Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA) 2018 : Résultats intégrés

Télécharger la version PDF, 2727 Ko

Promouvoir et protéger la santé des canadiens grâce au leadership, aux partenariats, à l'innovation et aux interventions en matière de santé publique, Agence de la santé publique du Canada.

Préserver l'efficacité des antimicrobiens utilisés chez les humains et les animaux, Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens.

Also available in English under the title:

Canadian Integrated Program for Antimicrobial Resistance Surveillance (CIPARS) 2018: Integrated Findings

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec :

Dolly Kambo
Adjointe exécutive
Agence de la Santé Publique du Canada
370 Speedvale Avenue Ouest, Guelph, ON N1H 7M7
Téléphone : 519-826-2174
Télécopieur : 519-826-2255
Courriel : phac.cipars-picra.aspc@canada.ca

On peut obtenir, sur demande, la présente publication en formats de substitution.

©Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2020

Date de publication : décembre 2020

La présente publication peut être reproduite sans autorisation pour usage personnel ou interne seulement, dans la mesure où la source est indiquée en entier.

Cat. : HP2-4/2018F-2-1-PDF
ISBN : 978-0-660-36796-5
Pub. : 200322

Citation suggérée :

Gouvernement du Canada. Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens 2018 : Résultats intégrés. Agence de la santé publique du Canada, Guelph (Ontario), 2020.

Sur la page

Aperçu des activités du PICRA

Figure 1. Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable

Figure 1. Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 1 - Équivalent textuel

Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable

Ce schéma représente l'ensemble des composantes de surveillance qui contribuent au Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA).

La moitié supérieure de la figure regroupe les composantes de surveillance relatives à la résistance aux antimicrobiens. À la gauche, on retrouve la composante de surveillance passive (flèches vertes) associée aux échantillons cliniques de Salmonella (cercle vert) et de Campylobacter (triangle rouge) d'origine humaine. Ces échantillons d'origine humaine sont prélevés lors de la visite médicale et sont acheminés à un laboratoire local, puis à un laboratoire provincial/territorial et enfin, au Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du canada (ASPC) à Winnipeg. À la droite, on retrouve la composante de surveillance passive (flèches vertes) et les trois composantes de surveillance active (flèches jaunes) provenant du secteur agroalimentaire. La composante de surveillance passive (flèches vertes) comporte des échantillons cliniques provenant d'animaux malades (bovins, porcs, poulet, chevaux et dindons) qui sont soumis aux laboratoires provinciaux ou privés de santé animale pour l'isolement de Salmonella (cercle vert). Plus à droite, on retrouve les composantes de surveillance active (flèches jaunes) qui comportent des échantillons d'origine animale provenant de la ferme (bovins, porcs, poulets et dindons), de l'abattoir (bovins de boucherie, poulets et porcs) et aussi, des échantillons de viandes vendues au détail (bœuf, porc, poulet et dindon). En général, les échantillons provenant d'animaux malades sont acheminés au Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC à Guelph par l'entremise des laboratoires provinciaux ou privés de santé animale. En ce qui concerne les autres échantillons du secteur agroalimentaire, la plupart seront acheminés directement au Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC à Saint-Hyacinthe pour l'isolement de Salmonella (cercle vert), de Campylobacter (triangle rouge) et d'Escherichia coli (carré vert).

Le bas de la figure regroupe les composantes de surveillance relatives à l'utilisation des antimicrobiens. Parmi celles-ci, on retrouve à gauche, les trois composantes en lien avec l'utilisation d'antimicrobiens chez les humains qui reposent sur des données de diagnostic médical, d'achats faits par les hôpitaux et des ventes provenant des pharmacies de détail. Ces données d'origine humaine sont analysées par le Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens de l'ASPC et sont intégrées aux autres données du PICRA. Au centre, on retrouve une composante qui repose sur la surveillance d'antimicrobiens vendus pour leur utilisation dans les cultures. Ces données sont traitées par l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada et sont aussi intégrées à certaines données du PICRA. Il y a également une autre composante qui surveille les antimicrobiens distribués aux animaux. Celle-ci comporte les antimicrobiens distribués pour la vente aux fins d'utilisation chez les animaux de production (bovins, porcs, poulets, dindons, etc.) et les animaux de compagnie (chiens, chats, chevaux, etc.). Les données issues de cette composante sont traitées par l'Institut canadien de santé animale puis sont envoyées au PICRA pour une intégration plus poussée. À droite, on retrouve les deux composantes de surveillance ciblant l'utilisation à la ferme, les données d'utilisation d'antimicrobiens chez les poissons (traitées par Pêches et Océans Canada) et les données d'utilisation des antimicrobiens des troupeaux sentinelles (bovins, porcs, poulets et dindons).

