes continue de représenter la plus grande proportion de diagnostics de VIH (60,8 %), suivie par les contacts hétérosexuels et l'usage de drogues injectables (UDI). Des rapports antérieurs indiquent une sensibilisation aux mesures de prévention du VIH chez les gbHARSAH et une augmentation de l'utilisation de la PrPE au Canada depuis 2014Note de bas de page 26. Cette sensibilisation accrue et l'utilisation de la PrPE ont le potentiel de réduire la transmission parmi les gbHARSAH. Cependant, les taux de diagnostic toujours élevés indiquent que des barrières à la prévention continuent d'existerNote de bas de page 26.
Pour les femmes, les contacts hétérosexuels et l'UDI restent les catégories d'exposition prédominantes, comme les années précédentes. En 2020, la proportion globale de diagnostics de VIH attribués aux UDI semble avoir augmenté alors que le nombre absolu de cas déclarés d'UDI a diminué. Il s'agit probablement d'un artefact de données créé par le retrait d'un certain nombre de cas DAE de la catégorie d'exposition « Autre » (qui, l'année précédente, comprenait des cas DAE), ce qui a eu un effet net sur les proportions au sein des catégories d'exposition. Cependant, il a également été déclaré que les prestataires de services de traitement et d'usage de substances ont connu une augmentation de la demande de leurs services pendant la pandémie de la COVID-19, tandis que certains ont déclaré que des services précis avaient également diminué ou cessé à un moment donné pendant cette périodeNote de bas de page 18. On ignore l'impact que la diminution des services de réduction des risques et de dépistage au cours de la première année de la pandémie a pu avoir sur le nombre de cas attribués aux UDI.
La transmission périnatale du VIH au Canada reste faibleNote de bas de page 27Note de bas de page 28; toutefois, cinq cas d'infection de nourrissons ont été déclarés en 2020. Il y avait une indication d'une prophylaxie TAR incomplète pour les mères de deux nourrissons, aucun traitement pour les mères de deux autres nourrissons et un cinquième nourrisson avec un statut de traitement maternel inconnu au moment du rapport (reçu début mars 2021). Le Programme de surveillance périnatale du VIH au Canada (PSPVC) a présenté une analyse de l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur l'accès à un traitement optimal du VIH, qui a montré que le soutien et les soins aux femmes enceintes vivant avec le VIH ont été affectés négativementNote de bas de page 27Note de bas de page 28. La collecte des données du PSPVC en 2020 a également connu des limites en raison de la pandémie, que les futures mises à jour des données pourraient aider à résoudre.
Points forts
En plus de fournir un profil épidémiologique des premiers diagnostics de VIH et des cas de sida au niveau national, ce rapport offre également un aperçu détaillé de l'infection par le VIH chez les migrants au Canada et de la transmission périnatale. Étant donné que de plus en plus de provinces et de territoires se concentrent sur la transmission domestique du VIH, le rapport présente des informations sur les premiers diagnostics de VIH par année de diagnostic, âge, sexe, race/origine ethnique et catégorie d'exposition pour 2020. Ce changement en faveur des premiers diagnostics reflète également ce qui se fait au niveau international (comme au Royaume-Uni et en Australie), et permet des comparaisons internationales plus solides.
Limites
Les limites du rapport de surveillance ont été précédemment détailléesNote de bas de page 4Note de bas de page 10 et elles incluent une proportion plus faible de données complétées pour la race/origine ethnique, une variation dans la déclaration des cas précédemment diagnostiqués dans les données historiques (en particulier avant 2019) et la sous-déclaration des cas de sida.
Il convient également de noter qu'en raison des répercussions de la pandémie de la COVID-19, les résultats du rapport doivent être interprétés avec prudence, et en particulier les tendances rapportées. En raison de l'augmentation des demandes adressées aux organismes de santé publique en réaction à la pandémie de la COVID-19, divers défis ont été relevés qui ont pu avoir un impact sur la déclaration des cas de VIH en 2020, tant au niveau national que régional. Par exemple, les efforts axés sur la réponse à la pandémie peuvent avoir eu un effet sur les processus de surveillance de la santé publique locale, y compris la collecte de données. En outre, la prestation et l'accès aux services de dépistage des ITSS ont diminué à l'échelle nationale et internationale. Les activités ont été partiellement réduites pour le PSPVC en raison de la pandémie, tandis qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a noté une diminution de la migration internationale pour 2020. Comme la pandémie de la COVID-19 est toujours en cours, il faut plus de temps et de données pour évaluer avec précision tous les effets de la pandémie de la COVID-19 sur l'épidémie de VIH.
Étant donné la forte proportion de données manquantes sur la race et l'origine ethnique en 2020, toute interprétation et utilisation de ces informations doit être soigneusement étudiée. Les proportions relatives à la race/origine ethnique déclarées ne donnent probablement pas une représentation exacte de l'image nationale de la race/origine ethnique des personnes vivant avec le VIH, car près des deux tiers de ces données pour les cas de VIH nouvellement diagnostiqués étaient manquantes.
