Infographie : Inégalités relatives à la santé mentale perçue au Canada

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Organisation : Agence de la santé publique du Canada

  • Cat. : HP35-113/3-2019F-PDF
  • ISNN : 978-0-660-29683-8
  • Pub. : 180805

Initiative pancanadienne sur les inégalités en santé

Inégalités relatives à la santé mentale perçue au Canada

5,9 % des adultes canadiens perçoivent leur santé mentale comme étant passable ou mauvaise. Ceci est considéré comme étant une faible auto-évaluation de la santé mentale (AESM).Note de bas de page *

Les facteurs pouvant contribuer à une faible santé mentale sont :

  • Expériences de traumatismes (violence et/ou discrimination)
  • Manque d’ accès à l’emploi et à l’éducation
  • Logement inadéquat
  • Soutien social inadéquat ou faible sentiment d’appartenance à une communauté
  • Insécurité alimentaire et accès difficile à de l’eau potable

Entre le moment de la conception et l’âge de trois ans, le cerveau d’un enfant subit d’immenses changements qui façonnent son développement et plus tard, sa santé mentale.

La faible AESM est :

  • 7,9 fois plus présente chez les adultes ayant une incapacité permanente de travailler que chez les adultes occupant un emploi;
  • 4,1 fois plus présente chez les personnes appartenant au groupe de revenu le plus faible que chez les adultes appartenant au groupe de revenu le plus élevé;
  • 2,9 fois plus présente chez les adultes sans diplôme d’études secondaires que chez les diplômés universitaires;
  • 2,2 fois plus présente chez les adultes occupant des emplois non qualifiés que chez les adultes occupant des emplois professionnels;
  • 22,1 fois plus présente chez les adultes avec des incapacités fonctionnelles graves que chez ceux qui n’ont pas des incapacités fonctionnelles;
  • 3,1 fois et 1,7 fois plus présente chez les adultes bisexuels et gais/lesbiennes, respectivement, que chez les adultes hétérosexuels;

1,9 fois plus présente chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve

1,5 fois plus présente chez les Métis

que chez les personnes non autochtones.

Les iniquités vécues par les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis sont le résultat direct des politiques et des pratiques coloniales qui incluent la relocalisation massive forcée, la perte de terres, la création du système de réserves, l’interdiction des langues et des pratiques culturelles autochtones ainsi que la création du système des pensionnats. Les traumatismes intergénérationnels non résolus s’ajoutent aux défis auxquels sont confrontés les peuples autochtones.

Plusieurs facteurs sont susceptibles d’améliorer la santé mentale chez les Canadiens, notamment :

  • l’accès à l’emploi et à l’éducation
  • le soutien social ou le sentiment d’appartenance à une communauté
  • l’accès à un logement sécuritaire et abordable
  • l’accès aux services en santé mentale
  • faire face à la stigmatisation et la discrimination
  • l’accès à des opportunités d’activités physiques

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Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Composante annuelle (2010-2013).

Pour d’autres données sur les inégalités en santé, consultez le site Web suivant :
www.sante-infobase.canada.ca/Inegalites-en-sante

Citation suggérée : Agence de la santé publique du Canada. Les principales inégalités en santé au Canada : un portrait national. Ottawa, Agence de la santé publique du Canada, 2018.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2019 | Cat. : HP35-113/3-2019F-PDF | ISNN : 978-0-660-29683-8 | Pub. : 180805

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