La section centrale de ce schéma illustre la collecte de toutes les données relatives à la résistance aux antimicrobiens et à l'utilisation d'antimicrobiens au sein du programme du PICRA. Toutes les données recueillies sont intégrées de manière à dresser un portrait de l'évolution des tendances et du statut de la résistance et de l'utilisation d'antimicrobiens chez les humains et le secteur agroalimentaire au canada.

Faits saillants de 2018

Utilisation des antimicrobiens

Résistance aux antimicrobiens

Salmonella enteritidis résistants aux quinolones

La résistance aux quinolones (acide nalidixique) chez S. Enteritidis provenant de sources agroalimentaires est extrêmement rare, surtout lorsqu'elle provient des poulets.

En 2018, on a détecté de la résistance à l'acide nalidixique chez S. Enteritidis provenant de poulets et de la viande de poulet à des niveaux jamais observés auparavant par le PICRA.

Salmonella hautement résistants aux médicaments

C'est en 2018 que nous avons observé le nombre le plus élevé d'isolats de Salmonella hautement résistants en provenance de toutes les sources humaines, animales et alimentaires.

De plus, c'est la première fois que nous avons détecté un isolat de Salmonella hautement résistant (sérotype Infantis) provenant de viande de poulet.

Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens et la résistance aux antimicrobiens

Pour les poulets et les personnes

L'intervention de l'industrie de la volaille visant à éliminer l'utilisation des antimicrobiens de catégorie I (y compris les céphalosporines de 3e génération et les fluoroquinolones) pour prévenir les maladies semble avoir réduit la résistance aux antimicrobiens dans la plupart des cas.

Utilisation du ceftiofur et résistance à la ceftriaxone
Campylobacter résistants aux fluoroquinolones

Résultats intégrés et discussion

Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens

Les antimicrobiens sont regroupés en des catégories fondées sur leur importance pour la médecine humaine et les conséquences potentielles de la résistance à ces médicaments :

Les antimicrobiens médicalement importants incluent les Catégories I à III. On a retiré des rapports intégrés sur l'utilisation des antimicrobiens ceux qui sont de Faible importance (catégorie IV, à l'exception des flavophospholipides). Les données seront fournies dans d'autres produits de communication du PICRA.

Remarque : les anticoccidiens de synthèse sont considérés comme des antimicrobiens non catégorisés.

Nous utilisons différentes mesures et approches pour présenter les données sur les antimicrobiens utilisés chez les animaux.

Pourquoi utilisons-nous différentes mesures ?

Comparaisons entre les humains, les animaux et les cultures végétales

Figure 2. Estimations de la taille de la population humaine et animale comparées avec la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus en 2018

Figure 2. Estimations de la taille de la population humaine et animale comparées avec la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus en 2018. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 2 - Équivalent textuel
Estimations de la taille de la population humaine et animale comparées avec la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus en 2018
Population Population (animaux) Antimicrobiens distribués et/ou vendus (kg) Ratio (%)
Humains 37 058 856 270 635 1 (4, 55 %)
Animaux 782 985 707 1 004 392 21 (95,45 %)

Des antimicrobiens distribués ou vendus* en 2018 :

*Les données actuelles sur la distribution chez les animaux ne tiennent pas compte des quantités importées pour une utilisation à des fins personnelles ou comme ingrédients actifs dans les préparations pharmaceutiques, d'où les sous-estimations des quantités totales utilisées.

Tant pour les humains que les animaux, les β-lactamines (pénicillines) étaient l'une des principales classes d'antimicrobiens distribuées ou vendues par kilogramme.