En 2020, la plupart des juridictions ont été en mesure de fournir des indicateurs de diagnostics antérieurs dans leurs ensembles de données. Toutefois, en raison des difficultés liées à la capacité disponible pour les changements apportés aux rapports dans de nombreuses juridictions, moins nombreuses sont celles qui ont été en mesure de fournir ces informations de manière cohérente pour 2011 à 2019. Au fil du temps, on s'attend à ce qu'il y ait une augmentation progressive de la suppression des cas précédemment diagnostiqués de l'ensemble des données nationales utilisées dans l'analyse des cas diagnostiqués pour la première fois. Cela permettra d'améliorer le suivi des taux de premiers diagnostics et les analyses des tendances avant 2020. Bien que les diagnostics hors du pays ou de la province n'indiquent pas toujours la véritable mesure de la transmission hors du pays ou de la province, étant donné les limites des données de surveillance du VIH reçues (les données de l'IRCC et de la surveillance du VIH ne peuvent être reliées à l'échelle nationale), les méthodes utilisées dans le présent rapport de surveillance donnent l'image la plus précise possible de la transmission nationale. Les données incluses dans ce rapport de surveillance doivent être considérées comme provisoires, les données de surveillance nationales étant mises à jour chaque année. S'il existe des divergences entre les données résumées dans ce rapport et les rapports provinciaux ou territoriaux, il faut utiliser le rapport provincial ou territorial le plus récent.
Conclusion
Le nombre et le taux de premiers diagnostics de VIH au Canada ont diminué en 2020 par rapport aux années précédentes. Deux raisons principales peuvent expliquer cette diminution : l'exclusion des cas précédemment diagnostiqués dans la plupart des juridictions afin de concentrer les rapports nationaux sur les premiers diagnostics et l'effet de la pandémie de la COVID-19 sur l'accès au dépistage du VIH. On ignore également quels effets durables la pandémie de la COVID-19 pourrait avoir sur l'épidémiologie du VIH au Canada dans les années à venir. En plus de répondre aux exigences mondiales en matière de rapports (y compris les estimations de la prévalence du VIH et des 90-90-90), ces données de surveillance aident à suivre les progrès réalisés par rapport au Cadre d'action pancanadien sur les ITSS et au Plan d'action quinquennal du gouvernement du Canada sur les ITSS. L'observation des tendances en matière de transmission nationale permet de savoir où concentrer les activités de prévention. Pour cela, il faut des améliorations continues de la surveillance du VIH, y compris les premiers diagnostics. À l'avenir, l'ASPC continuera de collaborer avec les provinces, les territoires et d'autres partenaires de surveillance pour décrire l'épidémiologie du VIH au Canada.
Tableaux de données
Les tableaux de données suivants fournissent des informations qui étayent les chiffres et les résultats présentés dans ce rapport.
Année du diagnostic | Total des premiers diagnosticsTableau de données 1 note de bas de page b | Taux global pour 100 000 | Hommes premier diagnostic | Hommes taux pour 100 000 | Femmes premiers diagnostics | Femmes taux pour 100 000 |
---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2 103 | 6,1 | 1 610 | 9,5 | 493 | 2,8 |
2012 | 1 906 | 5,5 | 1 471 | 8,5 | 435 | 2,5 |
2013 | 1 916 | 5,5 | 1 498 | 8,6 | 418 | 2,4 |
2014 | 1 892 | 5,3 | 1 441 | 8,2 | 451 | 2,5 |
2015 | 1 930 | 5,4 | 1 467 | 8,3 | 463 | 2,6 |
2016 | 2 140 | 5,9 | 1 641 | 9,2 | 499 | 2,7 |
2017 | 2 131 | 5,8 | 1 627 | 9,0 | 504 | 2,7 |
2018 | 2 280 | 6,2 | 1 639 | 8,9 | 641 | 3,4 |
2019 | 2 071 | 5,5 | 1 454 | 7,8 | 617 | 3,3 |
2020 | 1 631 | 4,3 | 1 164 | 6,2 | 467 | 2,4 |
Province | Nombre de premiers diagnostics | Taux de diagnostic du VIH (pour 100 000 habitants) |
---|---|---|
Alberta | 147 | 3,3 |
Région de l’Atlantique | 30 | 1,3 |
Colombie-Britannique | 136 | 2,6 |
Manitoba | 97 | 7,0 |
Ontario | 515 | 3,5 |
Québec | 526 | 6,1 |
Saskatchewan | 185 | 15,7 |
Territoires | 3 | 2,3 |
Groupe d'âge | Hommes | Femmes | ||
---|---|---|---|---|
Nombre de diagnostics | Taux pour 100 000 | Nombre de diagnostics | Taux pour 100 000 | |
Enfants < 15 ans | 1 | <0,1 | 1 | <0,1 |
15 à 19 ans | 9 | 0,8 | 16 | 1,6 |
20 à 29 ans | 281 | 10,6 | 119 | 4,8 |
30 à 39 ans | 374 | 14,0 | 143 | 5,4 |
40 à 49 ans | 213 | 8,9 | 86 | 3,5 |
≥ 50 ans | 286 | 4,1 | 102 | 1,3 |
Abréviations : <, moins de |
Groupe d'âge | Année du diagnostic | |||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |||||||||||
n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | n | Taux | |
Enfants < 15 ans | 11 | 0,2 | 12 | 0,2 | 19 | 0,3 | 9 | 0,2 | 9 | 0,2 | 12 | 0,2 | 14 | 0,2 | 24 | 0,4 | 10 | 0,2 | 2 | <0,1 |
15 à 19 ans | 44 | 2,0 | 33 | 1,5 | 38 | 1,8 | 36 | 1,7 | 34 | 1,6 | 44 | 2,1 | 40 | 1,9 | 39 | 1,9 | 33 | 1,6 | 25 | 1,2 |
20 à 29 ans | 479 | 10,1 | 447 | 9,4 | 437 | 9,1 | 410 | 8,5 | 492 | 10,2 | 501 | 10,3 | 492 | 10,0 | 526 | 10,5 | 505 | 9,9 | 400 | 7,8 |
30 à 39 ans | 642 | 14,0 | 562 | 12,1 | 559 | 11,8 | 599 | 12,5 | 524 | 10,8 | 625 | 12,8 | 665 | 13,4 | 690 | 13,6 | 638 | 12,3 | 519 | 9,8 |
40 à 49 ans | 523 | 10,2 | 516 | 10,2 | 472 | 9,5 | 435 | 8,9 | 413 | 8,6 | 462 | 9,7 | 460 | 9,6 | 493 | 10,3 | 428 | 8,9 | 301 | 6,2 |
≥ 50 ans | 409 | 3,4 | 339 | 2,7 | 397 | 3,1 | 409 | 3,1 | 461 | 3,4 | 503 | 3,7 | 462 | 3,3 | 510 | 3,6 | 460 | 3,2 | 392 | 2,7 |
Abréviations : n = nombre; <, inférieur à; ≥, supérieur ou égal |
Catégorie d'exposition | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | |
Contacts sexuels entre hommes | 924 | 48,5 | 948 | 48,9 | 988 | 50,1 | 897 | 49,8 | 924 | 48,7 | 971 | 49,3 | 899 | 45,6 | 857 | 44,3 | 788 | 42,8 | 605 | 43,7 |
Contacts sexuels entre hommes et d'usage de drogues injectables | 46 | 2,4 | 40 | 2,1 | 50 | 2,5 | 53 | 2,9 | 54 | 2,8 | 58 | 2,9 | 39 | 2,0 | 58 | 3,0 | 58 | 3,1 | 30 | 2,2 |
Usage de drogues injectables | 297 | 15,6 | 247 | 12,7 | 221 | 11,2 | 227 | 12,6 | 249 | 13,1 | 233 | 11,8 | 255 | 12,9 | 282 | 14,6 | 273 | 14,8 | 254 | 18,3 |
Contact hétérosexuel | 580 | 30,0 | 635 | 32,8 | 628 | 31,9 | 527 | 29,2 | 601 | 31,6 | 621 | 31,5 | 684 | 34,7 | 661 | 34,2 | 629 | 34,1 | 474 | 34,2 |
Autre | 57 | 3,0 | 68 | 3,6 | 87 | 4,5 | 99 | 6,0 | 70 | 3,8 | 88 | 4,5 | 96 | 4,9 | 76 | 3,9 | 94 | 5,1 | 22 | 1,6 |
Abréviations : n, nombre; ≥, supérieur ou égal à |
Catégorie d’exposition | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | |
Contacts sexuels entre hommes | 924 | 62,0 | 948 | 63,8 | 988 | 64,0 | 897 | 64,5 | 922 | 63,3 | 969 | 64,0 | 899 | 59,9 | 854 | 61,7 | 782 | 60,1 | 605 | 60,8 |
Contacts sexuels entre hommes et d’usage de drogues injectables | 46 | 3,1 | 40 | 2,7 | 50 | 3,2 | 53 | 3,8 | 54 | 3,7 | 58 | 3,8 | 39 | 2,6 | 58 | 4,2 | 58 | 4,5 | 30 | 3,0 |
Usage de drogues injectables | 190 | 12,7 | 148 | 10,0 | 142 | 9,2 | 133 | 9,6 | 150 | 10,3 | 131 | 8,6 | 160 | 10,7 | 155 | 11,2 | 134 | 10,3 | 127 | 12,8 |
Contact hétérosexuel | 299 | 20,1 | 310 | 20,8 | 319 | 20,7 | 253 | 18,2 | 290 | 19,9 | 311 | 20,5 | 349 | 23,3 | 278 | 20,1 | 284 | 21,8 | 217 | 21,8 |
Autre | 32 | 2,1 | 41 | 2,8 | 45 | 2,9 | 54 | 3,9 | 40 | 2,7 | 46 | 3,0 | 54 | 3,6 | 38 | 2,7 | 43 | 3,3 | 16 | 1,6 |
Abréviations : n, nombre; ≥, supérieur ou égal à |
Catégorie d’exposition | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | |
Usage de drogues injectables | 107 | 25,9 | 99 | 22,0 | 78 | 18,3 | 92 | 22,5 | 99 | 22,6 | 102 | 22,5 | 94 | 20,0 | 127 | 23,2 | 139 | 26,0 | 127 | 32,7 |
Contact hétérosexuel | 281 | 68,0 | 325 | 72,1 | 307 | 71,9 | 272 | 66,5 | 311 | 70,8 | 309 | 68,2 | 334 | 71,1 | 383 | 69,9 | 344 | 64,4 | 255 | 65,7 |
Autre | 25 | 6,1 | 27 | 6,0 | 42 | 9,8 | 45 | 11,0 | 29 | 6,6 | 42 | 9,3 | 42 | 8,9 | 38 | 6,9 | 51 | 9,6 | 6 | 1,5 |
Abréviations : n, nombre; ≥, supérieur ou égal à |
Groupe d'âge | Contacts sexuels entre hommes | Contacts sexuels entre hommes et d’usage de drogues injectables | Usage de drogues injectables | Contact hétérosexuel | Autre | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | n | % | n | % | |
15 à 19 ans | 6 | 30,0 | 0 | 0,0 | 4 | 20,0 | 9 | 45,0 | 1 | 5,0 |
20 à 29 ans | 166 | 49,6 | 9 | 2,7 | 66 | 19,7 | 87 | 26,0 | 7 | 2,1 |
30 à 39 ans | 178 | 42,1 | 12 | 2,8 | 98 | 23,2 | 130 | 30,7 | 5 | 1,2 |
40 à 49 ans | 97 | 40,8 | 4 | 1,7 | 41 | 17,2 | 92 | 38,7 | 4 | 1,7 |
≥ 50 ans | 158 | 42,8 | 5 | 1,4 | 45 | 12,2 | 156 | 42,3 | 5 | 1,4 |
Abréviations : n, nombre; ≥, supérieur ou égal à |
Année de naissance | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1984 à 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | ||
Pas de prophylaxie périnatale par TAR | ||||||||||
Infection confirmée | 656 | 4 | 4 | 11 | 5 | 3 | 5 | 1 | 2 | 691 |
Asymptomatique | 64 | 4 | 2 | 8 | 4 | 0 | 5 | 1 | 0 | 88 |
Symptomatique | 16 | 0 | 1 | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 21 |
Décédé du sida | 100 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 100 |
Décédé d'une autre cause | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10 |
Perdu de vueTableau de données 7 note de bas de page a | 196 | 0 | 1 | 1 | 0 | 3 | 0 | 0 | 1 | 202 |