Bien que des antimicrobiens semblables soient autorisés chez les humains et les animaux, certaines classes d'antimicrobiens ont été vendues ou distribuées plus souvent aux fins d'utilisation chez les humains que les animaux (et vice-versa).

La quantité relative de céphalosporines et de fluoroquinolones (catégorie I) destinée aux humains est plus élevée que celle qu'on destine aux animaux (respectivement, environ 7 fois et 25 fois plus élevée).

Les tétracyclines (catégorie III) servent sont principalement utilisées par les animaux de production.

Remarques :

  1. Même si les céphalosporines sont des ß-lactamines, nous les présentons séparément pour faciliter la visualisation.
  2. Les pourcentages sont le poids total (en kilogrammes) des ingrédients actifs utilisés pour l'espèce hôte en question.
  3. Autres antimicrobiens destinés aux animaux : avilamycine, bacitracines, bambermycine, chloramphénicol, gluconate de chlorhexidine, florfénicol, acide fusidique, novobiocine, polymyxine B, tiamuline, virginiamycine.
  4. Autres antimicrobiens destinés aux humains : bacitracine, chloramphénicol, colistiméthate, colistine, daptomycine, fidaxomicine, fosfomycine, acide fusidique, linézolide, hippurate de méthénamine, mandélate de méthénamine, métronidazole, nitrofurantoïne, polymyxine B, quinupristine-dalfopristine et vancomycine.

Figure 3. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2018 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie

Figure 3. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2018 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 3 - Équivalent textuel
Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2018 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie
Humains Animaux de compagnie Animaux de production
Classes d'antimicrobiens % Classes d'antimicrobiens % Classes d'antimicrobiens %
B-lactamines (pénicillines) 52% Céphalosporines 35% Tétracyclines 57%
Céphalosporines 18% B-lactamines (pénicillines) 33% Autre antimicrobiens 12%
Triméthoprime et sulfamides 7% Triméthoprime et sulfamides 27% B-lactamines (pénicillines) 11%
Fluoroquinolones et quinolones 6% Lincosamides 2% Macrolides 9%
Macrolides 5% Fluoroquinolones 1% Triméthoprime et sulfamides 5%

On a observé une augmentation des quantités totales d'antimicrobiens vendus à des fins d'utilisation chez des animaux d'élevage. Mesuré en kilogrammes, la quantité totale distribuée a augmenté de 6 % depuis 2017. Suite à l'ajustement en fonction de la biomasse (mg/PCU), cette augmentation s'élève à 5 % depuis 2017.

Figure 4. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux

Figure 4. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 4 - Équivalent textuel
Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux
Année Total (kg) Total (mg/PCU poids européens) Total (mg/PCU poids canadiens)
2008 1 143 187 150 128
2009 1 141 213 160 137
2010 1 037 313 150 129
2011 1 121 715 168 145
2012Note de bas de tableau 4 - * 1 117 457 169 145
2013Note de bas de tableau 4 - * 1 118 097 170 145
2014Note de bas de tableau 4 - * 1 114 837 170 146
2015Note de bas de tableau 4 - * 1 187 136 183 157
2016Note de bas de tableau 4 - * 1 051 010 160 138
2017Note de bas de tableau 4 - * 934 873 141 122
2018Note de bas de tableau 4 - * 991 150 149 133

Le Canada se trouve au 6e rang (par rapport à l'Europe) pour ce qui est des quantités d'antimicrobiens vendus (mg/PCU).

Figure 5. Quantités d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) au Canada (2018) et dans les pays membres du réseau European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC) (2017)

Figure 5. Quantités d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) au Canada (2018) et dans les pays membres du réseau European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC) (2017). Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 5 - Équivalent textuel
Quantités d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) au Canada (2018) et dans les pays membres du réseau European Surveillance Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC) (2017)
Pays européens (2017) mg/PCU Canada (2018) Poids européens Médiane (des pays européens) Canada (2018) - Poids canadiens
Autriche 47 149 62 133
Belgique 131 149 62 133
Bulgarie 132 149 62 133
Croatie 72 149 62 133
Chypre 423 149 62 133
République Tchèque 64 149 62 133
Danemark 39 149 62 133
Estonie 57 149 62 133
Finlande 19 149 62 133
France 69 149 62 133
Allemagne 89 149 62 133
Grèce 94 149 62 133
Hongrie 191 149 62 133
Islande 5 149 62 133
Irlande 47 149 62 133
Italie 274 149 62 133
Lettonie 33 149 62 133
Lituanie 35 149 62 133
Luxembourg 35 149 62 133
Malte 121 149 62 133
Pays-Bas 56 149 62 133
Norvège 3 149 62 133
Pologne 165 149 62 133
Portugal 135 149 62 133
Roumanie 90 149 62 133
Slovaquie 62 149 62 133
Slovénie 37 149 62 133
Espagne 230 149 62 133
Suède 12 149 62 133
Suisse 40 149 62 133
Royaume-Uni 33 149 62 133