Soins aux adultesTableau de données 7 note de bas de page b | 270 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 270 |
Confirmé non infecté | 503 | 5 | 5 | 6 | 10 | 10 | 6 | 4 | 3 | 552 |
Statut infectieux non confirmé | 26 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 28 |
Indéterminé | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 |
Perdu de vueTableau de données 7 note de bas de page c | 26 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 27 |
Sous-total | 1,185 | 9 | 9 | 17 | 15 | 13 | 11 | 5 | 7 | 1,271 |
Toute prophylaxie périnatale par TAR | ||||||||||
Infection confirmée | 29 | 0 | 2 | 2 | 0 | 1 | 2 | 0 | 2 | 38 |
Asymptomatique | 9 | 0 | 1 | 1 | 0 | 1 | 2 | 0 | 0 | 14 |
Symptomatique | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 3 |
Décédé du sida | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Décédé d'une autre cause | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Perdu de vueTableau de données 7 note de bas de page a | 11 | 0 | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 14 |
Soins aux adultesTableau de données 7 note de bas de page b | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
Confirmé non infecté | 2 640 | 206 | 239 | 228 | 246 | 237 | 255 | 234 | 204 | 4 489 |
Statut infectieux non confirmé | 26 | 0 | 0 | 4 | 4 | 4 | 9 | 12 | 33 | 92 |
Indéterminé | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 31 | 31 |
Perdu de vueTableau de données 7 note de bas de page c | 26 | 0 | 0 | 4 | 4 | 4 | 9 | 12 | 2 | 61 |
Sous-total | 2 695 | 206 | 241 | 234 | 250 | 242 | 266 | 246 | 239 | 4 619 |
Exposition à la prophylaxie TAR périnatale inconnue | 44 | 3 | 2 | 2 | 3 | 1 | 2 | 4 | 4Tableau de données 7 note de bas de page d | 65 |
Total | 3 924 | 218 | 252 | 253 | 268 | 256 | 279 | 255 | 250 | 5 955 |
Sources des données : Données du PSPVC reçues le 26 mars 2021 |
Testé au CanadaTableau de données 8 note de bas de page b | Testé à l'étrangerTableau de données 8 note de bas de page b | |||
---|---|---|---|---|
AnnéeTableau de données 8 note de bas de page b | Nombre de personnes diagnostiquées avec le VIH | % | Nombre de personnes diagnostiquées avec le VIH | % |
2011 | 210 | 63,8 | 119 | 36,2 |
2012 | 243 | 63,4 | 140 | 36,6 |
2013 | 422 | 67,7 | 201 | 32,3 |
2014 | 345 | 67,9 | 163 | 32,1 |
2015 | 350 | 63,6 | 200 | 36,4 |
2016 | 418 | 55,7 | 333 | 44,3 |
2017 | 549 | 65,7 | 286 | 34,3 |
2018 | 696 | 67,8 | 330 | 32,2 |
2019 | 626 | 52,7 | 562 | 47,3 |
2020 | 399 | 53,7 | 344 | 46,3 |
Total | 4 258 | 61,4 | 2 678 | 38,6 |
Testé au CanadaTableau de données 9 note de bas de page b | Testé à l'étrangerTableau de données 9 note de bas de page b | |||
---|---|---|---|---|
Nombre de personnes diagnostiquées avec le VIH | % | Nombre de personnes diagnostiquées avec le VIH | % | |
Sexe | ||||
Homme | 2 373 | 58,7 | 1 306 | 54,0 |
Femme | 1 672 | 41,3 | 1 111 | 46,0 |
Groupe d'âge | ||||
<20 | 61 | 1,5 | 160 | 6,6 |
20 à 29 | 753 | 18,6 | 657 | 27,2 |
30 à 39 | 1 573 | 38,9 | 849 | 35,1 |
40 à 49 | 1 063 | 26,3 | 441 | 18,2 |
50+ | 598 | 14,8 | 312 | 12,9 |
ProvinceTableau de données 9 note de bas de page b | ||||
AB | 374 | 9,2 | 344 | 14,8 |
C-B | 331 | 8,2 | 267 | 11,5 |
MB | 52 | 1,3 | 142 | 6,1 |
ON | 2 167 | 53,5 | 823 | 35,4 |
QC | 1 047 | 25,9 | 549 | 23,6 |
SK | 50 | 1,2 | 72 | 3,1 |
Provinces atlantiquesTableau de données 9 note de bas de page c | 26 | 0,6 | 122 | 5,2 |
TerritoiresTableau de données 9 note de bas de page c | 1 | 0,0 | 8 | 0,3 |
Pays où le VIH est endémique | ||||
Yes | 2 580 | 63,7 | 1 582 | 65,4 |
No | 1 468 | 36,3 | 837 | 34,6 |
Pays | Nombre cumulé jusqu’en 2020Tableau de données 10 note de bas de page a | Nombre déclaré en 2020 | Taux tous âges pour 100 000 habitants en 2020 |
---|---|---|---|
Amérique du Nord et Australie | |||
Canada | 89 803 | 1 639 | 4 3 |
États-UnisTableau de données 10 note de bas de page b | ND | 30 035 | ND |
AustralieTableau de données 10 note de bas de page c | 40 578 | 633 | 2,5 |
Europe de l’OuestTableau de données 10 note de bas de page d | |||
Autriche | 10 401 | 155 | 1,7 |
Andorre | 96 | ND | ND |
Belgique | 33 237 | 727 | 6,3 |
Danemark | 8 161 | 161 | 2,8 |
Finlande | 4 349 | 136 | 2,5 |
France | 97 370 | 3 443 | 5,1 |
Allemagne | 73 722 | 2 454 | 3,0 |
Grèce | 16 762 | 601 | 5,6 |
Islande | 485 | 34 | 9,3 |
Irlande | 10 436 | 429 | 8,6 |
Israël | 10 862 | 363 | 4,2 |
Italie | 51 168 | 1 303 | 2,2 |
Luxembourg | 1 922 | 44 | 7,0 |
Malte | 667 | 82 | 15,9 |
Pays-Bas | 28 891 | 396 | 2,3 |
Norvège | 6 791 | 137 | 2,6 |
Portugal | 61 822 | ND | ND |
Saint-Marin | 93 | 0 | 0,0 |