*Les poids utilisés dans le calcul de la biomasse sont les poids standards européens au moment du traitement

**Dans cette figure, on présume que les données sont comparables.

Sources des données : Institut canadien de la santé animale (ICSA), European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC), Pêches et Océans Canada, Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, données d'origine humaine d'IQVIA fournies par les pharmacies et les hôpitaux, Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens, Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada et Canada Équestre.

Comparaison des données sur l'utilisation des antimicrobiens à la ferme

Comparaison des classes d'antimicrobiens*

Il y a d'importantes différences dans les types et les quantités relatives d'antimicrobiens utilisés chez les animaux destinés à la consommation; c'est pourquoi nous avons besoin d'une surveillance continue pour ces espèces animales.

*Les pourcentages sont fondés sur le poids total (en kilogrammes) des ingrédients actifs utilisés pour l'espèce hôte en question.

Figure 6.1 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018 : poulets de chair

Figure 6.1 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018 : poulets de chair. Équivalent textuel ci-dessous.

Non représenté : aminoglycosides (1%), lincosamides-aminocyclitols (moins de 1%).

Figure 6.2 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018 : porcs en croissance-finition

Figure 6.2 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018 : porcs en croissance-finition. Équivalent textuel ci-dessous.

Non représenté : streptogramines (1%)
**utilisation dans les aliments seulement.

Figure 6.3 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018 : dindons

Figure 6.3 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018 : dindons. Équivalent textuel ci-dessous.

Non représenté : B-lactamines (pénicillines) (3%), orthomycines (1%), fluoroquinolones (moins de 1%).

Figure 6.1, 6.2, 6.3 - Équivalent textuel
Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2018
Poulets de chair Porcs en croissance-finition Dindons
Classes d'antimicrobiens % Classes d'antimicrobiens % Classes d'antimicrobiens %
Bacitracines 51% Tétracyclines 57% Bacitracines 53%
B-lactamines (pénicillines) 21% Lincosamides 21% Streptogramines 26%
Triméthoprime et sulfamides 9% Macrolides 13% Triméthoprime et sulfamides 7%
Streptogramines 5% Sulfamides 3% Tétracyclines 6%
Orthosomycines 5% Pleuromutilines 3% Aminoglycosides 4%
Tétracyclines 4% B-lactamines (pénicillines) 1% aucune donnée disponible aucune donnée disponible
Macrolides 4% no data no data no data no data

Tendance temporelles de l'utilisation d'antimicrobiens

Poulets de chair

Dans l'ensemble (au plan national), la surveillance à la ferme a révélé une diminution de l'utilisation d'antimicrobiens chez les poulets de chair en 2018 comparativement à 2017. Les deux classes d'antimicrobiens les plus fréquemment employés chez les poulets de chair étaient les bacitracines (catégorie III) et les pénicillines (catégorie II).

On a constaté des différences régionales dans le nombre de doses d'antimicrobiens administrées. Depuis 2017, on note :

Figure 7. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 poulets-jours à risque, de 2013 à 2018

Figure 7. Temporal trends in nDDDvetCA/1000 chicken-days at risk, 2013 to 2018. Text description follows.
Figure 7 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 poulets-jours à risque, de 2013 à 2018
Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre de troupeaux 99 143 136 136 138 141
Classe d'antimicrobiens
I Fluoroquinolones < 0,1 0 0 0 0 < 0,1
Céphalosporines de troisième génération 1 0,1 0 0 0 0
II Aminoglycosides < 0,1 2 2 1 1 1
Lincosamides-aminocyclitols 1 1 1 0,5 0,5 2
Macrolides 8 12 7 3 1 6
Pénicillines 34 33 47 25 31 116
Streptogramines 237 83 63 139 128 63
Triméthoprime-sulfamides 85 85 89 50 61 49
III Bacitracines 217 232 213 239 224 190
Tétracyclines 9 4 15 1 4 8
Sans objet Orthosomycines 0 72 98 117 79 58
Total 591 524 535 576 529 493

Figure 8. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 poulets-jours à risque, par province/région, de 2014 à 2018

Figure 8. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 poulets-jours à risque, par province/région, de 2014 à 2018. Text description follows.
Figure 8 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 poulets-jours à risque, par province/région, de 2014 à 2018
Année 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre de troupeaux de poulets de chair 141 135 136 137 141
Province/région
Colombie-Britannique 380 405 491 439 558
Prairies 450 419 595 568 410
Ontario 616 679 601 601 504
Québec 624 665 606 521 544
National 528 566 573 541 495
Porcs en croissance-finition

La surveillance à la ferme a montré une diminution de l'usage d'antimicrobiens dans les aliments (nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque) entre 2014 et 2018. Les classes d'antimicrobiens les plus fréquemment administrés aux porcs étaient les tétracyclines (catégorie III), les lincosamides (catégorie II) et les macrolides (catégorie II).

On a constaté des différences régionales dans la quantité et le nombre de doses administrées dans les aliments pendant une période d'engraissement des porcs en croissance-finition. Depuis 2017, on note :

Figure 9. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque, de 2009 à 2018

Figure 9. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque, de 2009 à 2018. Text description follows.
Figure 9 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque, de 2009 à 2018
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre de troupeaux de porcs en croissance-finition 95 90 93 87 89 95 85 91 82 97
Classe d'antimicrobiens
II Lincosamides 59 47 49 49 79 68 60 49 57 46
Macrolides 104 122 129 122 103 92 76 78 37 47
Pénicillines 14 17 8 5 35 34 21 20 25 11
Streptogramines 0 0 0 7 2 4 24 1 4 2
III Aminocyclitols 2 1 4 0 0 6 4 0 0 0
Bacitracines 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0
Pleuromutilines 0 3 3 3 5 9 7 3 2 4
Sulfanamides 7 2 2 1 5 5 5 7 15 6
Tétracyclines 87 64 73 72 58 72 82 44 38 54
Total 274 257 269 259 289 290 281 202 178 171

Figure 10. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque, pour les antimicrobiens administrés dans les aliments, de 2014 à 2018

Figure 10. Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque, pour les antimicrobiens administrés dans les aliments, de 2014 à 2018. Text description follows.
Figure 10 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en nDDDvetCA/1000 porcs-jours à risque, pour les antimicrobiens administrés dans les aliments, de 2014 à 2018
Année 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre de troupeaux de porcs en croissance-finition 95 85 91 82 97
Province/région
Prairies 308 268 217 177 193
Ontario 294 325 200 259 192
Québec 255 268 164 130 94
National 290 281 202 178 171
Dindons

Dans l'ensemble, le recours aux antimicrobiens chez les dindons a augmenté en 2018. Les deux classes d'antimicrobiens les plus fréquemment administrés chez les dindons étaient les streptogramines (catégorie II) et les bacitracines (catégorie III). Depuis 2017, on note :

Figure 11. Tendances temporelles en nDDDvet par 1000 dindons-jours à risque, de 2016 à 2018

Figure 11. Tendances temporelles en nDDDvet par 1000 dindons-jours à risque, de 2016 à 2018. Text description follows.
Figure 11 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en nDDDvet par 1000 dindons-jours à risque, de 2016 à 2018
Année 2016 2017 2018
Nombre de troupeaux de dindons 69 77 95
Classe d'antimicrobiens
I Fluoroquinolones 0 < 0,1 0,1
Céphalosporines de troisième génération 0 0 0
II Aminoglycosides 1 0,3 13
Macrolides 1 3 0
Pénicillines 2 1 3
Streptogramines 48 52 60
Triméthoprime-sulfamides 5 13 7
III Bacitracines 43 38 35
Tétracyclines 4 0,4 14
Sans objet Orthosomycines 0 0 2
Total 104 108 134