Espagne | 56 557 | 1 884 | 5,6 |
Suède | 13 859 | 360 | 3,5 |
Suisse | 37 111 | 288 | 3,3 |
Royaume-Uni | 167 847 | 2 785 | 4,1 |
Abréviations : ND, non déclaré |
Tableaux supplémentaires
Des copies des tableaux supplémentaires sont disponibles sur demande. Veuillez envoyer un courriel à la section de surveillance du VIH/sida, au personnel de l’ASPC, à l’adresse hass@phac-aspc.gc.ca.
Liste des tableaux supplémentaires
- Tableau 1 : Taux de diagnostic du VIH (pour 100 000 habitants) par province ou territoire et année de diagnostic (tous les âges)
- Tableau 2 : Nombre de cas de VIH (tous les âges) par province ou territoire, sexe et année de diagnostic, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 3 : Nombre de cas de VIH par groupe d'âge et par province ou territoire, Canada, 2019 à 2020
- Tableau 4 : Nombre de cas de VIH chez les adultes (≥ 15 ans) par année de diagnostic et par sexe, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 5 : Nombre de cas de VIH et taux de diagnostic du VIH par groupe d'âge, sexe et année de diagnostic, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 6 : Répartition et pourcentage des cas de VIH chez les adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 7 : Répartition et pourcentage des cas de VIH chez les hommes adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 8 : Répartition et pourcentage des cas de VIH chez les femmes adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 9 : Répartition et pourcentage des cas de VIH chez les adultes (≥ 15 ans), par catégorie d'exposition et groupe d'âge, Canada, 2019 à 2020
- Tableau 10 : Répartition et pourcentage des cas de VIH chez les enfants (< 15 ans), par catégorie d'exposition et année de diagnostic, Canada, 1985 à 2020
- Tableau 11 : Nombre de cas de VIH par catégorie d'exposition et par province ou territoire, Canada, 2019 à 2020
- Tableau 12 : Nombre et répartition en pourcentage des candidats à l'immigration au Canada ayant reçu un diagnostic de VIH à la suite d'un examen médical d'immigration (EMI), selon l'année, 2011 à 2020
- Tableau 13 : Nombre et répartition en pourcentage des candidats à l'immigration au Canada ayant reçu un diagnostic de VIH à la suite d'un examen médical d'immigration (EMI), selon le sexe, le groupe d'âge et la province, 2012 à 2020
- Tableau 14 : Nombre de nourrissons canadiens exposés au VIH pendant la période périnatale, par catégorie d'exposition maternelle et année de naissance du nourrisson, 1984 à 2020
- Tableau 15 : Nombre de nourrissons canadiens exposés au VIH pendant la période périnatale, selon l'année de naissance, l'état actuel et l'utilisation d'un traitement antirétroviral (TAR) à des fins prophylactiques, 1984 à 2020
- Tableau 16 Nombre de nourrissons canadiens exposés au VIH pendant la période périnatale selon la région géographique et statut lors du dernier rapport, 1984 à 2020
- Tableau 17 : Nombre de nourrissons canadiens exposés au VIH pendant la période périnatale selon le statut ethnique et le statut d'infection, 1984 à 2020
- Tableau 18 : Nombre de nourrissons canadiens exposés au VIH pendant la période périnatale, selon le pays de naissance de la mère et le statut d'infection, 1984 à 2020
- Tableau 19 : Statistiques internationales sur les cas de VIH déclarés, 2020
Annexe 1 : Contributeurs de données
Provinces/Territoires
Alberta Health (en anglais seulement)
23e étage ATB Place
10025 avenue Jasper
Edmonton, Alberta T5J 1S5
BC Centre for Disease Control (en anglais seulement)
655 12e avenue ouest
Vancouver, Colombie-Britannique V5Z 4R4
Santé Manitoba
4e étage — 300 rue Carlton
Winnipeg, Manitoba R3B 3M9
Ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick
520 rue King, HSBC Place
Boîte postale 5100
Fredericton, Nouveau Brunswick E3B 6G3
Newfoundland and Labrador Department of Health and Community Services
West Block, Édifice de la Confédération
Boîte postale 8700
St. John's, Terre-Neuve A1B 4J6
Territoires du Nord-Ouest Santé et Services sociaux
Boîte postale 1320
8Ee étage, Tour Centre Square
5022- 49e rue
Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest X1A 2L9
Ministère de la Santé et des Services sociaux de la Nouvelle-Écosse
Summit Place, 5e étage
1601 rue Lower Water
Boîte postale 487
Halifax, Nouvelle-Écosse B3J 2R7
Ministère de la santé du Nunavut
Boîte postale 1000, Station 1000
Iqaluit, Nunavut X0A 0H0
Laboratoire de Santé publique Ontario
661 avenue University, Suite 1701
Toronto, Ontario M5G 1M1
Santé publique Ontario
480 avenue University, Suite 300
Toronto, Ontario M5G 1V2
Ministère de la Santé et Mieux-être l'Île-du-Prince-Édouard