Figure 12. Tendances temporelles en nDDDvet par 1000 dindons-jours à risque, par province/région, de 2016 à 2018

Figure 12. Tendances temporelles en nDDDvet par 1000 dindons-jours à risque, par province/région, de 2016 à 2018. Text description follows.
Figure 12 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en nDDDvet par 1000 dindons-jours à risque, par province/région, de 2016 à 2018
Année 2016 2017 2018
Nombre de troupeaux de dindons 69 77 95
Province
Colombie-Britannique 86 125 186
Alberta Sans objet Sans objet 119
Ontario 152 143 110
Québec 66 117 89
National 104 131 137

Raisons de l'utilisation d'antimicrobiens

Figure 13. Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison d'utilisation; PICRA à la ferme, de 2014 à 2018

Figure 13. Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison d'utilisation; PICRA à la ferme, de 2014 à 2018. Text description follows.
Figure 13 - Équivalent textuel
Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison d'utilisation; PICRA à la ferme, de 2014 à 2018
Année 2014 2015 2016 2017 2018
Secteur Porcs C-F Poulets de chair Porcs C-F Poulets de chair Porcs C-F Poulets de chair Dindons Porcs C-F Poulets de chair Dindons Porcs C-F Poulets de chair Dindons
Nombre de fermes 95 143 85 136 91 136 72 82 138 74 97 141 95
Traitement des maladies 26 43 16 31 4 14 3 4 18 6 2 25 10
Prévention des maladies 88 106 90 116 77 115 58 54 108 56 81 101 47
Stimulation de la croissance 50 5 70 1 35 0 0 46 1 1 28 0 0
Total 164 153 176 148 116 130 61 104 127 63 110 126 57

Remarque : Les données sur les porcs ont trait uniquement aux antimicrobiens administrés dans les aliments; les données sur les poulets et les dindons incluent toutes les voies d'administration.

Données intégrées sur la résistance aux antimicrobiens

Dans cette section, nous mettrons l'accent sur deux histoires portant sur la résistance en 2018 :

  1. La détection de Salmonella Enteritidis résistants aux quinolones chez le poulet.
  2. L'augmentation de Salmonella hautement résistants provenant de sources humaines et agroalimentaires.

En 2018, le PICRA a effectué des tests de résistance pour 7 classes d'antimicrobiens.

Bien qu'il n'existe aucune norme internationale définissant les isolats hautement résistants, le PICRA considère que les isolats résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens sont hautement résistants.

Détection de Salmonella Enteritidis résistants aux quinolones chez le poulet

En 2018, on a clairement observé une augmentation de la résistance à l'acide nalidixique (une quinolone) dans des isolats de S. Enteritidis provenant de poulets dans plusieurs composantes de surveillance et dans plusieurs provinces.

Détail
Détail
Abattoir
Cas cliniques

La plupart des isolats de S. Enteritidis provenant de sources animales et alimentaires étaient susceptibles à tous les antimicrobiens testés.

De 2003 à 2018, la résistance à l'acide nalidixique a seulement été observée en 2010 pour un seul isolat qui provenait d'un poulet malade du Manitoba (isolat clinique).

La majorité des isolats de S. Enteritidis prélevés sur des humains étaient susceptibles à tous les antimicrobiens testés. Lorsqu'il y avait de la résistance, il s'agissait le plus souvent de résistance à l'acide nalidixique et ces cas humains peuvent être reliés à des voyages effectués à l'extérieur du Canada.

Les S. Enteritidis resistants à l'acide nalidixique pourraient représenter une nouvelle source d'exposition humaine au Canada. Le PICRA suivra de près cette augmentation soudaine et sans précédent de la résistance en provenance de poulets et de la viande de poulet.