16 rue Fitzroy, 2e étage
Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard C1A 7N8
Laboratoire de santé publique du Québec INSPQ
20045, chemin Sainte-Marie
Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec H9X 3R5
Ministère de la Santé de la Saskatchewan
3475 rue Albert, 1er étage
Régina, Saskatchewan S4S 6X6
Ministère de la Santé et des Affaires sociales du Yukon
4 rue Hospital
Whitehorse, Yukon Y1A 3H8
Annexe 2 : Notes techniques
Toutes les provinces, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador, ont soumis des données en ligne. Terre-Neuve-et-Labrador, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Yukon ont soumis des données en utilisant le Formulaire national de déclaration des cas de VIH/sida (Format PDF). Les définitions de cas nationaux pour le VIH et le sida sont disponibles en ligne : Définitions de cas : Maladies à déclaration obligatoire au niveau national (canada.ca).
Les données relatives au VIH et au sida sont conservées dans deux bases de données non liées. Les exigences et les pratiques en matière de rapports sur le VIH et le sida sont différentes à travers le pays. Par le passé, il y avait également des variations dans la déclaration des premiers diagnostics du VIH et des diagnostics antérieurs, et tous les cas étaient désignés comme « nouvellement déclarés » dans les rapports précédents. La capacité de distinguer les premiers diagnostics des cas déjà diagnostiqués varie selon la province et le territoire et selon l'année de surveillance. Veuillez-vous référer à la Figure A1 : État des rapports sur les premiers diagnostics et les cas déjà diagnostiqués dans l'ensemble des provinces et territoires canadiens, 2011 à 2020 pour plus de détails sur le schéma de déclaration des provinces et territoires sur les cas positifs antérieurs au cours des dix dernières années. La Figure A2 présente la répartition de tous les cas (nouveaux diagnostics par rapport aux cas déjà diagnostiqués) dans les provinces et territoires canadiens au cours des 10 dernières années.
Figure A1 : Équivalent textuel
Province ou territoire | Année | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
Alberta | N | N | N | N | N | N | N | N | N | O |
Colombie-Britannique | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Manitoba | N | N | N | N | N | N | N | N | O | O |
Nouveau-Brunswick | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Terre-Neuve-et-Labrador | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Territoires du Nord-Ouest | N | N | N | N | N | N | N | N | N | O |
Nouvelle-Écosse | N | N | N | N | N | N | N | O | O | O |
Nunavut | N | N | N | N | N | N | N | N | N | O |
Ontario | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Île-du-Prince-Édouard | N | N | N | N | N | N | N | N | O | O |
Québec | N | N | N | N | N | N | N | N | N | N |
Saskatchewan | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Yukon | N | N | N | N | N | N | N | N | N | O |
Légende : N = Non : Les données sur les cas incluent les diagnostics de VIH désagrégés hors du pays/hors de la province; O = Oui : Les données sur les cas représentent uniquement les premiers diagnostics de VIH. |
Figure A2 : Équivalent textuel
Année de diagnostic | Diagnostics antérieurs à l'étranger | Diagnostics antérieurs hors province | Premiers diagnostics |
---|---|---|---|
2011 | 0 | 6 | 2 118 |
2012 | 0 | 8 | 1 911 |
2013 | 1 | 1 | 1 926 |
2014 | 0 | 16 | 1 900 |
2015 | 0 | 8 | 1 935 |
2016 | 0 | 10 | 2 149 |
2017 | 0 | 12 | 2 137 |
2018 | 0 | 13 | 2 285 |
2019 | 13 | 33 | 2 075 |
2020 | 16 | 71 | 1 639 |
Données sur le VIH
- Douze des treize provinces et territoires ont fourni des données des cas présentées par ligne sur les premiers diagnostics pour 2020. Le Québec a fourni des données des cas présentées par ligne sur tous les diagnostics dans la province qui ne séparaient pas les premiers cas des cas déjà diagnostiqués en 2020.
- Les autorités de santé publique provinciales et territoriales ont fourni des informations sur les cas diagnostiqués précédemment dans leur soumission de données. Il s'agit de cas de VIH pour lesquels il existe des preuves d'un diagnostic antérieur connu dans un autre pays (diagnostic antérieur à l'étranger, DAE) ou dans une autre province ou territoire du Canada (diagnostic antérieur hors province, DAP). Certains ont été en mesure de fournir des informations historiques sur les cas positifs précédents. Cependant, étant donné les contraintes de ressources rencontrées tout au long de la pandémie de la COVID-19, tous les PT n'ont pas été en mesure de le faire pour ce cycle de rapport.
- Les données des autorités de santé publique provinciales et territoriales sont continuellement mises à jour pour éliminer les cas en double et améliorer l'exhaustivité des données.
- Pour l'Alberta, en 2020, la déclaration nationale exclut les cas de VIH pour lesquels le lieu de la première séropositivité a été identifié comme étant à l'extérieur du pays ou de la province déclarante, par conséquent, les totaux de cas de VIH de l'ASPC peuvent différer de ceux indiqués dans les rapports provinciaux de l'Alberta. Ceci est également indiqué dans le rapport.
Catégorie de race/origine ethnique
- Les données sur la race et l'origine ethnique ont été soumises par toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception du Québec et de la Colombie-Britannique. En outre, les pratiques de déclaration (telles que les catégories de race/origine ethnique utilisées) varient selon les juridictions et sont limitées dans certains PT.
- Le Nouveau-Brunswick a indiqué la race et l'origine ethnique en précisant si un cas était ou non lié aux Premières Nations, sans autre précision concernant les autres catégories de race et d'origine ethnique. De même, la Saskatchewan avait soumis la race et l'origine ethnique pour savoir si un cas était autochtone ou non.
- Parmi les PT, l'exhaustivité de cette variable variait de 16,7 % à 100 % en 2020 (36,1 % dans l'ensemble) et doit donc être interprétée avec une extrême prudence étant donné la grande quantité de données manquantes et peut ne pas être pleinement représentative du tableau national des données sur la race/l'origine ethnique des cas de VIH.
- De plus amples informations sur les catégories utilisées dans ce rapport sont disponibles :
- Les personnes déclarées dans la catégorie Asie du Sud/Asie de l'Ouest/Arabe comprennent, par exemple, celles d'origine pakistanaise, sri-lankaise, bangladaise, arménienne, égyptienne, iranienne, libanaise ou marocaine.
- Les personnes déclarées dans la catégorie asiatique comprennent, par exemple, celles d'origine chinoise, japonaise, vietnamienne, indonésienne, laotienne, coréenne ou philippine.
- Les personnes déclarées dans la catégorie noire comprennent, par exemple, celles d'origine somalienne, haïtienne ou jamaïcaine.
- Les personnes déclarées dans la catégorie Amérique latine comprennent, par exemple, celles d'origine mexicaine, centraméricaine ou sud-américaine.
- Les personnes déclarées dans la catégorie « Autre origine ethnique » comprennent les personnes d'ascendance mixte ou de toute autre catégorie raciale/origine ethnique.
Catégorie d’exposition
- Les données sur les catégories d'exposition ont été soumises par toutes les provinces et tous les territoires, y compris le Québec, qui a partagé ces informations pour la première fois en 2020.
- Alors que 12 des 13 autorités de santé publique des PT ont soumis des informations sur la catégorie d'exposition sous forme de données des cas présentées par ligne, le Québec a soumis des données agrégées sur la catégorie d'exposition pour 98 % des cas (n = 514), stratifiées par sexe et par âge. Ainsi, le nombre total de cas pour les analyses des catégories d'exposition diffère légèrement des données des cas présentées par ligne (n = 526) rapportées ailleurs dans ce rapport.
- Parmi les PT, l'exhaustivité de cette variable a varié de 67,6 % à 100 % en 2020 (85,2 % au total).
- Le Québec a rapporté des données agrégées sur la catégorie d'exposition par sexe et par année. Ces données n'étaient pas liées aux données des cas présentées par ligne sur les cas que la province a soumis avec seulement des variables démographiques. Ainsi, le nombre total de cas dans les analyses par catégorie d'exposition sera différent du nombre total de cas basé sur les données des cas présentées par ligne pour les analyses géographiques et par groupe d'âge et de sexe.
Données sur le sida
La base de données de surveillance du sida saisit des données non nominatives sur les personnes diagnostiquées comme ayant le sida (selon la définition de cas national) et comprend le diagnostic du VIH, la maladie indiquant le sida et le statut vital du cas de sida (par exemple, le décès). Parmi les provinces et les territoires, les changements suivants ont été apportés au fil du temps à la déclaration des cas de sida, ce qui affecte l'exhaustivité des données de surveillance du sida (Figure A3).
Du 1er janvier 1979 au 31 décembre 2020, 24 876 cas de sida ont été déclarés à l'ASPC. Des données supplémentaires sur le sida sont disponibles sur le site Web des maladies à déclaration obligatoire, Maladies à déclaration obligatoire en direct (canada.ca).