Des Salmonella hautement résistants aux médicaments

En 2018, 132 isolats de Salmonella, identifiés comme hautements résistants aux médicaments, provenaient des sources suivantes :

Poulets
Bovins
Porcs
Humains

Figure 14. Nombre d'isolats de Salmonella résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens de 2008 à 2018

Figure 14. Nombre d'isolats de Salmonella résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens de 2008 à 2018. Text description follows.
Figure 14 - Équivalent textuel
Nombre d'isolats de Salmonella résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens de 2008 à 2018
Année Bovins Porcs Poulets Dindons Humains (non typhique)
2008 0 0 0 0 7
2009 0 0 0 0 10
2010 0 0 0 0 8
2011 5 2 0 2 10
2012 7 0 0 3 8
2013 26 2 0 3 16
2014 32 7 0 0 12
2015 39 16 0 0 26
2016 52 21 0 0 37
2017 31 8 0 1 41
2018 62 10 3 0 57

Données intégrées relatives à l'utilisation d'antimicrobiens et à la résistance aux antimicrobiens

Dans cette section, nous mettrons l'accent sur deux histoires portant sur les données intégrées relatives à l'utilisation d'antimicrobiens et à la résistance aux antimicrobiens en 2018 :

  1. Des Campylobacter résistants aux fluoroquinolones
  2. Résistance à la ceftriaxone chez des Salmonella non typhiques et des E. coli génériques

Des Campylobacter résistants aux fluoroquinolones

Figure 15. Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2018

Figure 15. Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2018. Text description follows.
Figure 15 - Text Description

Les variations temporelles du pourcentage d'isolats de Campylobacter résistants à la ciprofloxacine sont représentées dans cette figure par année (2011 à 2018) et par province (Colombie-Britannique, Ontario et Québec) ou région (Prairies). Pour chaque province ou région, les variations temporelles sont représentées par 4 séries qui correspondent aux 4 sources de données de Campylobacter répertoriées ici :

  1. poulet provenant de la vente au détail (ligne verte et marqueur rond)
  2. poulet provenant de l'abattoir (ligne violette et marqueur losange)
  3. poulet provenant de la ferme (ligne bleue et marqueur triangle)
  4. d'origine humaine * / ** (ligne orange et marqueur carré).

* Pour la Colombie-Britannique: les données proviennent du « Antimicrobial Resistance Trends in the province of British Columbia - 2014 Report » du British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC).

** Les autres données d'origine humaine proviennent de FoodNet Canada.

Résistance à la ceftriaxone chez des Salmonella non typhiques et des E. coli génériques

Depuis 2015, on n'a révélé aucune utilisation de ceftiofur dans les troupeaux de poulets de chair des fermes sentinelles et dans la plupart des cas, on a constaté une diminution de la résistance à la ceftriaxone chez les bactéries E. coli et Salmonella provenant de poulets et de viande de poulet.

Auparavant, les isolats de Salmonella résistants à la ceftriaxone d'origine humaine étaient surtout des isolats associés au sérotype Heidelberg. Cependant, en 2018, la plupart des isolats résistants étaient des isolats associés au sérotype Infantis ainsi qu'au sérotype Heidelberg.

En 2018, la résistance à la ceftriaxone de S. Infantis a diminué depuis 2017 en passant de 17% à 15%. De même, la résistance à la ceftriaxone de S. Heidelberg a diminué depuis 2017 en passant de 12% à 7%.

Dans l'ensemble, la résistance à la ceftriaxone observée parmi les isolats de Salmonella et d'E. coli provenant de différentes sources de poulet est demeurée relativement stable ou a diminué suite à l'intervention de 2014 qui consistant à éliminer le recours aux antimicrobiens de catégorie I pour la prévention des maladies. La majorité des isolats de Salmonella étaient des isolats de S. Kentucky, suivis de S. Heidelberg et de S. Infantis.

De 2017 à 2018, on a toutefois constaté des augmentations de la résistance à la ceftriaxone. Ce fait a été principalement observé parmi des isolats Salmonella provenant de poulets d'élevage.