Figure A3 : Équivalent textuel
Province ou territoire | Année | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
AlbertaFigure A3 note de bas de page a | O | O | O | O | O | O | O | N | N | N |
Colombie-BritanniqueFigure A3 note de bas de page b | O | O | O | O | O | O | O | O | O | DÉC |
ManitobaFigure A3 note de bas de page c | O | O | O | O | O | O | O | N | N | N |
Terre-Neuve et LabradorFigure A3 note de bas de page c | N | N | N | N | N | N | N | N | N | N |
Nouveau-Brunswick | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Nouvelle-Écosse | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Ontario | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Île-du-Prince-ÉdouardFigure A3 note de bas de page c | O | O | N | N | N | N | N | N | N | N |
QuébecFigure A3 note de bas de page c | N | N | N | N | N | N | N | N | N | N |
Saskatchewan | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Yukon | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Nunavut | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Territoires du Nord-Ouest | O | O | O | O | O | O | O | O | O | O |
Légende : N = Non : La province ne déclare pas le sida; O = Oui : La province a déclaré des données sur le sida; DÉC = Rapport par année de décalage. |
Annexe 3 : Hiérarchie des catégories d'exposition
Sur la base des informations fournies concernant les comportements à risque, les cas de VIH/sida se voient attribuer une seule catégorie d'exposition dans la hiérarchie des catégories d'exposition de l'ASPC, correspondant à la voie d'exposition présentant le plus grand risque de transmission du VIH. Par exemple, si un individu qui consomme des drogues injectables et qui déclare des comportements à risque de contact hétérosexuel est diagnostiqué séropositif, cet individu sera attribué à la catégorie d'exposition « usage de drogues injectables », car cette catégorie présente un risque plus élevé de transmission du VIH que le « contact hétérosexuel ». L'utilisation de la hiérarchie des catégories d'exposition présente plusieurs limites : la catégorie d'exposition ne fait pas de distinction entre les comportements à risque et les populations à risque, l'évaluation de la catégorie d'exposition peut varier en fonction des réponses de l'individu et des questions posées par le prestataire de soins et la hiérarchie des catégories d'exposition pourrait devoir être révisée en tenant compte de données plus récentes concernant les probabilités de transmission du VIH avec l'aide des partenaires de surveillance et des experts en la matière.
La hiérarchie des expositions est la suivante :
Contacts sexuels entre hommes Cette catégorie comprend les hommes qui déclarent avoir eu des contacts sexuels avec d'autres hommes.
Les contacts sexuels entre hommes et l'usage de drogues injectables (UDI) : Cette catégorie comprend les hommes qui déclarent avoir des contacts sexuels avec d'autres hommes et qui déclarent également s'injecter des drogues.
L'usage de drogues injectables (UDI) : Cette catégorie comprend les personnes qui déclarent s'injecter des drogues.
Sang/produits sanguins :
Receveur de sang/facteur de coagulation : Avant 1998, il n'était pas possible de séparer cette catégorie d'exposition. Cependant, lorsque cela était possible, elle a été séparée en sous-catégories a et b.
- Receveur de sang : A reçu une transfusion de sang total ou de composants sanguins, tels que concentré de globules rouges, plasma, plaquettes ou cryoprécipité.
- Receveur de facteur de coagulation : A reçu des concentrés groupés de facteur de coagulation VIII ou IX pour le traitement de l'hémophilie/d'une autre coagulopathie.
Contact hétérosexuel :
- Origine d'un pays où le VIH est endémique (Hét-Endémique) : Les personnes qui sont nées dans un pays où le VIH est endémique. Un pays où le VIH est endémique est défini comme ayant une prévalence du VIH chez les adultes (âgés de 15 à 49 ans) égale ou supérieure à 1,0 % et l'un des éléments suivants :
- 50 % ou plus des cas de VIH attribués à la transmission hétérosexuelle.
- Un rapport homme/femme de 2 pour 1 ou moins.
- Prévalence du VIH supérieure ou égale à 2 % chez les femmes bénéficiant de soins prénatals.
Avant 1998, il n'était pas toujours possible de séparer l'origine d'un pays où le VIH est endémique et le contact sexuel avec une personne à risque. Toutefois, lorsque cela était possible, elle a été séparée en sous-catégories a et b. Remarque : la liste des pays Hét-Endémiques n'a pas été revue depuis 2007Note de bas de page 11.
- Contact sexuel avec une personne à risque (Hét-Risque) : Les personnes qui déclarent avoir eu des contacts hétérosexuels avec une personne infectée par le VIH ou présentant un risque accru d'infection par le VIH (p. ex., une personne qui s'injecte des drogues, un homme qui a des rapports sexuels avec des hommes et des femmes, ou une personne originaire d'un pays où le VIH est endémique).
- Aucun risque signalé, hétérosexuel (ARS-Hét) : Si le contact hétérosexuel est le seul facteur de risque rapporté et que l'on ne sait rien des facteurs liés au VIH associés au partenaire, le cas est classé comme ARS-Hét.
Exposition professionnelle : Exposition à du sang ou à des liquides organiques contaminés par le VIH, ou au virus concentré, dans un milieu professionnel. Cela ne s'applique qu'aux cas de sida déclarés et non aux cas de VIH pour lesquels la catégorie d'exposition professionnelle est saisie sous « Autre ».
Transmission périnatale : La transmission du VIH d'une femme infectée par le VIH à son enfant, soit in utero, soit pendant l'accouchement, soit par l'allaitement.
Autre : Utilisé pour classer les cas où le mode de transmission du VIH est connu mais ne peut être classé dans aucune des grandes catégories d'exposition énumérées ici; par exemple, un receveur de sperme d'un donneur séropositif. La catégorie d'exposition « Autre » comprend les cas de l'Alberta identifiés par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (pour les années avant 2020), ainsi que les catégories d'exposition au sang/coagulation, périnatale, professionnelle et autres.
Aucun risque signalé (ARS) : Lorsque les antécédents d'exposition au VIH par l'un des modes énumérés sont inconnus ou aucun antécédent n'est signalé (parce qu'ils sont décédés ou ont échappé au suivi).
Non indiquée: Dans certaines provinces ou certains territoires, les catégories d'exposition ne sont pas signalées à l'ASPC et sont classées dans la catégorie « Non indiquée ».
Détails de la page
- Date de modification :