Figure 16. Diminution du signalement de l'utilisation du ceftiofur dans les fermes sentinelles et changement de la résistance à la ceftriaxone parmi les Salmonella non typhiques provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2018

Figure 16. Diminution du signalement l'utilisation du ceftiofur dans les fermes sentinelles et changement de la résistance à la ceftriaxone parmi les Salmonella non typhiques provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2018. Text description follows.
Figure 16 - Équivalent textuel
Diminution du signalement de l'utilisation du ceftiofur dans les fermes sentinelles et changement de la résistance à la ceftriaxone parmi les Salmonella non typhiques provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2018
Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Composante
Pourcentage d'isolats résistants à la ceftriaxone
Salmonella de poulets à la ferme 23% 12% 13% 7% 6% 13%
Salmonella de poulet vendu au détail 26% 21% 13% 7% 6% 10%
Salmonella non typhiques chez les humains 6% 6% 5% 4% 4% 3%
Pourcentage de troupeaux ayant déclaré avoir utilisé du ceftiofur
Troupeaux de poulets de chair à la ferme 31% 6% 0% 0% 0% 0%

La réduction dans l'utilisation de ceftiofur et la baisse connexe de la résistance à la ceftriaxone chez les poulets et les humains comparativement aux données d'avant 2014 est un bon exemple d'une intervention fructueuse visant à limiter la résistance aux antimicrobiens.

Quoi de neuf pour le PICRA en 2018

Nous modernisons la manière dont nous diffusons de l'information à différents publics et nous adoptons de nouveaux outils et formats de communication. Entre-temps, le PICRA continuera de fournir les mêmes renseignements, mais d'une manière différente.

Pour les données de 2018, nous publierons 4 documents :

Utilisation des antimicrobiens

Résistance aux antimicrobiens

En plus des changements décrits ci-dessus, en collaboration avec nos intervenants, nous avons lancé deux projets de surveillance de fermes sentinelles de bovins en parc d'engraissement et de bovins laitiers.

Glossaire

Classe d'antimicrobiens Les antimicrobiens sont regroupés dans la même classe s'ils ont une structure chimique commune et s'ils éliminent les bactéries ou freinent leur croissance de la même manière. Le PICRA utilise les données du Clinical and Laboratory Standards Institute pour définir les classes d'antimicrobiens.
Biomasse et Population Correction Unit (PCU) Le PCU tient compte de la taille de la population, y compris le nombre et le poids (biomasse) des animaux ou des personnes qui la composent. Le PICRA ajuste (ou corrige) selon la « taille » des populations en vue d'interpréter les données sur l'utilisation, la consommation ou la vente d'antimicrobiens en utilisant les méthodes déclarées par l'European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (surveillance européenne de la consommation d'antimicrobiens).
DDDvet Sigle signifiant « Defined Daily Dose for animals » (dose quotidienne définie pour les animaux). La quantité d'antimicrobiens administrée pendant un traitement (dose) variera selon l'antimicrobien, la manière dont il est administré (par ex., par injection, dans l'eau ou les aliments) et la population traitée (bovins, volaille, porcs). Le PICRA utilise cette mesure pour tenir compte de cette variation et interpréter les données sur l'utilisation des antimicrobiens.
mg/PCU Mesure de l'utilisation des antimicrobiens qui ajuste la quantité (milligramme/mg) d'antimicrobiens utilisés, consommés ou distribués selon la taille de la population.
DDDvet/1000 animaux-jours Mesure de l'utilisation des antimicrobiens qui tient compte à la fois des variations dans la quantité d'antimicrobiens administrés pendant un traitement (DDDvet) et de la période de temps pendant laquelle un animal ou un groupe d'animaux est traité afin d'aider à interpréter les données sur l'utilisation des antimicrobiens.
Porc en croissance finition Un porc dont le poids est approximativement à 25 kilogrammes du poids de marché.
Antimicrobiens médicalement importants Antimicrobiens considérés comme étant de très haute importance (catégorie I), de haute importance (catégorie II) ou d'importance moyenne (catégorie III) en médecine humaine.
Salmonella non typhiques Tous les sérotypes de Salmonella, à l'exception de S. Typhi et Paratyphi A et B.

Le PICRA continuera de surveiller et de communiquer l'effet de l'évolution des pratiques de l'utilisation des antimicrobiens sur la résistance aux antimicrobiens afin de préserver leur efficacité chez les animaux et les humains.

Les analystes du PICRA travaillent en vue d'élaborer de nouvelles façons de déceler les problèmes émergents et d'intégrer les données relatives à différentes espèces hôtes, espèces de bactéries et régions.

Détails de la page

Date de modification :